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Des parents relais pour mettre du jaune dans la rue et aux abords du collège de Kwalé

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Sujet à des affrontements réguliers entre des jeunes de Tsoundzou, Passamaïnty et Doujani, le collège de Kwalé reçoit à partir de ce lundi le renfort du dispositif « parents relais » mis en place par la commune de Mamoudzou dans le but de lutter contre l’insécurité aux alentours de l’établissement scolaire. La mission des bénévoles consiste à observer, renseigner et alerter la police municipale en cas de débordement.

Observer, renseigner, alerter. Voilà la nouvelle mission des parents relais qui doivent officier à partir de ce lundi 16 mai entre le collège de Kwalé et la mosquée de Tsoundzou 1. Un dispositif qui rentre dans le cadre du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) remis en place il y a un peu plus d’un an par la mairie de Mamoudzou. « Vous n’êtes ni des policiers ni des vigiles ni des milices », martèle Chaharoumani Chamassi, le directeur de la police municipale de la ville chef-lieu au moment de s’adresser aux volontaires réunis vendredi dernier. « Votre rôle consiste simplement à faire de la prévention et à aider à la solidarité à l’ancienne. »

Concrètement, l’idée est de mettre du jaune dans la rue ! Une couleur de t-shirts choisie et assumée pour que « vous soyez identifiés, vus et reconnus de très loin », précise Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de la commune. Au nombre de 35 pour le moment, les bénévoles de l’association Mayélédzéyo ont pour fonction de dissuader les dérapages aux heures de grande affluence : entre 5h30 et 7h lors de l’arrivée des bus, le midi, mais aussi à 15h, à 16h et à 17h lors des sorties de cours. « Nous accueillons énormément d’élèves de Passamaïnty et de Doujani, donc les conflits intervillages se répercutent dans notre enceinte et aux alentours », confie Benhessen Mastouri, le principal adjoint, heureux de pouvoir compter sur ce renfort de poids.

« Nous ne voulons retrouver personne avec une tête en carré »

Comme le rappelle le premier magistrat, « la sécurité est un bien commun collectif, cela concerne tout le monde ». Or, « vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes confrontés sur la zone à des animaux errants et à des groupes de délinquants alors que les jeunes sont ici pour préparer leur avenir et celui du territoire ». Un message fort pour saluer l’engagement citoyen de ces parents, qui ont « la rage » selon l’un d’eux. D’où leur investissement pour tenter d’atténuer une tension palpable, mais aussi pour apporter un visage familier auprès de certains éléments perturbateurs.

Pas question pour autant de prendre des risques inutiles. « S’il y a des caillassages ou des affrontements, mettez-vous à l’abri et appelez le 17, nous prendrons le relais dans les cinq minutes ! Nous ne voulons retrouver personne avec une tête en carré si vous décidez d’interpeller quelqu’un… », insiste Chaharoumani Chamassi, histoire de prévenir les potentiels justiciers. « Restez dans le cadre de la loi : si tout le monde joue le jeu, il n’y aura pas de souci. »

D’ailleurs, ce dispositif similaire à celui de Voisin vigilant doit s’étendre progressivement à l’ensemble du territoire communal. À commencer par le collège de Passamaïnty et les écoles primaires de Tsoundzou 1 et 2. « Nous avons priorisé le sud de Mamoudzou, puis nous allons grignoter jusqu’au nord », dévoile le directeur de la police municipale. En d’autres termes, la municipalité mise beaucoup sur ce premier déploiement. « Vous êtes un exemple que nous devons reproduire partout », concède Ambdilwahedou Soumaïla. À condition que tout soit fait dans les règles de l’art.

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