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Festival Donia : la délégation mahoraise était au rendez-vous

Pour la 4èmeannée consécutive, le département de Mayotte a participé à la 22ème édition du festival Donia à Nosy-bé du 20 au 24 mai 2015. Donia attire en moyenne 50 000 spectateurs sur cinq jours. La délégation mahoraise est venue avec plusieurs de ses artistes représentatifs de l’île. Cette année le jeune chanteur Mahorais «Jah D One» eut l’honneur d’ouvrir le bal. « C’est une prestation digne des plus grands qu’il qu’a offert l’artiste avec son groupe 976 Kaira », assure le conseil départemental.

Mayotte était aussi représentée par une délégation d’élus et représentants départementaux. Mohamed Sidi, président de la commission européenne et de la coopération régionale, en a profité pour rappeler que le Conseil départemental de Mayotte, entend continuer ses échanges de coopération économique, sportif et culturelle avec Madagascar, mais surtout les développer en maintenant « les bonnes relations déjà nouées entre les populations respectives, et les représentants politique », insista-t-il. Il a également tenu à répéter que des échanges peuvent avoir lieu dans d’autres domaines à identifier, en fonction des besoins de chaque territoire et qu’il souhaitait vivement densifier la coopération institutionnelle, pour la réussite des actions communes avec l’aide de l’Europe.

Ainsi les maitres mots des élus mahorais au Donia, furent « échange culturel, mutualisation des compétences, des moyens ». Fatima Souffou, première vice-présidente du conseil départemental de Mayotte, de conclure en fin de séjour que « Le festival Donia reste un espace de promotion, de découverte de jeunes talents, et surtout une opportunité pour les professionnels de l’océan indien de se côtoyer ».

Ils se retrouvent 23 ans après

Avec son collègue Patrice Cujo, professeur d’Arts plastiques, Mme Serre, professeur d’Histoire-Géographie avait organisé en 1992 la participation de ses élèves des classes de première au concours national « Imaginer sa région en 2015 ». Le travail des élèves sous forme d’un rapport et d’une courte vidéo avait été primé et avait conduit les 18 élèves et leurs professeurs à la présentation du projet à Paris en janvier-février 1993. Mme Serre qui a poursuivi sa carrière en métropole dans la région de Grenoble a souhaité revenir à Mayotte en 2015 pour retrouver l’île et ses anciens élèves.

Le projet primé et le film vidéo associé ont été présentés, ainsi que des documents et des photos de la période 1991-1995. Au-delà de la présentation de ces éléments d’histoire du Lycée, des échanges entre les anciens élèves, Mme Serre et les invités ont eu lieu sur le thème de l’évolution de Mayotte depuis vingt ans et le devenir de l’île. Les débats ont été animés par Denis Herrmann, journaliste aux Nouvelles de Mayotte. « Je suis très contente d’être là aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé mon enseignement à Mayotte, c’était vraiment sympa. Ça me fait beaucoup plaisir de recevoir mes anciens élèves aujourd’hui. L’île a beaucoup changé, de nombreuses choses ne sont plus là comme les bangas en terre des jeunes, mais c’est normal, car Mayotte se développe », confie Mme Serre Marie.

Se retrouver 20 ans après, qui l’eût cru !

Après avoir quitté Mayotte en 1995, Mme Serre, suivi de son compagnon, revient dans l’île 20 ans après. Un retour à Mayotte rendu possible grâce à un avis de recherche pour retrouver cette classe au projet si réaliste qui avait été publié aux Nouvelles de Mayotte le 2 juin 2014. Elle n’avait pas remis les pieds à Mayotte depuis de nombreuses années, et dans la salle polyvalente du lycée Younoussa Bamana elle n’a pas perdu ses habitudes. Elle commence par faire l’appel et ce sont 5 anciens élèves qui ont répondu présents. Ce ne sont donc plus des élèves, mais des hommes et des femmes, pères et mères de familles qui s’avancent vers elle. Ils s’approchent alors du mur où étaient exposées les photos souvenirs de la classe entière. Tout sourire de se revoir à leur jeune âge. « Vous n’avez pas du tout changé Madame », lance avec éclat de rire un de ces anciens élèves.

Les retrouvailles commencent par la projection et la présentation du projet sous l’œil et l’écoute attentifs des jeunes lycéens des classes de seconde, première et terminale. Mais avant tout, Mme Serre a voulu faire savoir que la participation de Mayotte au concours n’était pas très espérée et que c’était un coup de chance. « En 1992, Mayotte n’était pas département, mais seulement collectivité territoriale et ne pouvait donc pas participer au concours. Nous avions eu une discussion avec les organisateurs du concours, on leur a expliqué que nous avions déjà commencé à préparer ce concours et en ayant vu notre débordement d’énergie, ils ont finalement accepté qu’on puisse concourir », explique-t-elle.

Au cours de la projection, une vidéo présentant Mayotte en 1992 dans laquelle on pouvait apercevoir la vie au village (des bangas en terre, danse traditionnelle), la pêche et l’agriculture (pêche traditionnelle avec les bouenis), le tourisme, etc. Le jeune public a beaucoup été amusé de voir les différentes structures existantes à cette époque et qui sont toujours là aujourd’hui. « Je suis très impressionné par ces anciens élèves qui malgré les difficultés de l’époque ont pu se débrouiller dans la vie et trouver un métier. Je trouve qu’ils ont une bonne imagination, qu’ils sont courageux et je leur félicite », exprime Attoumani Aida, élève en seconde au lycée Younoussa Bamana.

Le voyage à Paris

C’est le tour des anciens élèves de se présenter, de présenter leur parcours et bien sûr raconter des anecdotes pour leur premier voyage en métropole. Devenus aujourd’hui conseiller départemental, instituteur ou encore fonctionnaire, ce premier voyage reste pour eux un très grand souvenir. « C’était la première fois qu’on quitté Mayotte donc ce fut un moment très impressionnant. On avu la Tour Eiffel, les Champs Élysées, la Défense, Versailles, Disney land, le Louvre, etc. On était habitué des bangas, et là-bas tout était différent… les rues, les immeubles, même les magasins », raconte Combo devenu enseignant. Ce qu’ils ont le plus retenu c’est d’être arrivé à Paris en tee-shirt en pleine période d’hiver. À cet instant de retrouvailles, d’émotion, de souvenir et de partage, Combo n’a pas retenu ses larmes de joies et de bonheur.

Mayotte 2015 : retour vers le futur

Ce travail sur leur vision de l’avenir de l’île au lagon 2015 était étrangement prémonitoire, puisque leur analyse de l’époque colle aux réalités d’aujourd’hui. Ils ont vu juste pour l’essentiel. Pour eux, la départementalisation ne fait aucun doute et l’islam doit évoluer pour intégrer les lois de la République. L’habitat va se développer avec l’eau et l’électricité pour tous, et la formation de la population sera une grande préoccupation pour disposer de cadres mahorais. « Au niveau de la démographie, on est vraiment très loin des prévisions. Dans notre rapport on indiquait que Mayotte ne devait pas dépasser les 150 000 habitants et là on est dans les 220 000, il y a une très grande différence », indique un des anciens.

Tout ému par l’initiative de son professeur de s’être déplacé depuis la France pour leur projet après 23 ans, Issoufali Abdoul Karim, âgé de 40 ans et fonctionnaire, se dit surpris par l’évolution sociale négative de l’île qui se traduit par l’incivilité et la violence d’une partie de la population.

L’évènement s’est déroulé en présence du vice-recteur qui a profité de cet instant pour annoncer la mise en place de classe préparatoire aux concours scientifique l’année prochaine au lycée Younoussa Bamana, ainsi que la mise en place du concours des écoles à Mayotte en 2017. « Donnez-vous les moyens de faire ce que vous voulez vraiment faire », a dit en direction des élèves Nathalie Constantine, vice-recteur de Mayotte.

 

Oirdi Anli et Ahamada Zoulaykhah

Rassemblement contre l’insécurité

Entre 800 selon la police et 1000 personnes ont participé au défilé, à l’initiative de deux habitants du village.

Le maire de Mamoudzou, Mohamed Majani, a défilé avec une partie de ses adjoints ainsi que des conseillers départementaux de Mamoudzou 3. La marche a emprunté la route nationale, fait le tour du rond-point SFR et du rond-point Méga avant de repartir vers la zone industrielle.

Le commissaire Miziniak et un envoyé de la préfecture était aussi sur place. Le maire et le commissaire ont prononcé un discours au terme de la manifestation qui s’est achevée sur le terrain de handball proche du collège K1.

 

Rappel : 

Agression à la plage du Préfet

Trois promeneurs qui sillonnaient une piste vers la plage du Préfet ont été surpris par trois agresseurs armés de coupe-coupe samedi vers 13h. L’un d’entre eux a blessé une des jeunes femmes au doigt. Très déterminés, ils sont partis avec le sac des victimes, qui ne contenait rien de valeur si ce n’est du matériel de plongée et leur ont arraché un téléphone portable pour seul et maigre butin. Les agresseurs n’ont pas été retrouvés.

 

Un cadavre découvert à Hajangua

Le cadavre d’un homme d’une vingtaine d’années a été découvert dimanche matin à Hajangua. Il gisait en dessous du pont avec des traces de contusions sur le crâne qui pourraient être dues à une chute, selon les premiers éléments de la gendarmerie. L’autopsie du corps dans le courant de la semaine pourrait révéler de plus amples détails sur les circonstances du drame.

 

Un kwassa sanitaire échoue sur la plage d’Handréma

Une embarcation en provenance d’Anjouan est arrivée sur une plage d’Handréma dimanche matin. A l’intérieur, plusieurs adultes blessés dont un avec une jambe fracturée et un malade atteint du diabète, ainsi que deux enfants en bonne santé. Ils ont été pris en charge par la gendarmerie nautique et l’hôpital.

 

Vague de cambriolages sur Kavani-Mtsapéré

Le sud de Mamoudzou connait une recrudescence des cambriolages ces derniers jours. Pourtant samedi, la police est parvenue, au cours d’un simple contrôle d’identité à Kawéni, à mettre la main sur le cambrioleur du domicile du commissaire Miziniak. Ce dernier avait été visité la semaine passée. L’homme a été identifié sur une dizaine de cambriolage commis ces derniers mois sur le secteur Square Papaye/Kavani. Il aurait vraisemblablement agi seul et revendait les affaires volées à Tsoundzou ou au marché. Lundi, la population de Mgombani a aussi attrapé un voleur présumé qui s’échappait, non loin de la pointe Mahabou à Mamoudzou. Ce ressortissant comorien soupçonné très fortement d’être impliqué dans plusieurs vols a passé un sale quart d’heure avant d’être relâché par les habitants.

 

 

 

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Erratum

MAYOTTE HEBDO n°705

Suite à une erreur interne, nous avons publié une photo du Coran pour illustrer l’interview d’une professeure d’arabe au collège dans le Mayotte Hebdo paru ce jour. Nous tenons à présenter nos excuses à nos lecteurs pour cet amalgame. L’enseignement de l’arabe dans le milieu scolaire est un enseignement linguistique, culturel et historique, qui n’a strictement rien à voir avec un enseignement religieux.

 

 

 

Sortie de grève à la BFC

La direction et l’intersyndicale viennent de signer à la Dieccte un protocole de fin de conflit.

Les deux parties se sont mises d’accord sur une augmentation de 12% du salaire brut pour les niveaux A à G, et 10% pour les H (cadres) avec un effet rétroactif au 1er janvier 2015.

Les 7 agences de l’île seront de nouveau ouvertes à la clientèle dès mardi.

 

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Une consultation publique qui ne coule pas de source

D’emblée le sujet apparait abrupt, car l’approvisionnement en eau des foyers, le traitement des eaux usées, la circulation des eaux de pluie sont des problématiques cruciales à Mayotte, mais un peu technique. Lors du débat public hier après-midi à la bibliothèque municipale de Koungou, une petite vingtaine de personnes étaient présentes, dont quelques élus municipaux.

Le Sdage est sensé intégrer la directive Cadre européenne qui fixe les objectifs pour les problématiques des eaux. Il s’agit de prévenir toute dégradation supplémentaire des écosystèmes aquatiques, en particulier la mangrove, espace indispensable au fonctionnement du lagon.

À l’horizon 2015, l’objectif était d’atteindre un bon état des eaux de surface et des eaux souterraines.

Plus difficile, il faudra à l’avenir réduire progressivement les rejets de substances dangereuses pour l’environnement et les écosystèmes, dans un contexte où les foyers consomment de plus en plus de biens et rejettent de plus en plus de déchets en tout genre, c’est un véritable défi.

Enfin, il faudra promouvoir une utilisation et une gestion durable de l’eau par une protection à long terme des ressources en eau disponibles.

Mayotte aura jusqu’au 22 décembre 2021 au plus tard pour réaliser tous ces objectifs. Une échéance qui peut être repoussée jusqu’en 2033 sous certaines conditions.

En cas de manquements constatés, l’État français pourrait être condamné par l’Union européenne à payer des pénalités. Le Sdage est établi pour une période de 5 ou 6 ans, la prochaine débutera en 2016 et se poursuivra jusqu’en 2022.

L’agence Angalia, qui assure la communication publique en partenariat avec le comité de bassin a déjà, a déjà réalisé une dizaine de séances publiques, celle de Mamoudzou se tiendra le 1er juin prochain.

Pour Ibrahim Boinahéry, président du comité de bassin, ces consultations publiques, pourtant d’une importance capitale pour Mayotte, ne rencontrent pas énormément de succès auprès du public ni des élus. “À Mayotte, les gens aiment que les choses fonctionnent, mais ils ne veulent pas trop savoir comment”.

Adrien Theilleux

La Somaweb à l’honneur dans Mayotte 1ère

A la veille de sa participation à la 3ème édition de la WebCup qui démarre demain à la CCI de Mayotte, Fouadi Halidi et Hassane Attoumani qui représenteront les couleurs de l’entreprise, ont été interviewés par nos confrères de la télévision publique.

Retrouvez le reportage dans le JT de Mayotte 1ère ce soir à 19h. Et si vous souhaitez les encourager, rendez-vous demain à partir 9h. L’événement est gratuit.

 

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Le décret de la réforme du collège publié au « Journal officiel »

Le premier ministre, Manuel Valls, avait réaffirmé mardi que la réforme du collège serait « mise en œuvre » et que le décret serait « publié le plus rapidement possible », en dépit des protestations. Le SNES-FSU, premier syndicat du secondaire, qui réclamait une suspension de la réforme pour engager des discussions avec le ministère de l’éducation, a dénoncé « une provocation » et une « faute » du gouvernement. Le président du Modem, François Bayrou, a lui qualifié de « passage en force » la publication du décret. S’en prenant à « l’autoritarisme de petits chefs », le maire de Pau et ancien ministre de l’éducation nationale a appelé à une « manifestation nationale » pour que « l’indignation se fasse entendre ». Les textes relatifs à l’organisation des enseignements au collège prévoient une entrée en vigueur de la réforme « à compter de la rentrée scolaire 2016 ». Ils laissent chaque collège fixer 20 % de son emploi du temps, avec un accompagnement personnalisé pour tous, l’interdisciplinarité et une deuxième langue vivante avancée en 5e.

Faible mobilisation mardi

L’arrêté paru au JO détaille aussi les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), prévus à partir de la 5e pour favoriser notamment le travail en groupe. Les huit thèmes des EPI vont de la santé à la culture en passant par la transition écologique ou les langues de l’Antiquité. Les élèves en suivront deux par an et au moins six des huit thématiques entre la 5e et la 3e. L’autonomie accrue accordée aux établissements et l’interdisciplinarité ont cristallisé l’opposition des syndicats hostiles à cette réforme, qui avaient appelé à la grève mardi 19 mai. Un gros quart des professeurs des collèges publics (27,61 %) ont répondu à l’appel d’une intersyndicale de sept organisations, selon le ministère de l’éducation, alors que le SNES annonçait « plus de 50 % » de participation. La ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a répété mardi que la réforme était « indispensable ». Elle a cependant assuré « entendre » les enseignants, en grève ou pas, et a promis « des garanties » pour une bonne mise en œuvre de la réforme dans les textes d’application.

 Source : AFP

Pris la main dans le sac

La victime, une femme âgée de 52 ans, a porté plainte après avoir pris l’individu la main dans le sac alors qu’elle promenait son chien.

Le prévenu a nié les faits au moment de son interpellation prétextant avoir tout simplement uriné contre un mur. Après avoir été confronté à la victime, le quadragénaire a finalement reconnu son délit. L’avocat de la défense a tenté de dédouaner son client en portant la faute sur la plaignante. “Voulant assouvir un besoin pressant, mon client a fait l’effort de se cacher face à un mur et c’est madame qui s’est déplacée pour constater qu’il se masturbait, c’est donc elle qui s’est rincé l’oeil !”, s’exclame Maître Chakrina.

Invoquant “l’absence de volonté délibérée” du prévenu d’exhiber ses parties intimes en public, l’article sur l’outrage public à la pudeur ne peut pas concerner cette affaire, estime son avocat. Mais le juge ne l’a pas entendu de cette oreille puisqu’il a condamné l’agent municipal à 2 mois d’emprisonnement avec sursis assorti de 2 ans de mise à l’épreuve et 800 € d’amende.

Une peine plus lourde que celle requise par le procureur, preuve d’une volonté du juge Soubeyran de sévir.

 

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Danse : quand Mayotte vient à Reims

La compagnie En Lacets, composée de la chorégraphe Maud Marquet et du slameur Damien Guillemin, a découvert Jeff Ridjali sur internet et a tout de suite été intéressée par la richesse de son écriture chorégraphique inspirée de son identité mahoraise. Le danseur a donc invité le duo à participer au festival Maore Danse 2014 qu’il organise tous les ans à Tsingoni, son village d’origine.

« LE PATRIMOINE DE MAYOTTE EST UN PATRIMOINE IMMATÉRIEL QUI N’EST PAS SUFFISAMMENT MIS EN VALEUR PAR LA POLITIQUE LOCALE. »

La compagnie En Lacets a eu l’occasion d’y présenter son spectacle « A B(r)as le mot » et découvert de son côté « Territoires », le dispositif d’action que Jeff Ridjali mène sur l’île aux parfums depuis plusieurs années et qui lui permet de mener des recherches et des actions sur les différentes danses de Mayotte : « Ce projet a pour but de contribuer à faire vivre la culture mahoraise et à la démocratiser pour faire évoluer les mentalités. » Dans le cadre de ce projet, le chorégraphe a déjà créé un solo qu’il a présenté pour la première fois au public lors du Maore Danse 2014.

L’écriture chorégraphique de ce spectacle est beaucoup inspirée de l’identité mahoraise du danseur : « Mes phrases dansées s’inspirent de l’esthétisme de la calligraphie arabe et de la spiritualité soufie dont est issue la culture mahoraise. La pratique de la psalmodie m’inspire également dans mes créations.

La danse est d’ailleurs pour moi une véritable pratique spirituelle qui permet d’accéder à son Moi intérieur en libérant le corps de ses entraves. »

Jeff Ridjali déplore que le patrimoine immatériel de Mayotte, à savoir la danse, la musique et le chant, ne soit pas suffisamment mis en valeur par les politiques locales.

