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La CAGNM soutient les initiatives associatives dans le Grand Nord

La CAGNM soutient les initiatives associatives dans le Grand Nord

La Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) lance son appel à projets 2025 destiné à encourager les actions : améliorer la vie des habitants des quartiers prioritaires du Grand Nord.
Les projets retenus devront s’inscrire dans l’une des thématiques prioritaires suivantes : lien social et éducation populaire, lutte contre la fracture numérique, soutien aux parents et aux jeunes, ainsi que la culture, le sport de nature et les compétitions. Les initiatives doivent concerner au moins deux communes du territoire.
Associations, CCAS, centres sociaux sont invités à déposer leur candidature avant le 20 août 2025. Pour plus d’informations et les modalités de candidature, rendez-vous sur le site de la CAGNM ou contactez politique-delaville@cagnm.yt.

Mamoudzou : les inscriptions sont ouvertes pour le grand vide-greniers solidaire du 31 août

Mamoudzou : les inscriptions sont ouvertes pour le grand vide-greniers solidaire du 31 août

La Ville de Mamoudzou lance les inscriptions pour son grand vide-greniers solidaire, prévu le dimanche 31 août 2025, sur le remblai de M’tsapéré, face à la mosquée du Vendredi. Un événement placé sous le signe du partage et de la solidarité, à quelques jours de la rentrée scolaire. Dans un contexte post-cyclonique, où de nombreuses familles se retrouvent avec des objets inutilisés mais encore en bon état, ce vide-greniers se veut être un moment de solidarité et d’entraide. Il s’adresse exclusivement aux particuliers souhaitant vendre ou échanger vêtements, livres, jouets, objets de décoration, et autres articles d’occasion. Une belle opportunité pour faire de la place tout en aidant d’autres foyers à s’équiper à moindre coût. Les particuliers intéressés ont jusqu’au 25 août 2025 pour s’inscrire. Le dossier d’inscription est disponible en ligne sur www.mamoudzou.yt ou directement à la direction attractivité et étude statistique de l’Hôtel de Ville. Une redevance de 10 € est demandée pour chaque emplacement de 6 m². Attention, le nombre de places étant limité, les inscriptions seront clôturées dès que le nombre maximum d’exposants sera atteint. 
Toutes les informations pratiques – y compris le règlement intérieur – sont disponibles sur le site de la Ville : www.mamoudzou.yt.

Mamoudzou : les inscriptions sont ouvertes pour le grand vide-greniers solidaire du 31 août

Mtoro Chamou en tournée à Mayotte : la voix du peuple va résonner sur l’île

Mtoro Chamou en tournée : la voix du peuple va résonner à Mayotte

L’artiste Mtoro Chamou reprend la route des concerts avec une mini-tournée très attendue sur l’île baptisée Le Grand Wotchotcho, M’toro Chamou & Bann Kréol. Quatre dates sont au programme dès le 1er août, entre Dzoumogné et Mamoudzou.

Mtoro Chamou, figure emblématique de la scène musicale mahoraise, revient sur le devant de la scène avec quatre concerts aux accents militants, ancrés dans le quotidien des Mahorais. L’auteur du célèbre morceau « Ma Doimana Bombo« , véritable hymne populaire, entame une mini-tournée de quatre dates dans le nord de l’île, en version intimiste et proche du public. Un retour scénique aussi engagé qu’attendu. Une tournée de proximité, au cœur des quartiers.

La tournée débute le 1er août au Snack du Stade à Dzoumogné, un lieu populaire bien connu dans le nord de l’île, parfait pour lancer les hostilités dans une ambiance conviviale et sincère. Le lendemain, le 2 août, c’est le restaurant-bar Chez Cousin, à Mamoudzou, qui accueillera le chanteur et ses musiciens pour une soirée mêlant musique, revendications et émotions. Après une courte pause, Mtoro Chamou retrouvera son public les 6 et 9 août au QG Chez Mamidou, à Hamaha, autre lieu emblématique de rassemblement culturel et festif de la commune de Mamoudzou. Chaque date s’annonce comme un moment de partage où la musique devient un vecteur de parole libre, de mémoire et d’espoir. « Je chante ce que les gens vivent mais n’ont pas toujours les mots ou les moyens de dire. Je ne suis pas là pour plaire, je suis là pour faire passer un message« , confie Mtoro Chamou, fidèle à sa ligne artistique depuis ses débuts. Un artiste ancré, une parole assumée. Depuis plus de vingt ans, Mtoro Chamou creuse un sillon unique dans le paysage musical de Mayotte. Loin des artifices, il compose une musique enracinée dans la culture locale, nourrie de mgodro et de sons afro-indocéaniques, tout en y injectant une dose puissante de conscience sociale. Chômage, précarité, exode, identité, jeunesse en errance, fractures sociales : ses textes tapent là où ça fait mal, sans détour ni tabou. « Ma Doimana Bombo« , son titre le plus connu, est devenu un cri du cœur collectif, repris dans les rassemblements, les manifs, ou tout simplement entre voisins. Un titre qui transcende les générations. Dans ses concerts, l’émotion est palpable. Sa voix grave, rugueuse, presque râpeuse, donne corps à chaque mot. Accompagné d’un trio acoustique (percussions, guitare, saxophone), Mtoro transforme chaque scène en agora. Le public ne vient pas seulement écouter, il vient participer. Chanter, réagir, dialoguer.

Des concerts comme lieux de résistance culturelle

Ce retour sur scène s’inscrit dans une volonté de rapprocher l’artiste de son public, dans des lieux de vie accessibles, loin des grandes salles aseptisées. Une manière aussi de réaffirmer l’importance de la culture à Mayotte, là où elle survit souvent sans moyens mais avec une énergie brute. « Chez Hamidou, on n’a pas de spots, pas de sono dernier cri, mais on a les gens, on a les histoires, on a l’essentiel« , glisse l’artiste. Ces concerts seront aussi l’occasion de présenter de nouveaux morceaux inédits, dans la veine de ses précédents titres : paroles ciselées, mélodies entêtantes, rythme lent mais percutant. Des chansons encore en cours de finalisation mais déjà testées en live, pour sentir la température du terrain. Une parole rare et précieuse dans le paysage artistique local.

Dans une époque où la parole publique est souvent formatée, la voix libre de Mtoro Chamou dérange autant qu’elle inspire. Il fait partie de ces artistes dont chaque apparition est un événement, parce qu’il ne triche pas. Et parce qu’il parle de nous, à nous, sans filtre. Ceux qui l’ont déjà vu sur scène savent que l’expérience dépasse la musique. Elle touche au vécu, à la mémoire collective, à la résistance silencieuse d’un peuple souvent oublié. En ces temps de d’incertitude après le passage du cyclone dévastateur Chido et de crises identitaires, Mtoro Chamou rappelle que la musique peut être une arme douce mais puissante.

INFOS PRATIQUES – MTORO CHAMOU EN CONCERT :

  • Vendredi 1er août – Snack du Stade, Dzoumogné
  • Vendredi 2 août – Restaurant Bar Chez Cousin
  • Mercredi 6 août – QG Chez Mamidou à Hamaha
  • Samedi 9 août – QG Chez Mamidou.

Aéroport de Mayotte : la tour de toutes les railleries

Aéroport de Mayotte : la tour de toutes les railleries

Elle serait équipée d’un matériel « nec ultra » mais installée dans un empilement de conteneurs métalliques qui en fait la risée de tous. Inaugurée la semaine dernière, hors présence des journalistes, la nouvelle tour de contrôle de l’aéroport de Mayotte fait le « buzz » sur les réseaux sociaux et fait couler de la salive dans l’opinion publique locale et régionale. Elle est devenue un sujet d’attraction pour les visiteurs de passage en Petite-Terre.

La Refondation de Mayotte post cyclone Chido est tout sauf un long fleuve tranquille. Les sujets de désaccord entre élus locaux et populations d’une part, et les services de l’Etat d’autre part. Si l’objectif recherché par tous demeure le même, il en est tout autrement de la manière et des moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Au pays du provisoire qui dure longtemps, on se veut vigilant, et les habitants réclament du solide, de l’appréciable dans le long terme et surtout du design. Dans ce cas de figure, comment concilier réponse à l’urgence et construction rapide et durable ? Vue de loin, cette nouvelle tour de contrôle de l’aéroport de Pamandzi se fond dans le décor à côté de la précédente mise hors service par le cyclone Chido. Une apparence seulement car lorsqu’on se rapproche d’un peu plus près, l’originalité de l’ouvrage ne peut que générer moult commentaires. Une originalité source d’attirance du public depuis une semaine, une attraction pour des certaines personnes qui viennent parfois de très loin en Grande-Terre pour voir cette tour de contrôle devenue objet de railleries sur les réseaux sociaux, les prises de paroles de certains élus locaux et surtout des écrits des médias comoriens qui critiquent dans leur grande majorité, et par la même occasion de la reconstruction et refondation annoncée de Mayotte. « Et vous voulez nous faire croire qu’on est ici en France, franchement c’est du n’importe quoi, je plains les Mahorais qui ont choisi de rester français envers et contre le monde  » blâme Jay Seebun, un ressortissant mauricien. « Contractor » dans le secteur du bâtiment dans son île natale, il est venu prospecter des opportunités de marché dans le cadre de la Refondation de Mayotte annoncée pour début 2026. « Oui vraiment, ça se voit que la métropole se fout de nous et qu’il n’y aura jamais 4 milliards d’euros investis dans cette île comme annoncé par le gouvernement…

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Pamandzi : la municipalité renoue avec les excédents budgétaires

Pamandzi : la municipalité renoue avec les excédents budgétaires

Un budget directement arrêté par la préfecture de Mayotte, un placement sous contrôle régulier de la Chambre régionale des comptes et une obligation stricte de respecter les recommandations de l’Agence Française de développement (AFD). La commune de Pamandzi revient à l’équilibre budgétaire en 2025. Un paquet de projets sera financé grâce à un excédent supérieur à 1 million d’euros.

A quelques mois de la fin du mandat actuel, la municipalité de Pamandzi renoue avec les beaux jours du passé. Cible constante de son opposition tout au long de l’année dernière, le maire Madi Madi Souf revient de loin. Caractéristique des mandatures précédentes, « le déficit budgétaire structurel a été définitivement résorbé au titre de l’exercice budgétaire 2024 » annonce le Président de l’Association des Maire de Mayotte (AMM) dans un communiqué adressé en fin la semaine dernière aux rédactions de presse locales. Une nouvelle consignée dans un avis (n°B2025-006) de la Chambre régionale des comptes (CRC) rendu le 23 juin 2025, avis qui fait suite à une analyse du budget primitif du BP 2025 de la commune.  « Le contrôle systématique du budget primitif de la Commune qui existait depuis plusieurs années par la CRC via la saisine du préfet, a été définitivement levée », peut-on lire dans le communiqué du maire de Pamandzi. Pour la première fois depuis 2 ans, un excédent budgétaire d’environ 1, 2 millions d’euros a même été réalisé au titre du résultat de l’exercice budgétaire 2024 (compte administratif 2024) et a obtenu l’aval de la CRC. Autre bonne nouvelle annoncée aux habitants de Pamandzi, un excédent prévisionnel d’environ 1,4 millions d’euros au titre du budget primitif 2025 (y compris une capacité d’autofinancement d’environ 3 millions), validé par la CRC. Les administrés peuvent se réjouir, « le taux des impôts directs 2025 des Pamandziennes et des Pamandziens a été maintenu au même niveau que celui de 2024 qui a été fixé par le préfet via les recommandations de la CRC, avec une diminution envisageable dès 2026 » se congratule la majorité municipale. Ces bonnes nouvelles en amènent d’autre car une enveloppe de 1,2 millions d’euros va être affectée à des travaux de rénovation et d’aménagement de 15 voiries dans les quartiers de Magochitsora, Bahoni et Badrabasse dans le cadre du Budget primitif de 2025.

D’autres secteurs ne sont pas en reste, près de 200 000 euros vont en effet être affectés dans la construction et l’aménagement d’un marché multi-usage au niveau de l’actuel petit marché du quartier Décasé. Pour 100 000 euros l’aménagement urbain sera revu avec une signalétique à l’entrée de la commune et de certains quartiers. L’installation d’un parapluie est au programme dans la rue de l’AJP où les habitants pourront déambuler. Il est également question de la réalisation d’études sur des zones de stationnement règlementées dans le but de fluidifier la circulation dans Pamandzi. Autres bénéficiaires de cette embellie budgétaire, les associations qui participent à l’animation sociale, culturelle et sportive de la commune se voit doter d’une enveloppe de 100 000 euros en 2025. La mandature de Madi Madi Souf s’achève sur une note positive.

« À Mayotte, nous avons collecté plus de 50 000 tonnes de déchets »

« À Mayotte, nous avons collecté plus de 50 000 tonnes de déchets »

Sept mois après le passage du cyclone Chido, les efforts de nettoyage et de traitement des déchets se poursuivent à Mayotte. Le SIDEVAM, en charge de la gestion des déchets sur l’île, a déjà collecté plus de 50 000 tonnes, dans un contexte marqué par des contraintes logistiques et financières.

« Les premiers jours ont été particulièrement difficiles. Les routes étaient bloquées, ce qui a empêché nos équipes de se rendre sur le terrain et a fortement perturbé les collectes habituelles », se remémore Chanoor Cassam, directeur général des services du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (SIDEVAM 976). Sept mois après le passage du cyclone Chido, plusieurs zones tampons persistent. plus de 50 000 tonnes de déchets ont été collectées, alors que la capacité de traitement quotidienne est de 450 tonnes. Le SIDEVAM 976 fait face à un défi de taille, aussi bien logistique que budgétaire.

Pour faire face à l’afflux massif de déchets, une soixantaine de zones tampons ont été mises en place. Situées à distance des habitations, elles permettent de regrouper temporairement les déchets avant leur traitement. Certaines d’entre elles sont encore visibles, notamment à Coconi en face de la poste de Coconi, même si le site emblématique reste celui de la rocade de Mtsapéré.

« Ces sites ont été pensés pour éviter que les déchets les plus polluants – et souvent les plus odorants – ne s’accumulent dans des zones sensibles ou naturelles», ajoute le directeur général des services du SIDEVAM 976.

Des moyens limités mais un travail en réseau

Le Syndicat dispose de moyens techniques restreints. Certains équipements, comme les camions ou les broyeurs, ne sont pas toujours adaptés à la nature des déchets à traiter, notamment les troncs d’arbre ou les matériaux issus de la reconstruction. «Nous travaillons en coordination avec les services de l’État, les communes et la sécurité civile. Cette coopération permet de maintenir une dynamique de collecte malgré les contraintes », précise Chanoor Cassam.

Une situation budgétaire sous pression

À cela s’ajoute un contexte budgétaire tendu. Faute de moyens supplémentaires immédiats, les capacités d’intervention sont limitées. La prochaine enveloppe budgétaire, financée par les intercommunalités, est attendue à l’automne, après le vote de la loi de finances.

Chaque année, le SIDEVAM traite environ 70 000 tonnes de déchets. En 2025, ce volume a déjà été atteint à plus de 75 %, en grande partie à cause des déchets liés à la reconstruction : bois, plaques, tôles, isolants…

Lors de sa visite à Mayotte, le Premier ministre François Bayrou avait annoncé des mesures de gestion des déchets sur trois mois. Un vœux pieux. Si des avancées ont été réalisées, la situation montre que la remise en route complète du système prendra encore du temps.

Attribution de titres de séjour (2 ème volet), Idrisse : un parcours semé d’embuches

Attribution de titres de séjour (2 ème volet), Idrisse : un parcours semé d’embuches

Témoignages nombreux, des cas, des parcours et des finalités différents, mais un objectif commun à tous, obtenir un titre de séjour, ce précieux sésame sans lequel la libre circulation à toute heure est, théoriquement, impossible à Mayotte. Du Cameroun, de la Tanzanie ou du Kenya, de la République démocratique du Congo ou des pays voisins des grands lacs, de Madagascar ou des Comores, d’Afghanistan, de Syrie ou du Sri Lanka, le 101 ème département français est le point de fixation, contre vents et marées, la porte d’accès au territoire français et à l’Union européenne.

Les profils des demandeurs de titres de séjour sont divers et variés, leurs parcours individuel (ou collectif) également. Ils n’ont en commun qu’un seul élément, le besoin de sécurité, qu’il soit économique, financière, matériel, éducatif, sanitaire ou autre. La situation de leurs pays d’origine, détermine généralement le pourquoi de leur décision à vouloir entrer illégalement sur le territoire français (et européen) dont Mayotte est l’une des portes d’entrée. Nombre de Mahorais s’interrogent sur la manière par laquelle ces immigrés illégaux ont eu connaissance de l’existence de leur île, alors qu’ils ignorent absolument tout, eux, de la position géographique de tel ou tel de ces pays de provenance, à l’exception des ressortissants comoriens ou malgaches.

Idrisse Mohamed F (*) vient de la Grande-Comore, d’un village reculé de la région Mbadjini dans le sud. Il a rejoint Mayotte en 2011 par kwassa, via Anjouan, évidemment. Endoctriné dès son jeune âge dans l’idéologie politique de rejet de Mayotte et de ses habitants, il n’aurait jamais imaginé faire un jour le déplacement sur cette terre inconnue pourtant si proche.  » Là-bas à Ngazidja, l’histoire officielle qui nous est enseignée est en décalage de la réalité. On nous apprend que les Mahorais sont des traitres à la cause et à l’unité nationale, que ce sont des égoïstes sans compassion pour leurs frères de culture et de religion, des incultes, et d’autres clichés pas reluisant du tout. Tout est fait pour nous dégouter de vouloir venir ici « . Son explication personnelle sur cette situation serait que le pouvoir aux Comores craint la contagion d’un matérialisme issu de la société de consommation à Mayotte que les dirigeants de Moroni ne sauraient d’aucune manière garantir à leurs sujets…

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Comores : les enseignants de l’Université en grève depuis un mois

Comores : les enseignants de l’Université en grève depuis un mois

Le syndicat national des enseignants de l’Université des Comores, réclame entre autres la régularisation des trois mois de salaires impayés, ou encore la titularisation d’une vingtaine d’enseignants qui doivent être élevés au grade de maitres assistants.

Alors que les résultats du baccalauréat sont attendus au plus tard le 30 juillet, l’Université des Comores qui accueille les nouveaux bacheliers elle n’a toujours bouclé l’année en cours. La plus grande institution d’enseignement supérieur du pays est en grève voilà maintenant un mois. Depuis le 19 juin, le syndicat national des enseignants de l’Université des Comores (Sneuc) a déclenché un mouvement pour réclamer la satisfaction d’un certain nombre de doléances. Parmi elles, la fin des arriérés de salaires. A nos jours, les employés de l’Université comptabilisent trois mois d’impayés (mai, juin et juillet). Ce préavis avait été lancé à l’issue d’une assemblée générale organisée à l’institut de formation des enseignants et de recherche en éducation. Les syndicalistes demandaient également la régularisation d’une vingtaine d’enseignants recrutés en 2016. Ces derniers attendent leur intégration au sein de la fonction publique.  » La nouvelle loi sur l’enseignement supérieur dispose dans son article 54 qu’après sa promulgation, ces enseignants après 10 ans d’expérience doivent automatiquement accéder aux grades de maitres assistants. Sauf que ce n’est toujours pas le cas« , a déploré, le secrétaire général du syndicat des enseignants, Youssouf Boinaheri, contacté, hier. Cet enseignant du département de droit élu il y a quelques mois à la tête du syndicat regrette surtout l’inaction des autorités. A l’entendre, depuis le déclenchement de la grève jusqu’à nos jours, personne n’a cherché à entrer en contact avec eux pour des négociations. La seule revendication satisfaite est la nomination des chefs de composantes et du secrétaire général de l’Université.  » La semaine dernière nous avons écrit au président de la République Azali Assoumani pour demander une audience. Nous sommes en attente« , a ajouté, Boinaheri, contacté par Flash Infos. « Des courriers ont été adressés au ministère de l’éducation mais personne n’a donné suite. Aucune convocation de leur part. C’est pour cela que…

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Un avenir pour les jeunes mahorais

Un avenir pour les jeunes mahorais

Dans un territoire en plein développement, où la jeunesse représente une grande partie de la population, plusieurs structures locales œuvrent chaque jour pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. Mardi matin, le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ) de Mayotte a organisé une conférence réunissant les acteurs engagés dans l’accompagnement de la jeunesse : la DRAJES, le FONJEP, le Conseil Départemental, et bien d’autres partenaires.
L’événement a été marqué par la présence du délégué général d’Info Jeunes France, également président bénévole du CRIJ Occitanie Montpellier-Toulouse. Il était accompagné d’Alix Brumier, directrice du CRIJ de La Réunion.
Dans son discours, la directrice a souligné l’importance des liens entre les territoires :
« Rendre ces liens encore plus forts, créer des projets communs. Nos territoires sont différents, mais nous partageons quand même des problématiques similaires. » affirme t-elle.
De son côté, le délégué général a insisté sur le sens de sa visite à Mayotte :
« Si nous sommes venus, c’est pour plusieurs raisons. La première, c’est un message d’amitié, de solidarité, de fraternité, et de reconnaissance pour le travail que vous accomplissez. Merci pour votre engagement, pour ce que vous faites au quotidien dans un territoire qui a souffert. Cette visite est une marque de soutien. Même depuis l’Hexagone, sachez que nous sommes très proches de vous. Info Jeunes France soutient tous les territoires d’outre-mer. » ajoute t-il
Ce temps d’échange a surtout permis aux différentes structures de partager les difficultés rencontrées depuis le passage du cyclone, notamment dans l’accompagnement des jeunes et la continuité de leurs missions. Ensemble, elles ont pu réfléchir aux besoins prioritaires du territoire. L’objectif commun reste clair : la jeunesse mahoraise a un avenir, et elle est accompagnée pour le construire.

La CADEMA élit ses vice-présidents : un cap politique en construction

La CADEMA élit ses vice-présidents : un cap politique en construction

Moins d’une semaine après l’élection de Moudjibou Saïdi à la tête de la Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou, l’assemblée communautaire poursuit sa structuration. Jeudi 24 juillet à Mamoudzou, les vice-présidents de la CADEMA seront élus lors d’une séance officielle.

Réunis ce jeudi 24 juillet à l’Hôtel de Ville de Mamoudzou, les membres du conseil communautaire de la CADEMA ont procédé à l’élection du bureau exécutif. À la suite de l’accession de Moudjibou Saïdi à la présidence, le 19 juillet dernier, cette séance a permis d’officialiser l’équipe dirigeante de l’intercommunalité.

Cette étape institutionnelle constitue une avancée majeure dans la construction du bureau exécutif de la CADEMA. Elle s’inscrit dans une dynamique de continuité et d’engagement collectif, au service du développement du territoire. Parmi les priorités à venir : les transports en commun, l’aménagement du territoire et le renforcement de l’action publique de proximité.

La séance, dont l’ordre du jour comprend également la lecture de la charte, le vote des commissions et des représentations, se veut ouverte à tous. Élus, agents, citoyens et médias sont invités à y prendre part.

Douze vice-présidents ont été élus pour accompagner le président dans la conduite des politiques publiques intercommunales. Le nouveau bureau aura pour mission de mettre en œuvre les orientations du mandat, notamment en matière d’aménagement du territoire et de transport. « Cette équipe reflète notre volonté de travailler collectivement pour un développement équilibré », a déclaré M. Saïdi.

Voici la composition du bureau :

1er vice-président : Soumaila Ambdilwahedou

2e : Saindou Combo Nadjati

3e : Hassani Machehi

4e : Radjab Badrou

5e : Boinaidi Salim

6e : Ahamadi Mahamoudou

7e : Salimini Inaya

8e : Abdallah Toana Fatimaty

9e : Mroudjaé Sitirati

10e : Kambi Mariame

11e : Houmadi Ahmed

12e : Said Mohamadi

Pour Mme Nadjati, deuxième vice-présidente, « c’est une grande responsabilité que d’œuvrer au plus près des habitants. Nous allons porter des projets concrets, au service de tous ». Une ambition partagée par l’ensemble des élus, comme le souligne Radjab Badrou : « Notre priorité, c’est l’efficacité et la proximité. La population attend des résultats. »

Les baleines à bosse sont de retour à Mayotte

Les baleines à bosse sont de retour à Mayotte

Les premières baleines à bosse ont été repérées dans les eaux de Mayotte, annonce l’association Ceta’Maore. Comme chaque année, ces cétacés quittent l’Antarctique pour venir se reproduire et mettre bas dans le lagon. Leur présence devrait durer jusqu’en novembre, avec un pic attendu entre août et septembre.
Ceta’Maore rappelle que ces animaux vivent sur leurs réserves pendant leur séjour et qu’ils sont particulièrement sensibles aux dérangements. L’association insiste sur l’importance de garder ses distances en mer, de ralentir à l’approche des cétacés et de limiter le nombre de bateaux autour d’eux. En 2023, plusieurs baleines ont été blessées après des interactions non encadrées.
Le public est aussi invité à transmettre ses observations et photos via le site de Ceta’Maore ou la plateforme TsiÔno, pour aider les scientifiques à suivre les baleines dans leur migration.

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

L’association AME et ses partenaires organisent le dimanche 27 juillet 2025 à Tsimkoura dès 8h la 2ᵉ édition du Festival de la Mangrove. Cet événement gratuit et ouvert à tous met la nature à l’honneur dans une ambiance conviviale et familiale.
Au programme : animations, jeux, stands éducatifs et restauration sur place. Objectif ? Sensibiliser à la protection de la mangrove tout en valorisant le territoire, le vivre-ensemble et l’activité physique. Une belle occasion de passer une journée ludique et engagée pour l’environnement.

Tsimkoura fête la mangrove le 27 juillet !

Un partenariat stratégique entre Mayotte THD et EDM pour accélérer le déploiement de la fibre optique

Un partenariat stratégique entre Mayotte THD et EDM pour accélérer le déploiement de la fibre optique

Mayotte THD et Électricité de Mayotte (EDM) unissent leurs forces pour dynamiser l’accès au Très Haut Débit sur l’île.
Dans une démarche résolument tournée vers le développement numérique du territoire, Mayotte THD et Électricité de Mayotte (EDM) ont signé une convention de partenariat stratégique ce mercredi 23 juillet. Cet accord marque une étape décisive pour l’accélération du déploiement du réseau Très Haut Débit sur l’ensemble du territoire.
Grâce à cette collaboration, Mayotte THD pourra s’appuyer sur les infrastructures existantes d’EDM – notamment les conduites souterraines et les poteaux de lignes aériennes – afin de déployer plus rapidement et plus efficacement la fibre optique à Mayotte. Une mutualisation qui permet non seulement de réduire considérablement les délais et les coûts liés aux travaux de génie civil, mais aussi de limiter les perturbations urbaines et l’impact environnemental des nouveaux aménagements.
Ce partenariat illustre une volonté commune des deux acteurs de contribuer activement à la transformation numérique de Mayotte, au service des citoyens, des entreprises et des collectivités. En optimisant les ressources locales, cette convention ouvre la voie à une couverture numérique plus étendue et plus rapide, condition essentielle au développement économique et social du territoire.
Filiale de Réunicable Mayotte THD bénéficie de l’expertise du Groupe Océinde, acteur clé du déploiement de la fibre dans l’océan Indien. Fort de son succès à La Réunion, où 95 % du territoire est déjà couvert en très haut débit, le groupe s’engage à reproduire ce modèle de réussite à Mayotte.

Les bacheliers de Chirongui à l’honneur

Les bacheliers de Chirongui à l'honneur

La commune de Chirongui va célébrer ce vendredi 25 juillet ses bacheliers lors d’une cérémonie festive qui sera animée par Aïcha et Soula. Dès 18h, l’association Mroni Mami ouvrira la soirée avec une prestation artistique, suivie du discours du maire, Bihaki Daouda, qui adressera un message d’encouragement aux élèves et à leurs familles.
Trois artistes locaux – Spaghetti, Chaaff et Chaldi – vont rythmer la remise des cadeaux aux lauréats, répartis par mentions. La cérémonie sera clôturée par une photo de groupe et des notes musicales pour féliciter cette jeunesse prometteuse.

Les bacheliers de Chirongui à l'honneur

EDM confortée par la justice : aucune faute en matière de sécurité reconnue

Dans un litige datant du 7 avril 2022 opposant la société Électricité de Mayotte (EDM) au comité social et économique de la société Électricité de Mayotte (le CSE), EDM a vu sa position confortée par la justice. Le tribunal judiciaire de Mamoudzou a rendu, ce lundi 21 juillet, une décision en dernier ressort défavorable au Conseil Social de l’Entreprise (CSE), confirmant l’absence de manquement de l’entreprise en matière de sécurité.
Ce jugement intervient à la suite d’un renvoi par la Cour de cassation, qui avait déjà donné raison à EDM. L’affaire portait sur une délibération du CSE, soutenu par les élus de la CGT-Ma, visant à déclencher une expertise pour « risque grave » au sein de l’entreprise. La justice a jugé cette demande infondée, annulant la délibération et déboutant le CSE de l’ensemble de ses accusations.
Le tribunal a également statué sur les conséquences financières de la procédure. Le comité social et économique a été condamné à verser à EDM la somme de 4000,00 euros au titre de l’article 700 du code pénal.
Dans un communiqué, la direction d’EDM s’est félicitée de cette décision, rappelant que « la santé et la sécurité des biens et des personnes sont une priorité absolue, et ce, en toute circonstance ».
Ce jugement met fin à un long contentieux entre la direction et le CSE, sur fond de tensions sociales. Il conforte la stratégie d’EDM en matière de prévention des risques et de sécurité au travail.

Stratégie de reconstruction à Mayotte : des ambitions affichées, mais des zones d’ombre sur les moyens face aux risques naturels

Stratégie de reconstruction à Mayotte : des ambitions affichées, mais des zones d’ombre sur les moyens face aux risques naturels

Présentée à l’occasion du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM), la  » Stratégie quinquennale pour la reconstruction et le développement de Mayotte 2026-2031  » affiche, selon le sénateur Said Omar Oili, « des ambitions notables en matière de prévention des risques naturels ». Mais derrière l’annonce, plusieurs interrogations demeurent sur la faisabilité réelle de ces objectifs, notamment en matière de moyens humains, de gouvernance locale et de calendrier.

Une stratégie sans bilan initial ni priorisation claire

Selon le sénateur Saïd Omar Oili, le chapitre consacré aux risques naturels, intitulé « Protéger les Mahorais face aux aléas naturels », surprend par son manque de mise en contexte. Aucune analyse de l’existant ni de bilan des dispositifs actuels n’est présentée, alors même que les événements récents – comme le cyclone Chido ou l’activité du volcan sous-marin Fani Maoré – ont mis en évidence la vulnérabilité du territoire.
Paradoxalement, si le risque sismo-volcanique est invoqué dans d’autres volets du plan, il est totalement absent de l’introduction de cette partie, laissant un flou sur la cohérence générale du document.

Des objectifs imprécis et une mise en œuvre incertaine

L’ » Objectif 11  » consacré à la protection contre les aléas naturels s’apparente davantage à une liste d’enjeux qu’à un programme d’actions précises et quantifiables. Résultat : les effets attendus restent vagues, et le déroulement prévisionnel présenté pour 2025 apparaît trop ambitieux au regard des moyens annoncés… c’est-à-dire inexistants à ce stade.
Le manque de clarification sur la gouvernance locale – qui pilotera ces actions sur le terrain ? – ainsi que l’absence de priorisation des nombreuses mesures envisagées, soulèvent de vives inquiétudes quant à la capacité de mise en œuvre réelle du plan.
Des moyens humains et financiers absents

Ni le document présenté, ni le calendrier évoqué n’apportent de précisions sur les moyens humains et financiers mobilisables. La mention d’un éventuel renforcement temporaire du SIDPC (Service interministériel de défense et de protection civiles) et la création d’un groupe de travail entre la préfecture et la DEAL sont les seuls éléments concrets cités. Doit-on en conclure que les ressources locales sont notoirement insuffisantes ?

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Grève illimitée des pharmacies à Mayotte : ils vont maintenir la pression sur le gouvernement

Grève illimitée des pharmacies à Mayotte : ils vont maintenir la pression sur le gouvernement

Plus de médicaments délivrés en dehors des heures d’ouverture régulière des officines pharmaceutiques à l’échelle nationale et sur le territoire de Mayotte depuis le 1 er juillet courant. Un mouvement de grève destiné à faire plier le gouvernement sur sa volonté de réduction de 50 % la marge actuellement réalisée par les pharmaciens sur les prix de médicaments génériques, et dénoncer la fermeture massive de pharmacies hors des grandes agglomérations.

Au cas où vous ne sauriez pas, les pharmaciens de France et de Navarre sont en grève, un mouvement à la durée illimité, et ce à compter du 1 juillet 2025. « La pilule ne passe plus et nous tenons à ce que cela se sache, dans l’hexagone comme dans les outre-mer ». Dans chaque officine, à l’entrée mais aussi au milieu de rangées de médicaments et autres produits cosmétiques, un écriteau indique aux usagers que l’officine n’assure plus de permanence dans la délivrance de médicaments, et ce, jusqu’à nouvel ordre. Une phrase choque en guise de slogan syndical précède cette information donnée au public, « 450 pharmacies ont fermé en 2024, la prochaine pourrait être la vôtre » ! Un échange avec les responsables de ces commerces et l’on comprend très vite l’enjeu de ce mouvement de grève décrété sur l’ensemble du territoire français, métropole et outre-mer compris. « La situation est très grave, nous en sommes conscients, mais nous n’avons pas d’autres possibilités de nous faire entendre du gouvernement que de passer par là. Pour le moment, il continue à faire la sourde oreille, de notre côté nous sommes déterminés à aller plus loin si cela s’avère nécessaire », explique une pharmacienne installée en Petite-Terre…

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Un an de mandat, six priorités pour Anchya Bamana

Un an de mandat, six priorités pour Anchya Bamana
La députée Anchya Bamana a présenté le bilan de sa première année de mandat, axé sur six priorités majeures pour Mayotte : santé, accès à l’eau, égalité sociale, sécurité, régularisation foncière et lutte contre l’immigration.

Au sein de sa permanence située à Passamaïnty, la députée Anchya Bamana, députée de la 2e circonscription de Mayotte, a organisé une conférence de presse ce mercredi 23 juillet, l’occasion de revenir sur ses un an de mandature.

« Il est essentiel de faire ce point d’étape de mes un an de mandature », introduit Anchya Bamana, députée de la deuxième circonscription de Mayotte. Ce mercredi 23 juillet, la députée du Rassemblement national a organisé une conférence au sein de sa permanence située à Passamaïnty. L’occasion pour l’ancienne maire de Sada de revenir sur son travail parlementaire entamé suite à son élection à la chambre basse le 7 juillet 2024.

Le 7 août 2024, la députée avait déjà invité la presse afin de présenter le travail qu’elle souhaitait entamer, notamment vis-à-vis du système de santé mahorais qu’il faut encore réformer. La députée a d’ailleurs siégé au sein de la commission des Affaires sociales. Depuis, la tempête tropicale Dikeledi et le cyclone Chido (dont elle réclame une commission d’enquête) sont passés par là. Une loi d’urgence et une loi Mayotte ont été votées. Et de nombreux amendements déposés. La députée explique néanmoins avoir dégagé 5 autres thèmes majeurs : la question de l’eau, l’égalité sociale (avec la métropole), l’insécurité, la question foncière, la lutte contre l’immigration.

La santé comme préoccupation

Siégeant à la commission des Affaires sociales, elle a contribué aux discussions sur la loi de finances, avec un volet santé consacré à Mayotte, qualifiée de « plus grand désert médical de France« . Elle plaide notamment pour l’ouverture d’une première année de médecine sur le territoire, projet évoqué depuis 2010…

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France 2030 : 7 porteurs de projets déjà sélectionnés pour Mayotte

France 2030 : 7 porteurs de projets déjà sélectionnés pour Mayotte
Le comité territorial « France 2030 à Mayotte » s’est tenu hier après-midi dans l’hémicycle Younoussa Bamana

Le comité territorial « France 2030 à Mayotte » s’est tenu hier après-midi dans l’hémicycle Younoussa Bamana en présence de Bruno Bonnell, le Secrétaire général pour l’investissement en charge du pilotage du plan France 2030. L’occasion de faire le point sur le déploiement à Mayotte de ce vaste plan d’investissement dont vont d’ores et déjà pouvoir bénéficier 7 porteurs de projets.

« France 2030 » est un vaste plan d’investissement de 54 milliards d’euros visant à permettre à la France de « rattraper son retard industriel, d’investir massivement dans les technologies innovantes ou encore de soutenir la transition écologique ». Son « volet régionalisé », doté d’une enveloppe globale de 500 millions d’euros, a pour objectif d’accompagner l’innovation, des start-ups et des PME notamment, sur tout le territoire national. Si ce plan a été lancé dès 2022 dans l’hexagone, il a mis davantage de temps à débuter dans les outre-mer et a été d’autant plus retardé à Mayotte que le cyclone Chido est venu tout ravager en décembre 2024. Les appels à projets pour notre île n’ont donc été ouverts qu’en avril 2025 à l’occasion de la tenue du premier comité de pilotage.
Malgré ce « retard à l’allumage », 7 porteurs de projets pour Mayotte sont d’ores et déjà lauréats de ce plan et la sélection se poursuit jusqu’à fin 2026. Pour compenser le retard dans la sélection des projets, mais également pour permettre d’accélérer la reconstruction post-Chido du territoire, l’enveloppe dédié à Mayotte a été augmentée…

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Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

En situation irrégulière sur le territoire national, après l’expiration de leurs visas de 45 jours délivrés en 2022 et 2023, les deux hommes ont avoué s’être préparés depuis une semaine avant d’attaquer l’agence de transfert d’argent de Moroni.

Ils sont les seuls ressortissants étrangers qui ont été jugés devant la cour d’assises qui a tenu, entre juin et juillet près d’une quarantaine d’audiences. Si des acquittements sont prononcés au profit de certains prévenus, les malgaches qui comparaissaient lundi, n’ont pas été épargnés. Âgés entre 25 et 30 ans, Manitra Christophe et Rasolonajatova Heritina Florine étaient poursuivis au départ pour tentative d’assassinat, vol aggravé à mains armées, et associations de malfaiteurs. Mais la cour les a déclarés coupables pour le vol aggravé et association de malfaiteurs avec une condamnation de 15 ans de réclusion criminelle. Les deux braqueurs sont par ailleurs frappés par une interdiction de séjour aux Comores pendant une période de 15 ans. Le 21 novembre 2024, des hommes attaquent en plein jour, une agence de transfert d’argent. La casse s’est déroulée dans un concessionnaire de RIA, situé près de volo-volo, le grand marché de la capitale, Moroni. Le jeune caissier s’y trouvant en service sera poignardé et laissé ensanglanté gisant au sol…https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes