D'autre part, l'accord trouvé en avril 2009 portant sur l'intégration progressive des agents du conseil général ne semble pas satisfaire les grévistes, au motif "qu'il n'a pas respecté le principe de dialogue social", et condamne les agents à devenir des "smicards perpétuels de la fonction publique", en faisant des "vieux cons et des vielles connes (sic)", souligne un communiqué du syndicat CFDT Conseil général. Les grévistes, s'ils ont annoncé maintenir leur mobilisation pour les journées de vendredi et lundi, se sont dits ouverts au dialogue, et attendent les propositions de l'exécutif, resté muet depuis mercredi, début du mouvement. Enfin, les 120 agents de l'administration de la Justice Musulmane ont rejoint le mouvement. Ils sont inquiets pour leur avenir, et ne savent quel sort leur réserve le statut départemental.
Les agents du conseil général sont en grève our revendiquer… le droit de travailler ! Non pas que leurs emplois soient menacés par la crise ou une hypothétique restructuration, mais plutôt que le résultat de leur action soit entravé par un manque de moyen et une défaillance d'organisation chronique. "Nous ne voulons plus entendre dire du mal du CG. On veut fonctionner comme une entreprise performante. Proposer un service public efficace est une obligation, mais pour cela, nous réclamons les moyens nécessaires, ainsi qu'une organisation cohérente des services. Comment voulez-vous offrir un service public de qualité sans que les agents n'aient de fiches de postes, de description de leur fonction, ni même de missions ou d'objectifs annuels ?", rapporte Issa Mohamed El Anrif, délégué CFDT CG.