Or c’est à son avis ce qui fait toute la richesse de l’île aux parfums : « Il est indispensable de créer des structures permettant de préserver et de développer ce patrimoine. C’est lui qui pourra peut-être un jour sauver notre île de la délinquance où elle s’enfonce de jour en jour. Les jeunes mahorais sont véritablement doués en danse. Il faut que les politiques créent les dispositifs nécessaires au développement de cet énorme potentiel. »

L’écriture chorégraphique de Jeff Ridjali porte donc en elle la marque de son identité mahoraise et c’est ce qui séduit particulièrement les compagnies de danse métropolitaines, en quête d’originalité et d’un exotisme susceptible d’enrichir l’univers de la danse contemporaine actuelle. L’île au lagon, par la luxuriance de ses écritures dansées, est capable de leur offrir cette nouveauté dont elles ont soif. Passionné par cette richesse venue d’outre-mer, le Laboratoire Chorégraphique de Reims a décidé d’aider Jeff Ridjali et la compagnie En Lacets à réaliser leur projet de collaboration.

L’organisme a donc invité le danseur mahorais à présenter son solo « Territoires » le jeudi 21 mai à 20h au conservatoire de Reims, dans le cadre du festival « Hors les Murs ! ». Les trois interprètes iront ensuite travailler sur leur projet de trio au cours d’une résidence création qui se tiendra du 24 mai au 7 juin 2015 à la chapelle Saint-Marcoul de Reims et à la bergerie de Soffin dans la Nièvre. La présentation de la première étape de travail est prévue le mardi 9 juin à 19h à la chapelle Saint Marcoul.

Nora Godeau

 

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Handball : l’AJH Tsimkoura est sacrée championne de Mayotte

Dans ce choc annoncé face au vice champion de Mayotte 2014, l’AJHT n’avait d’autres choix que d’en sortir victorieux. Sans quoi il se risquait à perdre son titre au profit de Combani, opposé le lendemain au déjà relégué Majicavo. En début de match, les Tsingoniens ont causé du tort aux Tsimkouriotes (7-7, 17ème minute).

Mais le 4-0 concédé ensuite (7-11, 23ème) leur fera perdre le fil du match.

Devant ses nombreux supporters, l’AJHT contrôlera le reste de la partie et s’imposera 35 à 29. Présents à Tsingoni, des supporters combaniens accusent l’ASCT d’avoir levé le pied pour empêcher le CHC de remporter son premier championnat et se venger de 2014

– Combani battait Tsingoni lors de la dernière journée et le privait de titre.

“Ils n’ont pas fait le même match que la semaine dernière (le 8 mai lors de la 21ème journée, ndlr) lorsqu’ils nous ont battu. Ce n’était pas le même engagement”, regrette l’un d’eux. “Je ne vais pas commenter ces accusations”, s’est simplement contenté de répondre le président tsingonien, Ali Abou Bacar. Loin de la rivalité Tsingoni-Combani, Tsimkoura a savouré son second triomphe à l’issue de cette dernière journée.

“On a été devant au classement durant toute la saison donc c’est un titre largement mérité, assure Moussa Daniel.

On s’est fait une petite frayeur en perdant à Combani, mais après cette défaite, j’avais dit dans vos colonnes que rien n’était joué, surtout avec le duel entre Combani et Tsingoni qui allait suivre… On a eu raison d’y croire.”

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Vote des motions au PS

Cette réunion festive fut l’occasion de discuter de l’avenir du parti et de chercher le moyen de rebondir. Ibrahim

Aboubacar, premier secrétaire fédéral était présent et les “camarades ont eu la visite de leurs parlementaires socialistes, Boinali Saïd et Thani Mohamed Soilihi. La réunion a permis de discuter du vote des motions du Parti, un événement national du PS. Deux motions ont trouvé des partisans à Mayotte, la motion A, celle du “renouveau socialiste” qui est suivi par la majorité des 400 à 600 adhérents du parti à Mayotte. La motion D, intitulé “la fabrique” est défendue par la députée et économiste Karine Berger, qui veut “construire un projet de transformation sociale dans un cadre républicain, humaniste et laïc”. Cette motion a reçu le soutien de Kira Bacar Adacolo de la section de Tsingoni.

Le vote des motions s’effectuera aujourd’hui dans les 20 sections présentes à Mayotte. Il a été décidé de rapprocher les sections de Tsingoni et de Mtsangamouji pour les faire entrer dans une logique cantonale, d’autres sections pourraient suivre cet exemple. Le vote pour l’élection du premier secrétaire fédéral aura lieu dans la première quinzaine du mois de juin.

A.T.

Edito : Mayotte, terre de métissage

Les évolutions institutionnelles depuis 1976, et plus récemment la départementalisation et la rupéisation ont fortement modifié ce paysage. L’école de la République avec un changement du rythme de vie et de la place de l’enfant, la santé avec la forte hausse de l’espérance de vie et la baisse de la mortalité infantile et des femmes en couche ont bousculé les équilibres. Le pouvoir s’est déplacé des notables et des religieux vers le pouvoir politique républicain, certains cumulant les deux. L’explosion démographique générée et le développement des administrations, avec les instituteurs au premier plan, ont entrainé une monétarisation des échanges.

Cette forte mutation de la société mahoraise et sa forte augmentation ont été accompagnées de changements structurels profonds avec la mise en place du cadastre et de la propriété privée, devenue indispensable, et la « normalisation » de la transmission des noms patronymiques avec la terrible Crec (Commission de révision de l’état civil). A cela il convient de rajouter quelques éléments symboliques mais très forts aussi, à l’image de la fin de la polygamie.

Cette société, longtemps relativement figée dans ses structures, aujourd’hui idéalisée par certains, a subi tous ces « chocs » violents. Et cette « époque » est finalement encore très proche.

La société mahoraise, longtemps oubliée sur le bord des grandes routes du développement, s’est finalement, récemment, ouverte au monde. Avec le développement de l’aéroport et les revenus en forte hausse, les Mahorais ont bougé, de plus en plus nombreux, dans la région, et bien au-delà.

L’île a alors accueilli une population originaire de Métropole, d’abord essentiellement fonctionnaire de passage, puis de plus en plus sédentaire, et aussi une forte population anjouanaise surtout, clandestine depuis 1995, représentant aujourd’hui un tiers de la population.

Ces multiples chocs, dans le fonctionnement de la société et dans la constitution de sa population, ont du être assimilés, acceptés, intégrés. Cela a provoqué et provoquera encore des difficultés, des réticences. Cela a demandé et demandera encore des efforts. Il faut là reconnaître tous les efforts déjà consentis, le chemin considérable parcouru en quelques années à peine. Pour les évolutions institutionnelles, elles ont certes été choisies, voulues par la population et ses élus. Pour les mouvements de population, ils sont le fait de l’histoire et de la géographie, de l’aéroport et des kwassas…

Le visage de la société mahoraise aujourd’hui n’est bien évidemment plus le même qu’il y a 20 ans. Cela est valable aussi pour de nombreux autres territoires, mais à Mayotte, les évolutions ont été plus fortes et plus rapides que dans la plupart des territoires du monde ces 20 dernières années.

Mayotte reste, ou redevient, une terre de métissage. C’est ce qui a fait sa force, son originalité. C’est ce qui a forgé son destin particulier.

La société mahoraise a évolué. Il n’est plus possible de revenir en arrière, en revanche il est important à mon avis de remarquer ces changements et de les intégrer pour préparer la suite. En effet, à l’image du dossier de cette semaine, les mariages mixtes se multiplient, entre les Indiens, les Malgaches, les Mahorais, les Anjouanais, les M’zungus, les Syriens et les Népalais… Des ponts sont tendus entre les communautés, qui les rapprochent.

Des modes de vie se rencontrent, les alimentations évoluent, les recettes s’échangent, les traditions de chacun se découvrent, s’apprécient, ou pas, mais doivent absolument se respecter.

Comme pour les Bretons ou les Basques, des traditions perdureront, évidemment, obligatoirement : des danses, des chants, des tenues, des langues… Le territoire apportera à la France ses richesses, ses différences et enrichira la culture française de tous ses apports. A l’image du cassoulet, de la choucroute ou du couscous, Mayotte partagera peut-être le mataba ou le kangué. Le mtsolola ou le romazava seront peut-être un jour sur la carte de restaurants à Paris, Marseille ou Limoges…

Mayotte évolue, la société évolue, la culture évolue, comme cela a toujours été le cas dans le monde entier, de tout temps.

Il convient à mon avis, pour assurer un avenir plein d’espoir à ce territoire, que Mayotte reconnaisse et accepte son nouveau visage, que chacun de ses habitants se sente (aussi) Mahorais. C’est à cette condition que chacun respectera cette île, l’aimera et participera à son développement, par son travail, ses compétences, ses investissements.

La situation de milliers d’enfants, nés de parents en situation irrégulière ces dernières années, me préoccupe à ce titre. Ils ont vécu dans l’exclusion, dans des conditions souvent indignes, rejetés, ayant vu leurs parents vivre dans la peur sur ce territoire. Ils seront pourtant Français, ne connaissent pas d’autre terre. Ils ont pu bénéficier d’un élément essentiel : l’école de la République et pourront, pourraient apporter toutes leurs compétences à ce territoire sur lequel ils vivent depuis leur naissance et qui les a vus grandir. Ils pourront être reconnus, acceptés, intégrés. Ou alors ils pourront garder un très fort ressentiment, une haine pour ce territoire et ses habitants. Il y a là à mon avis un défi important à relever pour que l’île ne sombre pas dans des conflits dangereux, et au contraire pour que chacun s’y sente bien… Cela représente aujourd’hui un tiers de la population !…

Et pour que chacun puisse trouver sa place, il faut pouvoir nourrir sa famille dignement, donc du travail. Il est grand temps de s’occuper du développement économique de cette île, c’est, je pense, le défi majeur à relever pour la société mahoraise.

 

Laurent Canavate

 

Mayotte Hebdo n°705

Air Austral et Air Madagascar deviennent partenaires

Marie Joseph M alé, président directeur général d’Air Austral, a qualifié de “gagnant-gagnant” l’accord établi avec la compagnie Air Madagascar pour la desserte conjointe de Guangzhou, en Chine, pendant la haute saison.

Cet accord redynamise la collaboration existant entre les deux compagnies depuis des années. Avec le partage de code signé avant-hier au siège d’Air Madagascar, la compagnie réunionnaise bénéficiera de la moitié du nombre des sièges à partir de La Réunion.

Air Madagascar bénéficiera, elle, d’une autorisation exceptionnelle de l’OACI pour pouvoir accéder à l’espace aérien de l’île de La Réunion [cf. Note sur l’annexe B dans le Flash- Infos n°3666].

L’accord inter-îles permettra à Air Madagascar d’augmenter le nombre de ses fréquences sur le marché asiatique, et ainsi d’optimiser l’utilisation de ses deux avions Airbus avec une clientèle chinoise pouvant découvrir plus facilement les deux îles de l’océan Indien. Pour améliorer les connectivités entre les îles Vanille, mais aussi pour agrandir le réseau sur l’Asie, d’autres vols en code partagé ont également été mis en place avec Air Mauritius pour élargir l’offre Antananarivo- Maurice-Antananarivo, avec Air Austral pour améliorer l’offre Antananarivo- Saint Denis de la Réunion-Antananarivo, et avec Thaï Airways International permettant d’offrir des destinations telles que Hong Kong, Singapour ou encore Kuala Lumpur.

 

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SRF : préavis de grève pour le 26 mai

L’UNSA , la CFDT et la CGT dénoncent notamment les méthodes de management de la nouvelle direction qu’ils jugent trop brutales, la dégradation des conditions de travail et les pressions tarifaires sur les sous-traitants. La faute, disent-ils, à des réorganisations sauvages et mal accompagnées, des mises au placard ou des mutations contraintes.

À Mayotte, l’intersyndicale CFDT -CFE CGC- Unsa a ajouté une plate-forme de revendications locales : l’application de la convention collective nationale des télécoms (ccnt) ; l’intégration dans l’UES Numéricâble – SFR ; l’ouverture de négociations annuelles obligatoires (nao) ; l’alignement de la grille salariale mahoraise (salaire brute) à celle de la SFR réunion ; la prime de participation comme dans toutes les entités du groupe ; la mise en place de l’épargne salariale comme dans toutes les entités du groupe ; la nomination avant fin septembre 2015 d’un nouveau directeur à Mayotte ; des fiches de poste pour chaque collaborateur de la SFR Mayotte ;

et un respect dans l’application du projet de restructuration proposé en février 2015.

 

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Le sauvetage et le secourisme en vedette à la piscine Koropa

Une cause importante que l’association a souhaité souligner lors de cet événement.

Lutter contre les accidents dus à la noyade. C’était l’objectif jeudi dernier des 7ème journées nationales de prévention de la noyade, qui se tenaient à la piscine Koropa. La Fédération Française des Maîtres Nageurs-Sauveteurs (F.F.M.N.S) et le Syndicat National Professionnel des Maîtres Nageurs Sauveteurs (S.N.P.M.N.S) ont proposé aux Mahorais des démonstrations et des mises en situation de sauvetage, de secourisme et de plongée. “Chaque année plus de cinq cents personnes décèdent en France suite à une noyade”, ont-ils souligné.

Plusieurs ateliers ont été mis en place : savoir se sauver, savoir nager et savoir sauver. Ces apprentissages étaient accessibles à tous (enfants et adultes) et permettaient aux participants d’obtenir des diplômes, que ce soit en sauvetage, secourisme ou plongée. Les organisateurs ont proposé aux tout petits une mise en situation d’une chute accidentelle dans le grand bassin.

L’exercice consistait à s’allonger, à souffler, puis à regagner le bord avec des gestes simples. Les enfants avaient l’opportunité de réaliser l’initiation “je sauve mon camarade en difficulté” : il s’agissait de ramener son camarade au bord du bassin à l’aide d’une frite. Les plus grands ont quant à eux pu assister à un exercice de secours en situation réelle réalisé par les pompiers. Ces derniers étaient équipés de matériel d’oxygénothérapie et d’un défibrillateur.

Les organisateurs ont par ailleurs beaucoup insisté sur la nécessité de réintégrer la natation dans les programmes scolaires, tout en rappelant que les parents sont les premiers acteurs de la sécurité et de la surveillance pour éviter les accidents.

Abou Attoumani Ansoudati et Ahamada Zoulaykhah

 

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Plus de 2 tonnes de tabac saisies

Plus de deux tonnes de tabac kenyan en transbordement à Mayotte, ont été saisi dans un conteneur en partance pour les Comores. La marchandise n’ayant toujours pas été réclamée et ne figurant pas dans la liste des produits transportés par le porte conteneur, la douane a décidé de sa saisie.

Jean-Pierre Lacaze, inspecteur principal des douanes à Mayotte tient à préciser que ce tabac n’est pas forcément issu de la contrebande. « Il a pu être acheté en toute légalité au Kenya et revendu légalement aux Comores », explique l’inspecteur.

Le succès de cette opération n’est pas seulement le fruit du hasard. Sans le système informatisé dont disposent les douanes, il aurait été difficilement possible de cibler le conteneur suspect.

 Du simple tabac à fumer ou un mélange pour la chimique?

 Impossible à l’heure actuelle de savoir qui est l’acheteur de ce tabac kenyan et quel marché il devait fournir. Néanmoins le 13 mai dernier, une affaire présentant des similitudes et concernant l’importation de tabac non déclaré depuis la Tanzanie, a été jugée au tribunal de Mamoudzou. Un des prévenus avait expliqué que le produit allait être broyé aux Comores puis vendu 50 centimes d’euro la cuillère. Il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si e tabac saisi la semaine dernière allait servir ce même genre de trafic.

Quant à l’usage du produit, les services de l’Etat sont dans l’incapacité à ce jour de déterminer s’il servirait comme simple tabac à fumer ou comme mélange pour la chimique, une drogue de synthèse à l’origine de nombreux dégâts sanitaires à Mayotte.

Toujours dans les mains des douanes, le tabac kenyan attend que son acheteur comorien se manifeste pour le récupérer. La marchandise n’étant pas prohibée, elle pourrait repartir moyennant une taxe douanière dont devra s’acquitter le propriétaire. Dans le cas contraire, elle sera détruite dans l’année qui suit.

GD

Grève à la BFC : pas de reprise des négociations

La direction et l’intersyndicale n’ont pas repris les négociations hier, plus de deux semaines après le début de la grève. La direction a dénoncé hier des conditions de sécurité insuffisantes pour permettre aux salariés non grévistes d’ouvrir l’agence de Mamoudzou. Dans un communiqué, elle a lancé « un appel au calme », et a informé l’intersyndicale que « la réouverture de cette agence et son fonctionnement normal sont des préalables à la reprise des négociations ».

L’intersyndicale se dit au contraire déterminée à ne plus permettre un service minimum à l’agence de Mamoudzou, alors que les 6 autres (centre commercial Jumbo Score, Hauts-Vallons, Kaweni, Dzaoudzi-Labattoir, Sada et Combani) sont fermées et que 19 guichets automatiques fonctionnent. « Nous resterons aujourd’hui en bas de l’agence pour que les clients ne puissent pas faire des versements de liquide ou déposer des chèques », indique El Hadi, délégué syndical FO.

L’intersyndicale demande soit une revalorisation de 12% des salaires bruts-les salariés en dessous des minima obtiendraient le smic conventionnel de la banque-, soit la mise en place de la grille des salaires annuels minima de branche, avec un effet rétroactif au 1er avril 2011.

« L’application de la convention collective des banques devait être faite depuis le 1er avril 2011, date de la départementalisation de Mayotte conformément à l’article 1 de ladite convention et du courrier de l’Autorité Française des Banque », précise l’intersyndicale.

Une pression du Medef sur la direction ?

Alors que le mouvement dure depuis plus de deux semaines, Salim Nahouda, secrétaire départemental de la CGT Ma, a déclaré samedi dernier dans un média local que le Medef Mayotte « exerçait des pressions sur la direction de la BFC OI pour ne pas accepter les revendications des salariés de peur que ces dernières fassent tache d’huile sur le département. »

L’organisation a apporté hier un démenti. « La BFC OI n’est plus membre du MEDEF Mayotte depuis plusieurs années déjà », a expliqué l’organisation patronale dans un communiqué. « Le MEDEF Mayotte n’a donc aucun lien avec la direction de la BFCOI Mayotte depuis longtemps et n’intervient pas dans le conflit en cours. »

Elle indique souhaiter que «la direction et les syndicats de la BFC OI aboutissent  à un accord rapidement pour sortir de ce conflit qui pénalise lourdement les entreprises et l’ensemble de la population mahoraise en compliquant les opérations bancaires vitales à l’économie de nos entreprises et à la vie quotidienne des particuliers. »

 

OL

1 interpellation sur le barrage de Tsoundzou 1

Ils sont parvenus à interpeller un des jeteurs de galets. Il avait envoyé plusieurs projectiles dont l’un avait atteint un fonctionnaire de police, sans le blesser sérieusement.

L’adolescent sera convoqué devant le juge pour enfant le 8 juillet prochain.

 

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Il vient au collège avec marteau et shombo

Venu une première fois à la pause de midi avec un shombo pour en découdre avec son vis-à-vis qui a fui devant la menace, le jeune homme est revenu sur le coup de 14h, à nouveau en exhibant une arme par destination. Mais les policiers ont été plus rapides et l’ont interpellé, trouvant sur lui un marteau. Il a été convoqué pour s’expliquer sur son geste.

 

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes