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Les Assoiffés réclament 7 millions d’euros de préjudice

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Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

Oubliée, la crise de l’eau ? Pas pour tout le monde. Le collectif des Assoiffés du Sud est toujours sur le pied de guerre concernant la question de la facturation de l’eau durant les coupures. Il réclame 7 millions d’euros de préjudice au Syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement (SIEAM).

La grande crise de l’eau qu’a traversée Mayotte ces derniers mois s’est a priori apaisée le 5 avril avec le rétablissement de l’eau potable domestique dans les 8 communes concernées par les coupures depuis le 16 décembre 2016. Cependant, les membres du collectif des Assoiffés du Sud sont toujours en alerte par rapport aux factures émises durant la période des “tours d’eau” qu’ils refusent de payer. Deux cas de figure se présentent : les abonnés qui ont d’ores et déjà réglé leurs factures (soit par prélèvement automatique soit parce qu’ils se sont déplacés aux guichets de la Société Mahoraise des Eaux) et ceux qui n’ont tout simplement pas payé. Pour les premiers, les Assoiffés du Sud demandent au Syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de Mayotte (SIEAM ) des avoirs sur les prochaines factures et pour les seconds, la suppression pure et simple des montants supposément dus entre le 16 décembre 2016 et le 5 avril 2017. En outre, le collectif réclame des indemnisations au SIEAM au titre du préjudice subi durant cette période de privation d’eau domestique. Attoumani Farsi Hamada, des Assoiffés du Sud, nous explique que le collectif demande le remboursement de deux litres d’eau par jour et par personne, à raison de 0.27 euros le litre. Le collectif comptabilise 120 jours de coupures pour 120 000 habitants, ce qui donne un total de 7 776 000 euros de préjudice. Un chiffre, toutefois, est en décalage avec les calculs de la Préfecture qui, à l’époque des coupures, estimait que l’eau domestique était coupée à 65 000 habitants et non 120 000. D’après le recensement de l’INSEE de 2012, les populations des 8 communes (Ouangani, Dembéni, Bandrélé, Sada, Chiconi, Kani-Kéli, Bouéni, Chirongui) représentent effectivement 65 000 personnes. Cependant, ce chiffre a certainement évolué depuis 2012 et le prochain recensement devrait apporter plus de précisions.

Le collectif des Assoiffés du Sud a été convié à un comité en présence des dirigeants du SIEAM et de la SMAE le 19 mai dernier pour évoquer ces questions. Le syndicat d’eau et d’assainissement a indiqué au collectif qu’il donnerait une réponse dans trois semaines. Soumise à un droit de réserve jusqu’au 18 juin, la préfecture de Mayotte a toutefois indiqué que la “task force” se réunissait toujours régulièrement afin de faire un point sur l’avancement des travaux prévus dans le cadre du Plan d’urgence “Eau”. Cette task force réunit la préfecture, le SIEAM , la SMAE , l’Agence régionale de Santé (ARS), la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) ainsi que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM ).

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1087

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