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Un jonglage à réaliser entre affaires et loisirs

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Le passage dans le lagon du paquebot de luxe, The World, en fin de semaine dernière augure une montée en gamme de l’escale Mayotte. L’Agence d’attraction et de développement touristique (AaDTM) va devoir placer la barre toujours plus haute désormais. Comment compte-t-elle s’y prendre ? Réponse de Côme de Framond, son manager des opérations.

Flash Infos : Mayotte possède a-t-elle réellement des atouts pour assoir une véritable économie touristique en matière de croisières ?

Côme de Framond : La croisière est un secteur très spécifique, qui a lui-même des atouts très spécifiques, avec un fort potentiel pour Mayotte. Le marché mondial connaît actuellement une croissance soutenue. Il représente pour nous ici un très grand intérêt étant donné qu’il ne nécessite pas des infrastructures hôtelières particulières, notre disponibilité étant très limité. Nous avons besoin davantage d’hôtels, et dans ce contexte, la croisière s’avère pour nous un moyen de diversifier l’économie touristique en jugement de valeur pour la filière touristique. En plus de cela, la beauté du lagon mahorais rejoint le tourisme en général, un des plus beaux lagons au monde de par sa diversité et sa concentration de passes, de poissons, carreaux et îlots de sable blanc et autres mammifères marins dans un périmètre restreint. C’est un atout exceptionnel, tout en sachant que ce qui intéresse particulièrement les touristes, c’est la culture locale, et l’identité. Là-dessus, Mayotte dispose d’atouts à faire valoir.

F.I. : Sur quoi doit-on mettre l’accent pour pérenniser cette économie touristique ?

C. de F. : Pour moi, le nerf de la guerre, c’est l’hôtellerie, parce que l’hébergement est le socle d’une économie touristique à travers les nuitées qu’il génère, les activités que proposent les établissements, les partenariats qu’ils peuvent mettre en place avec les opérateurs nautiques, de plongée, les agriculteurs qui font visiter leurs exploitations, les guides de randonnées en espérant bien sûr une insécurité moindre sur le terrain. Mayotte connaît des taux d’occupation en matière d’hébergement touristique bien supérieurs à ceux de l’hexagone. Rien qu’avec la clientèle d’affaires, on voit aujourd’hui un besoin évident de créer de l’hôtellerie. A notre niveau, nous assurons un volet d’ingénierie, de conseils et d’accompagnement vers cette création d’hébergement touristique avec un objectif qui est de ne pas seulement se concentrer sur l’hôtellerie d’affaires comme c’est le cas aujourd’hui, mais plutôt sur des projets d’hôtels mixtes combinant affaires et loisirs. À ce propos, notre stratégie dans la continuité est de susciter des vocations, d’attirer et d’accompagner des investisseurs en vue de la création d’hôtels dans le segment des loisirs. Là-dessus, Mayotte dispose de fleurons tel que le Jardin maoré à N’gouja, malheureusement, ils sont très peu nombreux, il y a donc du travail à réaliser.

F.I. : Comment faire pour impliquer tout le monde vers cet objectif ?

C. de F. : C’est tout un écosystème qui doit se met en état de marche pour porter ce développement car l’AaDTM a obligatoirement besoin des élus du Département pour agir en ce sens, l’Epfam, les intercommunalités, les communes, l’État, le Parc naturel marin de Mayotte, le Conservatoire du littoral. C’est tous ensemble que nous réussirons à mener cette stratégie. Au niveau de l’AaDTM, nous travaillons en étroite collaboration avec le conseil départemental dont nous sommes le bras droit opérationnel, sur le volet aménagement touristique qui relève directement de sa compétence.

F.I. : Quelle place accorder à l’artisanat local dans ce dispositif ?

C. de F. : Il est vrai qu’il y a un lien entre l’artisanat et le tourisme. En revanche, les artisans ne sont pas comptés parmi nos adhérents parce qu’ils relèvent de la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA), à laquelle nous souhaitons un nouveau développement, un nouvel essor. Nos liens avec l’artisanat portent essentiellement sur nos évènements, par exemple dans le cas de cette dernière croisière, l’AaDTM a fait appel à des artisans et des boutiques qui vendent des produits locaux afin qu’ils puissent profiter du pouvoir d’achat des touristes présents. Nous faisons également appel à eux pour d’autres événements comme le salon du tourisme et des loisirs en septembre qui est notre manifestation phare. Il y a tout un travail qui se fait avec eux en lien avec un cluster et des associations telles que Made in Mayotte et autres. Donc, vous voyez nous sommes en collaboration avec eux même s’ils dépendent directement de la CMA.

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