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05/02/2009 – Economie : Trois questions à Hadadi Andjilani

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Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

Mayotte éco : Pourquoi avoir organisé une telle réunion ?

Hadadi Andjilani : Depuis la décentralisation de 2004, les agents comme les élus ont été inondés par de nouvelles compétences, de nouveaux pouvoirs. La gestion et l'utilisation de ces nouvelles prérogatives ont été catastrophiques pour la Collectivité. Cette réunion se voulait aussi symbolique, dans le sens où nous voulons marquer une rupture totale avec le système qui avait cours sous la mandature de Saïd Omar Oïli. Nous voulons de la transparence et de la légalité, que le traitement des dossiers soit concerté. Le processus de décision doit s'inscrire dans une dynamique de réflexion commune, afin que lorsque nous prenons la décision d'engager une dépense, nous soyons assurés de disposer des ressources nécessaires.

 

ME : A la vue de l'état des finances, la Collectivité a-t-elle les moyens de payer tous ses fournisseurs, d'autant que vous ne disposez pas encore d'une lisibilité totale quant au montant global de vos créances ?

HA : Nos objectifs sont très clairs. La priorité, c'est de liquider toutes nos dettes de 2008. Pour celles qui sont antérieures, nous demandons à nos fournisseurs d'apporter la preuve de leurs créances. Nos dernières estimations font état d'une créance globale de 18 millions d'euros. Nous disposons d'une enveloppe de 8 millions d'euros avec laquelle nous allons solder les créances de l'an passé. Ensuite, il faudra composer avec le budget 2009, sans amoindrir nos capacités d'investissements car de nombreux programmes doivent être menés à terme en cette année charnière. Nous excluons également tout recours à l'emprunt, cela pourrait nous mettre en difficulté et ce ne serait pas en accord avec notre objectif de ramener le train de vie de la Collectivité à son juste niveau.

 

ME : Alors que M. Douchina parle de "faire plus avec moins", pensez-vous que les deux programmes prioritaires du CG en 2009 – d'investissement et de désendettement – pourront être tout deux réalisés intégralement ?

HA : Il faudra jongler avec le budget, mais c'est possible. Nous avons déjà 8 millions d'euros, comme je l'ai déjà dit, disponibles pour rembourser nos fournisseurs, sans toucher à nos capacités. Pour tous les grands chantiers dont le début des travaux est prévu pour 2009, le programme pluriannuel d'investissement de la Collectivité (PPI) nous octroie 97 M€.

L'île a besoin de ces grandes opérations, comme le gymnase de Sada, la construction de nouvelles PMI à Mamoudzou, des centres de secours. Ils devraient démarrer dès le début du second trimestre 2009. Concernant le 13ème Contrat de projet 2008/2014, les dates de lancement des réalisations n'ont pas été arrêtées, mais nous pouvons débloquer une tranche de 25 M€ cette année.

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