Prétextant libérer les esprits d’une trentenaire, un foundi comorien en a profité pour abuser d’elle en avril 2020. Alors qu’il devait guérir la tante de la victime, il a réussi à s’isoler avec cette dernière dans une maison située sur les hauteurs de Tsoundzou 1. Ce lundi, lors du premier jour de ce procès d’assises de Mayotte, la jeune femme a déclaré « être dans un état second » quand l’homme de 37 ans aujourd’hui lui a demandé de retirer ses vêtements. Il en a profité pour toucher la victime, d’abord avec ses doigts, puis en la pénétrant avec son sexe, malgré son refus exprimé à plusieurs reprises. Choquée, celle-ci ne souhaite plus voir sa tante, qu’elle considérait pourtant comme sa mère. Cette dernière a affirmé à la barre qu’elle « avait peur que le foundi jette un sort à « sa fille » » pour expliquer son refus d’aller voir la police. La cour d’assises de Mayotte a reconnu Adhuhardine Ousseni coupable, ce mardi 14 mars, et l’a condamné à dix ans de prison.