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« Il faut du capital en cas de besoins de trésorerie ponctuels »

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Entre la polémique sur la qualité des repas livrés aux confinés du RSMA, et la mise à l’arrêt d’une partie importante de son activité à cause du confinement, l’entreprise de restauration collective est sur tous les fronts. Mais face à ces multiples coups durs, son directeur, Gilles Rouinvy, ne baisse pas les bras et répond aux critiques. Entretien.

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On le sait, le confinement à Mayotte est rendu d’autant plus difficile qu’une grosse partie de la population vit dans des habitations insalubres, dénuées du confort élémentaire. Dans une publication diffusée hier, l’Insee rappelle quelques chiffres parlants. Résumé point par point.

Rachat de Vindemia par GBH : la grande distribution de Mayotte face à la menace d’une concentration inédite

Réunion au sommet ce lundi, entre les différents acteurs économiques et politiques du 101ème département, alors que le rachat de Vindemia, filiale de Casino, par GBH, qui détient 11 magasins Carrefour, doit avoir lieu le 1er juillet. Pour l’instant, ni l’Autorité de la Concurrence, ni le Conseil d’État ne se sont prononcés contre l’opération. Mais après La Réunion, c’est au tour des acteurs mahorais de s’inquiéter de ses conséquences pour la vie économique locale.

Grand mariage / Manzaraka : l’entraide encore privilégiée pour le financement

Le manzaraka, ou grand mariage, est un passage obligatoire pour tout Mahorais souhaitant s'inscrire dans la tradition. Cette cérémonie peut facilement rassembler plus de 300 personnes : colliers de fleurs, mbiwi, mais surtout liasses de billets. Le manzaraka a un coût ! Alors, comment est-il financé ? 

 

Une quarantaine de membres du Medef ou de partenaires se sont donné rendez-vous au centre des affaires, situé à Kawéni, mercredi 14 septembre, pour une matinée dédiée au financement des entreprises. Cette thématique, rarement abordée avec les chefs d’entreprise, a permis des échanges instructifs.

« Quand on a organisé cette matinée, on s’est aperçus qu’il y avait peu de temps d’échanges comme celui-là », a noté Carla Baltus, la présidente du Medef mahorais et dirigeante des transports Baltus. Dans la salle de réunion bien remplie du centre des affaires, en plein cœur du centre Maharajah, le sujet du financement a trouvé son public, semble-t-il. Une quarantaine de chefs d’entreprise « et aussi de directeurs financiers » sont venus écouter les conseils distillés tout au long de la matinée.

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Une quarantaine de participants ont répondu à l’invitation du Medef mahorais présidé par Carla Baltus, ce mercredi matin.

Sujet parfois lourd, les différentes interventions ont ainsi été confiées à plusieurs services de la préfecture de Mayotte chargés d’aider l’économie locale comme le Codefi (qui apporte du soutien aux entreprises en difficulté financière), la Dreets (direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) ou même la DRFIP (direction régionale des finances publiques). Des organismes de financement ont également été invités, c’était le cas de banques présentes sur Mayotte et du Gip (Groupement d’utilité publique) l’Europe à Mayotte, ce dernier gérant les fonds attribués aux projets soutenus par l’Union européenne.

« La situation est assez compliquée quand l’entreprise vient nous voir »

Avant même que des solutions soient données, les premières interventions ont servi à faire un point sur l’importance du financement dans la vie d’une entreprise. Marjorie Paquet, la commissaire à la vie des entreprises et au développement productif (CVEDP), a ainsi introduit la séance. Celle qui dépend du Secrétariat général des affaires régionales (Sgar) à la préfecture de Mayotte a insisté « sur l’anticipation » et a déploré que les chefs d’entreprise ne demandent conseil « peut-être par fierté » qu’au moment où l’activité est à un stade critique. « Ce que je constate, c’est que la situation est assez compliquée quand l’entreprise vient nous voir. »

À sa droite, Patrick Croissandeau a tenu le même discours. Le directeur de l’Iedom (Institut d’émission des départements d’Outre-mer) est un observateur attentif de la santé économique du territoire. « J’entends de la part des chefs d’entreprise : « Le financement, ce n’est pas pour moi. Je préfère travailler, je n’ai pas besoin de banques ». C’est bien sûr faux. Il faut du capital pour développer l’activité journalière. Il en faut aussi en cas de besoins de trésorerie ponctuels », a-t-il défendu, devant un parterre de chefs d’entreprise déjà bien conscients que c’est au nombre de «+ » sur leurs comptes que dépendent la survie de leurs activités.

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