Un pot de départ est organisé pour les retraités de l’année 2022 du conseil départemental de Mayotte. Cet événement aura lieu ce mardi 30 avril à partir de 9 heures dans la salle de cinéma Alpajoe, à Mamoudzou. L’objectif de cette action est d’honorer les agents qui prennent leur retraite et de renforcer la cohésion entre les agents encore en activité. Une cinquantaine d’agents sont conviés pour l’occasion. Le public sera accueilli dès 8 heures et bénéficieront d’une animation musicale (shigoma) de 8h30 à 9h. Des trophées et cadeaux seront remis pendant le reste de la matinée, avant un cocktail le temps du midi.
Course de pneus : 300 jeunes qualifiés à Mamoudzou
La dernière phase de qualification communale de la course de pneus de Mamoudzou s’est tenue ce dimanche, à M’tsapéré. Ils étaient près de 400 participants, jeunes, adultes et seniors, à disputer des circuits de 350 mètres et 1 kilomètre selon les catégories. À l’issue de la course des jeunes, 300 (100 filles et 200 garçons) âgés de 8 à 12 ans se sont qualifiés. Ils composeront la sélection communale lors de la quarantième édition de la course de pneus de Mamoudzou, qui aura lieu le 30 juin 2024.
Les sirènes se feront entendre ce premier jeudi du mois au lieu de mercredi
L’ensemble des sirènes du SAIP (Système d’alerte et d’information des populations) réparties sur les communes de Mayotte concernées, seront déclenchées simultanément depuis le SIDPC (service interministériel de défense et de protection civile) de Mayotte tous les premiers mercredis du mois. Exceptionnellement suite aux directives nationales, le prochain déclenchement des sirènes est prévu pour le jeudi 2 mai, à 12h20.
Une réunion pour les aspirants créateurs d’entreprise à Chirongui
La municipalité de Chirongui, en partenariat avec la BGE (Boutique de gestion espace) Mayotte, organise, ce mardi, à 9 heures, une réunion d’information destinée à toute personne souhaitant créer une entreprise. Le rendez-vous a lieu à l’espace numérique de Poroani. Pour toute information complémentaire, il est possible de contacter Echati Kassim au 06 39 96 57 71 ou Boustoini Nourdine au 06 39 71 81 97.
« Des aspirations légitimes parce qu’elles portent sur la justice »

Quoi de mieux qu’une visite de terrain pour comprendre des situations qui lui sont remontées depuis des années par les maires de Mayotte. David Lisnard, le président de l’Association des maires de France et maire de Cannes (Les Républicains), plaide pour un changement de doctrine au Quai d’Orsay dans le traitement de la question migratoire à Mayotte, où il était, ces dimanche et lundi.
Un conteneur de la métropole pour « donner le sourire aux enfants »

Killian Guibert, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Kwalé, à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou, a lancé une cagnotte en ligne pour permettre de faire venir un conteneur de dons depuis la métropole, à destination des enfants. Il espère parvenir à une distribution en décembre maximum.

« En cours d’EPS, je remarque des enfants qui portent des tongs voire de temps en temps pas de chaussures, des vêtements tachés, troués ou toujours les mêmes vêtements… », témoigne Kylian Guibert, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Kwalé depuis septembre, à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou. Alors « au lieu de ne rien faire » pendant la période des barrages et l’impossibilité pour lui de se rendre au travail, il lance l’idée de récupérer des dons en métropole et de les acheminer par conteneur à Mayotte. Une idée qu’il avait déjà en tête avant d’arriver sur l’archipel mahorais et qui s’est renforcée en voyant un collègue faire de même fin 2023.
Fin janvier, il met donc en ligne une cagnotte « Pour les enfants de Mayotte » afin de récolter 5.000 euros : 2.000 euros pour l’achat du containeur, 2.000 pour l’acheminement de la métropole vers l’archipel et 1.000 autres pour le transport intra-métropole. Ce jeudi 25 avril, 1.345 euros ont déjà été récoltés.
« Je savais que je n’allais pas être seul », déclare ce porteur de projet. Utilisant le statut de l’association sportive du collège sur les conseils de ses collègues et accord de sa direction pour être plus crédible, cet originaire de Manosque, dans le sud-ouest de la France, se rapproche d’abord de sa famille, ses amis et le directeur d’établissement de son ancien lieu de travail en Seine-et-Marne, pour organiser « de loin » différents points de collecte sur l’Hexagone (Marseille, Manosque, Paris…).
30 mètres-cube de vêtements, fournitures scolaires et de loisirs
Objectif : remplir un containeur de 20 pieds soit environ 30 mètres-cube de vêtements, chaussures, matériel sportif pour le collège à destination des élèves (comme des ballons, des plots, des coupelles voire des tee-shirts que des clubs sportifs n’utiliseraient plus), matériel scolaire, sanitaire (savons, serviettes, serviettes hygiéniques) et de loisirs (livres, jouets, vélos) … « Tout ce qui peut donner le sourire aux enfants et leur servir », résume celui qui signale également qu’il est aussi possible de faire des dons à Mayotte en prenant contact avec lui. « J’irai les chercher avec plaisir. »
Les premiers destinataires seront les enfants, pas seulement les collégiens, de Tsoundzou 1 et Tsoundzou 2. Mais selon ce qui aura été récolté, le jeune homme espère aussi faire des distributions à Tsararano où il habite. Aussi à Hajangua où il a créé du lien avec « 70 gamins » pendant les vacances scolaires de février en organisant, avec un collègue, pour les occuper, des tournois de football et de rugby tous les jours. Une distribution pourrait aussi avoir lieu au lycée de Tsararano et celui des Lumières, à Mamoudzou.
« J’avais dans l’idée que le conteneur partirait en avril de métropole mais avec les démarches je me dis ce sera un envoi en décembre maximum pour distribuer sur l’année 2024, 2025 », détaille celui qui découvre en tant que débutant la procédure avec la préfecture à réaliser pour conférer le statut d’utilité publique à l’association et ainsi convaincre des entreprises de réaliser des dons défiscalisés. Pour cette fois-ci, voire, dans d’autres temporalités si le projet peut, comme Killian Guibert le souhaiterait, devenir pérenne.
Lien de la cagnotte : Pour les enfants de Mayotte – Leetchi.com. Contacts : 07.70.03.02.97 ou solidaritepourmayotte976@gmail.com. Instagram : LesEnfantsDeMayotte
Une collecte au porte-à-porte pour sensibiliser au tri

Face à la problématique des déchets sur l’île, Rachad El-Amyne a créé une entreprise de collecte sur le principe du porte-à-porte. Le but est de faciliter le geste de tri en récupérant les déchets recyclables directement auprès des ménages, qui n’auraient plus à se rendre jusqu’aux bornes. Il ne manque plus qu’à financer et lancer l’activité.
Aller chercher les déchets recyclables directement chez l’habitant, c’est l’objectif que s’est donné Rachad El-Amyne à travers la création de son entreprise Codeprades (Collecte déchets propreté ramassage déchets et sensibilisation). « Une grande partie de la population à Mayotte n’a pas encore intégré le geste de tri ni le fait d’amener ses déchets aux points de collecte », explique-t-il pour justifier son projet. Pour lui, il est compliqué de prendre l’habitude d’amener ses emballages à 100, 200, 300 mètres et même souvent plus quand on n’a pas été sensibilisé à l’importance du tri, et que, dans beaucoup de cas, on n’a pas de véhicule.
L’entreprise déploiera son activité dans un premier temps à Mamoudzou, auprès des société et administrations, mais surtout auprès des particuliers. Rachad El-Amyne compte passer voir vingt familles par village et les inscrire sur une liste, si elles sont d’accord pour bénéficier du service. Une fois cette liste établie, le planning sera organisé pour qu’une collecte ait lieu au moins une fois par semaine auprès de cent familles, auxquelles l’entreprise aura distribué gratuitement des sacs pour ranger leurs déchets. « Puis, on augmentera le nombre de ménages au fur et à mesure, jusqu’à s’étendre à tout le territoire si on est soutenu », annonce l’entrepreneur, qui compte recruter un chauffeur, deux agents techniques et une secrétaire comptable pour lancer l’activité de son entreprise, créée officiellement en février 2024. Pour cela et pour se doter du camion nécessaire à ce type de collecte, Rachad El-Amyne aimerait lancer prochainement les demandes de subvention.
Jusque-là, son projet est accompagné par la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress), avec laquelle il a signé une convention d’accompagnement jusqu’en 2025 qui lui a permis d’être aidé notamment sur l’élaboration du business plan de Codeprades.
« J’allais récupérer les déchets directement chez les gens »
En parallèle de la collecte, il souhaite également faire de la sensibilisation auprès des habitants. Un genre d’action auquel il n’est pas étranger. En 2018, il avait rejoint l’association Wusalama de Mandzarsoa, à M’tsapéré, Mamoudzou, pour laquelle il a été coordinateur bénévole. Une expérience au cours de laquelle il a déjà mené des projets d’installation de bornes de tri, comme près de la mosquée du quartier Mandzarsoa. Il a également suivi des formations dans le domaine, auprès d’associations comme Mayotte Nature Environnement. C’est pendant la pandémie de Covid-19 qu’il décide de quitter l’association pour se concentrer sur son projet d’entreprise. Lorsqu’il a constaté que l’installation de bacs de collecte ne suffisait pas réellement à convaincre la population de faire massivement le tri de ses déchets, il a voulu proposer une autre solution : le porte-à-porte.
Cet intérêt pour la préservation de l’environnement en collectant les déchets remonte à 2012, alors que Rachad El-Amyne, arrivé à Mayotte il y a onze ans, vivait encore aux Comores. « J’allais récupérer les déchets directement chez les gens en échange d’une dizaine d’euros par mois. À un moment, je m’occupais d’une vingtaine de ménages et je nettoyais aussi le quartier. Ça m’a permis de me rendre compte de l’impact de nos déchets », se souvient-il.
Collecter les déchets recyclables directement à l’entrée des maisons pourrait être une solution aux nombreux d’entre eux qui se retrouvent au centre d’enfouissement de Dzoumogné, normalement consacré aux ordures ménagères. En effet, 97% des emballages qui pourraient être recyclés finissent enfouis à Dzoumogné, ce qui réduit la durée de vie, normalement de trente ans, du centre construit en 2014.
Migrants à Cavani : 110 personnes ont été relogées ce mardi matin

Dès 6 heures, ce mardi matin, une opération de relogement a eu lieu aux abords du stade de Cavani où, selon le recensement réalisé par la préfecture, 320 migrants issus d’Afrique continentale vivent dehors. À 9 heures, cette opération encadrée par les forces de police et de gendarmerie est terminée. 110 personnes, essentiellement des femmes et des enfants ou des couples avec enfants, ont pu être relogées grâce à quelques possibilités d’hébergements d’urgence.

Le sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine, Frédéric Sautron, déclare : « Comme le préfet de Mayotte s’y était engagé, on continue de proposer des logements autant que possible. Il y a toujours une grande tension sur les disponibilités. Tous les moyens sont mis pour endiguer cette situation ».
Plusieurs centaines de personnes sont encore regroupées dehors, boulevard Marcel-Henry, bien plus que le nombre recensé. Dans la foulée, une nouvelle opération de nettoyage par des agents techniques doit avoir lieu pour des questions de salubrité, en application de l’arrêté municipal pris le 20 mars par la Ville de Mamoudzou.
Un jeune homme de Bandraboua tué par arme à feu ce dimanche
Sur fond de représailles, un jeune de 21 ans a été tué, ce dimanche soir, à Bandraboua, dans le nord de Mayotte. L’auteur présumé du tir aurait voulu se venger d’une agression survenue quelques heures plus tôt.
Ce dimanche, un peu après 18 heures, un jeune homme de 21 ans de Bandraboua a été tué par arme à feu. Le tragique dénouement de ce qui semble être un règlement de compte. La victime, apparemment bien connue dans la commune pour appartenir à une bande, aurait, plus tôt dans la journée, agressé un jeune d’une autre bande. Ce dernier est revenu dans la soirée avec un ami, qui lui aurait fourni l’arme.
L’auteur présumé du tir, qui a quitté les lieux sans savoir si la victime était décédée, serait directement parti au à l’hôpital de Dzoumogné, pour faire les constatations de ses blessures de l’après-midi, dans l’optique de porter plainte. C’est là qu’il a été interpellé, d’après Minihadji Mourtadhoi, directeur général adjoint (DGA) à la mairie de Bandraboua et chargé de coordination de la police municipale. Celui qui a fourni l’arme, poussé par ses parents, se serait rendu de lui-même à la brigade après les faits.
La police municipale, suivie de la gendarmerie, est intervenue dès le coup de feu entendu. Le corps n’a pas encore pu être remis à la famille, car il fait l’objet d’une autopsie. À Bandraboua, le DGA et ses équipes ont remarqué une hausse de la circulation des armes à feu au sein des bandes de jeunes ces derniers temps. « À chaque fois qu’il y a un débordement, on voit des armes à feu », relate ce dernier.
Des ateliers pour commémorer l’esclavage à Hajangoua
Rachadi Saindou, président de la Cadema (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou), a célébré la commémoration de l’abolition de l’esclavage ce samedi 27 avril au marché couvert d’Hajangoua, dans la commune de Dembéni. L’historien Inssa de Guizijou a, pour l’occasion, présenté un exposé sur les routes de l’esclavage oriental. L’héritage patrimonial, culturel et musical des populations déportées a également été abordé, notamment à travers des ateliers de danse, de cuisine et des jeux. Une volonté de nourrir la résilience à travers la créativité.
Le préfet rend hommage aux déportés à Dzaoudzi
Ce dimanche, place de France, à Dzaoudzi, le préfet de Mayotte François-Xavier Bieuville a présidé la cérémonie de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Une cérémonie visant à entretenir la mémoire des personnes déportées ou qui se sont battues lors de la Seconde Guerre mondiale. « Ces cérémonies perpétuent l’engagement de préserver la mémoire de ces événements tragiques. Ne jamais cesser les efforts de promotion de la tolérance, de la paix et du vivre ensemble », écrit la préfecture de Mayotte sur ses réseaux sociaux.
Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni
Ce vendredi matin, le cadavre d’un jeune homme d’une vingtaine d’années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il présente « une plaie visible au cou », selon le procureur de la République, Yann Le Bris, qui confirme que l’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie.
Selon le Parquet, la victime a été identifiée.
Assises : dix ans de réclusion pour un membre d’une bande de La Vigie
Fait-divers ayant provoqué des représailles meurtrières en Petite-Terre, l’agression au couteau sur un jeune homme de 24 ans proche de « la bande de Gotham » a occupé pendant deux jours la cour d’assises de Mayotte. Ce vendredi 26 avril, les juges ont reconnu coupable de tentative de meurtre Zinaïdine « Kiko » Souffou, un jeune homme de 22 ans. Ils l’ont condamné à une peine de dix ans de réclusion criminelle. Faisant partie d’une bande de La Vigie, il avait asséné « entre sept et onze coups de couteau » à son rival de Labattoir, le soir du 18 janvier 2021. Les deux protagonistes étaient sortis de prison peu avant. La victime (qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison en métropole) indiquait cependant ne pas connaître son agresseur et souhaitait simplement se rendre à La Vigie pour acheter des cigarettes, ce soir-là, en compagnie d’un ami plus âgé.
Dans deux mois, un nouveau procès d’assises aura lieu. Il concernera cette fois les nuits suivant cette tentative de meurtre. Les représailles très violentes de « la bande de Gotham » avaient entraîné la mort de trois individus dont deux mineurs en Petite-Terre.
Football : l’AS Rosador va chercher la Supercoupe de Mayotte aux tirs au but
Ça y est, la saison 2024 du football mahorais est définitivement lancée. Avant le démarrage du championnat, l’AS Rosador de Passamaïnty et le Football club de M’tsapéré se sont retrouvés à Sada, ce samedi 27 avril, pour la finale de la Supercoupe de Mayotte. Dauphin du FCM en 2023 et vainqueur de la Coupe régionale de France, c’est le premier qui l’emporte sur le champion en titre. Mais le duel a tenu toutes ses promesses, puisque les deux clubs du sud de Mamoudzou n’ont pas réussi à se départager pendant le temps réglementaire (1-1). Aux tirs au but, c’est finalement Passamaïnty qui est allé chercher le premier titre de la saison (6-7).
Plus tôt, c’est le pendant féminin du Rosador, l’Unicornis Passamaïnty, qui a battu l’AS Jumelles de M’zouazia (4-1).
Crise de l’eau : des travaux dans le secteur Labattoir-Badamiers ce lundi
L’alimentation en eau sera coupée prématurément, ce lundi, à 10h, dans le secteur Labattoir-Badamiers, en Petite-Terre. « Dans le cadre des travaux d’urgence engagés par Les Eaux de Mayotte, il est prévu une intervention sur le surpresseur alimentant le secteur Labattoir- Badamiers, ce lundi », indique la Société mahoraise des eaux (SMAE). L’interruption intervient quatre heures avant la coupure prévue à 14h. Concernant la remise de l’eau, elle se fera « [mardi] à partir de 16 h conformément au planning ».
Délinquance : la préfecture de Mayotte à la recherche de projets innovants
Le FIPD (Fonds interministériel de prévention de la délinquance) est l’outil de financement de l’État des politiques de prévention de la délinquance et de prévention de la radicalisation. Il repose sur trois documents-cadres : la stratégie de prévention de la délinquance 2020-2024 ; la sécurisation, via les équipements de la police municipale ; le plan national de prévention de la radicalisation « prévenir pour protéger » du 23 février 2018. Le FIPD financera les projets concrets partenariaux, portés par les collectivités, les institutions ou les associations.
L’État poursuit ainsi son engagement aux côtés de l’ensemble des partenaires afin de renforcer la prévention des phénomènes de délinquance dans le département, avec une attention particulière portée aux projets ciblant les plus jeunes. Les conditions d’éligibilité au FIPD 2024, les fiches de présentation ainsi que le contrat d’engagement républicain sont publiés sur le site de la préfecture à l’adresse suivante : www.mayotte.gouv.fr/Publications/Appels-a-projets/2024
Le délai limite de réception des dossiers est fixé au vendredi 24 mai, à 18h. Pour tout complément d’information relatif à cet appel à projets, il est possible de s’adresser à l’adresse suivante : pref-fipd@mayotte.gouv.fr
Une fête de l’Europe à Combani les 4 et 5 mai
Organisme aidant les porteurs de projet mahorais à accéder aux fonds européens, le GIP l’Europe à Mayotte informe que, dans le cadre des Journées portes ouvertes du RSMA, se tiendra la fête de l’Europe, qu’il organise les 4 et 5 mai à Combani à l’occasion du Joli mois de l’Europe et en partenariat avec le RSMA.
Au sein du « Village Europe », regroupant les représentants des fonds européens intervenant à Mayotte (Feder, FSE+, FEADER, Programme Leader, les GAL Ouest Grand Sud, Est mahorais et Nord et Centre, FEAMPA, GAL pêche et aquaculture, Erasmus+), des présentations, jeux, et reportages seront animés par des personnalités telles que Jane Jaquin ou Natacha Sélémani.
Des concerts permettront à des artistes en vue de la scène mahoraise comme Dievil Genius, 976 Kaira & Jah D One, Naid, Komo, M’toro Chamou et Socla Familia de se produire pour des sets animés par Deejay Aska. Un lot spécial Europe sera remis à l’occasion du tirage au sort de la tombola.
Les portes seront ouvertes de 8h30 à 17h et la cérémonie d’inauguration aura lieu le samedi 4 mai à 10h.
Agriculture : le Premier ministre Gabriel Attal annonce de nouveaux engagements
Afin de répondre aux doléances des agriculteurs récemment dans la rue, quatorze nouveaux engagements ont été dévoilés par le Premier ministre, Gabriel Attal. « Ces engagements viennent préciser et compléter les soixante-sept engagements déjà formalisés le 26 janvier 2024 et viennent clore le travail complémentaire demandé par le président de la République à l’ouverture du Salon international de l’agriculture 2024. Face à la détresse et aux défis rencontrés par nos agriculteurs, le Premier ministre renforce son engagement envers le secteur agricole, pilier essentiel de notre économie et de notre souveraineté alimentaire », annonce Matignon. Parmi ces engagements, il y a « préserver notre souveraineté agricole et alimentaire avec une liste de 100 projets d’hydraulique agricole », une amélioration des retraites agricoles, « redonner de la valeur à notre alimentation et du revenu aux agriculteurs en complétant les mesures de soutien à la trésorerie », « renforcer la compétitivité de nos exploitations agricoles grâce à une baisse de la taxe sur le foncier non-bâti et une amélioration du fonctionnement de la dotation pour épargne de précaution », « un texte législatif permettant de traduire les engagements l’évolution du conseil stratégique phytosanitaire et des modalités d’application de la séparation vente/conseil » et « un plan d’accompagnement de l’agriculture méditerranéenne pour soutenir les exploitations qui connaissent des difficultés notamment face aux impacts du changement climatique et d’autre part en élaborant des plans et contrats d’avenir territoriaux ». « Ces mesures complémentaires qui s’ajoutent aux 67 mesures que j’avais annoncées le 26 janvier, démontrent notre détermination à répondre aux besoins de nos agriculteurs et à garantir un avenir prospère pour notre agriculture », a déclaré Gabriel Attal.
Retrouvez les lauréats et nos photos des dixièmes TME
La cérémonie des dixièmes Trophées mahorais de l’entreprise (TME), ce vendredi 26 avril, au Mermoz à Mamoudzou, a fait la part belle aux femmes. Nadjlat Attoumani, Dahyati Mistoihi et Taambati Moussa (prix spécial du jury) ont ainsi été récompensées grâce aux votes des internautes et au jury, au cours de l’événement organisé par la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo).
Jeune entreprise : Maison Surbon
« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont voté pour nous, c’est un grand honneur. On s’est connaître grâce à nos foulards qui ont la particularité d’être rigides à l’intérieur. On a voulu dynamiser une tradition chez nous, le rendre plus malléable, plus élégant. »
Entreprise dynamique : Maoré Jet
« Je ne m’y attendais pas. Franchement, merci. Maoré Jet a commencé en 2018, on a traversé les crises, tous les problèmes, mais on se maintient. La preuve, c’est qu’aujourd’hui, on essaye d’innover un peu. En 2018, on avait un seul jet ski. Aujourd’hui, on en a sept, ainsi que des kayaks transparents, des flyboards. On ne s’arrête pas. » Oissioun Bahedja, gérant de l’entreprise
Entreprise innovante : Habit’Âme
« On tient à dédier ce trophée à notre collègue Nadine Séon (N.D.L.R. disparue le 25 juin 2023). Merci d’avoir pensé à nous pour ce trophée. C’est encore plus fort pour nous parce que Nadine a participé à l’édition de l’année dernière. Habit’Âme, c’est la transformation des déchets plastiques à Mayotte. C’est de l’innovation, de l’insertion et de la formation des jeunes. » Chahine Mohamed, Galiane Lavisse et Hannah Dominique. Cette dernière rappelle qu’un numéro est toujours disponible pour tout renseignement sur la disparition de Nadine Séon : 06 39 95 97 87
Entreprise citoyenne : Mayan’Art studio
« Depuis dix ans que je suis rentré à Mayotte, j’ai eu l’occasion de travailler avec beaucoup de monde. Ça fait plaisir de voir que le travail reconnu, on me le rend bien. Quand je suis revenu à Mayotte, c’est assez compliqué la photo. Alors qu’il y a beaucoup de choses à faire, je suis là et je ne m’ennuie pas. En développant la communication, on aide plein de sociétés plein d’associations dans leur visibilité. »
Toibrane Mogne Daho, créateur du studio
Trophée ESS : Saveurs et senteurs
« Comme vous le savez, on a déjà remporté quatre médailles d’argent au Salon de l’agriculture à Paris. C’est la première fois qu’on gagne un prix localement. Au niveau des qualités, on est toujours présent. Au niveau des quantités, on a encore beaucoup de choses à faire encore. Ce n’est pas un trophée pour moi, c’est un trophée pour tous les planteurs de vanille à Mayotte. » Daouirou Siaka, producteur et président de l’association Saveurs et Senteurs
Bâtisseur de l’année : CCI (Technopôle)
« Merci d’avoir voté pour la Technopole. Effectivement, c’est un projet de la CCI, mais qui est multi-partenarial. Nous n’aurons pas pu le faire sans la Caisse des dépôts, l’Europe, le Département, la Cadema, la commune de Dembéni et l’Université de Mayotte. C’est 3.000 m2 avec une partie hôtel d’entreprises, une partie incubateur, des ateliers. C’est vraiment pour accompagner les entreprises tout au long de leur vie. » Nadine Hafidou et Sophiata Souffou, secrétaire et vice-présidente de la CCI
Femme entrepreneure : Dahyati Mistoihi
« Merci. A chaque fois de prestation et d’événement, c’est vous qui revenez vers mois et qui m’encouragez. Ce trophée, ce n’est pas le mien, c’est le vôtre. » Dahyati Mistoihi
Manager de l’année : Nadjlat Attoumani
« On a créé Graines de sésame en 2014. On a une équipe de six personnes. On est une équipe dynamique, on met en valeur les plats locaux et la gastronomie française. Je souhaite tous ceux qui ont voté pour nous, nos chers clients qui viennent chez nous depuis dix ans. Merci à mon équipe parce que c’est grâce à eux. J’offre mon trophée à mon cuisinier qui est là depuis dix ans. » Nadjlat Attoumani, gérante de Graines de sésame
Prix spécial du jury : Taambati Moussa
« Merci toutes et tous de m’avoir honoré. Merci à tous ceux qui m’ont offert ce trophée. Inch’allah. Marahaba. Je vous souhaite une très bonne soirée. » Taambati Moussa, agricultrice et gardienne du patrimoine mahorais
« Si on est là, c’est parce qu’on y croit encore »
Animée par Anli Begda, la soirée a réuni 250 personnes au Mermoz, le bar du centre-ville de Mamoudzou. Auteur d’un coup de gueule sur l’insécurité et la crise de l’eau, Laurent Canavate, le patron de la Somapresse, fustige « des choses qui seraient inacceptables ailleurs. On est là à 18 h et non plus à 20h parce que certains décident de nos horaires ». Créateur des TME il y a plus de dix ans, il rappelle que l’événement récompense ceux qui « font avancer Mayotte ». « Si on est là, c’est parce qu’on y croit encore », défend-il. Patrick Croissandeau, directeur de l’Iedom (Institut d’émission des départements d’outre-mer) a assuré l’introduction en faisant un panorama de l’économie mahoraise. « Je ne vous cache pas que l’année 2023 a été une année de turbulences, de décélération », rappelle-t-il, en évoquant l’opération Wuambushu ou la crise de l’eau. Il note quand même des signes positifs comme l’investissement qui continue d’augmenter, soulignant « l’engagement des chefs d’entreprise ». François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, a également voulu « souligner l’importance du monde économique dans le développement de Mayotte ». Pour lui, le développement économique « peut penser à autre chose que les problèmes du quotidien et vous les connaissez comme moi ». Le délégué du gouvernement a noté également la place de l’entreprenariat féminin dans ces dixièmes TME. « Je voudrais saluer toutes celles qui sont venues sur le podium ce soir. »
Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil départemental, à Mamoudzou. Le préfet de Mayotte a dressé un bilan à dix jours de l’opération Wuambushu 2, appelée désormais « Mayotte place nette ». Il a pu ainsi répondre aux questions des élus, puis aux nôtres à l’issue de la réunion.