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“Les promesses d’égalité ne sont pas tenues”, estime la CGT-Ma d’EDM

“Les promesses d’égalité ne sont pas tenues”, estime la CGT-Ma d’EDM
La CGT-Ma d’EDM demande une prime exceptionnelle de 6.000 euros.

La CGT-Ma d’Électricité de Mayotte a déposé un préavis de grève reconductible à compter du 3 juin. Le syndicat dénonce un abandon des engagements pris lors de lintégration au statut des Industries Électriques et Gazières et réclame des mesures concrètes pour les salariés.

Un nouveau bras de fer se profile entre la CGT-Ma et la direction d’Électricité de Mayotte. Dans un courrier transmis le 21 mai, le syndicat a annoncé un préavis de grève reconductible à compter du lundi 3 juin. Il accuse l’entreprise de n’avoir jamais réellement appliqué les engagements pris lors de l’intégration au statut des Industries Électriques et Gazières (IEG) en 2011.

« Quinze ans après cette avancée historique, le constat est amer : les promesses d’égalité ne sont pas tenues, le mépris sinstalle », déplore la CGT-Ma. Dans un communiqué dense, le syndicat fait état d’un malaise généralisé au sein de l’entreprise. Il pointe notamment un manque de reconnaissance des agents locaux, des carrières bloquées, et une gestion RH jugée opaque et désorganisée.

6.000 euros de prime revendiqués

Parmi les revendications portées figurent le respect des droits syndicaux, l’arrêt des procédures contre les représentants du personnel, une meilleure application des textes de la branche IEG, ainsi que le reclassement de certains agents. Le syndicat réclame aussi des efforts concrets en matière de formation et de promotion interne, avec une priorité affichée pour les candidatures locales à compétences égales.

Sur le terrain des conditions de travail, la CGT-Ma demande la création d’un véritable service de santé au travail, l’ajustement des effectifs en fonction des besoins réels, et un meilleur encadrement dans les services jugés en tension, comme la production ou la clientèle.

Côté rémunération, le syndicat exige le versement immédiat d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, qu’il estime légitime au vu des efforts consentis par les salariés dans un contexte de hausse des prix et de pression accrue.

En dépit d’un ton offensif, la CGT-Ma se dit ouverte à la négociation durant la période de préavis. À ce jour, la direction d’Électricité de Mayotte n’a pas répondu à nos sollicitations.

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido
* Image d'illustration générée par IA

Le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), à travers le pôle SAME et le service de pédopsychiatrie du CMPEA, organise une conférence le mardi 4 juin à l’hémicycle Younoussa Bamana. Cette journée permettra de réfléchir aux conséquences psychologiques du cyclone Chido à Mayotte, en croisant les témoignages de patients, de professionnels de santé et les réponses apportées sur le terrain.

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido

Étudiants : dernière ligne droite pour faire votre demande de bourse ou de logement

Étudiants : dernière ligne droite pour faire votre demande de bourse ou de logement

Les lycéens et étudiants mahorais ont jusqu’au 31 mai pour constituer leur Dossier Social étudiant (DSE) sur messervices.etudiant.gouv.fr. Cette démarche permet de solliciter une bourse sur critères sociaux et/ou un logement en résidence universitaire pour l’année 2025-2026. Même sans inscription définitive dans un établissement, le DSE doit être complet et validé dans les délais pour garantir un traitement prioritaire. Un dossier finalisé avant la date limite ouvre droit à l’exonération des frais d’inscription, à une participation aux premiers tours d’affectation de logement dès juin, et à un versement anticipé de la bourse. Attention : les dossiers incomplets ou non validés ne seront pas traités.

Convergence sociale : La Fedom regrette le fait que le gouvernement ne veuille pas renforcer le CICE à Mayotte

Convergence sociale : La Fedom regrette le fait que le gouvernement ne veuille pas renforcer le CICE à Mayotte

Dans sa newsletter hebdomadaire, la Fédération des entreprises d’outre-mer (Fedom) se félicite de l’annonce par le ministre Manuel Valls selon laquelle « l’aide exceptionnelle visant

à compenser la perte de chiffre d’affaires en décembre et janvier sera prolongée pour février et mars ». Le Medef Mayotte plaidait pour son prolongement.

Concernant la convergence sociale, la Fedom rappelle qu’il est « indispensable d’en mesurer et d’en anticiper les impacts sur la compétitivité des entreprises mahoraises. Comme le souligne à juste titre l’étude d’impact, le relèvement du SMIC brut aura pour incidence une augmentation du coût du travail. » Si le Gouvernement a indiqué partager la nécessité d’« accompagner les entreprises mahoraises », il [lui] paraît contre-intuitif de renforcer un dispositif dérogatoire à Mayotte, à savoir le CICE. [Le ministre] préconise d’autres leviers pour atteindre l’objectif ». La Fedom, qui avait œuvré à plusieurs propositions d’amélioration du CICE, regrette cette position : une refonte globale du dispositif d’exonération de charges sociales patronales applicable à Mayotte, nécessaire, ne pourra pas intervenir avant plusieurs années.  « Au passage, le ministre n’a donné aucune précision en termes de calendrier sur ce volet », remarque l’institution.

La Cadema lance la deuxième phase du projet Caribus à Mamoudzou

La Cadema lance la deuxième phase du projet Caribus à Mamoudzou

La Communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) a tenu une réunion publique le jeudi 22 mai à la Maison des Jeunes et de la Culture de Mamoudzou pour présenter la deuxième phase du projet Caribus. Les habitants et commerçants ont pu découvrir le nouveau tracé, les aménagements prévus et le calendrier des travaux, qui débuteront en juin pour une durée de 12 mois. Cette étape concerne l’axe allant de la Pointe Mahabou au rond-point Baobab, avec notamment la création d’une voie centrale pour les bus et d’espaces partagés pour piétons et cyclistes. La Cadema assure le maintien des accès pendant les travaux et s’engage à informer régulièrement les usagers tout au long du chantier.

Dans le Grand Nord de Mayotte, un Atlas est créé pour recenser la biodiversité

Dans le Grand Nord de Mayotte, un Atlas est créé pour recenser la biodiversité
La Communauté de communes du Nord de Mayotte et le Gepomay ont signé une convention pour créer un atlas de la biodiversité, afin de mieux connaître et protégerla biodiversité du territoire. Crédit : Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte

Ce lundi 26 mai, la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a signé une convention de partenariat avec le Gepomay dans le but de créer un Atlas de la biodiversité intercommunal afin de préserver celle-ci.

« La biodiversité est notre richesse, c’est notre vitrine. Pour la protéger, il faut qu’on la connaisse », explique Fayda Youssouf, directrice du cycle de l’eau auprès de la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM). Ce lundi 26 mai, au siège de la CAGNM à Bouyouni (Bandraboua), une convention a été signée entre le groupe d’étude et de protection des oiseaux de Mayotte (Geopamay), représenté par sa présidente Amélie Van Gemert, et la CAGNM, représentée par une de ses vice-présidente, Chakila Ali Mbae. Le but ? Produire un Atlas de la biodiversité.

La convention prévoit l’inclusion des habitants dans cette préservation de l’environnement, notamment les plus jeunes, ainsi que la formation des agents et des élus. Chaque commune pourra se prémunir d’un diagnostic complet, avec un plan d’action élaboré avec les partenaires. Cet atlas prendra la forme d’un rapport et de supports de communication.

Beaucoup d’espèces restent à répertorier

Au sein des communes du Nord de Mayotte, plusieurs espèces sont protégées. Il s’agit donc de répertorier la diversité de la faune et de la flore présentes. Aujourd’hui, le crabier blanc est protégé sur le territoire, ainsi que les tortues, les mangroves, et d’autres espèces botaniques comme le caféier des Humblots. Mais beaucoup d’espèces restent encore à répertorier, comme les orchidées.

Néanmoins, la CAGNM et le Gepomay ne souhaitent pas se placer en tant que « bloqueurs » du développement de Mayotte. En effet, de nombreux projets d’aménagement sont encore nécessaires dans l’ensemble du territoire, en premier lieu celui de piste longue à Bouyouni. Les signataires souhaitent surtout avertir en vue des chantiers à venir, afin de mieux anticiper les projets. « Cela permet d’éviter les retards sur un endroit. L’aménagement pourrait être déplacé à un autre endroit si une espèce protégée est repérée », explique Fayda Youssouf. Cette convention se positionne ainsi comme un futur outil d’aide à la décision, respectueux de la nature et de l’environnement.

Ce lundi, le bureau du 3e vice-président a été perquisitionné

Ce lundi, le bureau du 3e vice-président a été perquisitionné

Ce mardi matin, le bureau du 3e vice-président du conseil départemental, Ali Omar, chargé de l’Administration générale, des Transports et de la Transition écologique a été perquisitionné. Cette perquisition a eu lieu “dans le cadre d’une enquête préliminaire, actuellement en cours”, indique le Parquet à Flash Infos. Selon nos informations, les enquêteurs recherchent des dossiers relatifs à un marché passé entre 2018 et 2019 par le Département.

Comores : Un contrat de 10 ans pour l’exploration des données sismiques

Comores : Un contrat de 10 ans pour l’exploration des données sismiques
* Image d'illustration générée par une IA

Les blocs dans lesquels ces travaux vont être menés n’ont pas été mentionnés par le bureau géologique des Comores, la seule institution étatique en charge de l’exploration des hydrocarbures. Le contrat lui est toujours en attente de signature. 

Sujet rarement évoqué, le dossier du pétrole comorien est sur toutes les lèvres depuis plus d’une semaine. La raison ? Dans son compte-rendu du conseil des ministres du 14 mai, la porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Hamada, a déclaré que les autorités étaient d’accord pour travailler avec la société TGS. Cette entreprise norvégienne intervient dans l’analyse et l’exploitation des données sismiques destinées à l’industrie pétrolière. Depuis plus de 10 ans, des travaux laissent entendre la présence d’hydrocarbures dans les eaux comoriennes. Le problème ? Les différents gouvernements comoriens évoquent rarement ce pétrole, qui en cas d’exploitation raisonnable permettrait de développer le pays. Raison pour laquelle, l’information sortie de la bouche de la porte-parole du gouvernement, il y a presque dix jours, n’est pas passée inaperçue. Il faut noter qu’avant le forage, plusieurs travaux doivent être réalisés en amont. A commencer par l’analyse des données sismiques. C’est ce travail qui va être confié à TGS. Selon Nakib Ali Mhoumadi, directeur général du bureau géologique des Comores (Bgc), il s’agit là d’une sorte de continuité d’un contrat signé avec Gx Technology.  » Cette dernière travaillait depuis 2011 avec les Comores. Toutefois, en 2013, elle a indiqué avoir fait faillite. TGS l’a rachetée. Ils ont hérité de nos données, mais en aucun moment il ne pouvait y avoir d’exploitation car celles-ci appartiennent à l’État comorien. Ainsi, TGS a manifesté son souhait de signer un contrat avec nous« , a relevé, le patron du bureau géologique, principale institution étatique, créée en 2010, avec entre autres comme mission l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures.

Le choix des compagnies de forage

 » Les Comores ont choisi TGS parce qu’il est l’un des leaders mondiaux en acquisition sismique multiclients, capable d’assumer à ses frais l’exploration préliminaire, avec transfert ultérieur des données aux États. Le pays faute de moyens techniques et financiers, n’a ni flotte, ni sismiqueurs, ni centre d’interprétation. TGS leur offre un package clé en main, avec des réseaux commerciaux pour vendre ces données aux majors pétrolières« , analyse pour Flash Infos, Laylã, qui livre régulièrement sur son compte X, des décryptages pertinents sur les enjeux géostratégiques du canal de Mozambique. Selon la spécialiste, tout va se focaliser sur les blocs 35, 36 et 37, situés dans les eaux profondes, alignés sur la marge continentale Est-Africaine, et qui sont les mieux positionnés pour attirer des majors, car ils prolongent les succès stories mozambicaines et tanzaniennes. TGS, ne s’est pas encore lancée dans l’exploitation des données sismiques, qui normalement sont censées permettre l’obtention des images localisant les zones où doivent commencer les forages. L’entreprise norvégienne qui aidera les Comores dans le choix des majors qui seraient intéressées par les travaux de forage attend la signature du contrat, d’une durée de 10 ans, selon nos informations.  » TGS est une compagnie de bases et non une compagnie de forage ou de production. Leur mission sera d’acquérir des données pour faire ensuite leur promotion, et commercialisation. La deuxième phase consistera à procéder à l’acquisition de nouvelles données sismiques« , a rapporté, le directeur du bureau géologique des Comores, qui n’a pas indiqué les numéros des blocs encore moins les zones dans lesquelles l’entreprise norvégienne va intervenir, probablement en raison de la sensibilité du dossier.

Jusqu’à 30 millions de dollars

On sait seulement qu’après chaque commercialisation de données, 50 % des parts vont rentrer dans les caisses de l’État comorien. Dans le passé, les contrats, reréservaient seulement des miettes à la partie comorienne, avec 10 % des parts, pendant que les sociétés étrangères empochaient les 90%.  C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles jusqu’alors, aucun nouveau contrat n’avait été signé.  » TGS voudrait commencer dès demain. Mais les autorités voulaient que nous ayons un contrat gagnant-gagnant. Et depuis 2022, nous travaillons dessus. Pour la date de signature, il faudra que les deux parties trouvent un rendez-vous pour signer le contrat aux Comores » a précisé Nakib Ali Mhoumadi, hier ajoutant que l’État comorien peut rompre le contrat à chaque fois que le partenaire ne respectera pas ses obligations. Donc, à ce jour, sans la signature dudit contrat, il serait prématuré d’avancer un calendrier pour les travaux de forage, l’opération par laquelle on fait remonter à la surface les prospects qui déterminent s’il y a du pétrole ou du gaz. La venue de TGS aux Comores n’a rien d’une surprise, selon Laylã.  » TGS n’aurait jamais signé un contrat sans garanties de sécurité maritimes solides. En intégrant dès l’amont, surveillance côtière, infrastructures aéroportuaires et renseignement centralisés, les Comores se placent en futur hub énergétique et logistique pour l’or noir dans l’océan indien« , écrivait-elle, le 25 mai sur X. Le positionnement des Etats-Unis aux Comores, avec l’offre de drones de surveillance des eaux comoriennes, la présence accrue des Émirats arabes unis, qui ont obtenu la gestion pour 30 ans de l’aéroport de Moroni, sont des actes qui confirment la militarisation et la sécurisation des eaux territoriales comoriennes. A propos des parts de 50 % qui vont revenir à l’État comorien, Laylã croit savoir qu’avec un contrat multi clients, cela devrait générer entre 10 à 30 millions de dollars sur plusieurs années. Tout dépend aussi de l’intérêt des acheteurs.

Le Festival Baobab revient au lycée des Lumières

Le Festival Baobab revient au lycée des Lumières

La nouvelle édition du Festival Baobab se tiendra dès ce lundi et jusqu’au 31 mai au lycée des Lumières, site emblématique de l’événement. Le festival célèbre le spectacle vivant, art de la représentation devant un public, et constitue un levier pédagogique. Il permet aux élèves d’apprendre à s’exprimer en public, à développer leur imaginaire, à rencontrer des artistes, et à s’approprier des textes fondamentaux en lien avec les programmes scolaires.

“Coco”, le nouveau titre de Zily

“Coco”, le nouveau titre de Zily

Quelques jours après s’être produite en concert au RSMA devant un public survolté, la chanteuse mahoraise Zily a révélé vendredi sa nouvelle chanson “Coco”. Ce titre rend hommage aux grand-mères. “ COCO, c’est cette force qu’on hérite, qu’on garde en soi, et qu’on transforme en lumière”, a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Elle ajoute “ Ce son, je l’ai fait avec le cœur… pour vous. Pour nos mamans, nos grands-mères, pour tous ces liens forts qu’on ne dit pas toujours avec des mots.”

Le suspect dans le meurtre du collégien de Sada placé en détention provisoire

Le suspect dans le meurtre du collégien de Sada placé en détention provisoire

Le 20 mai, un jeune garçon, âgé de 15 ans, succombait à ses blessures après avoir été agressé au couteau à Sada, à côté du Douka Bé. Si une autopsie sera prochainement pratiquée, le décès serait dû à un coup de couteau porté vers la nuque. La section de recherche de Mamoudzou a permis l’interpellation d’un homme âgé de 21 ans, habitant la commune. Inconnu de la justice, il a contesté toute intention homicide lors de sa garde à vue. Il a soutenu avoir été agressé au préalable par la victime. Il avait déposé une plainte le 30 avril pour des violences qu’il aurait subies et une enquête est actuellement en cours. Ce vendredi, le mis en cause a été présenté devant le juge d’instruction de Mamoudzou, qui l’a mis en examen pour meurtre. Le suspect a été placé en détention provisoire.

Fin de la grève à Colas à Mayotte

Fin de la grève à Colas à Mayotte

Après trois mois de grève, la fin du mouvement a été annoncée ce samedi. La semaine dernière, une réunion s’est déroulée à Paris entre la direction nationale de Colas et les représentants de la CGT nationale. Considérant que le conflit était arrivé au bout, la CGT a décidé de mettre un terme à la grève. “Elle a trop duré. La direction locale est fermée au dialogue. Nous ne pouvons pas continuer à engager la CGT sur un mouvement qui n’a pas d’issue. Je demande donc aux salariés grévistes de reprendre le travail lundi matin. Chacun prendra ses responsabilités », a déclaré Abdourahmane Saidi, délégué syndical chez Colas à Mayotte la 1ère.

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination
Sergio Albarello s’est fait vacciner vendredi dernier pour montrer l’exemple à la population

Vendredi, Sergio Albarello, le directeur de l’ARS, s’est fait vacciner contre le chikungunya afin de relancer la campagne de vaccination, qui avait été suspendue suite aux problèmes survenus à La Réunion. L’enquête étant close, la campagne reprend pour inciter les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités à se faire vacciner.

Le chikungunya circule plus que jamais à Mayotte avec près de 500 cas recensés la semaine dernière dont une majorité de cas autochtones. Selon Sergio Albarello, directeur de l’ARS, ce chiffre serait même sous-évalué et il pense que, cette semaine, Mayotte dépassera le cap des mille cas. « Nous sommes actuellement au niveau 2 du plan Orsec et je déclencherai le niveau 3 dès ce lundi 26 mai étant donné la situation. Cela signifie que l’ARS passe la main au préfet afin qu’il mobilise tous les services de l’Etat pour faire face à l’épidémie », révèle Sergio Albarello.

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination
Le docteur Anna Montera (à d.) assure que les effets secondaires du vaccin sont minimes comparés aux symptômes provoqués par la maladie elle-même

Face à cette situation, le directeur de l’ARS a lancé la campagne de vaccination pour les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités. Lors de sa visite officielle sur l’île aux parfums, le président Emmanuel Macron était arrivé avec 1.300 doses de vaccins, mais la campagne avait dû être suspendue suite aux trois événements indésirables graves, dont un décès, survenus à La Réunion. L’enquête étant désormais close, la campagne peut reprendre et Sergio Albarello a tenu à montrer lui-même l’exemple en se faisant vacciner ce vendredi 23 mai au centre de vaccination situé juste à côté du dispensaire Jacaranda, en face de l’entrée des urgences du CHM. Le préfet François-Xavier Bieuville devait lui aussi se faire vacciner ce même jour, mais il a dû repousser pour des problèmes d’agenda. Mais ce n’est que partie remise, assure la préfecture.

Le chikungunya : une maladie susceptible de provoquer de graves complications

Les principaux foyers de l’épidémie se situent actuellement à Mamoudzou et en Petite-Terre, mais le virus est également présent dans d’autres régions de l’île et se propage rapidement. L’ARS poursuit sa lutte antivectorielle en pulvérisant des insecticides dans les zones impactées afin de détruire les gîtes larvaires. Ce produit détruit également les moustiques tigre adultes, agents propagateurs du virus. Pour le moment, les personnes malades sur le territoire ne présentent pas de formes graves, mais trois enfants sont d’ores et déjà hospitalisés en pédiatrie. « Ils ne présentent pas de forme grave, mais on préfère hospitaliser les enfants pour surveiller l’évolution de leur maladie. C’est d’ailleurs une mesure spécifique à Mayotte », précise Sergio Albarello.

Les formes graves du chikungunya peuvent engendrer des problèmes neurologiques comme des encéphalites, d’où l’importance de se faire vacciner. Il s’agit également d’anticiper la montée en puissance de la maladie. « En cette fin de saison des pluies, les cas vont se multiplier et nous atteindrons le pic vers la mi-juin. Une deuxième vague encore plus forte surviendra toutefois en décembre prochain, d’où la nécessité d’anticiper en se faisant vacciner », insiste Sergio Albarello.

Comme tout vaccin, celui contre le chikungunya peut engendrer des effets secondaires chez certaines personnes. Il existe tout d’abord un risque d’allergie, mais les cas sont rares et les personnels de santé présents dans le centre de vaccination veilleront à endiguer ce phénomène si jamais il se présente. Certaines personnes peuvent également présenter quelques symptômes atténués de la maladie, puisque la vaccination consiste à injecter une forme atténuée du virus afin de stimuler la production d’anticorps dans le corps. « Mais ces symptômes n’apparaissent pas chez tout le monde et restent minimes comparés à ceux provoqués par la maladie elle-même, qui peut dans certains cas dégénérer en formes graves avec des problèmes neurologiques », insiste le directeur de l’ARS, soutenue dans ses propos par le Docteur Anna Montera, responsable de la campagne de vaccination.

Comment avoir accès au vaccin ?

Les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se rendre directement dans le centre de vaccination. Une prise de rendez-vous est possible afin de limiter le temps d’attente en appelant le 02 69 61 86 69. Il est également possible de se rendre chez un médecin libéral qui estimera la nécessité ou non de la vaccination. Munies de leur prescription médicale, les personnes devant être vaccinées devront acheter le vaccin en pharmacie puis retourner chez le médecin afin qu’il procède à l’injection.

Pour le moment, 1.344 doses de vaccin sont présentes sur le territoire et Sergio Albarello assure qu’en cas d’afflux massif de personnes souhaitant se faire vacciner, 50.000 doses supplémentaires sont d’ores et déjà prêtes à être acheminées sur le territoire.

Un jeune homme blessé à la tête par un pavé à Mayotte, deux lycéens mis en examen

Un jeune homme blessé à la tête par un pavé à Mayotte, deux lycéens mis en examen
Un lycéen de 17 ans a été grièvement blessé le 17 mai par un pavé lancé au niveau du crâne. (Image d'illustration générée à partir d'une intelligence artificielle)

Deux lycéens ont été mis en examen après l’agression d’un jeune à Pamandzi. Ce dernier à été gravement blessé après avoir reçu un pavé au niveau de la tête.

Dans le cadre de rivalités entre bandes, le 17 mai à Pamandzi, un lycéen de 17 ans a été grièvement blessé par un pavé lancé au niveau du crâne. Son état de santé nécessitait toujours en fin de semaine une surveillance dans un centre hospitalier. Les gendarmes ont rapidement identifié et interpellé deux individus, grâce à l’exploitation des vidéos surveillance et des auditions de témoins, confirme le procureur de la République, Guillaume Dupont.

Le premier individu, lycéen de 16 ans, a été placé en garde à vue le 22 mai, du chef de tentative de meurtre. Il a nié les faits, affirmant n’avoir participé qu’à un attroupement armé sans pour autant avoir violenté la victime. Ce dernier était défavorablement connu des services de gendarmerie et a fait l’objet de deux rappels à l’ordre par un maire, en mars et avril 2024. Son casier judiciaire ne porte pas trace de condamnation.

Mis en examen pour tentative de meurtre

Le second individu, également lycéen et âgé de 17 ans, également placé en garde à vue, a donné une version différente aux gendarmes. Il a soutenu ne pas avoir participé à l’agression, tout en admettant avoir été présent sur les lieux. Il a déjà fait l’objet d’une condamnation en février 2025 pour des faits de violences volontaires en réunion. Ce 23 mai, les deux principaux auteurs étaient présentés à un juge d’instruction qui les a mis en examen, un pour tentative de meurtre et un pour violences volontaires aggravées. Ils ont été placés en détention provisoire. L’enquête se poursuit et la prochaine étape sera d’entendre la victime.

Les jeunes de Tsararano mobilisés avec l’Association des Étudiants et Jeunes de Mayotte

Les jeunes de Tsararano mobilisés avec l’Association des Étudiants et Jeunes de Mayotte

Le 13 mai dernier, l’Association des Étudiants et Jeunes de Mayotte (AEJM) a organisé une opération de sensibilisation à Tsararano, axée sur la santé sexuelle des jeunes publics.

Installée sur le terrain de basket de la localité, l’initiative visait à informer sur les risques liés aux infections sexuellement transmissibles (IST) et aux grossesses non désirées. Une attention particulière a été portée à la présentation et à la promotion du préservatif féminin, souvent moins connu que son équivalent masculin.

Des ateliers interactifs ont permis aux participants d’échanger avec des intervenants spécialisés, de poser leurs questions et d’assister à des démonstrations pédagogiques. Des distributions gratuites de préservatifs ont également été réalisées.

À travers cette action, l’AEJM entendait contribuer à une meilleure connaissance des enjeux de santé sexuelle et à une responsabilisation accrue des jeunes, dans un contexte local où ces questions restent sensibles.

EDM distribue des LED contre la précarité énergétique

EDM distribue des LED contre la précarité énergétique

Electricité de Mayotte (EDM) annonce le lancement d’une opération de distribution gratuite d’ampoules LED à destination de ses clients “solidarité” et bénéficiaires du chèque énergie. Cette initiative vise à soutenir les ménages aux revenus modestes en leur permettant de réduire leur consommation d’électricité. À performances d’éclairage équivalentes, les ampoules LED consomment jusqu’à 90 % d’énergie en moins et possèdent une durée de vie jusqu’à trois fois plus longue qu’une ampoule classique. Les clients en situation de précarité accompagnés par les CCAS conventionnées avec EDM et les bénéficiaires du chèque énergie attribué par l’État peuvent en bénéficier. Au total, plusieurs milliers d’ampoules seront distribuées aux CCAS, afin de soutenir les clients en situation de précarité.

Des animations ce dimanche au restaurant Bambo Beach

Des animations ce dimanche au restaurant Bambo Beach

L’agence Univers de l’Evénementiel organise les Dimanches évasion au restaurant Bambo Beach à Boueni. Ils ont lieu le dernier dimanche de chaque mois et cela commence ce dimanche 25 mai à l’occasion de la fête des mères de 7h00 à 21h00. “Cet événement vise à soutenir la reconstruction de l’île, aussi à promouvoir la collaboration entre les secteurs économique, artistique et les acteurs de l’environnement autour d’un projet commun, à mettre en valeur les compétences, à dynamiser le territoire et à partager un moment de convivialité”, explique Univers de l’Événementiel.

Au programme : activités terrestres et nautiques; ateliers artisanaux ; des animations de type Olympiade avec NimbéAnimation ; des jeux concours ; de la restauration et dégustation de la gastronomie traditionnelle ; une espace bien-être ; une espace club enfant ainsi que de l’animation scénique. Il y aura une scène libre pour se produire (s’inscrire absolument), un coach fitness avec DJ, une prestation musique acoustique (Rai Kitoko et Petit Langa) et plein d’autres surprises pour petits et grands. Sont aussi organisés des concours et jeux par équipe ou individuel ; tir à l’arc jeu individuel, relais eau (défis remplissage verre, courir sans faire tomber l’eau), lancer d’anneaux, jeux par équipe, défis pétanque (quel emplacement ?) jeu par équipe, tir au ballon jeu par équipe, quiz culture jeu par équipe, défis jeux réflexions (puissance 4 et jeux du bâton), M’Gourou jeu par équipe, concours de tressage de feuille de cocotier, bière quiz et bière pong par équipe. Des cadeaux sont à gagner. Infos et Réservations : 0639 69 88 89.

Accès au droit : des outils pour chacun

Accès au droit : des outils pour chacun

Ce vendredi 23 mai se tiendra la 8e Journée nationale de l’accès au droit, un événement initié par le ministère de la Justice pour faire connaître les dispositifs gratuits permettant à chacun de s’informer sur ses droits, quelles que soient sa situation ou ses ressources. À Mayotte, le Conseil départemental de l’accès au droit (CDAD), présidé par la présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou, Sophie De Borggraef, recense les besoins juridiques, coordonne les actions et pilote un réseau de 14 Points-Justice sur le territoire. Pour plus d’informations : cdad-mayotte@justice.fr

Une conférence sur la convergence

Une conférence sur la convergence

Ce jeudi, une conférence était organisée à la technopole de Dembéni au sujet de la convergence sociale et économique, un des sujets majeur du projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. En présence du préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, et du général Facon, préfigurateur de l’établissement public chargé de coordonner les travaux de reconstruction de Mayotte, une conférence sur la convergence a eu lieu, articulée autour de différents ateliers sur les risques et les opportunités liés à la convergence économique et sociale, ou encore sur les prestation sociale non contributives. Le préfet de Mayotte et le général Facon se sont vu confier la mission, le 15 avril par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, d’organiser une concertation relative au calendrier et aux modalités de la convergence économique et sociale, d’où l’organisation de cette conférence.

La Poste Relais ouvre à Vahibé

La Poste Relais ouvre à Vahibé

La Poste renforce sa présence dans les quartiers éloignés avec La Poste Relais, qui ouvrira ses portes le 23 mai à Vahibé, dans le commerce de proximité Vienko ouvert du lundi au samedi. Ce nouveau point de contact permettra aux habitants du village d’accéder à des services postaux essentiels, sans avoir à se déplacer vers Mamoudzou-centre. La Poste Relais permet aux clients d’affranchir et de déposer leurs courriers, d’acheter des enveloppes, des timbres et emballages prêt-à-envoyer et enfin le retrait d’espèces dans la limite de 150 euros par semaine.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes