Accueil Blog Page 5

Les diplômés du CNAM salués lors d’une cérémonie officielle

Les diplômés du CNAM salués lors d’une cérémonie officielle

Le Conseil départemental et le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) organisent mercredi 28 mai 2025, de 9h à 11h, à l’Hôtel du Département, une cérémonie de remise des diplômes. Seront célébrés les diplômés du Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques (DEUST), un diplôme professionnalisant de niveau Bac +2 axé sur la conduite de travaux, ainsi que ceux de la Licence Professionnelle Management et Conduite de travaux et de la formation ouverte à distance (FOAD).

Au programme : discours officiels, remise des diplômes et témoignages vidéo. Cette cérémonie constitue une étape importante pour les lauréats et illustre le rôle du CNAM dans la formation professionnelle sur le territoire.

Les Rapides Éclairs de Pamandzi réclament un vrai terrain

Les Rapides Éclairs de Pamandzi réclament un vrai terrain

L’association Rapides Éclairs de Pamandzi, avec le soutien des parents d’élèves de l’école de mini basket, organise une marche pacifique ce jeudi 29 mai à 8h. En cause : l’absence d’un complexe sportif adapté pour les jeunes du secteur. Selon le club malgré des sollicitations répétées, ni la commune ni le Conseil départemental n’ont proposé de solution. Les organisateurs dénoncent des conditions d’entraînement indignes, qui freinent le développement sportif, éducatif et personnel des enfants. Le cortège partira de la Place des Congrès, passera par le rond-point de Shopi, la rue de la Mairie et la rue Bandrabasse, avant de revenir à son point de départ. Par cette action, les manifestants espèrent enfin faire bouger les lignes.

Les opérations d’enlèvement des véhicules hors d’usage vont reprendre à Mamoudzou

Les opérations d'enlèvement des véhicules hors d’usage vont reprendre à Mamoudzou

Après plusieurs mois d’interruption à cause du cyclone Chido, les opérations d’enlèvement desvéhicules hors d’usage, carcasses, et autres véhicules en stationnement abusif vont reprendre dans le périmètre de la Cadema. Les services et les garagistes agréés se sont réunis pour organiser cette reprise dès demain mercredi 28 mai. La Ville de Mamoudzou rappelle que les propriétaires peuvent directement déposer leur véhicule pour destruction auprès des garagistes agréés.

Un pont économique entre Mayotte et le Kenya

Un pont économique entre Mayotte et le Kenya

Depuis ce mardi 27 mai et jusqu’au 1er juin, Mayotte accueille une délégation économique du Kenya composée d’entrepreneurs et de représentants institutionnels. Cette visite s’inscrit dans l’accord signé en novembre dernier entre l’ADIM et la Chambre de Commerce du Kenya. Objectif : créer des partenariats concrets entre entreprises kényanes et mahoraises, notamment dans l’agriculture, la construction et les transports. Au programme: visites de sites, rencontres B2B et échanges sectoriels. Un temps fort est prévu le samedi 31 mai à l’Hémicycle du Conseil départemental, avec la signature d’accords et une conférence de presse à 10h45. Pour Rossette Vitta, présidente de l’ADIM, ce projet baptisé DARAJA (le « pont » en swahili) illustre la volonté de rapprocher Mayotte de l’Afrique de l’Est et de construire des liens économiques durables dans l’océan Indien.

Après la perquisition de son bureau, Ali Omar se dit “ parfaitement serein”

Après la perquisition de son bureau, Ali Omar se dit “ parfaitement serein”

A la suite de la perquisition de son bureau, le vice-président du Département, Ali Omar, a réagi sur sa page Facebook, “Ce lundi 26 mai 2025, une perquisition a eu lieu dans mon bureau en tant que président de la Commission d’Appel d’Offres (CAO)”, a-t-il déclaré avant de souligner : “je suis parfaitement serein et je n’ai rien à me reprocher.” Le vice-président en charge de l’Administration générale, des Transports et de la Transition écologique a aussi déclaré : “Les enquêteurs ont fait leur travail, et je me suis mis, comme toujours, à leur disposition. Je reste attaché à la transparence, à la vérité, et au respect des institutions.”

« Les besoins de vaccination sont énormes », à la MJC de Miréréni, il est possible de se faire vacciner ce mercredi

Chikungunya à Mayotte : « Les besoins de vaccination sont énormes », à la MJC de Miréréni, il est possible de se faire vacciner ce mercredi
Tout le monde peut se faire vacciner, enfant comme adulte.

Ce mardi et mercredi, des soignants du CHM vaccinent et dépistent la population à la MJC de Miréréni (Tsingoni). Une opération qui rencontre du succès alors qu’une partie des habitants n’osent pas aller se faire soigner à Mamoudzou par crainte des contrôles de police.

J’ai vu les panneaux d’affichage dans la commune, alors je suis venu”, explique Ali. Ce mardi matin, le quarantenaire s’est déplacé à la MJC de Miréréni (Tsingoni) pour se faire dépister. Une équipe d’infirmiers du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) s’est installée dans la salle municipale pour vacciner et dépister la population ce mardi et mercredi. Beaucoup de rappels de vaccins ne sont pas réalisés ou bien les enfants ne les ont pas tous à jour. Le Centre communal d’action sociale de la commune a organisé ces journées pour “faciliter l’accès aux soins”, explique Haouray Seha, la coordinatrice du CCAS à l’origine de l’initiative. La vaccination sur la commune “facilite les déplacements” et évite de devoir aller à Mamoudzou,. Ali a justement profité de la présence des soignants dans sa commune pour se faire dépister car il “ne se déplace pas à Mamoudzou” de peur de se faire contrôler par la police aux frontières alors qu’il est en situation irrégulière.

Chikungunya à Mayotte : « Les besoins de vaccination sont énormes », à la MJC de Miréréni, il est possible de se faire vacciner ce mercredi
Des infirmiers du CHM vaccinent la population à la MJC de Miréréni.

Cette action permet de faire des “rappels de vaccins en cas de retard”, note Haouray Seha. Par exemple, cet après-midi, Bahati va faire son rappel du vaccin DTPC (diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche). Agée de 21 ans, “la jeune femme n’avait pas fait celui des  13 ans”, remarque l’infirmière Isabelle Huriez, en consultant son carnet de santé. Ce mardi, les enfants sont également nombreux, une présence qui peut s’expliquer car “désormais les communes demandent que tous les vaccins soient faits pour qu’ils obtiennent un certificat de scolarité”, indique la soignante.

Le cyclone Chido a généré d’importants retards

Les besoins en termes de vaccination sur le territoire sont “énormes”, juge-t-elle et selon elle ils ont été aggravés par Chido. “Les dispensaires étaient fermés, cela a généré de gros retards”. Le fait qu’une partie de la population ne sache pas lire le français les amène également à oublier les rappels, car “ils ne savent pas lire leur carnet de santé.” Ce mardi matin, une trentaine d’habitants ont été vaccinés, Haouray Seha pense qu’au terme des deux jours, plus de “200 personnes auront bénéficié de l’offre de soins”. Les vaccins sont proposés à tous les habitants de Mayotte mais ceux de Tsingoni sont prioritaires.

Refondation de Mayotte : « Il faut aller très vite dans l’usage des outils offerts par la loi d’urgence »

Refondation de Mayotte : « Il faut aller très vite dans l’usage des outils offerts par la loi d’urgence »
Près de 240 personnes ont fait le déplacement à la technopole de Dembéni lundi matin pour participer à la matinée d'information et de formation sur la loi d'urgence Mayotte.

Une matinée d’échanges et de formation pour préparer les professionnels, les pouvoirs publics et les associations locales à utiliser au mieux les dispositions de la loi durgence post cyclone Chido. Une initiative solidaire portée par CT Consulting saluée par 240 participants qui avaient fait le déplacement lundi à la technopole de Dembéni. Ils ont bénéficié de lexpertise dune personne qui a vécu le cyclone Irma qui a dévasté l’île de Saint-Martin aux Antilles il y a quelques années.

La reconstruction de Mayotte après le passage du cyclone Chido est désormais sur toutes les lèvres, les initiatives pour informer les populations sur les modalités pratiques de « la refondation » du territoire se multiplie depuis la semaine dernière à la technopole de Dembéni. En effet, après une conférence jeudi 22 mai 2025, consacrée à la convergence sociale sous l’impulsion des services de l’Etat, ce fut au tour du secteur privé de leur emboiter le pas   lundi matin. Une initiative solidaire portée par le cabinet CT Consulting installé en métropole avec une antenne à Mayotte (en Petite-Terre). Suite aux nombreuses sollicitations dont il fut l’objet dans les jours qui ont suivi le passage du cyclone, son dirigeant, Christian Traoré, s’est trouvé très sollicité par localement par les pouvoirs publics, les collectivités locales et les associations. « Des marchés publics avaient été notifiés avant le cyclone, fallait-il les interrompre ou pas ? Comment gérer cette situation ? Des questions ont fusé de partout » selon le dirigeant d’entreprise qui était présent sur le territoire au moment du phénomène climatique dévastateur.

Refondation de Mayotte : « Il faut aller très vite dans l’usage des outils offerts par la loi d’urgence »
Des échanges très riches et des questions très opérationnelles lors de cette rencontre.

Répondre aux interrogations

Celui-ci a pris toute la mesure de la détresse des habitants de l’île, faisant le parallèle avec le cyclone Irma ayant causé des dégâts similaires sur l’île de Saint-Martin aux Antilles il y a quelques années. Il a alors décidé d’apporter sa contribution à la reconstruction de notre territoire dévasté.  « La loi durgence votée dans la suite de Chido comporte un volet sur la commande publique, des règles ont été assouplies pour permettre une accélération des opérations et projets de reconstruction. Beaucoup parmi mes interlocuteurs cherchaient à savoir comment cette loi va sappliquer à Mayotte et quels avantages comporte-t-il ? Cest pour répondre à toutes ces questions que jai décidé dorganiser cette matinée dinformation et de formation en y associant lIDFI, lADIM et la CCI », a expliqué Christian Traoré.

Cette matinée d’explication et de formation a permis d’éclairer le public sur l’utilisation des différents outils contenus dans la loi d’urgence Mayotte, sachant qu’elle ne durera que deux ans et qu’il va falloir par conséquent aller très vite dans la maîtrise desdits outils pour relancer l’économie de l’île via la commande publique. Le succès a été au rendez-vous de cet événement qui a vu la participation de 240 personnes issues notamment des services de l’Etat, du Département de Mayotte, d’établissements publics et privés et d’associations diverses et variées. Les échanges ont été très riches et porté sur des questions opérationnelles.

“Les promesses d’égalité ne sont pas tenues”, estime la CGT-Ma d’EDM

“Les promesses d’égalité ne sont pas tenues”, estime la CGT-Ma d’EDM
La CGT-Ma d’EDM demande une prime exceptionnelle de 6.000 euros.

La CGT-Ma d’Électricité de Mayotte a déposé un préavis de grève reconductible à compter du 3 juin. Le syndicat dénonce un abandon des engagements pris lors de lintégration au statut des Industries Électriques et Gazières et réclame des mesures concrètes pour les salariés.

Un nouveau bras de fer se profile entre la CGT-Ma et la direction d’Électricité de Mayotte. Dans un courrier transmis le 21 mai, le syndicat a annoncé un préavis de grève reconductible à compter du lundi 3 juin. Il accuse l’entreprise de n’avoir jamais réellement appliqué les engagements pris lors de l’intégration au statut des Industries Électriques et Gazières (IEG) en 2011.

« Quinze ans après cette avancée historique, le constat est amer : les promesses d’égalité ne sont pas tenues, le mépris sinstalle », déplore la CGT-Ma. Dans un communiqué dense, le syndicat fait état d’un malaise généralisé au sein de l’entreprise. Il pointe notamment un manque de reconnaissance des agents locaux, des carrières bloquées, et une gestion RH jugée opaque et désorganisée.

6.000 euros de prime revendiqués

Parmi les revendications portées figurent le respect des droits syndicaux, l’arrêt des procédures contre les représentants du personnel, une meilleure application des textes de la branche IEG, ainsi que le reclassement de certains agents. Le syndicat réclame aussi des efforts concrets en matière de formation et de promotion interne, avec une priorité affichée pour les candidatures locales à compétences égales.

Sur le terrain des conditions de travail, la CGT-Ma demande la création d’un véritable service de santé au travail, l’ajustement des effectifs en fonction des besoins réels, et un meilleur encadrement dans les services jugés en tension, comme la production ou la clientèle.

Côté rémunération, le syndicat exige le versement immédiat d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, qu’il estime légitime au vu des efforts consentis par les salariés dans un contexte de hausse des prix et de pression accrue.

En dépit d’un ton offensif, la CGT-Ma se dit ouverte à la négociation durant la période de préavis. À ce jour, la direction d’Électricité de Mayotte n’a pas répondu à nos sollicitations.

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido
* Image d'illustration générée par IA

Le Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), à travers le pôle SAME et le service de pédopsychiatrie du CMPEA, organise une conférence le mardi 4 juin à l’hémicycle Younoussa Bamana. Cette journée permettra de réfléchir aux conséquences psychologiques du cyclone Chido à Mayotte, en croisant les témoignages de patients, de professionnels de santé et les réponses apportées sur le terrain.

Le CHM organise une conférence sur les impacts psychologiques du cyclone Chido

Étudiants : dernière ligne droite pour faire votre demande de bourse ou de logement

Étudiants : dernière ligne droite pour faire votre demande de bourse ou de logement

Les lycéens et étudiants mahorais ont jusqu’au 31 mai pour constituer leur Dossier Social étudiant (DSE) sur messervices.etudiant.gouv.fr. Cette démarche permet de solliciter une bourse sur critères sociaux et/ou un logement en résidence universitaire pour l’année 2025-2026. Même sans inscription définitive dans un établissement, le DSE doit être complet et validé dans les délais pour garantir un traitement prioritaire. Un dossier finalisé avant la date limite ouvre droit à l’exonération des frais d’inscription, à une participation aux premiers tours d’affectation de logement dès juin, et à un versement anticipé de la bourse. Attention : les dossiers incomplets ou non validés ne seront pas traités.

Convergence sociale : La Fedom regrette le fait que le gouvernement ne veuille pas renforcer le CICE à Mayotte

Convergence sociale : La Fedom regrette le fait que le gouvernement ne veuille pas renforcer le CICE à Mayotte

Dans sa newsletter hebdomadaire, la Fédération des entreprises d’outre-mer (Fedom) se félicite de l’annonce par le ministre Manuel Valls selon laquelle « l’aide exceptionnelle visant

à compenser la perte de chiffre d’affaires en décembre et janvier sera prolongée pour février et mars ». Le Medef Mayotte plaidait pour son prolongement.

Concernant la convergence sociale, la Fedom rappelle qu’il est « indispensable d’en mesurer et d’en anticiper les impacts sur la compétitivité des entreprises mahoraises. Comme le souligne à juste titre l’étude d’impact, le relèvement du SMIC brut aura pour incidence une augmentation du coût du travail. » Si le Gouvernement a indiqué partager la nécessité d’« accompagner les entreprises mahoraises », il [lui] paraît contre-intuitif de renforcer un dispositif dérogatoire à Mayotte, à savoir le CICE. [Le ministre] préconise d’autres leviers pour atteindre l’objectif ». La Fedom, qui avait œuvré à plusieurs propositions d’amélioration du CICE, regrette cette position : une refonte globale du dispositif d’exonération de charges sociales patronales applicable à Mayotte, nécessaire, ne pourra pas intervenir avant plusieurs années.  « Au passage, le ministre n’a donné aucune précision en termes de calendrier sur ce volet », remarque l’institution.

La Cadema lance la deuxième phase du projet Caribus à Mamoudzou

La Cadema lance la deuxième phase du projet Caribus à Mamoudzou

La Communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) a tenu une réunion publique le jeudi 22 mai à la Maison des Jeunes et de la Culture de Mamoudzou pour présenter la deuxième phase du projet Caribus. Les habitants et commerçants ont pu découvrir le nouveau tracé, les aménagements prévus et le calendrier des travaux, qui débuteront en juin pour une durée de 12 mois. Cette étape concerne l’axe allant de la Pointe Mahabou au rond-point Baobab, avec notamment la création d’une voie centrale pour les bus et d’espaces partagés pour piétons et cyclistes. La Cadema assure le maintien des accès pendant les travaux et s’engage à informer régulièrement les usagers tout au long du chantier.

Dans le Grand Nord de Mayotte, un Atlas est créé pour recenser la biodiversité

Dans le Grand Nord de Mayotte, un Atlas est créé pour recenser la biodiversité
La Communauté de communes du Nord de Mayotte et le Gepomay ont signé une convention pour créer un atlas de la biodiversité, afin de mieux connaître et protégerla biodiversité du territoire. Crédit : Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte

Ce lundi 26 mai, la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte a signé une convention de partenariat avec le Gepomay dans le but de créer un Atlas de la biodiversité intercommunal afin de préserver celle-ci.

« La biodiversité est notre richesse, c’est notre vitrine. Pour la protéger, il faut qu’on la connaisse », explique Fayda Youssouf, directrice du cycle de l’eau auprès de la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM). Ce lundi 26 mai, au siège de la CAGNM à Bouyouni (Bandraboua), une convention a été signée entre le groupe d’étude et de protection des oiseaux de Mayotte (Geopamay), représenté par sa présidente Amélie Van Gemert, et la CAGNM, représentée par une de ses vice-présidente, Chakila Ali Mbae. Le but ? Produire un Atlas de la biodiversité.

La convention prévoit l’inclusion des habitants dans cette préservation de l’environnement, notamment les plus jeunes, ainsi que la formation des agents et des élus. Chaque commune pourra se prémunir d’un diagnostic complet, avec un plan d’action élaboré avec les partenaires. Cet atlas prendra la forme d’un rapport et de supports de communication.

Beaucoup d’espèces restent à répertorier

Au sein des communes du Nord de Mayotte, plusieurs espèces sont protégées. Il s’agit donc de répertorier la diversité de la faune et de la flore présentes. Aujourd’hui, le crabier blanc est protégé sur le territoire, ainsi que les tortues, les mangroves, et d’autres espèces botaniques comme le caféier des Humblots. Mais beaucoup d’espèces restent encore à répertorier, comme les orchidées.

Néanmoins, la CAGNM et le Gepomay ne souhaitent pas se placer en tant que « bloqueurs » du développement de Mayotte. En effet, de nombreux projets d’aménagement sont encore nécessaires dans l’ensemble du territoire, en premier lieu celui de piste longue à Bouyouni. Les signataires souhaitent surtout avertir en vue des chantiers à venir, afin de mieux anticiper les projets. « Cela permet d’éviter les retards sur un endroit. L’aménagement pourrait être déplacé à un autre endroit si une espèce protégée est repérée », explique Fayda Youssouf. Cette convention se positionne ainsi comme un futur outil d’aide à la décision, respectueux de la nature et de l’environnement.

Ce lundi, le bureau du 3e vice-président a été perquisitionné

Ce lundi, le bureau du 3e vice-président a été perquisitionné

Ce mardi matin, le bureau du 3e vice-président du conseil départemental, Ali Omar, chargé de l’Administration générale, des Transports et de la Transition écologique a été perquisitionné. Cette perquisition a eu lieu “dans le cadre d’une enquête préliminaire, actuellement en cours”, indique le Parquet à Flash Infos. Selon nos informations, les enquêteurs recherchent des dossiers relatifs à un marché passé entre 2018 et 2019 par le Département.

Comores : Un contrat de 10 ans pour l’exploration des données sismiques

Comores : Un contrat de 10 ans pour l’exploration des données sismiques
* Image d'illustration générée par une IA

Les blocs dans lesquels ces travaux vont être menés n’ont pas été mentionnés par le bureau géologique des Comores, la seule institution étatique en charge de l’exploration des hydrocarbures. Le contrat lui est toujours en attente de signature. 

Sujet rarement évoqué, le dossier du pétrole comorien est sur toutes les lèvres depuis plus d’une semaine. La raison ? Dans son compte-rendu du conseil des ministres du 14 mai, la porte-parole du gouvernement comorien, Fatima Hamada, a déclaré que les autorités étaient d’accord pour travailler avec la société TGS. Cette entreprise norvégienne intervient dans l’analyse et l’exploitation des données sismiques destinées à l’industrie pétrolière. Depuis plus de 10 ans, des travaux laissent entendre la présence d’hydrocarbures dans les eaux comoriennes. Le problème ? Les différents gouvernements comoriens évoquent rarement ce pétrole, qui en cas d’exploitation raisonnable permettrait de développer le pays. Raison pour laquelle, l’information sortie de la bouche de la porte-parole du gouvernement, il y a presque dix jours, n’est pas passée inaperçue. Il faut noter qu’avant le forage, plusieurs travaux doivent être réalisés en amont. A commencer par l’analyse des données sismiques. C’est ce travail qui va être confié à TGS. Selon Nakib Ali Mhoumadi, directeur général du bureau géologique des Comores (Bgc), il s’agit là d’une sorte de continuité d’un contrat signé avec Gx Technology.  » Cette dernière travaillait depuis 2011 avec les Comores. Toutefois, en 2013, elle a indiqué avoir fait faillite. TGS l’a rachetée. Ils ont hérité de nos données, mais en aucun moment il ne pouvait y avoir d’exploitation car celles-ci appartiennent à l’État comorien. Ainsi, TGS a manifesté son souhait de signer un contrat avec nous« , a relevé, le patron du bureau géologique, principale institution étatique, créée en 2010, avec entre autres comme mission l’exploitation et l’exploration des hydrocarbures.

Le choix des compagnies de forage

 » Les Comores ont choisi TGS parce qu’il est l’un des leaders mondiaux en acquisition sismique multiclients, capable d’assumer à ses frais l’exploration préliminaire, avec transfert ultérieur des données aux États. Le pays faute de moyens techniques et financiers, n’a ni flotte, ni sismiqueurs, ni centre d’interprétation. TGS leur offre un package clé en main, avec des réseaux commerciaux pour vendre ces données aux majors pétrolières« , analyse pour Flash Infos, Laylã, qui livre régulièrement sur son compte X, des décryptages pertinents sur les enjeux géostratégiques du canal de Mozambique. Selon la spécialiste, tout va se focaliser sur les blocs 35, 36 et 37, situés dans les eaux profondes, alignés sur la marge continentale Est-Africaine, et qui sont les mieux positionnés pour attirer des majors, car ils prolongent les succès stories mozambicaines et tanzaniennes. TGS, ne s’est pas encore lancée dans l’exploitation des données sismiques, qui normalement sont censées permettre l’obtention des images localisant les zones où doivent commencer les forages. L’entreprise norvégienne qui aidera les Comores dans le choix des majors qui seraient intéressées par les travaux de forage attend la signature du contrat, d’une durée de 10 ans, selon nos informations.  » TGS est une compagnie de bases et non une compagnie de forage ou de production. Leur mission sera d’acquérir des données pour faire ensuite leur promotion, et commercialisation. La deuxième phase consistera à procéder à l’acquisition de nouvelles données sismiques« , a rapporté, le directeur du bureau géologique des Comores, qui n’a pas indiqué les numéros des blocs encore moins les zones dans lesquelles l’entreprise norvégienne va intervenir, probablement en raison de la sensibilité du dossier.

Jusqu’à 30 millions de dollars

On sait seulement qu’après chaque commercialisation de données, 50 % des parts vont rentrer dans les caisses de l’État comorien. Dans le passé, les contrats, reréservaient seulement des miettes à la partie comorienne, avec 10 % des parts, pendant que les sociétés étrangères empochaient les 90%.  C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles jusqu’alors, aucun nouveau contrat n’avait été signé.  » TGS voudrait commencer dès demain. Mais les autorités voulaient que nous ayons un contrat gagnant-gagnant. Et depuis 2022, nous travaillons dessus. Pour la date de signature, il faudra que les deux parties trouvent un rendez-vous pour signer le contrat aux Comores » a précisé Nakib Ali Mhoumadi, hier ajoutant que l’État comorien peut rompre le contrat à chaque fois que le partenaire ne respectera pas ses obligations. Donc, à ce jour, sans la signature dudit contrat, il serait prématuré d’avancer un calendrier pour les travaux de forage, l’opération par laquelle on fait remonter à la surface les prospects qui déterminent s’il y a du pétrole ou du gaz. La venue de TGS aux Comores n’a rien d’une surprise, selon Laylã.  » TGS n’aurait jamais signé un contrat sans garanties de sécurité maritimes solides. En intégrant dès l’amont, surveillance côtière, infrastructures aéroportuaires et renseignement centralisés, les Comores se placent en futur hub énergétique et logistique pour l’or noir dans l’océan indien« , écrivait-elle, le 25 mai sur X. Le positionnement des Etats-Unis aux Comores, avec l’offre de drones de surveillance des eaux comoriennes, la présence accrue des Émirats arabes unis, qui ont obtenu la gestion pour 30 ans de l’aéroport de Moroni, sont des actes qui confirment la militarisation et la sécurisation des eaux territoriales comoriennes. A propos des parts de 50 % qui vont revenir à l’État comorien, Laylã croit savoir qu’avec un contrat multi clients, cela devrait générer entre 10 à 30 millions de dollars sur plusieurs années. Tout dépend aussi de l’intérêt des acheteurs.

Le Festival Baobab revient au lycée des Lumières

Le Festival Baobab revient au lycée des Lumières

La nouvelle édition du Festival Baobab se tiendra dès ce lundi et jusqu’au 31 mai au lycée des Lumières, site emblématique de l’événement. Le festival célèbre le spectacle vivant, art de la représentation devant un public, et constitue un levier pédagogique. Il permet aux élèves d’apprendre à s’exprimer en public, à développer leur imaginaire, à rencontrer des artistes, et à s’approprier des textes fondamentaux en lien avec les programmes scolaires.

“Coco”, le nouveau titre de Zily

“Coco”, le nouveau titre de Zily

Quelques jours après s’être produite en concert au RSMA devant un public survolté, la chanteuse mahoraise Zily a révélé vendredi sa nouvelle chanson “Coco”. Ce titre rend hommage aux grand-mères. “ COCO, c’est cette force qu’on hérite, qu’on garde en soi, et qu’on transforme en lumière”, a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Elle ajoute “ Ce son, je l’ai fait avec le cœur… pour vous. Pour nos mamans, nos grands-mères, pour tous ces liens forts qu’on ne dit pas toujours avec des mots.”

Le suspect dans le meurtre du collégien de Sada placé en détention provisoire

Le suspect dans le meurtre du collégien de Sada placé en détention provisoire

Le 20 mai, un jeune garçon, âgé de 15 ans, succombait à ses blessures après avoir été agressé au couteau à Sada, à côté du Douka Bé. Si une autopsie sera prochainement pratiquée, le décès serait dû à un coup de couteau porté vers la nuque. La section de recherche de Mamoudzou a permis l’interpellation d’un homme âgé de 21 ans, habitant la commune. Inconnu de la justice, il a contesté toute intention homicide lors de sa garde à vue. Il a soutenu avoir été agressé au préalable par la victime. Il avait déposé une plainte le 30 avril pour des violences qu’il aurait subies et une enquête est actuellement en cours. Ce vendredi, le mis en cause a été présenté devant le juge d’instruction de Mamoudzou, qui l’a mis en examen pour meurtre. Le suspect a été placé en détention provisoire.

Fin de la grève à Colas à Mayotte

Fin de la grève à Colas à Mayotte

Après trois mois de grève, la fin du mouvement a été annoncée ce samedi. La semaine dernière, une réunion s’est déroulée à Paris entre la direction nationale de Colas et les représentants de la CGT nationale. Considérant que le conflit était arrivé au bout, la CGT a décidé de mettre un terme à la grève. “Elle a trop duré. La direction locale est fermée au dialogue. Nous ne pouvons pas continuer à engager la CGT sur un mouvement qui n’a pas d’issue. Je demande donc aux salariés grévistes de reprendre le travail lundi matin. Chacun prendra ses responsabilités », a déclaré Abdourahmane Saidi, délégué syndical chez Colas à Mayotte la 1ère.

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination
Sergio Albarello s’est fait vacciner vendredi dernier pour montrer l’exemple à la population

Vendredi, Sergio Albarello, le directeur de l’ARS, s’est fait vacciner contre le chikungunya afin de relancer la campagne de vaccination, qui avait été suspendue suite aux problèmes survenus à La Réunion. L’enquête étant close, la campagne reprend pour inciter les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités à se faire vacciner.

Le chikungunya circule plus que jamais à Mayotte avec près de 500 cas recensés la semaine dernière dont une majorité de cas autochtones. Selon Sergio Albarello, directeur de l’ARS, ce chiffre serait même sous-évalué et il pense que, cette semaine, Mayotte dépassera le cap des mille cas. « Nous sommes actuellement au niveau 2 du plan Orsec et je déclencherai le niveau 3 dès ce lundi 26 mai étant donné la situation. Cela signifie que l’ARS passe la main au préfet afin qu’il mobilise tous les services de l’Etat pour faire face à l’épidémie », révèle Sergio Albarello.

Chikungunya à Mayotte : le stade d’épidémie approchant, le directeur de l’ARS encourage la vaccination
Le docteur Anna Montera (à d.) assure que les effets secondaires du vaccin sont minimes comparés aux symptômes provoqués par la maladie elle-même

Face à cette situation, le directeur de l’ARS a lancé la campagne de vaccination pour les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités. Lors de sa visite officielle sur l’île aux parfums, le président Emmanuel Macron était arrivé avec 1.300 doses de vaccins, mais la campagne avait dû être suspendue suite aux trois événements indésirables graves, dont un décès, survenus à La Réunion. L’enquête étant désormais close, la campagne peut reprendre et Sergio Albarello a tenu à montrer lui-même l’exemple en se faisant vacciner ce vendredi 23 mai au centre de vaccination situé juste à côté du dispensaire Jacaranda, en face de l’entrée des urgences du CHM. Le préfet François-Xavier Bieuville devait lui aussi se faire vacciner ce même jour, mais il a dû repousser pour des problèmes d’agenda. Mais ce n’est que partie remise, assure la préfecture.

Le chikungunya : une maladie susceptible de provoquer de graves complications

Les principaux foyers de l’épidémie se situent actuellement à Mamoudzou et en Petite-Terre, mais le virus est également présent dans d’autres régions de l’île et se propage rapidement. L’ARS poursuit sa lutte antivectorielle en pulvérisant des insecticides dans les zones impactées afin de détruire les gîtes larvaires. Ce produit détruit également les moustiques tigre adultes, agents propagateurs du virus. Pour le moment, les personnes malades sur le territoire ne présentent pas de formes graves, mais trois enfants sont d’ores et déjà hospitalisés en pédiatrie. « Ils ne présentent pas de forme grave, mais on préfère hospitaliser les enfants pour surveiller l’évolution de leur maladie. C’est d’ailleurs une mesure spécifique à Mayotte », précise Sergio Albarello.

Les formes graves du chikungunya peuvent engendrer des problèmes neurologiques comme des encéphalites, d’où l’importance de se faire vacciner. Il s’agit également d’anticiper la montée en puissance de la maladie. « En cette fin de saison des pluies, les cas vont se multiplier et nous atteindrons le pic vers la mi-juin. Une deuxième vague encore plus forte surviendra toutefois en décembre prochain, d’où la nécessité d’anticiper en se faisant vacciner », insiste Sergio Albarello.

Comme tout vaccin, celui contre le chikungunya peut engendrer des effets secondaires chez certaines personnes. Il existe tout d’abord un risque d’allergie, mais les cas sont rares et les personnels de santé présents dans le centre de vaccination veilleront à endiguer ce phénomène si jamais il se présente. Certaines personnes peuvent également présenter quelques symptômes atténués de la maladie, puisque la vaccination consiste à injecter une forme atténuée du virus afin de stimuler la production d’anticorps dans le corps. « Mais ces symptômes n’apparaissent pas chez tout le monde et restent minimes comparés à ceux provoqués par la maladie elle-même, qui peut dans certains cas dégénérer en formes graves avec des problèmes neurologiques », insiste le directeur de l’ARS, soutenue dans ses propos par le Docteur Anna Montera, responsable de la campagne de vaccination.

Comment avoir accès au vaccin ?

Les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se rendre directement dans le centre de vaccination. Une prise de rendez-vous est possible afin de limiter le temps d’attente en appelant le 02 69 61 86 69. Il est également possible de se rendre chez un médecin libéral qui estimera la nécessité ou non de la vaccination. Munies de leur prescription médicale, les personnes devant être vaccinées devront acheter le vaccin en pharmacie puis retourner chez le médecin afin qu’il procède à l’injection.

Pour le moment, 1.344 doses de vaccin sont présentes sur le territoire et Sergio Albarello assure qu’en cas d’afflux massif de personnes souhaitant se faire vacciner, 50.000 doses supplémentaires sont d’ores et déjà prêtes à être acheminées sur le territoire.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Lundi 16 juin 2025
Lundi 16 juin 2025

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes