asd

L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Trois mois de prison requis contre Salime Mdéré

À lire également

Justice à Mayotte : “On va tout faire pour que l’histoire de Stam soit la dernière de ce genre”

On l’appelait Stam. Et l’actualité que connaissent les États-Unis comme la métropole quant aux violences policières faites aux noirs ne peut que faire écho à son histoire. Celle d’un jeune père de famille de Mayotte, tué par balle de la main d’un policier le 23 février à Kawéni. 

Relation sexuelle à 14 ans : une mineure de plus victime des failles de la justice mahoraise

Une simple affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans a fini par prendre de l’ampleur au tribunal correctionnel mercredi dernier. Rappelant que le débat sur le consentement, en particulier des mineurs, est toujours cruellement d’actualité, deux ans après l'adoption de la loi sur les violences sexistes et sexuelles. 

Protection animale à Mayotte : « Quand on s’en prend comme ça à des chiens, c’est qu’on n’a plus de limites »

La thématique de la délinquance a mis en lumière, ces dernières semaines, le rapport de jeunes bandes avec les chiens. Torturé par sadisme, utilisé comme arme et objet de rivalités, le « meilleur ami de l’homme » a la vie dure sur le territoire où associations et forces de l’ordre tente tant bien que mal d’endiguer le phénomène.

Rapt de Petite-Terre : après l’appel devant la chambre de l’instruction, case prison et « tournure politique »

Rendue ce jeudi en appel devant la chambre d’instruction de La Réunion, la décision de placer les quatre hommes mis en cause dans l’affaire du rapt de Petite-Terre n’est pas sans soulever de questions selon leur avocat. Me Nadjim Ahamada dénonce notamment une violation des droits de la défense et une motivation politique à l’endroit des divers collectifs contre l’insécurité qui affichent un soutien farouche à ses clients.

Une peine de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 5.000 euros d’amende est requise contre Salime Mdéré. Le vice-président du Département de Mayotte était jugé à La Réunion, ce jeudi, pour des propos datant du 24 avril 2023 sur le plateau de Mayotte la 1ère. La décision sera rendue le 7 mars.

trois-mois-de-prison-requis-contre-salime-mdere
Un comité de soutien l’attendait au tribunal de Saint-Denis de La Réunion.

Le premier vice-président du conseil départemental de Mayotte était jugé, ce jeudi, au tribunal de correctionnel de Saint-Denis de La Réunion, à la pour « incitation à la haine à raison de leur origine » et « provocation à la commission d’atteintes à la vie », après des propos tenus sur le plateau de Mayotte la 1ère, le 24 avril 2023. Au tout début de l’opération Wuambushu, le conseiller départemental du canton de Bouéni avait réagi après des images de bandes semant la terreur dans les rues de Tsoundzou. « Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, un moment donné, il faut peut-être en tuer. Je pèse mes mots. Il faut peut-être en tuer pour… », s’était-il emporté, avant de présenter ses excuses post-émission pour « ces propos qui ont dépassé [sa] pensée ». 

Avocat de l’élu mahorais, maître Yanis Souhaili a rappelé le contexte dans lequel les propos sont tenus et a confirmé avoir demandé la relaxe. « Ce sont les propos malheureux d’un élu conscient de la situation, exaspéré par ce qui se passe. Vous êtes là, à La Réunion, vous pouvez aller travailler tranquillement, vous pouvez rentrer le soir. Nous, la première chose qu’on fait, c’est de vérifier sur les réseaux sociaux où ça caillasse, où il y a des barrages. La journée, les parents ne sont jamais tranquilles, parce qu’il y a des intrusions dans les établissements scolaires avec des violences graves. », a-t-il dit à la sortie de l’audience, reprenant des éléments de sa plaidoirie.

Maître Emmanuel Daoud, qui défend la Ligue des droits de l’homme (qui demande un euro symbolique dans cette affaire), évoque lui aussi le contexte. « C’est jeter de l’huile sur le feu. C’est se comporter comme un pyromane, un incendiaire. Au contraire, le contexte mahorais n’est pas un contexte qui devrait inciter à la libération de la parole et aux excès en tout genre. Au contraire, on doit faire preuve de mesure, de pondération, de circonspection. Et si on n’est pas capable de le faire, on fait un autre métier, ou alors, on n’est pas un élu de la République », estime l’avocat, qui rejoint son confrère sur le fait que « l’État abandonne ce territoire de la République ».

Trois mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 5.000 euros d’amende ont été requis contre Salime Mdéré. La décision sera rendue le 7 mars.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1097

Le journal des jeunes

À la Une

Une cagnotte pour emmener le sprinter Benj Mohamed Ousseni aux championnats du monde

Alors qu’il doit se rendre aux championnats du monde de 100m, 200m, et 4x100m en Suède au mois d'août, Benj Mohamed Ousseni est à...

Semaine de l’Excellence Sportive : « La classe sportive m’a donné les moyens d’être sélectionné »

Jusqu’au 27 juillet, le Département de Mayotte organise la semaine de l’Excellence Sportive. Un événement pour promouvoir les jeunes talents mahorais et qui entre...

Sergio Albarello, nouveau directeur de l’ARS, veut « reconstruire l’offre de soins hospitaliers »

Suite au départ d’Olivier Brahic, Sergio Albarello a pris le poste de directeur général de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte en juin...

Une militante franco-comorienne de la diaspora arrêtée mardi

Fatima Mze Said, connue pour ses prises de position contre le régime d’Azali Assoumani, est une membre de la diaspora comorienne, installée à l’île...

La Chambre régionale des comptes épingle la gestion de la Ville de Mamoudzou

La Chambre régionale des comptes (CRC) de Mayotte a rendu, le 10 juillet, un rapport sévère sur la gestion de la commune de Mamoudzou...