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Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

Comores : deux malgaches condamnés à 15 ans de réclusion pour vol aggravé

En situation irrégulière sur le territoire national, après l’expiration de leurs visas de 45 jours délivrés en 2022 et 2023, les deux hommes ont avoué s’être préparés depuis une semaine avant d’attaquer l’agence de transfert d’argent de Moroni.

Ils sont les seuls ressortissants étrangers qui ont été jugés devant la cour d’assises qui a tenu, entre juin et juillet près d’une quarantaine d’audiences. Si des acquittements sont prononcés au profit de certains prévenus, les malgaches qui comparaissaient lundi, n’ont pas été épargnés. Âgés entre 25 et 30 ans, Manitra Christophe et Rasolonajatova Heritina Florine étaient poursuivis au départ pour tentative d’assassinat, vol aggravé à mains armées, et associations de malfaiteurs. Mais la cour les a déclarés coupables pour le vol aggravé et association de malfaiteurs avec une condamnation de 15 ans de réclusion criminelle. Les deux braqueurs sont par ailleurs frappés par une interdiction de séjour aux Comores pendant une période de 15 ans. Le 21 novembre 2024, des hommes attaquent en plein jour, une agence de transfert d’argent. La casse s’est déroulée dans un concessionnaire de RIA, situé près de volo-volo, le grand marché de la capitale, Moroni. Le jeune caissier s’y trouvant en service sera poignardé et laissé ensanglanté gisant au sol…https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

 

Contre Mayotte, les Comores récréent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Contre Mayotte, les Comores récréent le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

Le 15 juillet 2025, la dictature de Moroni a publié un communiqué sur son opposition à l’accord conclu en faveur de l’environnement côtier et océanique de Mayotte par l’Agence française de Développement (AFD) et la Fondation Aga Khan. Cet Accord porte sur la protection des mangroves, où accostent illégalement les bateaux de fortune déversant des clandestins comoriens par hordes à Mayotte, et de la résilience des écosystèmes côtiers. Ce projet est global et très volontariste, concernant plusieurs aires de l’océan Indien.

Cet Accord a été signé le vendredi 11 juillet 2025, lors d’une visite à Paris de l’Aga Khan V à Paris, et ce, avec beaucoup d’éclat et solennité au Palais de l’Élysée par Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD, et Michel Kocher, Directeur général de la Fondation Aga Khan. C’est dire l’importance de l’Accord.

1.- La dictature de Moroni s’oppose à la protection de l’environnement côtier et marin à Mayotte

La violente réaction de la dictature de Moroni est un acte très grave, parce que contestant la légalité de protéger le milieu naturel à Mayotte. C’est une posture criminelle, au regard de l’urgence qu’il y a à sauvegarder l’environnement dans le monde entier.
Dans un communiqué, l’AFD signale que « ce programme a pour objectif d’accompagner la reconstruction et le développement durable de Mayotte et vise l’amélioration des conditions de vie des populations des littoraux, ainsi que la restauration des écosystèmes côtiers de plusieurs pays riverains de l’océan Indien, dont le Kenya, Madagascar, le Mozambique et la Tanzanie. Cet ambitieux partenariat de 100 millions d’euros entend conjuguer expertise locale et mécanismes de financement innovants afin de répondre à l’urgence climatique et renforcer la résilience des communautés côtières ».
Est-ce qu’un dirigeant sain de corps et d’esprit s’oppose à un projet de cette importance vitale pour l’humanité entière? Naturellement, non.

2.- Les allégations de la satrapie de Moroni sont une insulte au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, qu’elle tente d’instrumentaliser

Par mépris envers la courtoisie diplomatique, la République française et le peuple de Mayotte, qui a choisi au cours de cinq référendums libres et démocratiques (les 22 décembre 1974, 8 février 1976, 11 avril 1976, 31 juillet 2000 et 29 mars 2009), en toute liberté et en parfaite connaissance de cause, de rester dans la souveraineté de la France pour vivre dans la liberté, les Comores osent parler « d’un accord présumé entre Son Altesse l’Aga Khan et le Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron », parlant hargneusement d’un « accord présumé » « visant à faire intervenir certaines structures étrangères dans des actions dites humanitaires ou de développement », qu’elles qualifient illégalement de « territoire comorien toujours occupé illégalement par la France ». Comment ça, « illégalement », alors que ce sont les Mahorais, propriétaires légitimes uniques de Mayotte, qui ont demandé à la France d’être présente sur leur belle île, justement pour la protéger d’un environnement régional répressif, oppressif, belliciste et belliqueux, mortel et destructeur, comprenant les Comores? Le régime politique comorien a perdu une occasion de se taire.

Alors que rien ne lui a été demandé, puisque Mayotte n’est jamais sortie de la République française depuis le 25 avril 1841, que l’île est inscrite dans la Constitution française, le régime politique des Comores pérore et ergote en termes de « Mayotte est une île comorienne. Son statut ne saurait faire l’objet d’aucun engagement bilatéral ou multilatéral sans consultation, ni consentement des autorités comoriennes légitimes ». En quoi les autorités comoriennes actuelles sont-elles « légitimes » après la mascarade électorale de 2016 à trois tours et à « 104% » pour placer au pouvoir Assoumani Azali Boinaheri, éliminé dès le premier tour, et qui allait organiser d’autres simulacres de scrutins présidentiels, en 2019 et 2024?

Et puis, la satrapie de Moroni doit comprendre qu’en droit à l’autodétermination, le Droit international public exige la consultation non pas d’un dictateur sans légitimité des urnes, mais le peuple concerné. Par exemple, dans l’affaire des Chagos, la Cour internationale de Justice (CIJ), « l’organe judiciaire principale des Nations Unies » (article 92 de la Charte de l’ONU), explique joliment que « si l’exercice de l’autodétermination peut se réaliser au travers de l’une des options prévues par la résolution 1541 (XV), il doit être l’expression de la volonté libre et authentique du peuple concerné »: CIJ: Effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965, Avis consultatif du 25 février 2019, Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances 2019, La Haye, 2019, p. 134.

Dans l’affaire du Sahara occidental, la CIJ note que « le processus de décolonisation qui doit être accéléré et que l’Assemblée générale envisage dans cette disposition est un processus qui respectera le droit des populations du Sahara occidental de déterminer librement leur statut politique futur par la libre expression de leur volonté. Ce droit n’est modifié ni par la présente requête pour avis consultatif ni par la résolution 3292 (XXIX) qui le réaffirme expressément au contraire »: CIJ: Sahara occidental. Avis consultatif du 16 octobre 1975, Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances 1975, La Haye, 1975, p. 36.
« L’expression de la volonté libre et authentique du peuple concerné » vaut également pour Mayotte. Qu’on se le dise! Ce sont les Mahorais qui sont concernés par l’autodétermination de leur île, et ils se sont exprimés librement et démocratiquement sur le sujet à cinq reprises sur le sujet, réaffirmant chaque leur volonté de rester Français.
Alors que les Comores s’ingèrent illégalement dans les affaires nationales françaises dans le département français de Mayotte, toute honte bue, elles crânent, prétendant avec ignominie que « toute tentative de légitimation indirecte de l’occupation française à travers des actions de coopération, quelles qu’en soient les intentions affichées, constitue une violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies […] ». Les Comores mentent à leurs propres populations parce que la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975 de l’Assemblée générale de l’ONU les faisant admettre à l’ONU est illégale parce que violant la Charte de l’ONU (article 4 §2), les résolutions onusiennes sur la décolonisation et la jurisprudence de la CIJ, notamment son avis consultatif du 3 mars 1950.

On est obligé de rire à la lecture du risible passage du communiqué, passage selon lequel « l’instrumentalisation d’organisations confessionnelles ou d’initiatives prétendument philanthropiques à des fins géopolitiques sur le sol comorien constitue une ingérence inacceptable, et une atteinte directe à la souveraineté, à la cohésion nationale et à l’unité du peuple comorien« . Quel « peuple comorien »? Où a-t-on vu ce « peuple comorien »? Ce « peuple comorien » est constitué de qui, dans un pays tué par le tribalisme villageois et insulaire?
« Le sol comorien »? Quel « sol comorien »? La dictature de Moroni doit apprendre que le voisinage géographique ou contiguïté ne crée, en Droit international public, ni titre de propriété d’une île sur une autre, ni titre de souveraine nationale: « Le titre de la contiguïté, envisagé comme base de la souveraineté territoriale, n’a aucun fondement en droit international », étant noté que « ce principe de la contiguïté n’est pas non plus admissible comme méthode juridique pour le règlement des questions de souveraineté territoriale ; car il manque totalement de précision et conduirait, dans son application, à des résultats arbitraires »: Max Huber: Sentence arbitrale rendue le 4 avril 1928 entre les États-Unis et les Pays-Bas, dans le litige relatif à la souveraineté sur l’île de Palmas (ou Miangas), Cour permanente d’Arbitrage: Affaire de l’île de Palmas (ou Miangas), La Haye, le 8 avril 1928, p. 25.

Pour que la chose soit claire dans les esprits, il conviendrait de préciser que, s’agissant de la contiguïté, « en droit international public, ce seul argument a rarement été considéré comme valable pour donner satisfaction à l’État considéré, bien qu’il continue à être la source de multiples tensions à travers le monde »: Jacques Soppelsa, Michèle Battesti et Jean-Christophe Romer: Lexique de géopolitique, Les Éditions Dalloz, Paris, 1988, p. 75.
D’ailleurs, « les juges et arbitres internationaux se refusent à considérer la contiguïté ou la « continuité » du territoire comme un titre autonome d’appropriation de territoire terrestre. […]. Il existe bien une doctrine diplomatique de la contiguïté, mais elle n’a pas donné naissance à une règle coutumière, comme l’atteste la situation actuelle dans les régions polaires »: Nguyen Quoc Dinh, Patrick Daillier, Mathias Forteau, Alina Miron et Alain Pellet: Droit international public, 9ème édition, LGDJ, Lextenso, Paris, La Défense, 2022, p. 758.
C’est du Droit international public pur.

Par ailleurs, les initiés savent que par « organisations confessionnelles ou d’initiatives prétendument philanthropiques », la tyrannie de Moroni s’en prend à la Fondation Aga Khan, d’obédience ismaélienne, donc chiite, alors que la dictature de Moroni, sous la dictée du gouvernement du Hedjaz et du Nedjd (l’Arabie Saoudite), a fait inscrire dans le Préambule de sa « non-Constitution de la main coupée et de la mort » du lundi 30 juillet 2018: « Le peuple comorien affirme solennellement sa volonté de:
– Cultiver une identité nationale basée sur un seul peuple, une seule religion (Islam sunnite) et une seule langue;
– Promouvoir des pratiques religieuses et morales de nature à assurer une éducation qui assure la conscience nationale; […].
– Faire du retour de l’Île de Mayotte dans son ensemble naturel une priorité absolue […] ».
C’est très grave.
La dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni s’enfonce de nouveau dans le ridicule, et ce, en affirmant salement que « le peuple comorien, uni et solidaire, ne se laissera pas diviser par des considérations confessionnelles, géopolitiques ou économiques. Mayotte n’est pas un terrain d’expérimentation, ni un laboratoire d’influence étrangère. C’est une terre comorienne, et elle le restera ». Encore! Où est ce « peuple comorien, uni et solidaire »?

3.- Inadmissible réécriture du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes par la dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni

C’est quand même grave. La dictature de tribalisme villageois et insulaire de Moroni affirme bassement: « L’Union des Comores appelle la communauté internationale à respecter le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et réaffirme sa volonté inébranlable de poursuivre par les voies diplomatiques, juridiques et politiques la restitution de l’île de Mayotte dans le giron de la République ». Pour rappel, quand Mayotte faisait partie des colonies et du Territoire des Comores du 25 juillet 1912 au 6 juillet 1975, elle ne l’était pas au titre des Comores, mais de celui de la France, depuis le 25 avril 1841. Donc, on ne peut pas « restituer » Mayotte à un prétendu « État » auquel elle n’a jamais appartenu.
Et comme la dictature de Moroni évoque le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans en connaître le sens, il faudrait lui signaler que ce droit est: « a.- Formule qui tend actuellement à être érigé en principe de Droit international et selon laquelle une collectivité humaine, placée d’une manière ou d’une autre dans une situation de dépendance, a le droit de constituer un État indépendant ou de se rattacher à un autre État. b.- Souvent employée comme synonyme d’autodétermination »: Gérard Cornu: Vocabulaire juridique, 14ème édition, Association Henri Capitant, PUF, Quadrige, Paris, 2022, p. 376.
C’est donc le « principe selon lequel un peuple doit avoir le droit de déterminer sa propre forme de gouvernement, indépendamment de toute puissance étrangère. […]. L’autodétermination a pu également être évoquée par des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques pour revendiquer leur indépendance face à un ensemble stato-national perçu comme oppresseur (exemples : cas des formations indépendantistes basques en Espagne ou du Front Polisario en conflit avec le Maroc au sujet du Sahara occidental). Ce type de revendication remet alors en question toute la légitimité de l’État national à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire. […]. En effet, les États qui défendent l’intégrité de leur territoire appréhendent généralement l’ensemble de leur population comme un peuple unique. En revanche, les mouvements séparatistes considèrent la minorité qu’ils représentent comme un peuple à part entière. À ce titre, ils estiment revendiquer leur droit à l’autodétermination en toute légitimité »: Olivier Nay, Guy Carcassonne, Françoise Dreyfus, Olivier Duhamel, Josepha Laroche, Wanda Mastor, Johanna Siméant et Yves Surel: Lexique de science politique, 4ème édition 2017, Les Éditions Dalloz, Paris, 2017, p. 34.
Pour toutes ces raisons, le communiqué publié le 15 juillet 2025 par la dictature de Moroni est inutilement hypocrite, illégal, inutile et ridicule. La dictature de Moroni aurait mieux fait de se casser une jambe plutôt que de se livrer à un exercice aussi fielleux et contreproductif. En tout cas, les Mahorais sont sereins, et attendent avec impatience le commencement des actions de protection de leur environnement côtier et marin.

M’Tsangamouji relance ses grands projets avec l’appui de l’AFD

La commune de M’Tsangamouji a signé un prêt de 5 millions d’euros avec l’Agence française de développement (AFD) afin de financer plusieurs projets d’aménagement gelés après le passage du cyclone Chido. Ce soutien financier permettra de lancer la construction d’un stade régional, d’agrandir la mairie pour améliorer l’accueil du public, de créer un centre technique destiné à optimiser les services municipaux, et de rénover le réseau de voirie communale.
Ces investissements visent à renforcer les infrastructures locales et à améliorer concrètement le cadre de vie des habitants.

L’AFD et la commune de Koungou s’engagent pour la reconstruction post-cyclone : signature d’un prêt structurant de 15 M€

L’AFD et la commune de Koungou s’engagent pour la reconstruction post-cyclone : signature d’un prêt structurant de 15 M€

Ce lundi 21 juillet 2025, le directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Mayotte, M. Ivan POSTEL-VINAY, et le maire de la commune de Koungou, M. Assani Saindou BAMCOLO, ont signé une convention de prêt de 15 millions d’euros destinée à soutenir la relance et la modernisation des équipements publics de la deuxième ville de Mayotte, durement touchée par le cyclone Chido en décembre 2024.
Ce financement constitue une étape majeure dans le déploiement du programme pluriannuel d’investissement (PPI) 2025-2026 de la commune. Il permettra de répondre aux urgences en matière d’équipements publics tout en structurant la reconstruction dans une logique de résilience. Parmi les projets phares figurent la rénovation de l’hôtel de ville – endommagé par un incendie en 2021 –, la construction d’un pôle culturel à Majicavo Lamir, la réhabilitation de plusieurs groupes scolaires, le réaménagement du centre-ville de Koungou ou encore la construction de logements très sociaux.
Le prêt budgétaire signé ce lundi sera très prochainement complété par la signature de 12 conventions de préfinancement de subventions, pour un montant total de près de 30 millions d’euros. Les préfinancements visent notamment à ménager la trésorerie de la commune, très largement sollicitée dans le contexte post-cyclone, et à lui permettre d’honorer les paiements aux entreprises pour éviter toute interruption de chantier. L’ensemble de ces financements permettront à la collectivité de mettre l’accent sur la rénovation urbaine, la cohésion sociale et l’adaptation au changement climatique. L’AFD est fière de ce partenariat renouvelé, bâti sur la confiance et la volonté partagée de reconstruire mieux, au service des Mahorais !

Le RSMA Mayotte forme 12 jeunes au métier de développeur web & mobile

Le RSMA Mayotte forme 12 jeunes au métier de développeur web & mobile

Le RSMA Mayotte recrute 12 jeunes de niveau Bac pour intégrer une formation au métier de développeur web & web mobile, en partenariat avec Ndovoo. D’une durée de 12 mois et débutant en septembre 2025, cette formation permet d’obtenir une certification Bac+2 reconnue. Hébergement, permis, stage, solde mensuelle… tout est pris en charge pour assurer la réussite des participants.
Infos & inscriptions : contact@ndovoo.com / 06 64 91 55 52 – recrutement@rsma-mayotte.fr / 02 69 60 87 62.

Des journées d’information pour les étudiants mahorais en partance

Le Conseil départemental de Mayotte, via sa Direction de l’Enseignement Supérieur, organise plusieurs journées d’information à destination des étudiants se préparant à quitter le territoire pour poursuivre leurs études.
Quatre rendez-vous sont prévus de 7h à 11h : mardi 22 juillet à la MJC de Mroalé, mercredi 23 juillet sur le remblai de Bandraboua, vendredi 25 juillet au parvis du pôle culturel de Chirongui, et lundi 28 juillet dans la salle des mariages de la mairie de Mamoudzou.
Ces matinées visent à informer les jeunes sur les dispositifs d’accompagnement existants, les aides disponibles, mais aussi sur les réalités de la vie étudiante hors de Mayotte. L’accent sera mis sur les conditions de réussite, l’adaptation à un nouvel environnement, et l’importance d’une mobilisation collective autour des parcours scolaires.

Mamoudzou inaugure un nouveau city stade à Tsoundzou 2

Mamoudzou inaugure un nouveau city stade à Tsoundzou 2
*Photo d'illustration

La Ville de Mamoudzou va inaugurer le city stade de Tsoundzou 2, ce jeudi 24 juillet 2025 à 15h, à la MJC de Tsoundzou 2.
Deux temps forts viendront rythmer cet événement : un tournoi de football et un forum consacré à l’insertion. La municipalité de Mamoudzou ambitionne de mettre en lumière les dispositifs existants en matière d’accompagnement socioprofessionnel.
À travers cette initiative, la mairie souhaite associer aménagement urbain, dynamique sportive et sensibilisation aux enjeux d’insertion.

EDM entame la reconstruction du réseau électrique à M’Tsamboro

Électricité de Mayotte (EDM) lance ce mercredi 23 juillet 2025 son premier chantier de consolidation post-cyclone CHIDO à M’Tsamboro village. En partenariat avec l’entreprise SOGEA, les travaux consistent à remplacer les supports endommagés et à remettre en état le réseau aérien dans les zones jugées prioritaires. Cette intervention marque le début du vaste plan de reconstruction du réseau électrique de l’île et s’inscrit dans une démarche de sécurisation et de résilience des infrastructures.

Défense nationale : faire face aux nouveaux enjeux sécuritaires en Outre-Mer

Défense nationale : faire face aux nouveaux enjeux sécuritaires en Outre-Mer

Importance stratégique, économique, militaire et géostratégique revue et corrigée des territoires ultramarins. Nécessité d’investir conséquemment en moyens financiers, matériels et humains pour consolider la présence militaire française, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie et aux Antilles, en particulier. Près de 6,5 milliards d’euros seront consacrés (en 2 ans) aux forces armées afin qu’elles puissent faire aux nouvelles menaces qui se profilent et contrer les actions de déstabilisations susceptibles d’être conduites par des puissances étrangères hostiles.

Ainsi en a décidé le Président Emmanuel Macron en fin de semaine dernière. L’État va consacrer un effort conséquent en 2026 et 2027 pour déployer 1000 soldats dans les outre-mer dans le but de lutter contre les ingérences étrangères et le narcotrafic. La France entend redessiner sa défense nationale d’ici 2030 en vue de s’adapter aux nouveaux enjeux mondiaux. Éléments déterminent dans sa vision géostratégique sur les 3 océans, les territoires ultramarins constituent à la fois une force dont elle est quasiment seule s’en prévaloir, mais également des points sensibles par lesquels ses adversaires tentent de plus en plus, souvent, à passer pour chercher à la déstabiliser. En ces temps de grands chamboulements internationaux, ces points d’appui de nos armées sont devenus des portes d’entrée plus que potentiels pour certaines puissances étrangères hostiles, notamment, la Russie et la Chine pour ne citer que ces deux-là. La lutte contre les ingérences étrangères reprend de la vigueur et font l’objet d’un investissement financier important. Le chef de l’Etat annonce une enveloppe de 3,5 milliards d’euros l’année prochaine, laquelle sera consolidée par un autre montant de 3 milliards d’euros en 2027 (en rajout d’un budget dédié actuellement évalué à 50,5 milliards d’euros). Jamais le positionnement géostratégique des territoires ultramarins n’a autant démontré d’intérêt que par les temps qui courent, après moult revers de nos forces armées sur différents endroits du continent africain. L’équilibre mondial a changé faisant aussi évoluer « l’environnement sécuritaire mondial a changé, la solidarité transatlantique [elle] mise à rude épreuve par la posture russe et chinoise…

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Refondation de Mayotte : le sénateur tance le bâtisseur désigné de Mayotte

Refondation de Mayotte : le sénateur tance le bâtisseur désigné de Mayotte

Il dénonce un catalogue de mesures irréalistes à ses yeux et déplore la méthode préconisée pour refonder et reconstruire Mayotte. Saïd Omar Oili n’hésite pas à faire part de ses réserves et fustige une attaque en règle contre la gestion des collectivités locales par des services de l’Etat qui ne sont pas exemptes de critiques.

Le sénateur Saïd OMAR OILI, qui est aussi conseiller communautaire à la Communauté de communes de Petite-Terre, n’est pas du tout de la manière dont la reconstruction de Mayotte (ravagée par le cyclone Chido le 14 décembre 2024) est envisagée par l’autorité compétente en la matière. Il ne cesse de le dénoncer depuis les bancs du Sénat à Paris pendant les débats ayant précédés le vote solennel de la loi de « Refondation et Reconstruction de Mayotte ». Son opposition farouche à la méthodologie envisagée par le gouvernement de François Bayrou dans ce dossier n’a nullement fléchi. Candidat déclaré au scrutin municipal de 2026, il continue en effet de donner de la voix sur ce dossier au niveau local, comme ce fut le cas le 18 juillet 2025, lors d’une réunion de la Mission Interministérielle Reconstruction Refondation de Mayotte (MIRRM). Une réunion qui s’est tenue au siège de l’ICPT à Pamandzi, en présence du Général Facon, le « re bâtisseur en chef » du territoire, objet d’un communiqué de presse adressé par le sénateur mahorais aux médias de la place en fin de semaine. En guise de première salve, l’ancien maire de Dzaoudzi-Labattoir rappelle au général dans ses écrits, « j’ai déjà eu l’occasion de la dire au ministre d’Etat Manuel Valls, mais le choix d’organiser un CIOM sur la Stratégie quinquennale sans les élus est une erreur »…

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Comores : le meurtrier de Hikima, 23ans, condamné à mort

Comores : le meurtrier de Hikima, 23ans, condamné à mort

L’auteur qui par ailleurs était le chauffeur de la victime a reconnu lui avoir aspergée du filtox et du dégrippant avant de dissimuler le corps dans un simtank. Le mis en cause a toutefois nié tout acte d’étranglement alors que le certificat médical établi au lendemain du crime a mentionné des traces de strangulation.

Presque six mois après le meurtre odieux de Hikima Ahamada, la justice a rendu son verdict, hier, lundi. La cour d’assises qui se tenait ce 21 juillet au tribunal de Moroni, a condamné Nassurdine Ahamada, le principal accusé, à la peine capitale, suivant ainsi les réquisitions du parquet. Le prévenu, dénommé Micro comparaissait seul, le juge en charge de l’instruction ayant prononcé un non-lieu pour les deux derniers, prévenus. Le 31 janvier, Hikima 23 ans, avait été portée disparue et ne sera retrouvée morte que le lendemain. Ce n’est qu’après son enterrement que la gendarmerie parvient à arrêter des suspects. Le jour de sa mort, la victime s’était rendue à Moroni pour récupérer les fonds de l’agence de transfert d’argent qui l’employait. Le montant de l’argent qu’elle transportait serait de 11 millions…

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Développer la recherche à Mayotte

Développer la recherche à Mayotte
Yazid Souf, originaire de Sada, est docteur en chimie et directeur de recherche au PI²M, où il œuvre à développer la recherche scientifique à Mayotte en valorisant les ressources naturelles du lagon.

Yazid Souf, originaire de Sada à Mayotte, est le nouveau directeur de recherche du Pôle d’Innovation Intégré de Mayotte (PI²M). Docteur en chimie, il a étudié à Lyon et Clermont-Ferrand. Passionné par le lien entre nature, chimie et santé, il ambitionne de développer la recherche à Mayotte et de valoriser les ressources locales, notamment marines, à l’échelle nationale et internationale.

Chemise en lin beige large, pantalon à pinces. Montre connectée au poignet, au poignet gauche. Lunettes rondes. Visage rond et barbe sous le menton. Yazid Souf est le nouveau directeur de recherche du Pôle d’Innovation Intégré de Mayotte (PI²M).

Né en 1998 à Sada, Yazid a effectué sa scolarité jusqu’en classe de premiere à Mayotte. Jusqu’en classe de 1re. Se décrivant lui-même comme un élève assidu : « J’avais de bonnes notes, notamment dans les matières scientifiques, alors au début je m’imaginais médecin. »

Après le bac, il s’oriente vers une licence d’ingénierie et physique-chimie à Lyon. « J’ai notamment eu un parcours complet en chimie, mais ce qui m’intéresse le plus est de lier la chimie à la santé », déclare-t-il, passionné.

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Sada / Mangajou célèbre ses diplômés avec émotion et fierté

Sada / Mangajou célèbre ses diplômés avec émotion et fierté

Vendredi après-midi, une cérémonie en l’honneur des diplômés s’est tenue devant un public ému et fier, rassemblant familles, élus et acteurs de l’éducation. Un moment solennel, organisé pour valoriser le parcours de celles et ceux qui ont brillamment franchi une étape clé de leur vie.

La cérémonie a été ouverte par un discours inspirant du maire, Houssamoudine Abdallah, saluant le courage des jeunes diplômés de la commune.
« Quel honneur, quelle fierté d’être réunis pour célébrer vos réussites. 268 diplômes cette année, dont 174 bacheliers : ces chiffres ne sont pas que des statistiques. Ce sont des preuves de courage, de travail et d’espoir », a-t-il souligné, sous les applaudissements.

Cette célébration s’est déroulée en plusieurs temps, mettant à l’honneur chaque niveau de diplôme. Les doctorats ont ouvert le bal, suivis des titulaires de master, puis des diplômés de licence, pour finir en beauté avec les bacheliers, nombreux cette année. À chaque passage, le public applaudissait avec fierté, créant une ambiance chaleureuse. Avant de recevoir leur diplôme, chaque bachelier dansait, porté par l’enthousiasme de la foule. Une fois leur diplôme en main, ils étaient couverts de jasmin et de billets. Au-delà de la remise des prix, cette cérémonie fut un message fort : celui de croire en l’avenir, en l’éducation, et en la jeunesse mahoraise. Une jeunesse ambitieuse, déterminée à tracer sa voie malgré les obstacles tel que le passage du cyclone Chido et les conséquences qui ont suivis. À travers cette initiative, la commune réaffirme son soutien à l’excellence et à l’accompagnement des talents locaux.

Élection du nouveau bureau exécutif de la CADEMA ce vendredi

Élection du nouveau bureau exécutif de la CADEMA ce vendredi

La Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) procédera à l’élection de son nouveau bureau exécutif ce vendredi 18 juillet 2025 à 8h30, dans la salle de délibération Abdallah HOUMADI de l’Hôtel de Ville de Mamoudzou.
Les élus communautaires désigneront un nouveau président, fixeront le nombre de vice-présidents, puis éliront ces derniers, avant la lecture de la charte de gouvernance et l’allocution du président fraîchement élu.
Moment clé pour l’intercommunalité, cette élection vise à restaurer une gouvernance stable afin de poursuivre les projets en matière de transport, d’aménagement du territoire et de gestion environnementale.

Mamoudzou : le maire alerte sur une rentrée scolaire menacée en septembre 2025

Mamoudzou : le maire alerte sur une rentrée scolaire menacée en septembre 2025

Dans un courrier adressé au préfet de Mayotte, le maire de Mamoudzou tire la sonnette d’alarme : plusieurs écoles de la commune ne pourront pas rouvrir à la rentrée de septembre 2025 si les financements promis par l’État ne sont pas débloqués d’urgence. Conséquence directe des lourds dégâts causés par le cyclone Chido, les chantiers de reconstruction sont aujourd’hui paralysés faute de paiement aux entreprises. Malgré des efforts importants engagés par la Ville, plus de 12 millions d’euros de marchés lancés et aucun versement de l’État n’a encore été enregistré. Le maire évoque un « risque économique et social majeur » et appelle à une intervention rapide pour garantir une rentrée scolaire digne aux enfants de Mamoudzou.

Les groupes scolaires suivants sont concernés par le risque de non-réouverture :

Écoles élémentaires : Vahibé 2, Abdallah Sidi (Doujani 1), Abdourahamani Soilihi (Cavani Sud 1), Magnélé Houmadi (Kaweni Poste) ;
Écoles maternelles : Vahibé, Cheik Sayyd Ahamad (Kaweni T9), Abdallah Selemani Kaweni T6), Jardin Fleuri.

Contre une intervention de l’Aga Khan à Mayotte

Contre une intervention de l’Aga Khan à Mayotte
©Aga Khan Development Network / Akbar Hakim

La réception récente à l’Elysée du l’Aga Khan (chef spirituel de la minorité chiite Ismaëliens) par le président français Emanuel Macron n’a pas été au goût des autorités comoriennes. Un communiqué de Moroni évoque un accord présumé entre les deux hommes dans le but de favoriser une intervention humanitaire et de développement des fondations de l’Aga Khan à Mayotte. Fidèle à sa rhétorique habituelle, la présidence de l’union des Comores, rappelle sa prétendue souveraineté sur notre île et son refus catégorique à tout changement statutaire au niveau international. Rappelons que Mayotte compte parmi sa population un nombre peu négligeable d’opérateurs économiques de confession ismaëlite.

Avancement du déploiement de la fibre optique à Mayotte

Avancement du déploiement de la fibre optique à Mayotte

Le Président du Conseil départemental de Mayotte Ben Issa Ousséni, a tenu conférence de presse hier, jeudi 17 juillet 2025 à 16 heures à Mamoudzou, pour faire le point sur l’état d’avancement du déploiement de la fibre optique sur le territoire. Il est revenu longuement sur les enjeux de ce chantier structurant pour notre département, de même que sur ces objectifs principaux. Le calendrier des travaux va être accéléré pour permettre un accès d’une première vague d’abonnés au très haut débit dès cette année.

Dispositif prêt à taux zéro pour les entreprises de Mayotte

Dispositif prêt à taux zéro pour les entreprises de Mayotte

Dans un communiqué daté de mercredi 16 juillet 2025, le Conseil départemental de Mayotte a tenu à apporter des précisions des précisions au sujet du dispositif de prêt à taux zéro accordé en soutien aux entreprises locales, suite au passage du cyclone Chido le décembre 2024. Le montant global de l’enveloppe octroyée à « Initiative Mayotte » est de 4 millions d’euros. Il vient en appui au déploiement du dispositif de prêt d’honneur destiné aux entreprises sinistrées, installées ou créées à Mayotte. Le CDM rappelle que ces fonds ont été confiés à « Initiative Mayotte » dans la continuité d’un partenariat déjà existant et dans le but d’un accompagnement durable du tissu économique local fragilisé par de multiples crises depuis 2021. Par ce mécanisme, il entend réaffirmer son soutien aux acteurs économiques de la place et favoriser une reprise rapide de leurs activités dans le cadre de la refondation en cours du territoire.

Mayotte retrouve des moyens pour protéger ses frontières maritimes

Mayotte retrouve des moyens pour protéger ses frontières maritimes
Conférence de presse partagée du préfet de Mayotte (François-Xavier Bieuville) et du procureur de la République (Guillaume Dupont) nécessaire compte tenu de la gravité de l’accident qui s’est soldée par la mort de deux personnes.

Un kwassa qui tentait d’entrer illégalement sur le territoire chavire au moment de son interception en mer. Bilan, deux morts et 17 rescapés secourus par les agents de la PAF. Le procureur ouvre une enquête pour élucider les circonstances de ce drame. Une affaire qui met en lumière une forte reprise des mouvements illégaux sur le bras de mer entre Mayotte et Anjouan, mais aussi une pleine capacité retrouvée des moyens de lutte contre les entrées illégales de personnes et des biens dans le département. L’Etat va accentuer son combat contre les filières et les flux financiers résultant de ces différents trafics.

Une conférence de presse partagée des autorités administratives et judiciaires de l’île pour communiquer sur un accident gravissime, source de la mort (par noyade) de deux individus mardi 15 juillet 2025 à 4 heures du matin, sur la mer non loin de Sada, à l’ouest de Mayotte. Le préfet François-Xavier Bieuville (délégué du gouvernement à Mayotte) qui a échangé avec la presse locale sur cette affaire mercredi après-midi à Dzaoudzi aux côtés du nouveau procureur de la République, Guillaume Dupont, est longuement revenu sur les faits, les opérations de secours engagées et les suites judiciaires qui seront accordés à ce dossier. En effet, cette opération ferait déjà l’objet d’un certain nombre d’investigations administratives et judiciaires. Ce qui est avéré à ce jour, c’est qu’une embarcation (de type kwasa-kwasa) a tenté de s’introduire illégalement sur notre territoire national, qu’il provenait de l’île voisine d’Anjouan (Union des Comores) avec à son bord 19 personnes au moment où il s’est retrouvé face à un intercepteur de la Police de l’Air et des frontières. A la suite d’un « refus d’obtempérer », l’embarcation aurait percuté l’intercepteur…

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Grève à Électricité de Mayotte : le bras de fer se poursuit

Grève à Électricité de Mayotte : le bras de fer se poursuit

Des faits qualifiés de « préoccupants pour la santé et la sécurité des personnes » dénoncés, et signalés au procureur de la République, dans un courrier qui lui aurait été adressé par dix agents de la société Electricité de Mayotte (EDM). Une missive dont copie a été adressée aux rédactions de presse locale en début de semaine.

Plus d’un mois de grève et toujours pas de signe d’une issue rapide de la grève du mouvement de grève entamé par une majorité des agents de la société Electricité de Mayotte (EDM). Les discussions qui ont semblé – un petit moment – avancer se retrouve à nouveau dans l’impasse, un dialogue de sourds s’étant, semble-il, durablement installé entre la direction et le personnel gréviste. Le consommateur mahorais suit de très près ce conflit dans la crainte de possibles coupures du courant électrique à ne pas négliger en pareilles circonstances. Ils sont dix signataires (tous employés du principal fournisseur local d’énergie électrique) à avoir collectivement rendu public mardi 15 juillet 2025 ce courrier daté de la veille, adressé au procureur de la République près le Tribunal de Mayotte, dans l’objectif de faire un « signalement de faits susceptibles de constituer des infractions pénales ». Des faits soulevés dans ce document, il est question « des obligations de protection de la santé et de la sécurité des personnes, des droits inhérents à la représentation du personnel, des obligations de garantir la sécurité des installations exploitées, du respect des obligations contractuelles dans le recours aux entreprises de sous-traitance ». On y apprend un non-respect de prescriptions…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes