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Les écoles de Sada feront de la restitution d’un défi-lecture cette semaine

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Dans le cadre du dispositif « Notre école faisons-la ensemble » (Nefle) de Sada, deux projets vont être présentés par les écoles primaires de Sada 2 et Sada 4. Les élèves sont défiés et vont devoir réciter des textes et des poèmes en fonction du planning établi. Le premier défi de lecture sera ce mardi pour le cycle 2, tandis que le dernier se déroulera le jeudi 6 juin pour les élèves de CM1, CM2 et 6ème. Le programme pour ces évènements est le même. Ils débuteront à 7h30 avec un discours de la part du directeur de l’établissement, puis les enfants chanteront l’hymne nationale ainsi que l’hymne de Sada. Chaque classe interprétera par la suite leur travail tout en suivant l’ordre de passage. Pour finir, les directeurs et les CPC chargé de l’action des écoles Sada 2 et Sada 4 feront la remise des diplômes avant que les élèves regagnent leur classe.

L’Union départementale des centres communaux d’action sociale partage son agenda

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L’Union départementale des centres communaux d’action sociale (UDCCAS) organise un séminaire, le mercredi 5 juin, avec une restitution des travaux du réseau d’acteurs du numérique à la Maison pour tous de Dembéni, dès 9 heures. Cet événement sera suivi le lendemain, même heure, d’un échange en visio entre les CCAS et la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) sur les clauses sociales d’insertion pour les demandes d’emploi. Samedi 15 juin, le conseil départemental donne rendez-vous à la Sicotram, à Chiconi, pour la journée mondiale de sensibilisation de la maltraitance faite aux personnes âgées. Mardi 18 juin, les CCAS participent à 9 heures à une intervention au sujet de l’inclusion numérique avec la préfecture. Dès 10 heures 30, le dispositif fond d’initiative citoyenne (Fic) sera présenté aux CCAS et la Cress. Cet agenda se conclut avec une invitation de l’association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), mercredi 3 juillet, à 8 heures, sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Une exposition se tiendra place de la République, à Mamoudzou.

Les Olympiades du Sud auront lieu ce samedi 8 juin

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La communauté de communes du sud (CCSud) organise, en partenariat avec la direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement aux sports (Drajes), le conseil départemental de Mayotte et les quatre communes du sud, les Olympiades du sud, le samedi 8 juin. Cela se déroulera de 8 heures à 16 h, plage de M’Bouini, dans la commune de Kani-Kéli. Au programme, une course de pneu, mgourou (tir à la corde), jeu et atelier de fabrication de « lache » (boule fabriquée à base de feuille de cocotier), du cécifoot (pratique de football en handisport pour les non ou malvoyants), de la gymnastique… Pour participer, il faut avoir plus 12 ans ou plus. Inscriptions auprès des animateurs sportifs de votre commune, de la CCSud au 02.69.62.27.44 ou bien par mail à economie@ccsud.yt

Loi Mayotte : « On n’arrêtera jamais les personnes de traverser »

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Le gouvernement cherche à réduire le nombre de personnes pouvant prétendre à un titre de séjour, notamment pour des raisons familiales, et ainsi favoriser les expulsions.

Le samedi 18 mai, le gouvernement a envoyé une note servant de base de travail pour la future loi Mayotte aux parlementaires. Pour Camille Gendrot, doctorante au sein de l’Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (Iredies), qui travaille sur les politiques migratoires en Afrique de l’Ouest et affiliée à l’Institut convergence des migrations, les propositions sur le volet de l’immigration n’auront aucun impact en matière d’attractivité du territoire, mais se résumeront à une fabrique de l’illégalité.

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Pour Camille Gendrot, doctorante qui travaille sur les politiques migratoires en Afrique, la suppression du droit du sol ne diminuera pas l’attractivité du territoire.

Flash Infos : Le gouvernement envisage de supprimer le droit du sol et le titre de séjour territorialisé dans son double projet de loi Mayotte, ordinaire et constitutionnel. Quelles conséquences cela aura-t-il selon vous quant à l’attractivité de l’île ?

Camille Gendrot : Cela n’a jamais été une solution dans toutes les politiques migratoires qui ont pu être mises en place par la France ou par l’Union européenne. À chaque fois qu’on a renforcé des barrières ou diminué les droits pour les personnes qui ont accédé au territoire, le nombre de personnes qui traversent ces frontières n’a jamais diminué. Ça ne fait qu’augmenter leur précarisation et leur mise en danger. Toutes les politiques qui ont été mises en place à Mayotte depuis le premier visa Balladur (territorialisé) en 1995 jusqu’à aujourd’hui ont entraîné davantage de morts noyés, de personnes en grande précarité. On n’arrêtera jamais les personnes de traverser, c’est le grand mythe des politiques migratoires.

F.I. : Idem concernant la proposition de durcir les conditions d’accès au titre de séjour pour les personnes qui viennent de façon régulière au motif de parents d’enfants sur le sol ou bien de liens privés et familiaux, pour la première demande ou le renouvellement ?

C.G. : Oui, c’est de la fabrication d’étrangers illégaux. On restreint les voies légales, d’abord d’arriver sur le territoire français puis d’accéder à un titre de séjour. On illégalise les personnes et on les maintient dans un système dans lequel elles ne peuvent plus accéder à des voies légales. Donc on les force à en prendre des plus périlleuses.

F.I. : Aujourd’hui, en plus d’une population comorienne, il y a aussi celle issue d’Afrique continentale qui arrive sur le territoire. Que pensez-vous de cette proposition d’étendre l’aide au recours volontaire ?

C.G. : C’est une très grande problématique. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a beaucoup implanté son programme de retour volontaire au Niger. Mais qu’est-ce qu’un retour volontaire à partir du moment où vous êtes bloqués dans une situation où il n’y a pas d’autres options possibles, pas de régularisation possible, pas d’accès aux droits, pas d’accès à une autre forme de voyage ? Au Niger, les personnes étaient bloquées à Agadez, n’avaient pas accès à d’autres États et donc finissaient à aller vers l’OIM. On sait qu’il y a eu plein de personnes renvoyées dans leur État mais où les personnes n’avaient aucun lien local. Certaines vivent dans le pays depuis plus de dix, vingt ans… Il faudrait que le retour volontaire soit une option parmi tant d’autres.

F.I. : Les élus mahorais souhaitent également discuter d’un renforcement des critères de reconnaissance du droit d’asile. Cela vous paraît-il faisable du point de vue de la Constitution et du droit international ?

C.G. : À partir du moment où la France fait partie de la convention de Genève, elle ne peut pas revenir dessus, ni sur le droit européen. En tout cas, si elle change la Constitution, ce serait en violation du droit international.

F.I. : Que pensez-vous de la mise en place d’un pays-tampon, comme cela se fait entre le Royaume-Uni et le Rwanda par la loi Safety of Rwanda bill et un accord diplomatique depuis fin 2023 ? Un dispositif jugé illégal par la Cour suprême britannique et critiqué par l’Organisation des nations unies, qui consiste à délocaliser entièrement l’accueil, l’hébergement et surtout la demande administrative dans un autre territoire ?

C.G. : Ce sont les grandes idées qu’avait déjà eu l’Union européenne pour mettre en place des demandes d’asile externalisées en Afrique du Nord : Tunisie, Maroc… Pour que les demandeurs demandent l’asile avant de traverser. Ça avait été refusé par les pays africains pour qui il est hors de question de créer des centres de tri sur leur territoire. Le Niger joue un petit peu ce rôle-là avec tout le programme d’urgence mis en place en Libye qui avait permis de faire sortir des personnes du pays. Mais elles sont laissées pour compte au Niger sans trop de réponse mis à part le plan de retour volontaire de l’OIM. Il devait y avoir un système de réinstallation qui fonctionne très mal au niveau des pays européens… Pour ce qui va se faire au Rwanda, ce n’est pas simplement de déléguer, c’est dire que ce problème va être géré ailleurs et que ces personnes n’obtiennent pas de visa mais un statut de réfugiés au Rwanda. Si on veut arrêter les morts en mer, la réponse est de permettre aux gens de prendre l’avion. Plus on bloque, plus les gens vont essayer de trouver d’autres moyens. C’est ce qu’on voit en mer Méditerranée, entre les Comores et Mayotte, à Calais dans la Manche…  On peut mettre les barrières les plus hautes, les personnes obtiendront une liberté de circulation d’une manière ou d’une autre. L’idée du pays-tampon, c’est juste externaliser nos positions. Il n’y a pas de raisons qu’on offre plus de voies légales dans cet État. Donc à part les bloquer dans un endroit où on ne sait pas si les droits fondamentaux seront respectés…

F.I. : Qu’est-ce qui aurait pu être mis en place au préalable avant de connaître la crise que connaît Mayotte actuellement ?

C.G. : S’il y a une leçon qui peut être tirée à Mayotte, mais aussi ailleurs, c’est que l’histoire coloniale est hyper importante, il faut replacer dans un temps long l’espace aujourd’hui et se dire que c’est les résultats de politiques qui ont été faites… On peut le voir avec la Guyane, les Caraïbes… Isoler un territoire d’un contexte régional tout en étant loin de la France, c’est impossible. Je pense qu’il y a des choses à penser aussi dans le lien entre la métropole et les Outremers. Dans toutes les politiques en termes d’immigration, il y a toujours eu des dispositions particulières en Outremer, moins protectrices et qui sont des laboratoires de normes sécuritaires plus dures et souvent étendues après à l’ensemble du territoire. Oui, on aurait pu anticiper qu’aujourd’hui il y ait autant de résistance face à un pouvoir qui impose ses idées sans plus de communication et de ne pas avoir mis en place les moyens en ressources humaines ou matériels ou financiers pour soutenir le développement des services sociaux et publics. C’est comme à l’école [N.D.L.R. : Les élus s’interrogent sur la capacité à distinguer les prises en charge scolaires et sur l’obligation de scolarisation des enfants compte tenu de la pression démographique], c’est aussi une non-réponse à un problème, plutôt que d’avoir plus d’endroits où faire cours, plus de professeurs…

F.I. : Donc selon vous, pour résumer, tout cela serait plus un jeu politique où on dit résoudre le problème alors que ça ne ferait que diviser et précariser plus qu’autre chose ?

C.G. : Oui, je pense que c’est un jeu politique qui joue aussi sur une partie de la population métropolitaine ou mahoraise, qui touche aussi de plus en plus à des propositions faites par l’extrême-droite. Sachant que l’amalgame entre délinquance et immigration est renforcé partout. Mais c’est aussi lié à une évolution de la vision de l’étranger, de ce qu’est un étranger.

Crise de l’eau : Une enquête publique ouverte pour la retenue collinaire d’Ourovéni

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Le plan de la future retenue collinaire d’Ourovéni montre que cette dernière nécessite 65 hectares de terrain. Image : Dossier d’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique.

Au point mort depuis de nombreuses années, le projet de retenue collinaire d’Ourovéni pourrait bien entrer dans une première phase nécessaire à sa concrétisation. Une enquête publique est sur le point de s’ouvrir afin de déclarer les terrains nécessaires à sa construction d’utilité publique. Une procédure qui pourrait engendrer un recours à plusieurs expropriations.

Le projet de retenue collinaire d’Ourovéni passe enfin la seconde. Cette troisième retenue, qui viendrait compléter celle de Combani et de Dzoumogné, est en projet, ou plutôt bloquée, depuis de nombreuses années. En cause ? L’acquisition du foncier à Tsingoni et Chiconi, que le syndicat Les Eaux de Mayotte n’a toujours pas réussi à négocier avec les familles propriétaires. Parmi elles, la famille Bamana à qui appartient une grande partie des terres nécessaires au projet, soit 159.026 m2 sur les 650.000 m2 qui doivent être occupés par la future retenue.

Face à la croissance démographique (un doublement de la population prévu à l’horizon 2050) et au réchauffement climatique qui va rendre les pluies de plus en plus rares, une troisième retenue est jugée nécessaire pour renforcer les capacités des deux autres : 1,5 million de mètres-cube à Combani et 2 millions de mètres-cube à Dzoumogné. La retenue d’Ourovéni aurait vocation à pouvoir contenir au maximum 3 millions de mètres-cube d’eau. Elle est donc primordiale, d’après les études menées par Les Eaux de Mayotte : « Les infrastructures existantes ne permettent plus de pourvoir aux besoins d’alimentation en eau potable du territoire. [La retenue collinaire d’Ourovéni] va nécessairement permettre de contribuer à remédier aux difficultés liées à l’alimentation en eau potable ».

Une déclaration d’utilité publique nécessaire

Face à l’impossibilité de convenir d’un accord avec l’ensemble des familles propriétaires des parcelles, le syndicat écrit dans son dossier d’enquête parcellaire préalable à la déclaration de cessibilité : « Après avoir constaté l’échec des négociations amiables, [le syndicat Les Eaux de Mayotte] n’a d’autres alternatives que d’avoir recours à la déclaration d’utilité publique (DUP) par voie d’expropriation ». Il a donc sollicité le préfet de Mayotte afin qu’il prenne un arrêté d’ouverture d’enquête publique préalable à la DUP.

Un arrêté qui a été pris, car pendant un mois, à partir du 10 juin, des permanences se tiendront à la mairie de Chiconi et à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de M’roalé, dans la commune de Tsingoni (voir encadré). Puis, dans les trente jours suivant la fin de l’enquête, le commissaire enquêteur devra rendre son rapport à la préfecture, qui pourra ensuite prononcer par arrêté la cessibilité des parcelles nécessaires à l’opération, qui pourront faire l’objet d’une expropriation contre dédommagement si aucun accord à l’amiable n’est trouvé.

Interrogé sur l’issue d’une expropriation, Soulaimana Bamana nous a assuré de son côté que les négociations avaient bel et bien abouti, et que les terrains allaient être vendus. « La DUP est une procédure normale, donc ça ne pose aucun problème », assure-t-il. Si l’accord trouvé n’a pas filtré, le montant total estimé d’acquisition des terres de l’ensemble des propriétaires est estimé à 5.714.630 euros.

Des permanences pour recueillir l’avis du public

L’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP) est une étape obligatoire. Il s’agit d’une procédure d’information et de consultation de citoyens, pendant un mois. Pour ce faire, plusieurs permanences sont organisées à la mairie de Chiconi et à la Maison des Jeunes et de la Culture de M’roalé, dans la commune de Tsingoni, le lundi 10 juin de 9h à 12h, mardi 11 juin de 13h30 à 16h30, lundi 17 juin 2024 de 9h à 12h, mardi 18 juin de 13h30 à 16h30, lundi 24 juin 2024 de 9h à 12h, mardi 25 juin de 13h30 à 16h30, lundi 1er juillet de 9h à 12h, mardi 2 juillet de 13h30 à 16h30, lundi 8 juillet de 9h à 12h, mardi 9 juillet de 13h30 à 16h30. Pendant toute la durée de l’enquête, les autres jours, le public pourra exprimer ses observations et propositions sur le registre d’enquête mis à disposition au sein des lieux de permanences durant leurs horaires d’ouverture habituelles. Il pourra également exprimer ses remarques par courrier à la mairie, à l’attention de la commission d’enquête sans oublier de mentionner « Enquête publique conjointe réalisation de la retenue collinaire d’Ourovéni ». Les habitants peuvent également écrire directement à la préfecture par courriel à l’adresse : pref976-enquete-publique@mayotte.gouv.fr.

Les handballeurs du collège de Tsimkoura ramènent la médaille du fair-play

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L’équipe de handball des minimes garçons du collège Marcel-Henry de Tsimkoura, de la commune de Chirongui, a fini 14ème aux championnats de France de l’Union nationale du sport scolaire. Le groupe encadré par deux professeures, Jeanne Robidel et Emma Rouger, était en métropole, à Saint-Cyr-sur-Loire, à proximité de Tours, du mercredi 29 au vendredi 31 mai. Les jeunes Mahorais ont également été récompensés de la médaille du fair-play. « Beaucoup de matchs étaient très serrés, nous étions tout à fait à notre place et les progrès ont été fulgurants », commentent avec fierté leurs professeures. En plus de la compétition sportive, les élèves de 3ème essentiellement en ont profité pour découvrir l’accrobranche, le château d’Amboise et la ville de Tours. « Au travers de toutes ces activités de vie collective, s’est développée une grande solidarité et cohésion de groupe dont les élèves ressortiront enrichis. »

Désormais 138 cas de choléra recensés à Mayotte

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Dans la ville de Koungou, particulièrement touchée par le choléra, l'ARS avait mis en place un centre de dépistage temporaire fin avril.

Dans son nouveau bulletin d’information, l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte fait état de 138 cas de choléra sur l’île depuis le 18 mars, dont neuf cas actifs et deux personnes décédées. Dans son précédent bulletin publié le 27 mai,  le nombre de cas s’élevait à 122.

Parmi les personnes « contacts » identifiées et prises en charge par les équipes de l’ARS, 765 contacts proches ont été traités et 5 677 contacts ont été vaccinés.

Pour éviter la transmission du choléra, il est rappelé de se laver régulièrement les mains et de boire uniquement de l’eau potable. En cas de symptômes, il faut s’isoler, appeler le 15 et s’hydrater.

Une troisième édition du mois du conte à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou célèbre le mois du conte dans les différentes infrastructures de sa commune. Après Passamaïnty, les petits comme les grands pourront se rendre, ce vendredi 7 juin, à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Kawéni, de 14h à 16h, afin de découvrir les contes et les légendes autant traditionnels que plus modernes. Un autre événement se tiendra vendredi 14 juin à la MJC de Mamoudzou, de 14 h à 16 h. Pareil pour mercredi 19 juin, à la MJC de M’tsapéré, le mardi 25 à la MJC de Vahibé et un dernier vendredi 28 du mois à la MJC de Tsoundzou. Ces séances sont gratuites et ouvertes à tous et seront animées par un conteur.

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Vente à la sauvette : « un risque sanitaire élevé dû aux pesticides »

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« Dans le cadre de la surveillance de la contamination des végétaux par des pesticides, la direction de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts (DAAF) a réalisé des prélèvements de produits végétaux dans différentes localités du territoire. Ces analyses ont été réalisées sur des brèdes mafanes, brèdes morelles, salades, aubergines, concombres, courgettes, piments et tomates », prévient la préfecture de Mayotte, ce samedi 1er juin. Ainsi, il est déconseillé de ne pas consommer les produits vendus sur les bords de route.

Selon les services de l’État, « 100% des tomates ne sont pas conformes, ainsi que 50% des autres prélèvements de légumes, ce qui les rend impropres à la consommation ». Des traces du diméthoate, un insecticide prohibé depuis février 2016 par la Commission européenne, ont été ainsi trouvées, tout comme d’autres substances actives interdites (chlorpyriphos-éthyl ou l’hexaconazole). « Parmi les pesticides autorisés, il a été mis en évidence des surdosages ainsi que des usages inappropriés. Les taux de pesticides retrouvés au sein des échantillons constituent un risque aigue pour la santé humaine », poursuit la préfecture.

Athlétisme : Raphaël Mohamed représentera la France au championnat d’Europe

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Avant les Jeux olympiques, c’est une nouvelle chance de se montrer pour le hurdler mahorais de 26 ans. Raphaël Mohamed, qui vient d’améliorer son record personnel à 13’’27, a été sélectionné par l’équipe de France d’athlétisme pour s’aligner sur le 110m haies du championnat d’Europe, à Rome. Les séries commenceront le vendredi 7 juin. Vainqueur de la distance aux Jeux des îles de l’océan Indien (photo), le sportif du Racing club de Mamoudzou y sera aligné aux côtés d’Aurel Manga et de Romain Lecoeur. Du côté sportif, Raphaël Mohamed peut prétendre à une place dans la sélection olympique puisqu’il a réalisé les minimas, mais c’est à la fédération ensuite de choisir quels sont les trois athlètes retenus.

Choléra : 125 cas recensés à Mayotte selon Santé publique France

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Du 23 au 29 mai, Santé publique France a dénombré 21 cas de choléra en plus, portant le nombre total de cas depuis le 18 mars 2024 à 125, dont 121 cas confirmés et 4 cas probables. Parmi ces cas, 106 ont été acquis localement et 19 importés. La semaine dernière, Santé publique France faisait état de 105 cas, et l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, de 122 ce lundi. Santé publique France a identifié quatre foyers épidémiques, dont trois actifs dans le département. Deux quartiers de Koungou en font partie, avec 71 cas, un quartier de M’tsangamouji, avec seize cas, et un à Passamaïnty, avec douze cas. Un foyer familial a également été identifié à Cavani, mais sans que le choléra ne circule dans le quartier. Au total, douze cas graves ayant nécessité des soins de réanimation et deux décès ont été dénombrés.

Chez Cousin fermé quatre mois par la préfecture

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Coup dur pour Cousin, ce vendredi. Un arrêté préfectoral en date du 30 mai fait état d’une décision de fermeture administrative temporaire de l’établissement situé à M’tsapéré (Mamoudzou) pour une durée de quatre mois, à compter de ce vendredi 31 mai. Ce lieu de rendez-vous connu pour aller boire un verre à Mamoudzou et pour ses soirées le vendredi aurait, selon nos sources, été contraint de fermer suite à un volume trop élevé de la musique lors de plusieurs soirées. Pour l’heure, ce vendredi après-midi, Cousin, le gérant de l’établissement, ne souhaite pas s’exprimer publiquement avant d’avoir parlé avec son avocat. Affaire à suivre.

Le coût de l’essence et du gazole diminue

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La nouvelle révision mensuelle des prix maximums des produits pétroliers faite par la préfecture prévoit une diminution des coûts de l’essence et du gazole à compter de ce samedi 1er juin. En raison de la baisse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers, le prix du gazole baisse de 9 %, passant de 1,56 euros le litre à 1,51. L’essence perd, elle, six centimes par litre, passant de 1,90 euros le titre à 1,84 (baisse de 7,6 %).

Le prix de la bouteille de gaz de 12 kg baisse également de 50 centimes et s’établit à 24,50 euros. Cette diminution s’explique par la baisse de 6 % du cours du butane et par l’appréciation de l’euro par rapport au dollar.

Ces prix sont applicables jusqu’à la prochaine révision du mois de juillet.

Kick-boxing : Mayotte à la deuxième place du championnat UNSS

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Yasser Boina, Tombo Kael Dermont, Laurentine Razanamnga et Charifoudine Vita Madi, quatre élèves du collège de Bandrélé, étaient les quatre combattants qui ont représenté Mayotte au championnat de France UNSS kick-boxing du 12 au 18 mai, à Soustons (Landes). Accompagnés de Daïdine Ahamada, jeune officiel, « ils ont fait sensation et l’unanimité auprès de tous les autres établissements scolaires », raconte David Chorel, professeur d’EPS et président du Bandrélé boxing-club. En termes de résultats aussi, ils se sont fait remarquer en finissant vice-champions de France UNSS, avant de rejoindre le podium sous une standing ovation. « L’équipe est rentrée fière d’avoir pu faire briller Mayotte au niveau national », confirme leur coach.

Mayotte sera représentée à la Dom-Tom Cup de football en juin

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Mayotte fait partie des douze sélections retenues pour participer à la Dom Tom Cup 2024, informe la délégation de Mayotte à Paris après avoir réalisé un tirage au sort ce vendredi 31 mai. Cette compétition internationale de football fera sa douzième édition les 29 et 30 juin prochains, au complexe sportif Léo Lagrange, à Bonneuil-sur-Marne dans le Val-de-Marne. Elle rassemblera plus de 200 joueurs âgés entre 18 et 22 ans autour de 40 matchs. La Martinique, la Guadeloupe, Madagascar, La Réunion, la Guyane, l’Ile de France, le Mali, l’Inde et le Cap Vert seront notamment de la partie.

Les nuits des forêts, une première à Mayotte

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L’événement des nuits des forêts sont de retour cette année, du vendredi 7 au dimanche 16 juin 2024. Il s’adresse au grand public et concerne plus de 200 forêts partout en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer, dont Mayotte, pour la toute première fois. À cette occasion, l’association les nuits des forêts souhaite sensibiliser la société aux enjeux forestiers et promouvoir de nouveaux rapports au vivant, à l’échelle de chaque territoire. Au programme, samedi 8 juin, le groupe d’Etude et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) fera découvrir le lac de Karihani, à Tsingoni, de 8 heures 30 à midi (inscriptions par mail à animation@gepomay.fr). Jeudi 13 juin, c’est une visite pédagogique de la parcelle forestière de la malavoune qui est prévue, avec une conférence interactive à Bouyouni, de 9 heures à midi (inscriptions ici). Samedi 15 juin, de 9 heures à midi, ce sera au tour de la mangrove de la forêt de la baie de Bouéni, à Chirongui, avec l’association mangrove environnement. Plus d’informations sur le site www.nuitsdesforets.com.

Les syndicats pas opposés à la nationalisation par EDF

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Avant le mois de novembre, un rapport du Gouvernement doit être remis au Parlement pour « présenter de manière détaillée l'intérêt de nationaliser la société Électricité de Mayotte ».

La concession du marché de production, transport et gestion de l’électricité à Mayotte attribuée à Électricité de Mayotte en 1993 arrive à son terme en 2027. Une nationalisation de l’outil est actée et le gouvernement a six mois pour présenter un texte à faire valider par le parlement. En interne, les deux syndicats majoritaires FO et CGT soutiennent le Département (voir encadré), l’actuel actionnaire majoritaire, dans sa décision de voir Électricité de France (EDF) prendre le relais à ses conditions. Le point avec Salim Nahouda (CGT-Ma).

« Mon Pouleti » se diversifie à mesure qu’il prend son envol

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La nouvelle gamme « Mon Pouleti », qui comprend des chipolatas et merguez hallal, est déjà disponible dans les rayons de Barakafrais et des supermarchés locaux.

Nouvelle étape dans sa progression, l’apparition de produits de charcuterie hallal renforce la marque « Mon Pouleti » du groupe mahorais Ekwali-AVM. La gamme a été présentée officiellement, ce vendredi matin, sur le site de Kahani.

Contrairement au poulet qui n’arrive qu’à voler que sur quelques mètres, le groupe Ekwali-AVM compte élever son chiffre d’affaires pour ne plus jamais redescendre. Il y a deux mois, la société qui travaille avec une trentaine d’éleveurs locaux a entamé une nouvelle étape de son développement en lançant une toute nouvelle filière, la charcuterie hallal. En effet, dans les rayons de supermarchés et du magasin Barakafrais, à Kahani, les barquettes de chipolatas et de merguez « Mon Pouleti » ont fait leur apparition, rejoignant les poulets entiers, les filets, ailes et autres cuisses habituels. Une nouveauté qui était attendue et même prévue dès la construction du site, avec un atelier de transformation de 230 m2 resté vide quelques années.

La nouvelle filière remplit trois objectifs. Il y a d’abord la nécessité de trouver un débouché pour les morceaux moins appréciés des Mahorais, comme les cuisses. Cela s’appelle « répondre à l’équilibre des morceaux », selon Guillaume Rubin, président-directeur de la société Ekwali-AVM, lors de la présentation de la gamme, ce vendredi matin, sur le site de Kahani. Le second objectif est de « valoriser le savoir-faire local ». Les salariés, qui font tout, de l’abattage au conditionnement, peuvent ainsi s’orienter vers des métiers de bouche en ajoutant la transformation des nouveaux produits à leur savoir-faire. Enfin, il s’agit ici de créer une valeur ajoutée en enrichissant la gamme « Mon Pouleti ». A la saucisserie, s’ajoutent aussi les produits cuits, du jambon de poulet, de la mousse de foie, du saucisson de poulet à l’ail et de la terrine de poulet. « Ce n’est disponible qu’à la coupe », prévient le président du groupe, qui annonce que les knacks de poulet verront bientôt le jour.

Un investissement de quatre millions d’euros

Le montant de la facture pour l’entreprise 100% mahoraise est de quatre millions d’euros, contre huit millions pour le site initial qui a commencé son activité en 2020. La note inclut toutefois la nouvelle machine d’abattage de 700.000 euros qui permet d’atteindre un rendement de 2.000 volailles abattues par heure (contre 800 précédemment). Pour Loïc Breton, le directeur général, la nouvelle activité nécessite 300 à 400 kilogrammes de carcasses par semaine. Lors de la visite du nouvel atelier de transformation tout propre et neuf, il a également précisé « qu’un nouvel investissement d’un million d’euros sera fait cette année pour installer des panneaux photovoltaïques. Cela réduira nos besoins en électricité, surtout avec nos frigos », précise-t-il.

Après deux mois, Guillaume Rubin note « un retour globalement positif », notamment sur la qualité, avec des vendeurs qui souhaiteraient en avoir plus.

Un nouveau site prévu à Longoni

Avec six nouveaux hectares en cours d’acquisition à Longoni, le groupe Ekwali-AVM, qui va atteindre la tonne de carcasses de viande produite en 2025, investit un troisième site après Ironi Bé et Kahani. Avec des travaux qui débuteront « en 2025 », le nouvel investissement aura l’avantage d’être près du port de Longoni d’où le groupe mahorais fait venir « 600 à 700 conteneurs » chaque année pour l’importatiown de matières premières et d’œufs couvés (à destination des éleveurs mahorais). La partie Ekwali, qui comprend la production et distribution de fourniture animale, sera ainsi renforcée, comme elle va l’être prochainement par la prise de participation dans une société malgache pour la production sur 2.000 hectares et le séchage de matières premières (luzerne, maïs, soja). A Longoni, une activité minoterie (fabrication de farine) devrait aussi voir le jour pour les boulangers locaux, tout comme un couvoir afin de diminuer justement l’importation d’œufs à couver.

Les éleveurs ne sont pas en reste. Un vaste plan de modernisation des bâtiments d’élevage est aussi en cours.

Une journée pour les soldats blessés au RSMA

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Dès 8h, ce samedi, neuf équipes en binôme de cross training se sont affrontées lors d’un tournoi comportant différentes épreuves, à l’occasion de la journée au profit des blessés des armés, organisée par le régiment du service militaire adapté (RSMA).

Ce samedi, le régiment du service militaire adapté (RSMA) a organisé une journée sous le signe du sport à l’occasion de la journée au profit des blessés des armées. L’occasion pour civils et militaires de participer à un tournoi de cross-training, et, le soir, à un gala de kick-boxing, le tout parrainé par Benoît Saint-Denis, combattant professionnel français d’art martiaux mixtes (MMA) top 15 à l’UFC, Vianney Sepoerounal, champion du monde K-1 (kick-boxing japonais) et Josue Absalon, champion d’Europe K-1.

 

Mamoudzou continue sa chasse aux carcasses de voitures

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Ces dernières semaines, la municipalité de Mamoudzou nettoie ses rues des véhicules hors d’usage (VHU). C’était encore le cas, ce week-end des samedi 1er et dimanche 2 juin, dans le village de M’tsapéré. La semaine précédente, une opération avait eu lieu dans le quartier Bonovo, dans le même village.

L’abandon d’un véhicule sur la voie publique est interdit. Pour rappel, le propriétaire, s’il est identifié, sera mis en demeure de remettre son véhicule en état de circulation sous dix jours. Passé ce délai, le véhicule peut être mis en fourrière, entraînant des frais supplémentaires pour sa récupération.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes