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L’investissement et la formation, le terreau du Mayotte de demain

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

Les chiffres qui rendent le confinement compliqué à Mayotte

On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Département avec les perspectives de croissance les plus fortes, Mayotte est encore en plein développement. À l’occasion du 4ème forum économique, l’économiste et maître de conférences à l’université Paris-Saclay, Olivier Sudrie, a dévoilé quelques pistes de travail pour envisager les contours de l’économie mahoraise à l’horizon 2050.

La croissance ! Voilà ni plus ni moins l’enjeu principal à Mayotte selon l’économiste parisien Olivier Sudrie. Selon lui, seule une croissance régulière et équilibrée permettra le développement de l’île aux parfums. Si la forte démographie du 101ème département français peut constituer une problématique au premier abord, elle peut aussi se révéler comme un atout majeur… Encore faut-il employer tous ces “bras” à bon escient.

Pour cela, il n’existe qu’une seule solution d’après l’expert : l’investissement ! “Les investissements venus de l’État viennent financer les infrastructures, les services éducatifs ou encore de santé. Mais aujourd’hui, pour arriver à équilibrer l’offre et la demande d’emploi sur l’île et faire progresser durablement le niveau de vie des Mahorais, il faut aussi que les entreprises structurées investissent”, témoigne le maître de conférences à l’université Paris-Saclay. “Nous avons tous les outils en main. Mayotte est le département avec les perspectives de croissance les plus fortes, nous n’avons aucune raison de ne pas y arriver.” Un optimisme qui dénote tant le territoire de Mayotte connaît de fortes inégalités comme le soulignent plusieurs autres intervenants.

Formation et transmission des compétences

Toujours est-il qu’embaucher à Mayotte n’est pas une mince affaire de nos jours ! À en croire la représentante de la Société Batimétal, le recrutement pour des postes demandant des qualifications plus ou moins élevées s’avère difficile. “Après une longue période de recherche de nouveaux employés, nous avons eu recours aux outils numériques pour recruter. Sur les réseaux sociaux, notre annonce vidéo a fait 35.000 vues. Résultat ? Nous n’avons reçu que cinq CV ! Il faut alors prendre en compte le fort taux de chômage du département, mais aussi les difficultés pour les entrepreneurs à recruter.

Un témoignage qui vient remettre en question les projections idylliques qui ont pu être émises plus tôt lors de la conférence. De plus, comme le précise Jean-Claude Nyumuyantu, enseignant et entrepreneur dans le secteur de l’informatique, l’une des problématiques à Mayotte réside dans la formation et la transmission des compétences. “50% de la population mahoraise a moins de 20 ans. La jeunesse c’est nos jambes. C’est avec eux que nous construirons l’avenir et que nous allons avancer. Leur formation est alors primordiale”, insiste le chef d’entreprise. À ses yeux, les générations doivent travailler main dans la main pour assurer un avenir pérenne à l’île aux parfums. Bien loin de la théorie, c’est sur le terrain et en unissant leurs forces que les institutions mahoraises publiques et privées construiront la Mayotte de demain.

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