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Commémoration | Frédéric d’Achéry nous a quittés il y a un an

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Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

Homme politique mahorais qui avait été un des compagnons de route de Younoussa Bamana, cela fait déjà un an jour pour jour que Frédéric d’Achéry s’en est allé.

 

Le « bakoko » est décédé d’un arrêt cardiaque le 4 avril 2016. Mais beaucoup retiennent que, l’homme, âgé de 84 ans, avait été victime d’une violente agression à coups de marteau quelques jours auparavant, à son domicile. Il était par la suite sorti du centre hospitalier, alors que son état de santé s’était amélioré. Il restait cependant très affecté par cette terrible agression. L’enquête pour déterminer l’identité de l’agresseur est toujours en cours et une information judicaire a été ouverte en avril dernier.

Issu d’une famille de colons implantée dans la commune de Koungou, Frédéric d’Achéry et sa famille se sont adaptés à la décolonisation du territoire et sont entrés pleinement dans la transformation du territoire en Outremer français. 

Ouvert et tolérant, Frédéric d’Achéry recevait fréquemment chez lui des réunions politiques, il avait reçu en 2013 les réunions du Parti radical valoisien, après avoir longuement adhéré au RPR l’ancêtre de l’actuel parti de droite Les Républicains.

Parlant parfaitement le shimaoré, Frédéric d’Achéry incarnait à sa manière le combat de Mayotte française. Républicain et élu au Conseil général de 1997 à 2004, il avait aussi été l’un des premiers maires de la commune de Koungou de 1983 à 1995. Durant son mandat de conseiller, il faisait équipe avec Younoussa Bamana, envers qui il avait beaucoup d’estime.

 

 

 

 

 

 

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

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