Accueil Blog Page 5

Le nouveau marché de M’tsapéré a été inauguré ce samedi

Le nouveau marché de M’tsapéré a été inauguré ce samedi

Ce samedi 28 juin, la Ville de Mamoudzou a inauguré le nouvel espace de vente de M’tsapéré, « une étape majeure dans la transformation urbaine et commerciale de la ville », annonce la municipalité.

Situé en face de la pharmacie de Mtsapére, sur le remblai, ce nouvel espace accueillera à terme 110 commerçants, et s’inscrira dans une démarche de lutte contre le commerce informel et de structuration des espaces de vente. Pour garantir la bonne organisation du marché, chaque commerçant devra installer son stand dans un espace délimité.

Après l’ouverture du marché de Tsoundzou 1 en 2022, au sud, et celui de Kaweni en 2024, au nord, ce 3ème marché au centre propose une solution encadrée et durable aux commerçants locaux de M’tsapéré.

Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise

Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise

La Société Mahoraise de Presse (SOMAPRESSE) a organisé, ce vendredi 27 juin à l’Hôtel Sakouli, la 11ᵉ cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise. Cet événement visait à récompenser les acteurs engagés dans le développement économique et l’excellence de Mayotte, lors d’une soirée marquée par des remises de prix, des témoignages inspirants et une ambiance conviviale.

Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
La 11ᵉ édition des Trophées Mahorais de l’Entreprise a été introduite et animée par le charismatique Anli Bedja.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
Fatima Zoubert et Sahal Asmiya ont pris la parole pour présenter Haki za Wanatsa, une association œuvrant pour la protection des enfants, notamment victimes d’inceste et de violences sexuelles. Leur engagement a été récompensé par le prix de la catégorie Économie Sociale et Solidaire des Trophées Mahorais de l’Entreprise 2025.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
DJ Elmara a assuré l’ambiance de cette soirée dédiée au développement et à l’excellence de Mayotte.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
Près de 200 personnes se sont réunies pour vivre ce moment unique en soutien aux entrepreneurs de l’année.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
La soirée a été organisée par les deux fondateurs de la Somapresse, Laurent Canavate et « Soldat », qui sont revenus sur une année marquée par deux tempêtes tropicales ayant fragilisé l’économie de l’île.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
: Delphine Artaud, de l’INSEE, a tenu à souligner que la moitié des créations d’entreprises à Mayotte sont le fait de femmes — un signal fort pour l’avenir du territoire.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
Madi Djoumoi a remis le prix de la Jeune Entreprise, remporté par Blush Institut. « Il faut que les jeunes comprennent que l’entrepreneuriat peut être un vecteur de développement pour l’île, mais aussi pour soi-même. »
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
De nombreux acteurs de l’entrepreneuriat étaient présents, notamment le GIP Europe de Mayotte, représenté par François Duhesme, responsable de la communication, qui a remis le prix de l’Entreprise la plus innovante à Joua School.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
« C’est un honneur, vu les épreuves que j’ai traversées pour créer cette salle de sport », a déclaré Faïdat Vita, gérante de Vis ta forme, en recevant le prix de la Femme Entrepreneure de l’année.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
La pause musicale a offert à l’audience un moment convivial, grâce à une prestation de danse assurée par Cléa, Lorena et Jesus, tous inscrits à Vis ta forme. Sur une musique de MHD, ils ont prouvé qu’ils connaissent bien leur karaté !
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres… Fais naître en eux le désir de la mer. » C’est à Jacqueline Guez que le professeur Elhad Mohamadi a confié la lecture de son discours, introduit par cette citation d’Antoine de Saint-Exupéry. Le professeur, actuellement en métropole pour recevoir le titre de Chevalier de l’Ordre national du Mérite, n’a pas pu être présent à Mayotte.
Retour sur la 11ᵉ édition de la cérémonie des Trophées Mahorais de l’Entreprise
La cérémonie de remise des prix des Trophées Mahorais de l’Entreprise s’est conclue par un prestigieux buffet offert par l’Hôtel Sakouli.

 

La course de pneus fait vibrer Mamoudzou pour sa 41e édition

La course de pneus fait vibrer Mamoudzou pour sa 41e édition
La tête de course des enfants dans la dernière ligne droite.

Sous le slogan « Chido solidaire, tous ensemble », la célèbre course de pneus a rassemblé des centaines de participants et de spectateurs ce dimanche après-midi à Mamoudzou. Une 41e édition festive et haute en couleur, mêlant sport, artisanat et convivialité.

Dès 14h, les premiers coups de sifflet ont retenti devant la MJC de M’Tsapéré, marquant le départ officiel de cet événement emblématique qu’est la course de pneus. Au total, 66 équipes se sont élancées sur un parcours de 1,850 kilomètre, direction la place Zakia-Madi, l’ancienne place du marché. Une vague d’énergie et de sourires a déferlé sur les routes, sous les encouragements d’un public enthousiaste.

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

L’Assemblée nationale supprime l’article 19 sur les expropriations du projet de loi de refondation

L’Assemblée nationale supprime l’article 19 sur les expropriations du projet de loi de refondation
Les députés ont voté la suppression de l’article 19 du projet de loi pour la refondation de Mayotte ce vendredi.

Ce vendredi,  l’Assemblée nationale a voté la suppression de larticle 19 du projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. Cet article contesté par les Mahorais visait à faciliter les procédures dexpropriation pour accélérer la construction dinfrastructures publiques.

Avec 40 voix pour et 19 contre, l’amendement de suppression de l’article 19 sur les expropriations a été adopté dans le cadre de l’examen du projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte par l’Assemblée nationale ce vendredi. « Quon ne vienne pas ensuite dire quon na pas pu accélérer un certain nombre de procédures », avait défendu Manuel Valls, ministre des Outre-mer.

De son côté, Estelle Youssouffa, député LIOT de la 1ère circonscription de Mayotte a dénoncé une mesure injustifiée. « On ne peut pas venir nous dire quon a besoin maintenant dexproprier alors que les sujets fonciers nont toujours pas été réglés », insiste-t-elle se référent au cadastre toujours pas à jour.  Selon elle, la question du foncier pour les infrastructures évoquées dans l’article 19 est sensée être déjà réglé, ce qui rend cet article inutile.

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Valérie Debuchy : “C’est un vrai choix d’arriver en tant que rectrice à Mayotte”

Valérie Debuchy : “C’est un vrai choix d’arriver en tant que rectrice à Mayotte”
Valérie Debuchy a organisé une conférence de presse pour présenter le cap qu’elle entend suivre en tant que rectrice de Mayotte.

Arrivée il y a deux semaines sur le territoire, la nouvelle rectrice Valérie Debuchy a présenté ce vendredi dans les grandes lignes son projet pour lacadémie de Mayotte.

Six mois après Chido, Valérie Debuchy a été nommée rectrice de Mayotte. Vendredi, elle a tenu sa première conférence de presse pour présenter la vision qu’elle entend porter pour l’éducation à Mayotte. “Cest un vrai choix darriver en tant que rectrice à Mayotte”, a déclaré d’emblée l’ancienne directrice académique des services de l’Education nationale en Seine et Marne. La haute fonctionnaire arrive dans un contexte particulièrement compliqué pour l’éducation à Mayotte. Une grande partie des établissements ont été fortement endommagés par Chido. Depuis le cyclone beaucoup d’élèves ont un emploi du temps réduit. En parallèle, les examens de fin d’année (bac, brevet) n’ont pas pu se tenir et les élèves seront notés sur le contrôle continu, ce qui pénalise les élèves mahorais par rapport à ceux du reste de la France.

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Inauguration d’un nouvel espace de vente à M’tsapéré

Inauguration d’un nouvel espace de vente à M’tsapéré

La Ville de Mamoudzou inaugure ce samedi 28 juin 2025, de 8h à 14h, un nouvel espace de vente situé sur le remblai de M’tsapéré, en face de la pharmacie. Ce marché pourra accueillir à terme 110 commerçants, avec des emplacements délimités pour chaque stand afin d’assurer une organisation structurée. Ce troisième marché de Mamoudzou complète ceux de Tsoundzou 1, ouverts en 2022, et de Kaweni, inauguré en 2024. Il s’inscrit dans une démarche de lutte contre le commerce informel et vise à offrir un cadre pérenne aux commerçants locaux. La cérémonie d’ouverture débutera à 9h30, précédée d’une animation culturelle à 9h et suivie d’une matinée gastronomique mettant à l’honneur les produits locaux. Une démonstration culinaire et une dégustation de « beignets pays » sont prévues à 10h, suivies de la visite des stands à 10h30. L’événement se clôturera à 14h.

Dembéni célèbre la Fête nationale le 14 juillet

Dembéni célèbre la Fête nationale le 14 juillet

La commune de Dembéni organise, pour la cinquième année consécutive, une commémoration de la prise de la Bastille. L’événement se tiendra le lundi 14 juillet 2025, à partir de 16h, entre le rond-point d’Iloni et le parking de la Poste de Dembéni. Un défilé réunira les corps constitués, des élus, le préfet de Mayotte, les forces de sécurité, les sapeurs-pompiers, les polices municipales ainsi que des jeunes citoyens. Cette édition mettra à l’honneur la citoyenneté et la cohésion, en présence des enfants ayant participé aux précédentes célébrations entre 2021 et 2025. Pour l’occasion, la circulation sera interrompue entre 15h00 et 16h45 entre les ronds-points de Tsararano et d’Iloni (RN2/RN3). Des déviations seront mises en place par Sada.

La CCPT s’engage pour une prévention précoce de la violence à l’école

La CCPT s’engage pour une prévention précoce de la violence à l’école

Mardi 24 juin 2025, la Communauté de Communes de Petite-Terre a signé une convention de partenariat pour la mise en place d’un programme de prévention de la violence à l’école primaire. Cette convention associe le Rectorat de Mayotte, les communes de Pamandzi et de Dzaoudzi-Labattoir, la Gendarmerie nationale et le CNFPT. Le dispositif prévoit des séances de sensibilisation en milieu scolaire, animées par des policiers municipaux formés. Les interventions porteront sur des thèmes validés par le Rectorat, tels que la gestion des conflits, le respect d’autrui, la loi, ou encore les différentes formes de violence. La convention a été signée en ouverture de la séance plénière du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Cette même séance a permis de faire le point sur les indicateurs de délinquance et d’actualiser les priorités d’action pour les mois à venir. Les données présentées montrent une baisse des atteintes volontaires à l’intégrité physique, des atteintes aux biens et des cambriolages sur le territoire de Petite-Terre, pour les cinq premiers mois de l’année 2025 par rapport à 2024.

Cérémonie de remise des prix du concours d’écriture « Mayotte, son lagon si beau mais si fragile »

Cérémonie de remise des prix du concours d’écriture « Mayotte, son lagon si beau mais si fragile »

Le Conseil départemental de Mayotte organise, samedi 28 juin 2025, la remise des prix du concours d’écriture « Mayotte, son lagon si beau mais si fragile ». Cette cérémonie se tiendra de 10h00 à 12h30 sous le patio de la bibliothèque départementale, à Mamoudzou (entrée par le parking arrière). Soutenue par l’Office français de la biodiversité et le Parc naturel marin de Mayotte, cette initiative vise à sensibiliser la population à la richesse du patrimoine naturel local tout en encourageant l’expression artistique et culturelle. Au programme : discours officiels à 10h00, remise des prix et lectures d’extraits à 11h00, ainsi qu’une exposition dédiée aux mers et océans ouverte toute la matinée. Cet événement mettra à l’honneur les talents mahorais et soutiendra la préservation du lagon et le développement culturel du territoire.

« A Mayotte, on revient à une situation déjà catastrophique avant le cyclone »

« A Mayotte, on revient à une situation déjà catastrophique avant le cyclone »

Six mois après le passage du cyclone Chido, les conditions daccès à leau potable et à lassainissement restent alarmantes à Mayotte. Alors que lAssemblée nationale examine le projet de loi pour la refondation de l’île, lONG Solidarités International dénonce labsence de mesures concrètes sur cette question pourtant vitale.

Six mois après le passage du cyclone Chido, une partie importante de la population vit encore sans accès sécurisé à l’eau potable et à l’assainissement, selon l’ONG Solidarités International, spécialisée dans ces domaines. « Aujourdhui, on revient à une situation décatastrophique avant Chido », alerte Élise Duloutre, référente juridique et de plaidoyer pour la mission France de l’ONG. « Aujourdhui encore, près dun tiers des habitantes de l’île ne sont pas raccordés au réseau deau potable, contre moins de 0,01% en France hexagonale », alerte l’ONG dans un communiqué.

https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Un site de compostage installé au PER de Coconi

Un site de compostage installé au PER de Coconi
Dalila Nahouda Hanaffi, chargée de mission énergie à la 3CO, Zirari Souffou, agent technique itinérance et sentiers de randonnée à l’Office de Tourisme du Centre-Ouest, Yazid Souf, responsable du laboratoire du Pôle d’Innovation Intégré de Mayotte, et Ambdildjalilou Omar, chargé de projet compostage pour l’association Messo, ont tous participé à la confection d’un site de compostage en bambou au Pôle d’Excellence Rurale (PER) de Coconi, une initiative locale soutenue par leurs structures respectives.

Ce jeudi, au Pôle d’Excellence Rurale (PER) de Coconi, Ambdildjalilou Omar, chargé de projet environnement et compostage pour l’association Messo, a installé un bac de compostage en bambou. Cette initiative, soutenue par la Communauté de Communes du Centre-Ouest (3CO), vise à valoriser les déchets organiques locaux en réduisant leur production et en développant des pratiques écoresponsables pour le territoire.

« Valoriser une ressource qui ne l’est pas. » C’est avec cette ambition qu’Ambdildjalilou Omar, chargé de projet environnement et compostage au sein du pôle environnement de l’association Messo, a assemblé ce jeudi 26 juin un bac de compostage en bambou au Pôle d’Excellence Rurale (PER) de Coconi.

Cette initiative, soutenue par la Communauté de Communes du Centre-Ouest (3CO), s’inscrit dans une stratégie locale visant à réduire les déchets organiques et à ancrer durablement les pratiques éco-responsables dans les structures de Mayotte. Depuis le 1er janvier 2024, le tri des déchets alimentaires et végétaux est devenu obligatoire pour les particuliers comme pour les professionnels, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020.

Ambdildjalilou Omar rappelle que « le compostage est un processus de transformation de déchets en engrais pour du jardinage ou un processus agricole ». À Mayotte, cette pratique présente un intérêt particulier : « Les sols sont érodés, le compost peut en améliorer la qualité », précise-t-il.

Valoriser une ressource locale

Ce n’est pas la première installation du genre. Le collège de Ouangani avait déjà mis en place un dispositif similaire. À Coconi, les bacs de compostage sont réalisés en bambou mahorais par l’association BAM. Ils sont stérilisés à l’eau de mer et ont une durée de vie estimée à six ans. Trois bacs seront installés : « un bac de dépôt, un bac de structuration et un bac de maturation, pour voir les différents processus de compostage », explique le chargé de projet.

La démarche est soutenue par la 3CO, qui cherche à encourager des solutions locales. Dalila Nahouda Hanaffi, chargée de mission du plan climat air énergie, rappelle que « depuis que le site de Chiconi est saturé, on a tout intérêt à réduire la production de déchets ». Elle ajoute que « 30 à 40 % des poubelles sont remplies par des biodéchets. L’objectif est de les récupérer et de les valoriser ».

Le PER de Coconi bénéficie de cette installation grâce à la signature de la charte écoresponsable. La 3CO accompagne également d’autres structures signataires comme l’Office de Tourisme de Mayotte.

Ce site de compostage devrait bénéficier aux usagers de la 3CO et aux agriculteurs du territoire, tout en restant ouvert à l’ensemble de la population. Il incarne une réponse concrète aux enjeux de gestion durable des déchets à Mayotte, en misant sur des ressources locales.

Un nouveau collège pour lancer le plus grand projet d’aménagement de Mayotte

Un nouveau collège pour lancer le plus grand projet d'aménagement de Mayotte
L’Epfam et le rectorat ont signé le premier acte de vente qui marque le coup d’envoi de l’ÉcoQuartier Tsararano-Dembéni.

À Tsararano et Dembéni, la signature dun premier acte de vente marque le coup denvoi concret de l’ÉcoQuartier. Un projet de 650 millions deuros, qui prévoit 2.600 logements, plusieurs équipements publics et la construction imminente dun collège de 900 places.

Ce mercredi 25 juin, à l’office notarial de Maître Pons, Yves-Michel Daunar, directeur général de l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), et Valérie Debuchy, rectrice de Mayotte, ont signé la vente d’un terrain pour permettre la construction d’un collège à Dembéni. Cette cession marque le lancement des premières commercialisations dans le cadre du projet d’ÉcoQuartier Tsararano-Dembéni. Un projet de territoire, qui se concrétise après des années de préparation.

Le futur collège, baptisé Centre-Est, s’étendra sur une parcelle de 16.815 m² et pourra accueillir 900 élèves. Les travaux, d’un montant estimé à 25 millions d’euros, devraient durer 25 mois. Une avancée importante dans un département confronté à une pression démographique intense, où chaque nouveau terrain disponible est précieux. « Cest très compliqué de trouver du foncier à Mayotte, cela peut prendre des années avant de lancer un chantier d’établissement scolaire », rappelle un acteur du projet.

Le plus grand chantier de logements de Mayotte

Ce collège n’est qu’une première pièce dans un puzzle bien plus vaste. Lancé en 2017, le projet de l’ÉcoQuartier est porté par la mairie de Dembéni, la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et l’Epfam. Il prévoit l’urbanisation de 45 hectares entre Tsararano et Dembéni. À terme, 2.600 logements sortiront de terre, dont 1.500 à livrer d’ici 2027, dans le cadre du dispositif national « Territoires engagés pour le logement ». Ce programme bénéficie d’ores et déjà d’une enveloppe de 8 millions d’euros.

Mais le projet ne s’arrête pas là : trois groupes scolaires, un city-stade, une mosquée, un centre commercial à Tsararano et 13.000 m² d’équipements publics viendront renforcer l’offre locale. Un ensemble ambitieux, pour un budget total de 650 millions d’euros, financé par l’État, le Département, l’Union européenne et les ventes de terrains.

Selon Jérôme Josserand, directeur de la Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm), « cest le plus grand projet daménagement de logements à Mayotte dans les cinq ans à venir ». Un avis partagé par Moudjibou Saïdi, maire de Dembéni et président de la Cadema : « Ce projet permettra denraciner le rôle de Dembéni dans lagglomération quelle forme avec Mamoudzou. »

Vie chère en Outre-mer, l’État mis en cause sur ses engagements

Vie chère en Outre-mer, l’État mis en cause sur ses engagements

Le 23 juin à l’Assemblée nationale, la députée martiniquaise Béatrice Bellay a interpellé le gouvernement sur la question de la mise en œuvre d’un mécanisme de compensation des frais visant à réduire les frais sur les produits de première nécessité, prévu par le protocole contre la vie chère signé en octobre 2024. “Dans sa réponse, plutôt que d’expliquer précisément les raisons qui font que la mesure n’est toujours pas mise en œuvre, le ministre des Outre-mer reporte une nouvelle fois la responsabilité de la vie chère sur le dos des entreprises, avec une mise à l’index injustifiable de l’une d’entre elles, GBH.”, juge La Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) dans un communiqué.

La Fedom déplore une attaque jugée infondée et rappelle que les entreprises ultramarines opèrent dans un contexte marqué par l’instabilité, les retards de paiement publics et une réglementation lourde. Elle appelle au respect des engagements de l’État et souligne que l’entreprise reste un levier central du développement économique local.

Nettoyage de l’îlot Mtsamboro le 21 juin 2025

Nettoyage de l’îlot Mtsamboro le 21 juin 2025

Le samedi 21 juin, une opération de collecte de déchets s’est déroulée sur l’îlot Mtsamboro organisée par l’association Surfrider Mayotte, spécialisée dans la protection du littoral et la sensibilisation à la pollution marine.

Trente-cinq bénévoles ont participé au nettoyage, réalisé sur la plage des Pêcheurs et dans l’arrière-plage. Cette dernière zone a été identifiée comme la plus touchée par les déchets. Au total, 6 500 litres de déchets ont été ramassés, dont 1 800 litres de bouteilles plastiques et 800 litres de cannettes, papiers et cartons.

Une nouvelle collecte est prévue le samedi 5 juillet 2025 sur la plage de Petit Moya (Petite Terre). Elle sera organisée par Surfrider Mayotte, en partenariat avec deux autres associations de protection de l’environnement : Oulanga Na Nyamba et les Naturalistes.

Fête de clôture du projet de l’agence nationale du livre ce samedi à M’roalé

Fête de clôture du projet de l’agence nationale du livre ce samedi à M’roalé

Initié par l’association du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis , le projet « Des Livres À Soi » a été mis en place cette année à la bibliothèque municipale de M’roalé par l’Agence régionale du Livre et de la Lecture (ARLL). Ce dispositif national vise à prévenir l’illettrisme dès le plus jeune âge en formant les parents, acteurs clés de l’éveil à la lecture.

À Mayotte, 33 bénéficiaires ont participé à des ateliers autour du livre, menés en partenariat avec le Village d’Eva, le CCAS de Miréréni et la bibliothèque de M’roalé. La session s’achèvera en fête le samedi 28 juin, de 10h à 12h, avec animations, découvertes et la présence des artistes Elhad Dalane et Wéké Fils M’Colo, interprètes de l’hymne local du projet.

Ce jeudi, une journée pour découvrir le renouvellement urbain de Kawéni

Ce jeudi, une journée pour découvrir le renouvellement urbain de Kawéni

La Ville de Mamoudzou vous invite à l’événement Kawéni Ya Léo Na Messo – une journée pour découvrir la transformation du village – le 26 juin 2025 à partir de 8h30 au parc SPPM. Cet événement s’inscrit dans le cadre du volet ANRU+ du programme de renouvellement urbain (NPRU) mené à Kaweni en partenariat avec de nombreux acteurs institutionnels.

Depuis 2020, Mamoudzou déploie des projets en faveur de l’inclusion économique et sociale des habitants de Kawéni. Le programme de renouvellement urbain a pour but d’améliorer le cadre de vie grâce à des projets structurants tels que l’aménagement du campus scolaire, d’équipements sportifs, d’une résidence pour jeunes actifs et d’un jardin pédagogique.

Ainsi, l’événement Kawéni Ya Léo Na Messo permettra à la population de s’engager pour le renouvellement urbain, d’accompagner les habitants vers l’insertion à l’emploi et favoriser le développement économique du village.

La pose de la première pierre du futur stade municipal de Kawéni, un temps fort symbolique, marquera le lancement officiel de la construction de ce nouvel équipement structurant pour la jeunesse, les sportifs et les scolaires. Les visiteurs pourront également participer à un job dating, à des visites guidées des chantiers du NPRU et aller à la rencontre des partenaires présents dans le village des stands.

Ce jeudi, une journée pour découvrir le renouvellement urbain de Kawéni

La lutte contre les fraudes en tout genre s’intensifie grâce au Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude

La lutte contre les fraudes en tout genre s’intensifie grâce au Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude
Le préfet a dressé un bilan à mi-année des actions du CODAF ce mercredi dans les locaux de la préfecture de Grande-Terre.

Le préfet François-Xavier Bieuville et le procureur de la République Guillaume Dupont ont dressé ce mercredi un bilan à mi-année du Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude (CODAF) mis en place il y a tout juste un an.

Protéger les Mahorais et les entreprises qui suivent la réglementation en vigueur dans le 101ème département : tel est le rôle du Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude (CODAF) créé il y a tout juste un an. Co-présidé par le préfet et le procureur de la République, avec la collaboration de tous les services de l’Etat, il a pour objectif de mettre fin aux fraudes dans tous les domaines : le travail clandestin, l’agriculture clandestine, les filières de vente de viande de tortue, les marchands de sommeil, les taxis clandestins, les restaurants et supermarchés ne respectant pas les règles d’hygiène ainsi que les fraudes fiscales. Entre autres. Bref, le CODAF « ratisse large » afin de mettre Mayotte au diapason des lois françaises. « Avant mon arrivée, ce travail n’était pas fait », note le préfet François-Xavier Bieuville qui déclare qu’à présent « 30 à 40 opérations de contrôle sont désormais effectuées par mois contre le même nombre par an avant sa prise de fonction en février 2024 ».

La co-présidence de ce comité avec Guillaume Dupont, le nouveau procureur de la République depuis avril 2025, a permis la mise en œuvre d’un système « d’action/réaction » qui se veut rapide et efficace. Les sanctions sont principalement des peines d’amende car Guillaume Dupont estime que « toucher au porte-monnaie des fraudeurs leur fait plus mal qu’une peine de prison avec sursis ». A ces amendes peuvent venir s’ajouter des sanctions administratives comme une fermeture pour les restaurants, par exemple, les 2 peines étant totalement indépendantes l’une de l’autre. Le CODAF a 3 objectifs principaux : protéger la santé de la population, lutter contre les facteurs d’attractivité de l’immigration clandestine et protéger le tissu économique local.

Protéger la santé de la population

Selon le préfet, si le travail clandestin est « l’un des points qui domine » dans la lutte contre la fraude, le non-respect de la chaîne du froid par certains supermarchés et restaurants l’est également. Depuis janvier 2025, le CODAF a ainsi saisi 2 tonnes de marchandises non conformes dans les supermarchés, 890 kg de produits dans les restaurants et 103 kg de végétaux auprès des « vendeurs à la sauvette ». Il a aussi mis 4 supermarchés en demeure pour mise en conformité et adressé 13 avertissements. « La rumeur disant que nous ne nous attaquons pas aux grandes enseignes est une légende urbaine », affirme le préfet, qui précise que tous les établissements sont concernés par les contrôles, sans distinction.

Lutter contre les facteurs d’attractivité de l’immigration clandestine

Du côté de la lutte contre les facteurs d’attractivité de l’immigration clandestine, ce sont plus d’1,2 millions d’euros d’argent liquide qui ont été contrôlés à l’aéroport et à la gare maritime, avec 36 procédures rédigées. « Chaque année, environ 150 millions d’euros sont acheminés illégalement vers les Comores. C’est autant d’argent qui manque à l’économie mahoraise et à l’épargne. C’est, en outre, de l’argent souvent public puisqu’à Mayotte 80% de la commande est publique », affirme le préfet. Guillaume Dupont ajoute qu’« en droit cela s’appelle du blanchiment d’argent ». Par ailleurs, 14 procédures à l’encontre de marchands de sommeil ont été dressées et 7 autres pour vol d’électricité et raccordements illégaux. Enfin, 20 étrangers en situation irrégulière ont été conduits au CRA à la suite d’opérations menées par le CODAF.

Protéger le tissu économique local

La lutte contre les taxis clandestins, dont les taxis-motos, est une autre grosse partie du travail du CODAF. Depuis ce début d’année, 85 scooters ont été saisis lors d’opérations de lutte contre les taxis clandestins. « Une amende forfaitaire s’élevant à 500 euros est appliquée pour récupérer le véhicule, sinon il est détruit », explique le préfet, qui révèle que cette amende va être augmentée sous peu. « Si le conducteur est en situation irrégulière, il est reconduit s’il vient d’un pays qui l’autorise », ajoute-il.

1132 articles de contrefaçon ont également été détruits, 1400 kg de produits venant de la pêche clandestine ont été saisis ainsi que 295 kg de viandes d’espèces protégées. Le procureur affirme « orienter les investigations sur les filières de vente de viande de tortue afin de mettre fin au braconnage ». Enfin 33 procédures ont été engagées lors de contrôle sur la vente d’eau embouteillée et 6 embarcations illégales (barques ou pirogues) ont été saisies.

Par ces diverses actions, le préfet, en collaboration avec le nouveau procureur, entend « protéger la population et rétablir la justice et la concurrence pour les entreprises qui respectent les règles ». « En tant que 101ème département, Mayotte doit désormais suivre les mêmes règles que n’importe quel autre département français », a-t-il conclu.

Cadema : Des nouvelles élections à l’horizon

Cadema : Des nouvelles élections à l'horizon
Le Conseil d’Etat déboute Rachadi Saindou de la plupart de ses requêtes.

Suite à la décision du Conseil d’Etat concernant les requêtes de Rachadi Saïndou, la Cadema n’a plus d’équipe dirigeante, des élections sont à organiser pour désigner un nouveau bureau. Mais Rachadi Saïndou, son ancien Président, à l’origine de cette décision du Conseil d’État ne peut, pour autant, pas revenir aux affaires de cette prestigieuse institution.

L’information est quasiment passée hors des radars des médias locaux. La communauté d’agglomération de Dembéni Mamoudzou (Cadema) est privée d’équipe dirigeante depuis quelques jours suite à un arrêt du Conseil d’État en date du 18 juin 2025 (consécutif à sa séance du 4 juin 2025). La haute juridiction avait été saisie les 7 octobre 2024 et 17 avril 2025 par Rachadi Saïndou, l’ancien président de la Cadema évincé de son poste par arrêté préfectoral du 27 juin 2024 le déclarant démissionnaire d’office de ses mandats de conseiller municipal de la commune de Dembéni et conseiller communautaire de la Cadema.

L’intervention du conseil d’État dans ce dossier s’imposait en raison d’un non-respect des délais requis pour que le Tribunal administratif de Mayotte statue sur la requête introduite par Rachadi Saïndou en annulation de l’arrêté préfectoral du 27 juin 2024. Celui-ci avait porté sur une démission d’office du plaignant de ses mandats de conseiller municipal de Dembéni et conseiller communautaire à la Communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou après que le tribunal correctionnel de Mayotte l’ait déclaré coupable le 25 juin 2024 des faits de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics et favoritisme. Cette condamnation avait été assortie d’une peine d’emprisonnement de 2 ans (dont une avec sursis), de 50.000 euros d’amende et d’une interdiction d’exercer une fonction publique durant 2 ans frappée d’une exécution provisoire.

Des élections avaient alors été convoquées le 11 juillet 2024 pour désigner un nouveau président et un nouveau bureau à la Cadema. Rachadi Saïndou a été remplacé par l’actuel maire de Dembéni, Moudjibou Saïdi.  A l’issue de ce scrutin, l’ancien président avait saisi le Tribunal administratif de Mamoudzou pour demander l’annulation de l’arrêté préfectoral et contester les élections. Rachadi Saïndou avait en outre engagé une démarche similaire auprès du Conseil d’État à travers deux mémoires datées du 7 octobre 2024 et 17 avril 2025. Ces procédures ont donc été examinées en séance le 4 juin 2025 et une décision a été prise et rendue publique le 18 juin 2025. L’ancien Président de la Cadema a été débouté de la plupart de ses demandes. En revanche, le Conseil d’Etat a annulé trois jugements du tribunal administratif concernant son remplacement au conseil municipal de Dembéni et  au sein du conseil communautaire de la Cadema. L’instance estime que les sièges n’auraient pas dû être remplacés tant que son recours contre la décision du tribunal administratif n’avait pas été jugé. Cette décision du Conseil d’Etat va donc nécessiter l’organisation de nouvelles élections au sein de la communauté d’agglomération.

HODI ! Le guide pour bâtir face aux risques naturels à Mayotte

HODI ! Le guide pour bâtir face aux risques naturels à Mayotte

Pour accompagner les Mahorais, le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) publie HODI ! Un guide  de recommandations à la (re)construction. Pratique et illustré, composé de 10 fiches techniques. Il livre des conseils concrets pour bâtir de manière plus sûre, durable et adaptée aux risques naturels. Pour Flash-Infos, Maud Andrianarinosy, architecte-conseillère au CAUE Mayotte répond à nos questions.

Flash Infos : A partir de quels éléments avez-vous constitué ce guide ?

Maud Andrianarinosy : Après le cyclone, nous avons réalisé des diagnostics sur toute l’île : des bâtiments résidentiels, des bâtiments publics et agricoles, ce qui nous a permis de constituer une base de données sur toutes les malfaçons observées. Nous avons donc élaboré ce guide en apportant des réponses aux malfaçons identifiées : la charpente en bois ou métallique, les tôles, les dalles en béton, les structures en bois. Justement, à la fin de l’ouvrage, nous y avons ajouté les contacts utiles et rédigé les bases pour commencer sa maison sur son terrain, mais aussi pour savoir comment se renseigner sur les risques naturels.

HODI ! Le guide pour bâtir face aux risques naturels à Mayotte
Le CAUE Mayotte accompagne la reconstruction post-cyclone en mettant son expertise au service des habitants pour promouvoir des constructions sûres, durables et adaptées aux risques naturels.

F.I. : Quels sont les principaux défauts observés ?

M.A. : Il y a parfois des structures qui ne sont pas alignées. Il y a d’autres choses moins simples : certaines tôles sont parfois assemblées avec de mauvais éléments. Ce sont des principes de fixation qui ne sont pas toujours respectés. Parfois même, ce sont les fondations qui sont mal construites.

F.I. : Quels matériaux prévoir pour un habitat durable et adapté ?

M.A : Souvent, les personnes se posent la question : faut-il couler une dalle en béton ou faire une charpente en bois avec des tôles ? Cela peut faire peur à certains. La charpente en tôle, tant qu’elle est bien conçue, bien dimensionnée, bien assemblée et bien fixée, est bien meilleure qu’une dalle en béton. C’est ce que nous préconisons. Nous sommes sur un territoire sismique. Une dalle en béton, si elle n’est pas étanchée, ne sert à rien. Le béton est poreux et laisse passer l’eau, ce qui l’abîme progressivement. Ensuite, il y a les questions climatiques. Le béton retient la chaleur. Certains logements deviennent de véritables fours, dans lesquels il fait très chaud. D’autres matériaux peuvent être utilisés, comme la brique de terre comprimée, qui a un rôle d’isolant et stocke moins la chaleur à l’intérieur du logement.

HODI ! Le guide pour bâtir face aux risques naturels à Mayotte
L’ouvrage HODI se base sur les observations du CAUE Mayotte issues des diagnostics réalisés sur les bâtiments endommagés après les cyclones.

F.I. : Comment prévoir l’aération des logements ?

M.A. : On parle de ventilation. Le principe est d’avoir toujours une aération dans la largeur du bâtiment, pour que le vent traverse la façade d’une ouverture à l’autre. Le fait d’avoir de l’air qui circule dans la maison et sur le corps réduit de 4 degrés la température ressentie. C’est donc l’un des principes de base du confort thermique. On en parle beaucoup dans les constructions denses, lorsque le mur du voisin se trouve à 50 centimètres. On crée de grands espaces dans lesquels l’air ne circule pas, alors que, si l’on conçoit des pièces plus étroites où l’air peut circuler, cela réduit la sensation de chaleur et permet d’évacuer l’air chaud.

F.I. : Divers plans figurent dans ce guide illustré, comment pouvons-nous nous l’approprier ?

M.A. : Les dessins ont été réalisés par un illustrateur mais aussi architecte : son métier est de simplifier un propos par le dessin. Nous avons fait un maximum de dessins pour qu’ils soient accessibles à tous. C’est le fruit d’une réflexion approfondie. Le guide sera également traduit en shimaoré. Nous souhaitions y inclure le moins de texte possible, même si cela reste difficile de s’en passer. Il faut savoir que chaque fiche possède sa référence au Document Technique Unifié (DTU), qui définit les normes de construction pour des cas généraux. C’est aussi une aide à la vérification. Parfois, un ouvrier intervient et il est difficile de tout contrôler ; avec ce guide, on peut, en quelque sorte, suivre les travaux et savoir à quoi être attentif. Nous rappelons enfin que chaque chantier est unique, et que nous restons disponibles pour des visites et conseils gratuits.

Pratique : Le guide est disponible en mairie, en magasins de bricolage et en ligne à partir de ce 30 juin.

Les associations dénoncent une discrimination environnementale dans l’accès à l’eau potable en Outre-mer

Les associations dénoncent une discrimination environnementale dans l’accès à l’eau potable en Outre-mer

Des associations ultramarines et nationales ont publié un communiqué lundi 23 juin pour dénoncer une inégalité criante : des millions d’habitants en Outre-mer n’ont toujours pas accès à une eau potable de manière fiable. Coupures fréquentes, pollution, prix excessifs… Le rapport publié pointe une discrimination environnementale persistante. À Mayotte, l’eau n’était disponible que 8 heures tous les trois jours pendant la sécheresse de 2023. En Guadeloupe, elle reste souvent impropre à la consommation, malgré des tarifs les plus élevés de France. En Guyane, de nombreuses zones enclavées n’ont toujours pas d’accès garanti à l’eau. Les associations signataires, dont Mayotte Nature Environnement, VIVRE (Guadeloupe), ASSAUPAMAR (Martinique), Guyane Nature Environnement, Kimbé Rèd FWI (Antilles), Notre Affaire à Tous, Sillages (La Réunion), appellent l’État et les Nations Unies à réagir. Elles demandent des moyens d’urgence, la reconnaissance officielle de la situation comme une discrimination environnementale et l’implication réelle des populations dans les politiques publiques. « En 2025, on ne peut pas encore se battre pour boire de l’eau en France », dénonce Jérémie Suissa, de Notre Affaire à Tous.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes