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Les sapeurs-pompiers en grève le 9 mai

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Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

Deux syndicats ont lancé un préavis de grève à destination de la direction du Service départemental d’incendie et de secours de Mayotte. Amélioration des conditions de travail, primes, état des casernes, mutuelle, formations, ou encore volontariat, sont au centre des revendications. La direction se prépare pour assurer le service minimum avant de reprendre le dialogue social.

 

Dans un courrier reçu le 30 avril par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), les syndicats Snspp-Pats 976 et Spv-Fo 976 dénoncent les difficultés que les sapeurs-pompiers de Mayotte rencontrent dans l’accomplissement de leurs missions dans le domaine opérationnel, l’état de l’hygiène dans les centres de secours, de la santé du personnel et de la sécurité. Ainsi, l’intersyndicale revendique-t-elle la mise en place immédiate d’une complémentaire santé et exige des améliorations des conditions de travail, jusqu’au passage en revue des fournitures annuelles pour l’habillement (deux pantalons et trois t-shirts). Ce n’est pas tout. Elle demande que la prime « indemnité d’administration et de technicité » soit revue à la hausse « comme prévu […] alors que l’ensemble de l’état-major se donne une indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires de coefficient 8, le taux maximal qui équivaut de 600 euros à 1.200 euros par mois« . Parmi les autres revendications, l’état des casernes de Chirongui et de Kahani ou encore la mise en place « sans délai » d’un réfectoire pour les personnels administratifs, techniques et spécialisés au centre Kinga sont en ligne de mire.

Les présidents des organisations syndicales, Ahmed Allaoui Abdoul-Karim (Snspp-Pats 976) et Hassani Harithi (Spv-Fo 976), veulent un vrai suivi de carrière mais aussi « la fin des mesures discriminatoires concernant les demandes de formation des formateurs mahorais« . Ils veulent également un éclaircissement du statut des agents du Centre de traitement de l’alerte (CTA) et du Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) et la mise en place immédiate d’un règlement intérieur. Au sujet des volontaires, ils exigent que le système d’indemnisation actuel des vacations soit garanti et une augmentation des garde de 6 à 8 par mois selon les disponibilités. « Nous sommes prêts et déterminés pour obtenir satisfaction car depuis longtemps, nous faisons face à un dialogue de sourds, nous communiquons avec des gens qui ne nous respectent pas et ne respectent plus le travail fourni par les sapeurs-pompiers« , dénoncent-ils. De ce fait, en l’absence d’un engagement écrit avec signature de la présidente du SDIS et du préfet, l’intersyndicale compte procéder à un mouvement de débrayage d’une journée à partir du jeudi 9 mai.

Plusieurs revendications « déjà en discussion »

Joint par téléphone, le colonel Robert, adjoint au directeur du SDIS, explique avoir « bien reçu le préavis » et en avoir « pris acte« . Avant d’ajouter : « on va mesurer l’importance de ce mouvement, qui ne concerne pas l’intégralité des syndicats. » Malgré l’activité opérationnelle de ces dernières semaines, suite au passage du cyclone Kenneth et de l’envoi de sapeurs-pompiers aux Comores, « on se prépare pour assurer le service minimum« , indique le responsable. Concernant les relations avec les syndicats, le numéro 2 du SDIS précise que « le dialogue social est cadencé à une réunion toutes les six semaines » et que « bon nombre de leurs revendications sont déjà en discussion et sur la table des négociations« . « Les choses prennent plus de temps ici qu’ailleurs. Peut-être font-ils preuve d’impatience« , avance-t-il. L’intersyndicale, elle, dit se garder le droit de reconduire le mouvement en grève illimité à partir du 1er juillet de manière « à boycotter la participation des sapeurs-pompiers au défilé du 14 juillet« .

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1080

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