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Semaine de l’environnement : la planète compte sur l’éducation pour aller mieux

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Sensibilisés à l’école, les jeunes ont peut-être davantage conscience des enjeux environnementaux.

Et si les espoirs reposaient sur toute cette jeunesse bercée par la sensibilisation aux problèmes environnementaux ? Le rectorat de Mayotte, invitée d’une table ronde ce mercredi par la Somapresse, y croit en tout cas. Elle déploie ses efforts dans les établissements et récompensent ceux qui y adhérent le plus fortement.

Le lagon est exposé à un encrassement, les mangroves sont parsemées de déchets, les cours d’écoles sont propres mais leurs abords sales… Alors même que des éco-délégués sont présents dans le secondaire pour motiver leurs camarades, « ils sont éduqués aux éco-gestes, mais ne comprennent pas pourquoi », relate Hadidja Mbae, cheffe de mission EEDD (éducation au développement durable) au rectorat de Mayotte. Dans le même temps, la récente association (elle a été créée en mai 2022) « réseau EEDD 976 » termine un séminaire sur « Comment convaincre un public en situation de précarité à la préservation de l’environnement ? ».

L’EEDD, pour éducation à l’environnement et au développement durable, vise au changement des comportements et aux pratiques favorisant la préservation de l’environnement et un développement local et global durable. Ainsi, le réseau propose un plan d’action sur cinq ans pour répondre aux attentes. Tout d’abord, il faut animer le réseau des différents acteurs de l’EEDD sur le territoire en le structurant, le dynamiser avec notamment des outils de communication et un nouveau site internet. Favoriser les initiatives en accompagnants les projets, en encadrant les jeunes militants et en pérennisant la fête de la Nature pour en faire un événement majeur à Mayotte, accessible à toutes et tous.  Pour les associations ou professionnels qui le souhaitent, le réseau va former les membres et ouvrir un centre de ressources EDD. Enfin, il a pour ambition de devenir un acteur incontournable du paysage mahorais avec un rayonnement dans tout l’océan Indien.

Les établissements récompensés par des labels

De son côté, le rectorat mise sur la mise en place de trois niveaux de labélisation des établissements pour récompenser leurs engagement et l’implication des élèves. Le premier niveau correspond à un « Engagement », le deuxième à un « Approfondissement » avec la participation de tous les élèves, et enfin le troisième niveau « Expertise » correspond à un établissement intègre l’EEDD dans l’axe pédagogique de l’établissement. Il y a aujourd’hui 23 établissements Niveau 1 et deux établissements arrivés au 2 à Mayotte. Des « aires éducatives » marines ou terrestres, ont été proposé en projet par le rectorat. L’idée est de confier la protection d’une zone proche des établissements aux élèves pour leurs permettre d’appréhender leur environnement propre. Déjà bien implanté dans les autres outre-mer, ce projet a porté ces fruits. Malheureusement, pour des raisons de budget, seulement deux projets d’aires éducatives ont été retenus sur huit à Mayotte…

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Gestion de l’eau : la seconde usine de dessalement dès 2023 ?

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Les besoins en eau des territoires ultramarins ont été soulignés, mardi, dans l’hémicycle du CESE, avec notamment Sarah Mouhoussoune, Amina Hariti, Edith Guiochon de la Coalition Eau, et Michèle Chay.

Ce mardi 25 octobre, était rendu l’avis sur la gestion de l’eau et de l’assainissement dans les Outre-mer, en séance plénière du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Porté par Michèle Chay et la Mahoraise Sarah Mouhoussoune, il souligne les difficultés de production et de distribution d’eau sur les trois territoires que sont la Guyane, la Guadeloupe et Mayotte. Un énième appel du pied à l’État et aux pouvoirs locaux pour que toutes et tous aient accès à l’eau.

« L’eau peut représenter un tiers du budget d’un foyer à Mayotte », lance Michèle Chay (groupe Confédération générale du travail) lors de la séance plénière du CESE, devant Thani Mohamed Soilihi, sénateur du 101ème département français, notamment, mais aussi Amina Hariti, deuxième vice-présidente du syndicat des Eaux de Mayotte (ex-SMEAM). Troisième chambre de la République, le CESE n’a cependant pas le pouvoir législatif que possèdent l’Assemblée nationale et le Sénat ; il ne peut que donner aux parlementaires et au gouvernement français des préconisations. Ces dernières sont au nombre de 23 dans l’avis de Michèle Chay et Sarah Mouhoussoune (groupe des Outre-mer), membre de la délégation aux Outre-mer et ancienne présidente de la Caisse de sécurité sociale de Mayotte.

En outre, les deux rapporteures s’accordent sur plusieurs propositions pour les territoires ultramarins comme un « tarif social » de l’eau sur les 400 premiers mètres cubes d’eau par jour et par foyer, la suppression de l’octroi de mer sur l’eau, ou encore la mensualisation des prélèvements. « Le point de départ de ces revendications est de répondre aux préoccupations de la population, qui subit des tours d’eau parfois depuis plusieurs années », a précisé Sarah Mouhoussoune, appelant au « rétablissement d’un service public de qualité ». C’est un fait : les îles de la Guadeloupe et de Mayotte souffrent de coupures depuis la « crise de l’eau » de 2016. La deuxième, dont l’usine de dessalement de Petite-Terre ne fonctionne toujours pas à plein régime, doit aussi faire face à une augmentation exponentielle de sa population, comme l’a soulignée Amina Hariti à l’aide de prévisions plus ou moins précises : « En plus du retard, nous avons besoin d’anticipation, car la population va doubler d’ici 2050, et le besoin en eau va tripler ».

« Il faut que les collectivités locales puissent agir »

Sarah Mouhoussoune, quant à elle, s’est concentrée sur les réalisations nécessaires, soit « des infrastructures en matière de production, la troisième retenue collinaire, et la deuxième usine de dessalement d’eau de mer ». Interrogée par nos soins, celle qui est membre de la délégation aux Outre-mer préconise un rythme normal pour l’usine de dessalement de Petite Terre, ainsi que l’implantation de la seconde du genre en 2023, puis de deux autres ensuite. Les sites de Sada et Longoni sont privilégiés par les Eaux de Mayotte, la troisième serait à Ironi Bé. Du côté de la troisième retenue collinaire d’Ourovéni, toujours bloquée par les négociations avec les propriétaires des parcelles, « il faut que les collectivités locales puissent agir pour que les Mahorais arrêtent de souffrir », a prévenu Mme Mouhoussoune.

Si l’espoir est de mise par suite du contrat de progrès signé cet été et promettant 411 millions d’euros pour les investissements nécessaires, Amina Hariti n’en oublie pas pour autant la logistique qui devra répondre à ces ambitions. « Au-delà de la finance, il y a l’ingénierie », a affirmé la chargée de l’eau potable et des investissements au sein du syndicat. « Nous avons signé un contrat de maîtrise d’ouvrage avec la Deal, et nous sommes en train de travailler sur la formation des agents. L’apport de l’État est très important, et j’espère que d’ici 2026, nous pourrons voir des résultats, la population est dans l’attente. » C’est peu de le dire, face aux coupures, tours d’eau, fuites et autres surfacturations subies par des Mahorais excédés, à l’image du sénateur Thani, qui demande « quelque chose de plus fort qu’un droit opposable à l’eau ». Ce sera d’ailleurs au gouvernement et aux parlementaires français de trancher désormais, en espérant qu’ils n’aillent pas à contre-courant des recommandations du CESE.

Comores : un projet de loi exclut les binationaux de la course présidentielle

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En soumettant ce texte au parlement, où il détient plus que la majorité — tous les députés sauf deux élus, sont issus du parti présidentiel —, le gouvernement d’Azali Assoumani veut s’assurer que son projet passe comme une lettre à la poste, malgré les conséquences. Ses opposants eux dénoncent déjà une réforme discriminatoire visant à écarter les binationaux, installés principalement en France.

Ce sera certainement l’un des projets de loi qui fera beaucoup parler dans les semaines à venir. Même si, personne ne doute de son adoption puisque tous les députés sont issus de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), le parti présidentiel, sauf deux parlementaires. En effet, une réforme des modalités de l’élection du président de la République proposée par le gouvernement d’Azali Assoumani commence déjà à susciter des grincements de dents. Le texte qui se trouve déjà à l’Assemblée nationale est composé de plusieurs volets. Mais il y en a trois qui attirent l’attention, notamment, celui qui concerne les binationaux. Selon l’article 7, si un candidat est titulaire d’une ou plusieurs nationalités autre que la nationalité comorienne, il doit alors renoncer à toutes les autres nationalités avant de briguer la présidence. Une proposition qui est aux antipodes des réformes issues du dialogue inter-comorien, organisé fin février 2022, mais boycotté par l’opposition. Puisque les participants avaient plutôt suggéré que le président élu abandonne ses autres nationalités avant son investiture. Mais, le pouvoir a donc décidé de passer outre l’esprit de l’article. Ce qui ne manque pas de faire réagir la classe politique comorienne. « S’il y a un lien de causalité entre la bi-nationalité et le sous-développement de notre pays, alors il faut s’empresser d’adopter ce texte », a réagi avec ironie, l’ancien ministre de la justice, Fahmi Said Ibrahim.

Pas de lien entre binationalité et sous-développement

Ce dernier se dit étonné d’une telle proposition et rappelle que la faillite sociale et économique de l’archipel n’est pas liée au fait qu’un président soit titulaire ou non d’une autre nationalité. « C’est un message négatif que nous risquons d’envoyer à la moitié des Comoriens qui sont des binationaux. La diaspora comorienne et ses enfants recèlent des potentialités pour les cinquantes prochaines années et l’apport qui est et continuera à l’être pour le développement des Comores », alerte cet ancien chef de la diplomatie comorienne. Il soulignera qu’en dehors d’Ahmed Abdallah [1978-1989], aucun autre président, d’Ali Soilihi jusqu’à Azali en passant par Sambi ou Ikililou ne possédait une autre nationalité. Pourtant, le pays n’a pas décollé.
L’ancien gouverneur de la Grande Comore, Mouigni Baraka Said Soilihi, a également condamné cette continuité de l’équipe d’Azali, qui au lieu de faire en sorte à ce que la confiance s’installe avec la société civile et la classe politique a préféré poursuivre la même attitude. « On s’attendait à un nouvel élan, une reprise du dialogue, un cadre de concertation sur des sujets comme celui-ci. Mais ce n’est pas le cas. Je me demande pourquoi se donner du mal à organiser des soi-disant élections si les règles du jeu restent les mêmes », tacle l’opposant, dont l’entrevue avec Azali Assoumani, début septembre lui avait valu une salve de critiques. Le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que Moroni a pris cette décision parce qu’aucun pays n’autorisait les binationaux à briguer la présidence. Ce qui est faux.

Franco-comoriens dans le viseur

Des observateurs y voient uniquement une mesure visant la diaspora comorienne installée en France, estimée à 300.000 personnes dont le poids économique n’est plus à démontrer : de 2019 à 2020, les fonds envoyés par les expatriés ont augmenté de 32%, selon les données de la banque centrale des Comores. C’est en France où est établie la plus importante opposition qui dénonce à coup de manifestations la politique dictatoriale d’Azali Assoumani, dont elle ne reconnait pas la légitimité, depuis sa réélection controversée de 2019. Ce projet, réitère Said Larifou, n’est autre qu’une provocation, une loi malveillante, méprisante à l’encontre des centaines des Franco-comoriens qui tiennent l’économie des Comores et le rayonnement sportif, scientifique, ou politique. « Ils ne sont pas responsables de la corruption, des détournements des deniers publics. Au contraire, l’avenir du pays est dans le métissage. Personne ne peut empêcher les enfants comoriens nés en France de revendiquer et d’exercer leur citoyenneté politique », a poursuivi le leader du parti Ridja. La condition de résidence imposée par le projet de loi est raciste et inutile, a-t-il soutenu. Son article 7 exige que le candidat réside sur le territoire douze mois avant l’élection. « Dès lors que les Comoriens de l’étranger ont droit au vote, ils ont ipso facto éligibles sans condition de résidence », estime Me Larifou. Pour rappel, jusqu’à maintenant, la diaspora comorienne ne vote toujours pas à l’instar des autres diasporas, notamment africaines et ne dispose pas non plus d’un siège au parlement.

Parrainage et 2024

Le projet de loi inclut également l’instauration de parrainages. Un système nouveau qui est loin de faire l’unanimité. L’article 8, consacré aux conditions d’éligibilité, précise que « nul ne peut briguer la magistrature suprême, s’il ne parvient pas à avoir les signatures de 3.000 électeurs, répartis proportionnellement au nombre d’électeurs inscrits par île. Soit donc 0.9% du nombre total d’électeurs. Le dernier recensement réalisé en 2020 faisait état de 318.432 électeurs sur l’ensemble du territoire. Si par exemple les électeurs d’une île représentent 14% de l’effectif global, pour candidater, il faut recueillir ce même pourcentage dans l’île en question. Un électeur peut parrainer deux candidats et pas plus. Dans le continent, le Sénégal reste le dernier pays à adopter en 2019 une loi qui exige un parrainage, afin de limiter les candidatures « fantaisistes ». Là-bas, avec 300 partis politiques, la mesure peut paraître logique. Mais quid des Comores ? L’opinion publique pense seulement que la présidence d’Azali Assoumani a juste fait du copié-collé sans tenir compte de la réalité locale pour s’assurer une réélection en 2024. Notons que la mesure est souvent qualifiée d’antidémocratique du fait qu’elle empêche des citoyens de briguer la présidence, un droit pourtant garanti par la constitution.

Cinq élèves exclus du réseau de transport scolaire 

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Afin de sensibiliser les élèves au respect des règles du savoir voyager sur le réseau Halo’, le Conseil de discipline s’est réuni pour la seconde fois depuis la rentrée scolaire 2022/2023 au conseil départemental à l’ancien CFA. « Certains élèves ayant eu une conduite ne respectant pas les règles en vigueur sur le réseau ont été convoqués devant le conseil de discipline pouvant conduire à l’exclusion du réseau Halo’ », affirme Transdev, le délégataire du Département. Sur cinq élèves convoqués, quatre se sont présentés. « Les faits reprochés sont : bagarre dans un bus et caillassage de bus », confirme le délégataire. Les cinq élèves initialement convoqués ont été exclus du réseau, dont l’un de manière définitive. Le Département dépose d’ailleurs plainte pour la dégradation d’un véhicule.

Un autre, le seul absent, est également exclu définitivement jusqu’à ce qu’il se présente au conseil départemental. Les trois autres fautifs sont privés de transport pendant un mois (pour deux d’entre eux) et deux mois. Ils devront ensuite réaliser des travaux d’intérêt général « tout au long de l’année scolaire ».

Début des inscriptions pour le rallye environnement de Chiconi

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Inscrivez-vous pour la deuxième édition du rallye environnement organisé par la MJCSC De Chiconi et qui aura lieu le samedi 19 novembre, de 9h à 15h. Constituez votre équipe de quatre à huit personnes maximum et venez participer aux activités de plein air sur le thème de l’éco-responsabilité. Apprenons ensemble à préserver le patrimoine environnemental de notre commune.

Au programme : course d’orientation, des énigmes à résoudre, des stands de sensibilisation et des lots à gagner. Le départ se fait depuis le parking de la MJCSC et l’arrivée sur la plage de Sohoa.

Si vous n’avez pas de groupe, vous pouvez vous inscrire individuellement et former votre équipe le jour J avec d’autres participants seuls ou en équipe réduite.

Inscription en ligne via les liens ci-dessous :

– inscription collective https://forms.gle/zJkH8GHuEh2Tw1Rg6

– inscription individuelle https://forms.gle/N2f1EsSYPvhCiF8n8

– Inscription pour réserver un emplacement de stand de sensibilisation https://forms.gle/LRq4aEHAEpbnoiHU8

Contact : coordination.mjcscchiconi@gmail.com, 0269 62 36 06 ou 0639 64 29 21

Pont de Dzoumogné : la passerelle piétonne est elle aussi installée

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Pour éviter que les riverains ne franchissent le nouveau viaduc de Dzoumogné sur la seule voie de circulation, une passerelle piétonne a été placée en parallèle de l’ouvrage. Alors que plusieurs nuits semblaient nécessaires pour que son installation se fasse en toute sécurité et sans véhicules, « les travaux ont permis de l’installer en totalité au cours de la nuit dernière », relève la préfecture de Mayotte, ce mardi matin.

« Aussi, les coupures nocturnes de circulation initialement prévues jusqu’à mercredi n’ont plus lieu d’être et la circulation de nuit sera rétablie [depuis hier soir]. La préfecture remercie les usagers pour leur compréhension face à la gêne occasionnée. »

Le chantier, rendu nécessaire par l’incendie de juillet dernier, autorise de nouveau le passage de véhicules allant jusqu’à quarante tonnes, ce qui inclut les bus scolaires.

Avec cet ouvrage temporaire (un autre pont à deux voies le remplacera ensuite), les autorités vont pouvoir se concentrer sur la déviation qui évitera le bourg de Dzoumogné et permettra de rejoindre la route vers le nord de Mayotte plus rapidement.

Une plainte déposée à la suite du jet de pierre sur l’Hélismur

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L’hélicoptère Helilagon a subi un jet de pierre qui a impacté la vitre arrière ce dimanche 23 octobre dans la matinée alors qu’il était en arrêt au sein du CHM.

Personne n’était à l’intérieur et n’a été blessé lors de cette attaque. Les réparations ont été faites et l’Hélismur est de nouveau opérationnel depuis ce lundi après-midi. La société Helilagon et la direction du centre hospitalier de Mayotte (CHM) annoncent qu’une plainte va être déposée.

Le film « Tropique de la violence » sur Canal + Cinéma, ce vendredi soir

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Sorti au cinéma, le 23 mars, le long-métrage tiré du roman de Natacha Appanah, « Tropique de la violence », est bientôt visible sur le petit écran. En effet, il sera diffusé ce vendredi soir, à 23h24 sur Canal + Cinéma. Il pourrait être rediffusé ensuite sur les chaînes du groupe Canal. Tourné à Mayotte et La Réunion, le film de Manuel Shapira raconte l’histoire de Moïse, un adolescent qui se retrouve à la rue, puis peu à peu intégré dans une bande de Kawéni. Les acteurs, s’ils sont parfois connus comme Céline Salette (« De Rouille et d’os », « Saint Amour ») ou Dali Bensallah (« James Bond : Mourir peut attendre »), sont pour la plupart amateurs et originaires de quartiers difficiles de Mayotte, comme Fazal Bacar-Moilim (voir Flash Infos du 29 mars) qui joue le caïd Bruce.

« Des défaillances majeures aux exigences de sécurité » relevées dans un club de plongée

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La préfecture de Mayotte a fait état d’une série de contrôles visant les clubs de plongée présents dans le lagon et réalisés par la gendarmerie maritime, les Affaires maritimes, l’Inspection de la Jeunesse et des Sports de la Drajes et l’Inspection du travail de la DEETS, le jeudi 13 octobre. Trois structures en activité dans la « Passe en S » ont été inspectées ce jour-là. Sur les trois navires supports de plongée, l’un s’est vu empêché de mettre ses clients à l’eau et a dû être raccompagné par les Affaires maritimes jusqu’à son point d’ancrage en raison de défaillances majeures aux exigences essentielles de sécurité du code des transports : plusieurs infractions à la réglementation en vigueur ont ainsi été relevées et ont fait l’objet d’une transmission au procureur. « L’objectif de ces contrôles régaliens est de garantir la sécurité des consommateurs et d’accompagner les entreprises du secteur de la plongée subaquatique dans une démarche de qualité, dont a particulièrement besoin l’économie bleue à Mayotte pour développer son attractivité », rappelle la préfecture.

Le futur centre commercial s’oriente vers un vrai pôle économique

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Les travaux ont déjà bien avancé au sud de Combani, dans la zone qui entoure l’actuelle station essence. Dédiée aux commerces (Carrefour, Monsieur Bricolage et C’Tam y sont implantés), celle-ci voit ses cellules commerciales se remplir et s’ouvrir aux services, même si les premiers clients ne sont pas attendus avant l’année prochaine.

Un dédale de 17 boutiques, un Carrefour de presque 2.000 mètres carrés, un Monsieur Bricolage de 1.300m2, c’est ce que vont découvrir les premiers clients de la nouvelle zone commerciale de Combani, l’année prochaine. La première tranche est en cours et dans les temps, assurent l’équipe de promoteurs, CBo Territoria, ce mardi 25 octobre. Déjà à l’origine du centre d’affaires Kinga à Kawéni, elle a jeté son dévolu sur Combani, certaine que le village au centre de Mayotte est « la première alternative pour développer des pôles d’équilibre », dixit Cédric Giraud, le responsable de développement de la société. Traduction : la zone commerciale va proposer des activités trop longtemps concentrées à Mamoudzou à des habitants fatigués de passer son temps dans les embouteillages. « Quand on voit les flux pendulaires, c’est insupportable », poursuit le promoteur. Si C’Tam, l’enseigne Carrefour et Monsieur Bricolage étaient déjà connus, le suspense reste entier pour les 17 boutiques. Une bonne partie des locaux (entre 80 et 90m2) ont déjà trouvé preneurs. « Il y aura une partie prêt-à-porter et services à la personne, une autre pour le high-tech, une pour tout ce qui est beauté et accessoires », récapitule Alexandre Gury, responsable commercial entreprise. Pour la partie restauration, un restaurant de type street-food (deux restaurateurs sont sur le coup) et un food-truck sont envisagés. Les premiers achats sont prévus en septembre ou octobre 2023, tandis qu’un espace de 1.000m2 accueillera Distrimax, le distributeur de matériaux de construction.

Des services qui s’ajoutent au projet

Le point sur lequel insiste CBo Territoria, c’est que l’idée d’un simple centre commercial n’est plus dans l’air du temps. En effet, sur les cinq hectares, d’autres bâtiments dont les permis de construire viennent d’être déposés sont prévus dans la deuxième tranche. Des cellules de 300 à 400m2 suscitent déjà un fort intérêt. Les autres, entre 90 et 130m2, pourront accueillir de nombreux entrepreneurs, dont des services et des bureaux. Des représentants de banques ou d’assurances étaient d’ailleurs dans la salle du restaurant L’Orient express à Kawéni, ce mardi.

Cette volonté de se diversifier correspond tout à fait à ce que promeut de Houssamoudine Mohamadi, le gérant de Welcome conseil et homme de terrain des promoteurs réunionnais. « J’ai proposé l’idée d’une aire de jeux, comme ce que va faire Jumbo. Il y aura aussi des stands de glaces et de produits locaux », annonce le Mahorais, qui rêve d’une zone commerciale « où l’on arrive à 8h et on repart à 18h ».

 

300 places de parking déjà prévues

Voulant accueillir une clientèle venue de toute l’île, les promoteurs misent sur leurs 300 places de parking, dont 165 pour le seul centre commercial. Optimiste quant au pouvoir d’attraction du lieu, Cédric Giraud rappelle que Carrefour, avant que le projet ne soit officiellement lancé, tablait sur 450.000 à 500.000 clients par an.

Semaine de l’environnement : l’homme, responsable des maux de notre forêt

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Houlam Chamssidine, le président de Mayotte Nature Environnement, a pu développer, ce mardi matin, dans les locaux de la Cadéma, les différentes problématiques auxquelles sont confrontées les forêts mahoraises.

Sujet brûlant de la deuxième journée de la Semaine de l’environnement organisée par la Somapresse (la société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), la déforestation serait la principale source (et non des moindres) de raréfaction de l’eau à Mayotte. Comme l’ont indiqué les intervenants, ce mardi matin, dans les locaux de la Cadéma,  le facteur est aggravé par une démographie qui explose d’année en année, ainsi qu’un manque d’implication des élus locaux ou d’absence de volonté politique. Il y a urgence à sensibiliser sur l’étendue des conséquences de cette déforestation.

Le régime des coupures régulières d’eau auquel notre île est soumise depuis plusieurs années est un facteur qui doit sensibiliser tout le monde sur la nécessité de mettre rapidement un terme aux nombreuses attaques que subit le système forestier et agro-forestier local. Cette année, pour la première fois, les spécialistes sont en mesure de quantifier les effets néfastes de l’action de l’homme sur cette nature hypersensible dont dépend pourtant, et très fortement, sa survie. Entre 2011 et 2016, la déforestation aurait concerné 1.420 hectares, soit 150 hectares chaque année, dans un conflit de compréhension entre les autorités et les agriculteurs sur l’appartenance réelle des terrains. Houlam Chamssidine (président de Mayotte Nature Environnement), premier intervenant à cette deuxième journée de la Semaine de l’environnement, estime que 95 % de la forêt mahoraise (mi-public et privée) sont exploités. Il préconise que les pouvoirs publics renoncent à vouloir le remettre en état, faute d’avoir les moyens de le faire actuellement et s’atteler en revanche à sauvegarder par tous les moyens mobilisables les 5 % restant.

Ce sont 20.000 tonnes de terre qui se déverserait dans le lagon (ce qui représenterait 1.000 bennes poids lourds) chaque année en raison de la déforestation. L’explosion démographique (et les besoins en nourriture de la population) en serait la principale cause. Jadis habitués à exploiter en alternance de petites surfaces agricoles, avec un système de culture sur brûlis maitrisé, le Mahorais n’aurait plus la maîtrise d’une très grande partie de son domaine agro-forestier. Sur le terrain, il apparait que de moins en moins de locaux exploitent eux-mêmes leur foncier agricole. Lorsqu’ils ne loueraient pas les services d’une main-d’œuvre étrangère, ils confieraient tout bonnement cette exploitation à des tierces personnes qui mettent en avant l’aspect rentabilité au détriment du respect de l’environnement et des traditions agricoles locales. D’autres phénomènes sont bien sûr constatés (une déforestation massive organisée en un temps record, des incendies sauvages sur des larges espaces, notamment pour la production de charbon de bois, ou la déperdition de la qualité des sols causée par des monocultures telles que le manioc ou les ambrevades.

La conséquence est visible sur les bassins versants où l’eau de ruissellement ne s’infiltre plus dans le sol et part directement dans le lagon. Par ailleurs, le micro-climat influencerait la nature à ces endroits, la déforestation étant ressentie par l’ensemble des espèces qui communiquent entre elles par différents moyens et qui subissent un stress important. Ces nuisances contraignent des espèces animales et végétales à migrer dans d’autres espaces.  Il se caractérise également par une surexploitation des ressources naturelles, une dégradation des habitats et une perte de la biodiversité, une prolifération des espèces envahissantes et une pollution (chimique, organique, sonores et lamineuse), altération et destruction des espaces naturelles, combustion des forêts (20%) des émissions à effet de serre à Mayotte (y compris la culture sur brûlis). Pour Houlam Chamssidine, le remède à la situation actuelle n’est pas à chercher à travers une grosse solution qui prendrait des années à produire des résultats incertains, mais plutôt favoriser une multitude de solutions annexes qui allégerait très rapidement la ressource.

Semaine de l’environnement : mobilités, et si changer ses quatre roues pour deux était la solution ?

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A Dzaoudzi, la société Mob’Hélios a ouvert le premier module de location courte durée de vélo électrique. Celui-ci sert aussi d'atelier de réparation avec un technicien et quatre jeunes en formation pour permettre une extension de l'offre sur Grande-Terre.

Des kilomètres de bouchons, des heures d’attente à la barge avec sa voiture, personne ne peut ignorer les problèmes de mobilité autour du grand Mamoudzou. 60 % des trajets domicile-travail sont pourtant intercommunaux à Mayotte. Le deux-roues, qu’il soit motorisé ou non, semble donc être l’une des meilleures solutions.

Plein de dispositifs ont vu le jour ces dernières années pour encourager la pratique du vélo, comme l’ont rappelé les participants à la table ronde « Mobilité douce », ce mardi après-midi.  Avec son « Vélo et territoire » de l’Ademe par exemple, la Cedema vise au développement du vélo auprès des Mahorais. Une aide à l’achat a déjà permis l’achat de 163 vélos et 14 VAE (Vélo à assistance électrique) fin 2021, avec une aide allant de 30% à 70% du prix d’achat et a été reconduite.

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Flavien André, chargé de mission mobilité active, est intervenu pour présenter la stratégie cyclable de la Cadéma.

Des séances d’apprentissage dans les écoles avec un objectif de 100% des CM1 formés à la rentrée 2024 et l’organisation de la fête du Vélo comme événement annuel permet de créer une réelle émulation autour du deux-roues. Évidemment, il faut que ça s’accompagne d’aménagements. Une dorsale cyclable suivant le tracé du Caribus (le futur réseau de transport en commun de la Cadéma) du nord des Hauts-Valons à Passamaïnty et onze tronçons au sud de la collectivité locale constitueront l’axe cyclable central. Des arêtes pour alimenter les villages à l’ouest seront prévues, ainsi que des bulles cyclables à l’intérieur des villages. Du mobilier urbain sécurisé est également prévu pour permettre de stationner les vélos en toute sécurité. En outre, la communauté d’agglomération souhaite également favoriser la location aux vélos longue durée avec une flottes de 270 vélos dont 60% de VAE.

Plusieurs acteurs se lancent sur le marché

Sur Petite-Terre, à l’embarcadère, c’est la société Mob’Hélios qui vient d’ouvrir le premier module de location courte durée de vélo électrique. Rechargés grâce l’énergie solaire, ils permettent de se déplacer sans trop d’effort de manière efficace. Le module sert aussi d’atelier de réparation avec un technicien et quatre jeunes en formation pour permettre une extension de l’offre sur Grande-Terre.

Depuis maintenant trois ans, l’entreprise Saziley scooters propose des deux-roues électriques en libre-service dans la zone entre Passamaïnty et Majicavo. Il suffit de s’inscrire sur l’application et d’utiliser pour 23 centimes/minute un scooter pour le déposer où bon nous semble ! En moyenne d’ailleurs, un trajet coûte deux euros. Rechargé la nuit grâce à l’énergie solaire stockée au cours de la journée, le scooter est visible sur la carte de l’application et ils sont fournis d’un casque, une charlotte, des gants et d’un baudrier réfléchissant. Aujourd’hui, composé d’une dizaine de véhicules et malgré la conjoncture liée au Covid-19, d’autres sont prévus, preuve que la population adhère au concept.

 

Des pôles multimodaux munis des panneaux solaires

Cécile Perron, chargé de projet mobilité douce, a présenté lors de ce même après-midi, le projet de Mob’Hélios. L’idée est de créer des pôles multimodaux sous des panneaux solaires avec des conteneurs maritimes « dernier voyage » aménagé en module d’accueil du public ou en stockage d’électricité. Des VAE, des scooters, des voitures ou encore des véhicules utilitaires, tous 100% électriques, seront ainsi disponibles en autopartage. Positionné à des endroits stratégiques, ce projet innovant et respectueux de l’environnement permettra de désengorger les villes. En collaboration avec Renault, un prototype de station va être mis en place sur l’île. Et pour créer une synergie autour de la mobilité douce, Mob’Hélios est à l’initiative de la création d’une Scic, une société coopérative d’intérêt collectif, avec la participation de Taxi Vanille et des collectivités locales.

 

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Le plateau de Chembenyoumba réhabilité pour accueillir des compétitions régionales

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(de gauche à droite) Yvan Postel-Vinay, directeur de l'AFD Mayotte, Said Maanrifa Ibrahima, le maire, Kenza Useldinger, chargée de mission AFD, Zain-ya Souffou, sixième adjointe au maire, El-Anrif Said, chargé de mission construction à la mairie, et François Persee, DGS de M'tsangamouji.

Initié en 2018, le projet de réhabilitation du plateau sportif, dans la commune de M’tsangamouji, devrait se terminer au cours de l’été 2023. 4,5 millions d’euros ont été investis pour accueillir des compétions régionales de basket-ball, de hand-ball et de volley-ball.

« La politique de la ville est tournée vers le développement des infrastructures sportives », assure François Persee, directeur général des services de la commune de M’tsangamouji. La collectivité réhabilite actuellement le plateau couvert de Chembenyoumba. Initié en 2018, ce projet a démarré en juin 2021 et les travaux devraient se terminer en juillet 2023. « Au départ, l’objectif était de réaliser la couverture du plateau. Puis, nous avons voulu intégrer des vestiaires qui seront mutualisés avec le terrain de foot situé à côté », détaille le DGS. Des gradins d’une capacité de 300 places et un parking sont également en cours. « Le site est normé pour accueillir des compétitions régionales », souligne-t-il. Des matchs de basket-ball, de hand-ball et de volley-ball devraient donc y avoir lieu. La commune a aussi l’ambition de participer aux Jeux des Îles si Mayotte venait à porter l’événement en 2027.

Un chantier à 4,5 millions d’euros

Ce projet a été soutenu en premier lieu par l’Agence française de développement (AFD) via l’attribution de deux prêts qui ont permis de financer une partie du chantier, dont le montant est chiffré à 4,5 millions d’euros. La commune de M’tsangamouji bénéficie également de plusieurs subventions pour ce projet. Le Département l’a soutenu à hauteur d’1,5 million d’euros, l’intercommunalité pour un montant d’1,6 million d’euros et l’État lui a accordé 750 000 €. Le reste, environ 650 000 €, a été financé par la commune grâce aux prêts de l’AFD.

Un nouveau terrain de foot dans la foulée

Désormais, la commune envisage de réhabiliter son terrain de foot. Une phase d’avant-projet est en cours pour un terrain synthétique qui accueillera également les entraînements et les compétitions de rugby. Le budget estimé est d’environ cinq millions d’euros. « Nous travaillons aussi sur le gymnase du Nord, précise François Persee. La volonté de la municipalité est d’avoir des infrastructures sportives performantes. »

L’AFD, qui a octroyé des prêts d’un montant de 5,5 millions d’euros à la commune, permettra également de financer des travaux de voiries, de sécurisation des bâtiments ou des liaisons routières. « Nous accompagnons toutes les collectivités mahoraises et la plupart connaissent de sérieux retards en matière d’équipements. Ces financements leur permettent de combler ce manque », souligne Kenza Useldinger, chargée de mission de l’AFD.

 

Hôpital, Caribus, l’AFD sur tous les fronts

L’agence française de développement accompagne de nombreux projets structurants sur le territoire. C’est le cas notamment du projet Caribus, un réseau de transport collectif interurbain sur le territoire de Madmoudzou et Dembéni. « Nous accompagnons également les projets du centre hospitalier de Mayotte et permettons aux collectivités d’avoir un soutien en ingénierie pour faciliter la mise en œuvre de constructions scolaires », poursuit la chargée de mission.

Pont de Dzoumogné : la passerelle piétonne est elle aussi installée

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Pour éviter que les riverains ne franchissent le nouveau viaduc de Dzoumogné sur la seule voie de circulation, une passerelle piétonne a été placée en parallèle de l’ouvrage. Alors que plusieurs nuits semblaient nécessaires pour que son installation se fasse en toute sécurité et sans véhicules, « les travaux ont permis de l’installer en totalité au cours de la nuit dernière« , relève la préfecture de Mayotte, ce mardi matin.

« Aussi, les coupures nocturnes de circulation initialement prévues jusqu’à mercredi n’ont plus lieu d’être et la circulation de nuit sera rétablie à partir de ce soir, mardi 25 octobre 2022. La préfecture remercie les usagers pour leur compréhension face à la gêne occasionnée. »

Le chantier, rendu nécessaire par l’incendie de juillet dernier, autorise de nouveau le passage de véhicules allant jusqu’à quarante tonnes, ce qui inclut les bus scolaires.

Avec cet ouvrage temporaire (un autre pont à deux voies le remplacera ensuite), les autorités vont pouvoir se concentrer sur la déviation qui évitera le bourg de Dzoumogné et permettra de rejoindre la route vers le nord de Mayotte plus rapidement.

L’association Hippocampus organise son assemblée générale, ce mercredi

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Organisation regroupant des étudiants, instituteurs stagiaires et personnels du CUFR de Mayotte, l’association Hippocampus tient son assemblée générale en ligne le mercredi 26 octobre 2022 à 18 heures. Ayant un but culturel, celle-ci propose des sorties, des concerts et relaient des événements pour la communauté estudiantine de l’île. Les points abordés lors de la réunion seront la redéfinition des membres du bureau pour l’année à venir, un point sur la situation financière de l’association et la programmation de l’année 2023.

Le lien pour participer à l’assemblée générale : https://zoom.us/j/99571856261?pwd=b3FTRjNkQ2xVZmkvYjRNQUxWRnhKZz09

Éducation : la secrétaire générale du SNUEP-FSU en visite à Mayotte

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Jusqu’à vendredi, la secrétaire générale du SNUEP-FSU (syndicat national de l’enseignement professionnel public), Sigrid Gerardin est à Mayotte. Elle anime des réunions dans différents lycées avec les enseignant.es du professionnel et rencontrera le recteur de Mayotte, Gilles Halbout. Dernièrement, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir transformer l’enseignement professionnel sur le modèle de l’apprentissage. « A Mayotte où il y a un lycée professionnel et des filières professionnelles dans presque tous les lycées, nous sommes concerné.es par les choix politiques du gouvernement dans ce domaine », estime le SNUEP-FSU. La venue de Sigrid Gerardin est donc l’occasion pour elle d’expliquer les dangers de la réforme pour l’avenir de la jeunesse, de nos métiers et de l’enseignement professionnel initial. Elle évoquera aussi les exigences du SNUEP-FSU pour un enseignement professionnel équilibré, ambitieux et émancipateur.

Un premier concours de villages fleuris dans l’interco du sud

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Ali Moussa Moussa Ben, président de la communauté de communes du Sud de Mayotte (CCsud) et Mu’uminat Cheick-Ahmed, vice-présidente en charge de l’Environnement et de la Transition écologique, s’associant à l’ensemble des élus communautaires, informent les associations et les habitants de la commune de Bandrélé du lancement de la première édition du concours intercommunal « Sud Fleuri ». Il s’agit d’un concours annuel tournant dans l’une des quatre communes du Sud.

L’objectif de cette manifestation est d’encourager le fleurissement des espaces publics afin d’offrir aux habitants du sud un cadre de vie plus agréable et ainsi contribuer à embellir leurs quartiers tout en introduisant la biodiversité dans les villages. Les équipes participantes verront leur talent reconnu et recevront une récompense qui les motivent à fleurir leur environnement. L’accent sera mis sur le développement durable, l’intégration de la biodiversité dans les quartiers et la nécessité de préserver les atouts naturels de notre territoire reconnu comme étant la « perle de Mayotte ».

Le but étant d’éliminer dans les villages les plantes envahissantes qui jalonnent les quartiers des villages pour les remplacer par des plantes d’intérêts patrimoniales de types florales dans les espaces publics.  Les espaces publics où demeurent des dépôts sauvages seront traités en priorité.

Les bulletins d’inscription et règlement sont disponibles en téléchargement sur le site internet ou à l’accueil de la CCSud. La date limite du dépôt est fixé au mercredi 30 novembre 2022. Le bulletin d’inscription, dûment complété, est à faire parvenir au siège social de la CCSud, avec mention sur l’enveloppe : « NE PAS OUVRIR – CANDIDATURE CONCOURS SUD FLEURI », Communauté de de Communes du Sud de Mayotte, direction de l’Environnement et de la Transition écologique, 43 rue Mkoumafejou – Ancienne Mairie, 97660 Bandrélé.

Les prochaines éditions de ce concours concerneront les communes de Chirongui, Boueni et Kéni-Keli.

Les commerçants de Bandraboua invités à une réunion pour redynamiser le bourg

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Dans le cadre du programme Mon Centre-Bourg a un Incroyable Commerce (MCBAIC) porté par la Ville de Bandraboua, une réunion d’information a lieu ce mercredi 26 octobre de 14h30 à 16h00 à la mairie, en présence de Fahardine Ahamada, le maire de la commune.

MCBAIC est un programme qui soutient, d’une part les porteurs de projet, artisans et commerçants dans le développement de leur activité ainsi que leur implantation en centre-ville et d’autre part les personnes qui souhaitent vivre une expérience entrepreneuriale ludique au contact d’un réseau de professionnels (expert de l’accompagnement, banquiers, comptables, assureurs, chambres consulaires etc.). La réunion sera dédiée à la présentation du programme.

Celui-ci souhaite faciliter l’installation et la pérennisation des activités en centre-bourg en mobilisant tout l’écosystème local. Un parcours immersif de 36h les amène à questionner l’opportunité, la viabilité de leur projet, le repenser au regard des mutations de la société, à travailler sa notoriété et le tester par un vote des consommateurs via les réseaux sociaux. Pour ce faire, le concours de 36h est prévu les 16 et 17 décembre 2022.

Covid-19 : une circulation du virus « stable » à Mayotte

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L’Agence régionale de santé de Mayotte a communiqué, vendredi dernier, les derniers chiffres du Covid-19 à Mayotte. Au cours de la semaine 41, les indicateurs continuent de diminuer. Avec onze cas confirmés, le taux d’incidence atteint 3.7 cas pour 100 000 habitants, soit une diminution de 49.3% par rapport à la semaine 40 (22 cas confirmés, taux d’incidence de 7.3 cas pour 100 000 habitants).

Pour vous faire vacciner cette semaine, vous pouvez vous rendre, en plus des centres fixes, dans les centres mobiles suivants :

  • Mardi 25 octobre – 9h/15h : Tsoundzou 2 – Place borne fontaine
  • Mercredi 26 octobre – 9h/15h : Kani-Kéli – Doukabé
  • Jeudi 27 octobre – 9h/15h : Longoni – Parking face à la MJC
  • Vendredi 28 octobre – 9h/15h : Malamani – Place en face de ka mosquée

Semaine de l’environnement : « Il y a un équilibre éphémère de la distribution d’eau »

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Objet de bien des préoccupations à Mayotte, le thème de l’eau a inauguré les tables rondes de cette première Semaine de l’Environnement organisée par la Somapresse (la société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo). On a donc parlé projets et préservation de la ressource, ce lundi, dans les locaux de la Cadéma (Communauté d’agglomération de Dembéni et Mamoudzou), en face de la mairie de Mamoudzou. Ouverts au public, les débats continuent ce mardi (sur les thèmes de la déforestation et les mobilités douces), mercredi (déchets et développement durable) et jeudi (transition énergétique).

Difficile de se passer de l’eau quand on évoque l’environnement sur l’île aux parfums. Cette ressource bien limitée, malgré un lagon qui nous entoure, cause bien des peines aux habitants obligés de faire des réserves pour éviter les coupures régulières. Pourquoi l’élément est-il si précieux à Mayotte ? Comment les collectivités et l’État tentent de répondre à une demande sans cesse croissante ? La première table ronde de la Semaine de l’Environnement, ce lundi matin, a permis de répondre à un certain nombre de questions. En tout cas, c’est ce qu’à essayer de faire Vita Naouirou, le directeur d’exploitation du syndicat Les eaux de Mayotte (ex-Smeam), qui a accepté de répondre en premier. Plutôt affable, celui qui a le nez sur la production quotidienne sait bien que la gestion de l’eau peut parfois cristalliser les tensions. « Il faut être transparent. La population doit savoir », concède l’homme qui est intarissable (contrairement à l’eau) sur le sujet. « Il y a un équilibre éphémère de la distribution. La moindre négligence peut amener une coupure d’eau. » Bien incapable de prédire si et quand les fameux tours d’eau pourraient intervenir, il rappelle que la production ne permet pas de faire des réserves, mais suit la consommation, et que la ressource est de plus en limitée sur l’île.

Un vaste chantier attend l’île

Directeur de l’investissement dans le même syndicat, Ali-Habibou Mistoihi a apporté d’autres précisions sur la façon dont il faudra augmenter la production dans les années à venir. Il rappelle que son employeur a récemment signé un contrat de progrès de 411 millions d’euros (voir Flash Infos du 24 août 2022) avec l’État. Celui-ci va permettre plusieurs choses. En premier lieu, il va servir à financer les travaux sur l’usine de dessalement de Petite-Terre. Celle-ci connaît quelques difficultés pour atteindre le volume de production espéré et une nouvelle enveloppe de 4,2 millions d’euros doit permettre au délégataire, la SMAE (Société mahoraise des eaux), d’atteindre 4.700m3 par jour (voir FI du 5 août 2022). En espérant que les déboires soient moins nombreux, trois autres usines de ce type devraient voir le jour en Grande-Terre (Longoni, Sada et Ironi Bé, entre Tsararano et Tsoundzou 2).

L’autre projet, « qui date de plusieurs décennies », c’est la réserve collinaire d’Ourouvéni (3 millions de mètres cubes attendus), près de Sada. Bloqué par le foncier et notamment les propriétaires peu désireux de vendre leur terrain, il pourrait faire l’objet d’une déclaration d’utilité publique (DUP). C’est-à-dire que si les négociations n’aboutissent pas dans les deux ans, il y a des chances qu’il y ait des expropriations. Toujours concernant les retenues, le directeur de l’investissement annonce qu’une étude de faisabilité est déjà en cours pour une quatrième installation de ce type dans le secteur de Bouyouni.

Il reconnaît aussi que de grands travaux vont être nécessaires pour remettre le réseau actuel qui connaît des pertes. Dans le sud notamment, le syndicat relève des soucis récurrents sur le secteur de Sada et Chirongui. Preuve que s’il est important de produire de l’eau, il l’est tout aussi de l’amener jusqu’au robinet.

Comment se répartit la production d’eau sur le territoire mahorais ?

Le syndicat Les eaux de Mayotte (ex-Smeam) a donné quelques chiffres sur la production d’eau sur l’île. Entre 38.000 et 39.000m3 d’eau sont ainsi distribués chaque jour sur Grande-Terre et Petite-Terre. L’usine de Bouyouni, qui traite l’eau provenant de la retenue collinaire de Dzoumogné (2 millions de mètres cubes), en produit 10.000 par jour. Pareil pour celle d’Ourovéni et la retenue collinaire de Combani (1.5 million de mètres cubes). En Petite-Terre, l’usine de dessalement peut alimenter le réseau de 2.700m3 supplémentaires quand les conditions sont bonnes. A Mamoudzou, l’usine qui dépend de rivières locales en apporte 3.000 de plus. Selon Naouirou Vita, c’est cette dernière qui est particulièrement scrutée quand vient le moment des tours d’eau au vu de la demande sur ce secteur. A moins de 2.500m3 par jour, la SMAE n’a pas d’autre choix que de limiter la distribution.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes