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« Nous cherchons à dénicher les joyaux cachés »

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Ce vendredi 2 juin, avait lieu une des finales locales du concours « Mon quartier entreprend » organisées par le couveuse d’entreprise Oudjérébou. Sept des huit finalistes de l’agglomération Dembéni-Mamoudzou ont présenté leur projet devant un jury et le public, à la MJC de Kawéni, à Mamoudzou. C’est Tiba Beldie qui a finalement remporté la première place.

Depuis des mois, la couveuse d’entreprise Oudjérébou a organisé son concours « Mon quartier entreprend ». Ce vendredi 2 juin, c’est la finale à la MJC de Kawéni pour l’agglomération Dembéni-Mamoudzou. Celle-ci met en compétition des porteurs de projet qui souhaitent monter leur entreprise. Tout au long de la semaine, ils ont ainsi été formés par des équipes de la couveuse. Ils ont, par exemple, étudié un peu de marketing, ou comment présenter leur projet devant une assemblée. Oudjérébou a un objectif simple : valoriser les personnes des quartiers prioritaires et permettre l’égalité des chances. Farrah Hafidou, présidente de l’association, déclare d’ailleurs : « nous cherchons à dénicher les joyaux cachés ».

« Je suis une star et je coiffe des stars »

En fin de matinée, les gagnants ont été annoncés. À la troisième place, André Kikongo Mumpe. Il porte un projet écoresponsable et créateur d’emploi. Il veut fabriquer des pavés en plastique recyclé. Il assure : « je veux vraiment offrir de l’emploi aux gens ici à Mayotte. On a de gros soucis démographiques et les offres d’emploi ne suivent pas. Mon projet consiste à utiliser des matériaux locaux, les déchets, pour créer des pavés. J’aimerais contribuer au développement de l’île ». C’est Seli Ibrahim qui est arrivée deuxième. Cette jeune femme de 24 ans veut monter son usine de vêtements recyclés. Elle remercie l’association Oudjérébou, « c’est un très beau dispositif d’accompagnement. Ils nous aident dans plein de domaines. Les salariés de Oudjérébou sont très avenants. Ils nous encouragent à nous dépasser, à pousser la réflexion ». Elle ajoute, avec enthousiasme : « je vais créer des vêtements des tailles XS à XXL, avec des vêtements recyclés et récupérés dans des collectes de tissus ». Et finalement, à la première place, c’est Tiba Beldie qui s’est imposée. La voix tremblante d’émotion, elle concède : « je suis très émue. Merci beaucoup à l’équipe de m’avoir formé. Je suis soulagée et très contente, merci beaucoup. Maintenant j’ai un diplôme qui atteste de mes efforts, de ma formation. Je suis une star et je coiffe des stars ». La jeune coiffeuse aimerait déclarer son activité qu’elle gère déjà depuis un moment.

Tous les participants présents ont affirmé que le dispositif de la couveuse d’entreprises d’Oudjérébou était une opportunité. Beaucoup se disent reconnaissants et remercient les équipes qui les ont accompagnés tout au long de la semaine.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte hebdo n°1085

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