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Les élections à l’Université de Mayotte devront se refaire

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Les 8 et 9 novembre, les personnels de l’Université de Mayotte ont procédé à l’élection de ses représentants des personnels et des usagers des conseil d’administration, à la commission de la formation et de la vie universitaire, ainsi que celle de la recherche du conseil académique. Un scrutin entaché d’irrégularités selon un professeur qui a saisi la commission de contrôle des opérations électorales de l’établissement situé à Dembéni. Celle-ci ne lui a pas donné raison sur tout, mais a reconnu qu’il y avait lieu d’annuler les élections, le 22 novembre.

Plusieurs éléments ont motivé cette décision. Il y a déjà la connaissance tardive des candidats, puisque le dépôt des candidatures a pu se faire jusqu’au 2 novembre et la mise en ligne des professions jusqu’au 4 novembre, soit à quatre jours seulement du scrutin. Plusieurs professeurs ont également voté alors qu’ils n’exerçaient pas encore à l’Université au moment du vote, quand un autre avait dépassé l’âge pour être enseignant-vacataire (« La circonstance, selon laquelle il aurait été recruté en tant que chef d’entreprise, recrutement non soumis à la limite d’âge, n’est clairement pas établie »). Enfin, un professeur qui a présenté, le dernier jour, une liste comportant son seul nom a été écarté par l’Université de Mayotte parce qu’elle pensait que celle-ci était irrecevable. En réalité, il pouvait très bien se présenter. « Il ressort des dispositions précitées des articles L.719-1 et D.719-2 du code de l’éducation que si l’élection du collège A s’effectue bien au scrutin de liste, les listes peuvent être incomplètes. Dès lors, le président de l’Université de Mayotte ne pouvait écarter la liste du professeur pour le seul motif d’incomplétude de celle-ci », confirme la commission.

Inscriptions ouvertes pour la rentrée 2025-2026 à Mamoudzou

La ville de Mamoudzou informe la population que la période d’inscription des enfants à l’école pour la rentrée 2025-2026 sera ouverte du 2 décembre 2024 au 28 mars 2025. Les parents peuvent inscrire leurs enfants sur rendez-vous dans l’antenne du service scolaire de leur circonscription. Les parents (ou responsable légal) peuvent prendre rendez-vous, du lundi au jeudi de 8h à 12h et le vendredi de 8h à 11h, par téléphone avec le référent de la circonscription de leur lieu d’habitation. Circonscription nord

Kaweni, Mamoudzou : 0639 992859 / 0269637739, circonscription centre, Cavani, Mtsapéré, Doujani :  0269 637690 / 0269637691, circonscription sud : Passamaïnty, Tsoundzou, Vahibé. : 0269665165 / 0269665162.

Ou bien ils peuvent s’inscrire à distance en envoyant les documents numérisés par email. Les parents (ou responsables légaux) peuvent adresser l’ensemble des documents d’inscription dûment remplis et numérisés à l’adresse email de la circonscription de leur lieu d’habitation.  Circonscription nord Kaweni, Mamoudzou : inscriptionsnord@mamoudzou.yt, Circonscription centre Cavani, Mtsapéré ; Doujani : inscriptionscentre@mamoudzou.yt, circonscription sud : Passamaïnty, Tsoundzou, Vahibé : inscriptionssud@mamoudzou.yt

L’ensemble des documents d’inscription est disponible ici : www.mamoudzou.yt/mamoudzou-moi/enfance-et-education/inscription-scolaire/

La quatrième édition de « Momojou en fête » dès ce mardi

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Pour les fêtes de fin d’année, la Ville de Mamoudzou organise la quatrième édition de « Momojou en fête » du 3 au 8 décembre. La place de la République accueillera un village de plus de 80 exposants composés d’artisans, entrepreneurs, commerçants et associations exerçant dans l’artisanat d’art, la couture, la cosmétique locale, le secteur agricole et l’agro transformation. Cette année, l’événement propose un programme riche en animations traditionnelles et concerts d’artistes locaux. À l’affiche, retrouvez Daday, Npro Game et Youbee. Cette initiative vise à mettre en avant le savoir-faire mahorais et permet aux habitants de soutenir l’économie locale tout en divertissant en famille.

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Quatrième édition du Tournoi Foot espoir les 14 et 15 décembre

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L’association Petite-T’espoir organise la quatrième édition du Tournoi Foot espoir, les 14 et 15 décembre. Cet événement a pour but, dans un contexte très tendu,  de partager des moments d’échange et de convivialité entre les jeunes issus des quartiers sensibles de Petite-terre et toutes les institutions de l’uniforme, de mettre en lumière le vivre-ensemble, renforcer les liens sociaux et promouvoir l’unité par la pratique du gootball en salle.Le tournoi se déroule au plateau polyvalent La Ferme Labattoir samedi 14 et dimanche 15 décembre de 7h à 17h .Inscriptions : 06 93 44 44 24 ou 06 39 39 63 17, petite.tespoir@gmail.com

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Football : l’Espérance d’Iloni propulsée en Régional 1

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L’équipe de football l’Espérance d’Iloni accède en Régional 1 pour la première fois de son histoire. Un moment inoubliable pour le manager de l’équipe, Mlamali, qui a propulsé ses joueurs de la troisième division au titre de champion de R2 cette saison. Pour la Ville de Dembéni, qui s’exprime sur les réseaux sociaux, « cette victoire restera gravée dans les mémoires comme un symbole de persévérance, de passion et de détermination ».

La montée tombe également à pic puisque le club peut déjà compter sur son tout nouveau terrain synthétique pour continuer à briller la saison prochaine.

Dernière formation de l’année pour observer les mammifères marins

L’association Ceta’Maore propose sa dernière formation de l’année 2024 pour devenir observateur en mer le samedi 7 décembre, dans les locaux de la Cadema, à Mamoudzou, de 8h30 à 13h. Cette formation, réservée aux adhérents de l’association, permet de découvrir les méthodes de suivi des mammifères marins à l’échelle mondiale et leur application sur le terrain à Mayotte, avec le protocole Wujua. Cette formation est nécessaire pour participer aux sorties en mer de suivi des cétacés. Il est possible d’adhérer à l’association et de régler les 20 euros de participation pour la formation en suivant le lien HelloAsso disponible sur la page Facebook de l’association. Les places sont limitées à 25 participants.

Les Prix de l’excellence économique remis ce mardi aux lycéens

La cérémonie de remise des Prix de l’excellence économique aura lieu le mardi 3 décembre à 9h dans les locaux de l’Iedom (Institut d’Emission des Départements d’Outre-Mer), rue de la Préfecture, à Mamoudzou. Organisé sous l’égide de la Banque de France, de l’Iedom, de Citéco et du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, ce prix vise à promouvoir l’excellence dans les enseignements d’économie de la série STMG (Science et technologies du management et de la gestion). Trois lauréats vont être récompensés parmi plus d’une centaine d’élèves qui ont participé à l’épreuve du concours le 20 novembre dernier.

Le Mahorais Ibrahim Oili récompensé à l’Élysée

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Ibrahim Oili est lauréat du Prix France Travail de Talents des Cités pour son entreprise SOA, de réparation, réemploi et recyclage d’appareils électroménagers à Mayotte. L’entrepreneur de Bandraboua a été récompensé à l’Élysée, mercredi 27 novembre, en présence du président de la République, Emmanuel Macron. Le prix s’accompagne d’une subvention de 4.000 euros pour financer son entreprise.

« Aujourd’hui, grâce à cette victoire, il incarne l’espoir et le potentiel de la jeunesse mahoraise, un véritable modèle à suivre pour les générations futures. Félicitations pour ce parcours inspirant et cette belle reconnaissance ! », a réagi le Département de Mayotte. La députée Estelle Youssouffa, qui était présente lors la remise des prix, s’est dit « très émue d’avoir pu assister à cette célébration qui salue ce jeune entrepreneur qui permet de réparer les machines usagées, qui crée des emplois et du savoir-faire ».

Les parents d’élèves de Kahani appellent à la mobilisation ce lundi

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Les parents d'élèves veulent mobiliser pour enrayer la spirale de violences au lycée de Kahani.
Fermé à cause d’un énième épisode de violences, mercredi midi, le lycée Gustave-Eiffel de Kahani reprendra les cours, ce lundi, dans un climat qu’il faudra apaiser. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) compte s’y employer. « Oui, Kahani restera debout que cela déplaise aux voyous : exclure vos enfants de ce lycée est un aveu d’échec. Depuis des années déjà jusqu’à présent, le lycée de Kahani vit inlassablement une multitude d’actes de violences malgré le bunker érigé depuis peu pour freiner les situations violentes aux abords de l’établissement et souvent lorsque les auteurs des actes sont connus les sanctions se réglaient le plus souvent par l’exclusion suivi d’un changement d’établissement », explique l’association d’un sujet d’un établissement qui accueille des élèves de toute de l’île. Elle revient également sur les violences du 27 novembre. Des dizaines de jeunes, dont une partie en combinaison blanche, sont venus caillasser les élèves à la sortie des cours. Parmi ces derniers, on compte une dizaine de blessés légers qui ont dû être transportés au dispensaire, d’autres se sont retrouvés en état de choc.
« Le phénomène a pris une tout autre ampleur le 27 novembre 2024 comme si celles vécues depuis la rentrée d’août dernier ne suffisaient. Il a largement dépassé les cours de récréation ou les altercations à la sortie des établissements, là où des personnels éducatifs ou de sécurité peuvent encore repérer et agir. La FCPE demande aux autorités d’agir de toute urgence ! La violence ou le harcèlement dans cet établissement ne doivent en aucune manière être banalisés ou pris à la légère. BASI IPVO !!!! Y en a marre !!! », clament les parents d’élèves et appellent à la mobilisation en réunissant l’ensemble des parents, de la population de Mayotte, des élus de ce territoire et les représentants des pouvoirs publics de l’État, comme des collectivités territoriales, devant le lycée de Kahani, ce lundi, à 7h.

Prison de Majicavo, hôpital, CRA, quand rien ne va

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La prison de Majicavo-Koropa continue de battre des records de surpopulation, ces dernières années.

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simmonot dresse un tableau alarmant de la situation des personnes écartées un temps de la société et enfermées à Mayotte, qu’elles soient en prison, en centre de rétention ou en unité psychiatrique… Si beaucoup de ces constations sont déjà largement connues, l’autorité qui s’est rendue à plusieurs reprises dans ces lieux note « une forte dégradation des conditions de privation de liberté ».

« Ce territoire a besoin de votre regard pour aller encore plus loin »

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Les 20 ans du Césem ont commencé, ce jeudi, à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni.

Organe composé de représentants de la vie économique et sociale locale, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) conseille depuis vingt ans le conseil général (devenu départemental ensuite). Pour le premier jour de cet anniversaire, célébré ces jeudi et vendredi, à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni, des tables-rondes ont permis de faire un état des lieux sur l’évaluation des politiques publiques.

Une fois n’est pas coutume, le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Césem) a préféré caler sa journée protocolaire lors du deuxième jour de son événement organisé à la Technopôle de Mayotte, à Dembéni. Ce jeudi, c’est donc en commençant par du concret que cette instance départementale, qui comprend des représentants du patronat, des syndicats ou d’organismes socio-économiques, a commencé à fêter ses 20 ans. En l’occurrence, par plusieurs tables-rondes qui se sont déroulées sur le thème de l’évaluation des politiques publiques. Ce dernier est cher à ce conseil de 32 membres qui émet des avis sur les décisions à prendre au conseil départemental ou entreprend des publications sur les grandes thématiques du territoire. « Nous sommes là pour vous écouter. Ce territoire a besoin de votre regard pour aller encore plus loin. On va le partager, croiser les expériences », annonce Abdou Dahalani, en ouverture de la matinée. Celui qui a été réélu président en mars 2024 rappelle que le thème choisi est « un axe transversal » de l’actuelle mandature.

Une évolution récente

Outre les différents Ceser invités (ce conseil existe d’habitude à l’échelle régionale), plusieurs intervenants ont donné un avis éclairé de ce qui est pour eux une évaluation des politiques publiques. Ainsi, Nicolas Péhau, le président de la Chambre régionale des comptes La Réunion-Mayotte, rappelle que cette mission d’évaluation est nouvelle pour les magistrats de la CRC, celle-ci leur étant échue depuis une vingtaine d’années. « On avait une figure de contrôleur, il fallait passer à celle de l’évaluateur », concède-t-il. Dans sa démarche, il raconte que les magistrats « ne peuvent pas tout regarder » et que l’instruction d’un dossier va commencer par une note de faisabilité (l’intérêt de la thématique, les moyens humains, l’accès aux documents vont déterminer la suite à donner). Selon lui, la clé est de « trouver les bonnes questions évaluatives. En général, on en a trois à cinq à la CRC ».

A ses côtés, Ambdilwahedou Soumaïla donne un exemple concret avec sa ville de Mamoudzou. « La population est de plus en plus exigeante, on le ressent. Il y a eu aussi en changement en 2014. En payant les impôts, les gens commencent à poser de question à quoi ça sert », raconte le maire du chef-lieu de Mayotte. Son service, qui s’occupe du temps long avec le programme Mamoudzou 2030, a aussi comme charge l’évaluation. Ainsi, les services à la population (dont l’état-civil, listes électorales,…) ont été les premiers à y passer, puisque « 450 à 500 personnes par jour » y sont recensées. Cela a débouché sur des mesures comme l’ouvertures d’annexes dans les villages et l’installation de bornes interactives pour raccourcir le délai de traitement.

Peu répandue à Mayotte, l’évaluation des politiques publiques devrait suivre l’évolution constatée en métropole. En tout cas, le Césem du haut de ses 20 ans compte bien y contribuer.

Consultés de plus en plus en amont

« Nous avons des invités que je suis très honoré de recevoir à Mayotte », a introduit Abdou Dahalani, en référence à la délégation d’autres Ceser arrivée sur le fil. Il cite Patrick Caré, le président du Ceser de Bretagne. Marc Bouchery, le délégué général des Ceser de France, et le président de la délégation outremer du Cese, Pierre-Marie Joseph. Les trois ont particulièrement suivi l’évolution du petit dernier à Mayotte (les Ceser existent depuis la loi de décentralisation 1982). Outre les avis, que le conseil départemental de Mayotte peut décider de suivre ou non, le Césem, dont le siège est à Cavani, s’est lancé dans une série de rapports (désenclavement du territoire, répartition et exercices des compétences territoriales, logement,…).

Interrogé sur le devenir du Cesem et des Ceser qui peuvent exister sur le territoire national, Marc Bouchery confirme qu’ils seront sans doute de plus en plus sollicités en amont, plutôt « qu’à posteriori ».

Gestion des déchets : “La sensibilisation est primordiale”

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Douambati Miniadji, chargée du programme local de prévention sur les déchets ménagers pour le Sidevam, Yssad Mohamed Youssouf, directeur de la propreté urbaine à la Ville de Mamoudzou, Frédéric Polenne, directeur général de l’entreprise ETPC, et Isaac Tamime, cofondateur d’Ecol’eau, sont tous les quatre intervenus pour parler de la gestion des déchets.

La gestion durable des déchets était au cœur des interventions de la dernière table ronde de la Semaine de l’environnement, organisée par la Somapresse en marge des Trophées de l’environnement. Recycler les déchets inertes, rendre la ville plus propre, le tri sélectif et réduire la production de déchets sont autant de sujets qui ont été abordés.

Frédéric Polenne, directeur général de l’entreprise ETPC (Entreprise de Travaux Publics et de Concassage), a présenté la pratique récente mise en place par son entreprise, à savoir la récupération des déchets de type gravats, cailloux ou encore morceaux de béton, issus des chantiers. Dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur, la société a ouvert plusieurs points de collecte pour qu’artisans et entreprises viennent déposer leurs déchets inertes. Au lieu que ces derniers soient enfouis, l’entreprise s’occupe ensuite de les recycler, pour former un nouveau matériau qui peut ensuite servir dans de nouvelles constructions. Un gain non négligeable en matière de préservation de l’environnement

Yssad Mohamed Youssouf, directeur de la propreté urbaine à la Ville de Mamoudzou a poursuivi en présentant les différents enjeux de la propreté urbaine à Mayotte, puis plus particulièrement sur Mamoudzou, qui a fait de ce sujet sa grande cause communale. Loin de se résumer à la collecte des déchets, œuvrer pour cette cause implique également le lavage, le balayage, la dératisation des rues et espaces publics. Mais le défi majeur des municipalités reste la collecte des déchets dans les quartiers informels.

Afin d’inciter la population à disposer leurs déchets au bon endroit, le Sidevam travaille actuellement sur le projet Douka, qui consiste à expérimenter un système de consigne dans un réseau de commerces en échange de bons d’achat. Pour encourager le geste de tri, le Sidevam a également inauguré récemment la première déchetterie de Mayotte à Malamani. Le nouveau dispositif propose une solution pour une grande variété de déchets et espère venir à bout des décharges sauvages.

De son côté, afin de réduire le nombre de déchets en amont, Isaac Tamime a cofondé Ecol’eau, une entreprise proposant différentes solutions de filtrage, comme des filtres sous-évier, à gravité, ou encore des gourdes filtrantes. Existant depuis six mois, l’entreprise a déjà été primée lauréate au concours Innov’action, un vrai coup de pouce pour elle. L’ensemble des intervenants ont salué cette alternative au plastique, prometteuse pour réduire le nombre de bouteilles dans la nature.

L’article est à retrouver en intégralité dès maintenant sur le site environnement.yt.

Sécurité routière : « L’usage de la route est une liberté et l’un des plus grands dangers »

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Une cinquantaine d’élèves, notamment ceux de la terminale professionnelle logistique et transport, ont participé aux Assises de la sécurité routière. À cette occasion, un nouveau spot publicitaire a été diffusé par la préfecture de Mayotte.

Ce jeudi 28 novembre, le lycée des Lumières à Mamoudzou a accueilli les premières Assises de la sécurité routière. En présence de François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte, une cinquantaine d’élèves ont participé à cet événement. Une opportunité de rappeler les dangers liés à la route et de sensibiliser les jeunes aux bonnes pratiques.

 

 

La Cadema s’engage pour « contrer l’habitat insalubre »

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Salim Boinaidi, vice-président en charge de l’habitat et du logement à la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema).

Deux logements réhabilités grâce à des subventions de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ont été présentés ce jeudi 28 novembre à Iloni. La collectivité a présenté ses actions contre l’habitat insalubre.

Un carrelage fraîchement installé, des murs à la peinture encore fraîche, une nouvelle toiture. Ce jeudi 28 novembre, la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a présenté deux nouveaux logements réhabilités à Iloni, dans la commune de Dembéni.

« Depuis 2020, nous nous sommes lancés dans une initiative de réhabilitation de logements sur l’ensemble du territoire pour contrer l’habitat insalubre, améliorer la qualité de vie des habitants à faibles ressources et offrir des conditions de vie plus sûres et confortables à ces familles », souligne Salim Boinaidi, vice-président en charge de l’habitat et du logement à la Cadema. La collectivité s’est fixé l’objectif de rénover 50 logements (10 par an), 21 le sont déjà et 5 autres sont en travaux. Les dossiers restants sont en cours d’instruction en attente de financements pour poursuivre les projets. Les chantiers concernent en priorité l’assainissement, les cuisines, les salles de bain, les toitures et les ouvertures.

Ce jeudi, le rendez-vous avait lieu à Iloni car deux maisons viennent d’y être rénovées. On s’arrête d’abord chez Faïzouna Saïd Abdallah. Chez elle, tout a changé, les murs ont été repeints, un nouveau carrelage a été installé, ainsi que des toits en tôle. Alors que la maman est en situation de handicap moteur, tout comme la grand-mère, le salon a été équipé d’une rampe. « Nous sommes très contents du travail qui a été réalisé », se réjouit la mère de famille. « Avant, ma maman qui est en fauteuil ne pouvait pas accéder aux autres pièces, on devait la porter. Maintenant il n’y a plus besoin ».

Une maison sans toit faute d’argent

À une centaine de mètres en contrebas, une habitation vient d’être repeinte en blanc. Avant les travaux, une partie de la maison n’avait que les murs sans toit. « La famille n’avait pas les moyens de finir la construction », explique Abdoul Soidridine, chef de projet habitat dans l’entreprise Habitat social à prix coûtant (HSPC). Des travaux de charpente ont été faits, la salle de bain a été rénovée.

Pour réaliser ces projets, la communauté d’agglomération s’appuie sur HSPC et Soliha Mayotte. « Nous accompagnons les propriétaires dans leurs demandes de subventions auprès de l’État, du conseil départemental et de la Caisse de sécurité sociale », explique Abdoul Soidridine. Les coûts pour améliorer des logements se situent dans une fourchette de 35.000 à 60.000 euros. La Cadema les finance jusqu’à 10.000 euros. Une fois les financements des différentes institutions trouvés, le chantier dure entre deux et quatre mois.

Chaque trimestre, une commission, composée d’élus communautaires et de partenaires institutionnels (Action Logement, direction de l’environnement de l’aménagement, du logement et de la mer, HSPC et Soliha), se réunit pour examiner les demandes et optimiser l’attribution des aides.

Le camp de Tsoundzou 2 démantelé, des femmes et des enfants relogés

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Les agents municipaux de Mamoudzou ont procédé à l’enlèvement des restes du camp de Tsoundzou 2, ce jeudi matin.

Les migrants d’Afrique continentale, qui avaient pris l’habitude de se regrouper sous l’arbre, en face du village Coallia, à Tsoundzou 2, ont été priés de quitter les lieux. Une partie d’entre eux, notamment les femmes et les enfants, ont été mis à l’abri par la préfecture de Mayotte.

Les matelas et les vêtements ont été retirés, ce jeudi matin, par les services municipaux de Mamoudzou, sous l’œil des policiers et des gendarmes. Quelques instants plus tôt, ce jeudi, la préfecture de Mayotte a procédé à l’évacuation du camp installé à proximité du village Coallia, à Tsoundzou 2. Environ une cinquantaine de personnes, des migrants d’Afrique continentale sans solution d’hébergement, s’y retrouvaient, ces dernières semaines, au bord de la route nationale 2. Afin d’éviter la création d’un nouveau campement sur un plus long terme comme à Cavani et par sécurité (« les occupants sont exposés à des risques très importants d’accidents sur cette section de route où circulent 13.000 véhicules par jour dont 5% de poids-lourds », indique l’arrêté préfectoral), l’opération s’est déroulée dans la matinée.

« Au titre de cet arrêté, les personnes ont été évacuées et sont concernées par une mise à l’abri, notamment les publics vulnérables (femmes et enfants). Environ 50 à 60 personnes étaient concernées par cette évacuation », ajoute la préfecture. Quant aux autres, selon les employés municipaux croisés su place, il se seraient dirigés vers Kwalé.

La réinstallation interdite

Sur l’arbre, sous lequel les migrants avaient l’habitude de se rassembler, le document de la préfecture de Mayotte doit empêcher le retour au point départ, sitôt les forces de l’ordre parties. « Toute réinstallation ou tentative de réinstallation donnera lieu, sans délai, à une évacuation avec le concours de la force et sans mise à l’abri des contrevenants au présent arrêté », est-il écrit. La question des migrants originaire d’Afrique des Grands lacs ou de la Corne de l’Afrique reste entière à Mayotte, même si l’évacuation du camp de Cavani au bout de quelques mois a un peu apaisé les tensions.

« Le préfet de Mayotte réitère son engagement à ne pas laisser se reconstituer de regroupement ou campement informel à Mayotte. Ces personnes feront l’objet d’un traitement administratif de leur situation dès lors que les services de l’État, aujourd’hui bloqués, pourront assurer leurs missions », annonce-t-il, alors que le bureau des étrangers de la préfecture, à Mamoudzou, est toujours bloqué par le collectif des citoyens de Mayotte 2018.

Stéphane Vacher prend la tête de la brigade de gendarmerie de Sada

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Le major Stéphane Vacher a officiellement pris le commandement de la brigade de gendarmerie départementale de Sada, ce jeudi matin, lors d’une cérémonie militaire prévue pour l’occasion. Réellement en poste depuis septembre, il a commencé sa carrière avec l’escadron de gendarmerie mobile de Grasse (Alpes-Maritimes) et a servi au Kosovo avec l’Onu (Organisation des Nations unies). Avant d’arriver à Sada, il était au commandement de la communauté de brigades (COB) de Sauveterre-Monségur-Pellegrue (Gironde). Mayotte ne lui est pas inconnue : il a déjà travaillé cinq ans au sein de la brigade de M’zouazia, à Bouéni. « C’est plus facile quand on connaît le terrain », dit-il.

Le capitaine Arnaud Couric, commandant de la toute nouvelle compagnie de gendarmerie de Dembéni à laquelle la brigade sadoise est rattachée depuis septembre, l’a accueilli en rappelant les enjeux auxquels la brigade de Sada est confrontée quotidiennement. « Vous prenez le commandement d’une unité particulière, celle avec l’activité la plus dense en matière de délinquance, dans un contexte à la fois rural, côtier et urbain », déclare-t-il. « C’est un commandement exigeant sur un territoire qui l’est tout autant. » Le général Lucien Barth, commandant de la gendarmerie de Mayotte, était également présent. La cérémonie réunissant une trentaine de personnes a aussi été l’occasion pour la gendarme Nadhoimati de recevoir la médaille de la Défense nationale, niveau bronze.

Onze « caillasseurs » interpellés près du lycée Younoussa-Bamana

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Ce mardi 26 novembre, les drones de la police nationale ont détecté des groupes d’élèves au comportement suspect aux abords du lycée Younoussa-Bamana à Mamoudzou. Un dispositif de surveillance rapprochée a été mis en place. Onze “caillasseurs” ont été arrêtés dès les premiers affrontements et interpellés en flagrant délit.

Les jeunes de Mamoudzou à la découverte de la démocratie

La ville de Mamoudzou organise, samedi 30 novembre, à 11h, le premier conseil municipal pour les CMJ actuels de Mamoudzou, pour promouvoir la découverte du processus démocratique pour les jeunes de Mamoudzou. Le CMJ (conseil municipal des jeunes) compte 49 jeunes élus qui travaillent durant leur mandat  sur des projets de tout ordre : culturel, humanitaire, social, sportif, éducatif, environnement, etc.

Le PIB augmente de 8,4% et forte hausse des prix à Mayotte en 2022

L’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié, ce jeudi, une publication relative au produit intérieur brut (PIB) en 2022 à Mayotte. Cette année-là, l’activité économique reste dynamique sur le territoire. En 2022, le PIB a augmenté de 8,4% en euros courants, en 2021 il augmentait de 11,5 %. Cette progression a lieu dans un contexte de forte hausse des prix. En 2022, ils augmentent de 5 % en moyenne à Mayotte. L’inflation pèse sur le pouvoir d’achat individuel des ménages, sur le coût de production des entreprises et sur le montant des importations. Le rapport montre également que les administrations publiques sont moteurs de l’économie mahoraise. En 2022, la consommation finale des administrations publiques représente 63 % du PIB à Mayotte, contre 25 % au niveau national. La valeur ajoutée des entreprises augmente de 11 % mais elle est freinée par les coûts de production.

Un brunch thème Bridgerton à l’hôtel Ibis organisé par Wassi watru mama

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Pour clôre ses deux mois de campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes, l’association Wassi watru mama organise un brunch à l’hôtel Ibis de Pamandzi. Le thème retenu est inspiré de la série Bridgerton. Une pièce de théâtre sera jouée par des étudiants en BTS à Coconi et un loup-garou organisé. Pratique : de 11 h30 à 15 h, dress code : tenue pastel, participation 40 euros.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Jeudi 15 mai 2025
Jeudi 15 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

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