L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

100 millions d’euros pour « verdir » la communauté de communes de Petite-Terre

À lire également

“Oui à la piste longue à Mayotte, mais pas au détriment de l’environnement”

Le temps presse et le débat est loin d’être clos. L'allongement de la piste de l'aéro-port ne fait pas l’unanimité tant sur le fond...

Mayotte accueille son conseil d’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement

Mercredi s'est tenue l'assemblée générale constitutive du conseil d'architecture, de l'urbanisme et de l'environnement de Mayotte. Celui-ci a pour objectif d'accompagner gratuitement les particuliers...

À l’hôtel La Résidence à Kawéni, l’enfer quotidien des pieds dans l’eau et la boue

Gérante de l'hôtel La Résidence à Kawéni depuis 18 ans, Sophie Bond s'en prend à l'immobilisme ambiant et aux manquements des autorités. En raison...

Sur la route de Mouboukini à Combani, « soit on mouille les chaussures, soit on ne traverse pas »

La réfection d'une voirie peut parfois créer de larges polémiques dans une commune. C'est le cas pour la route de Mouboukini à Combani où...

Le président de la communauté de communes de Petite-Terre, Said Omar Oili, et le préfet, Thierry Suquet, ont signé ce jeudi 7 octobre le protocole d’engagement du contrat de relance et de transition écologique d’un montant de 100 millions d’euros. Composé de 49 actions dites « matures », ce programme s’inscrit pour les six prochaines années dans une logique de développement durable.

100 millions d’euros pour l’aménagement du territoire. Telle est l’essence même du contrat de relance et de transition écologique, dont le protocole d’engagement a été paraphé ce jeudi 7 octobre par le préfet, Thierry Suquet, et le président de la communauté de communes de Petite-Terre, Said Omar Oili. Une date à marquer d’une pierre blanche à entendre les deux protagonistes.

100-millions-euros-verdir-communaute-communes-petite-terreAu total, pas moins de 49 actions dites « matures » doivent se concrétiser d’ici 2026. Parmi les chantiers d’envergure : l’installation de l’éclairage public et du réseau de fibre optique, la revitalisation du quartier de La Vigie, la mise en place d’un système de vidéosurveillance, l’extension de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir, la réalisation d’une halle à marée, la construction d’un quai de débarquement et d’une médiathèque, la création de l’éco-parc des Badamiers et d’un office de tourisme, l’aménagement du sentier des cratères, la réhabilitation de la piste d’accès à Moya, etc. D’autres projets, tels que la création de deux lignes de bus entre la gare maritime et l’aéroport ainsi que d’un pôle d’échange multimodal, viendront probablement se greffer au contrat dans les années à venir sous la forme d’avenants.

Trois axes stratégiques

Une démarche ambitieuse qui s’articule autour de trois axes stratégiques : offrir tous les services de base compatibles avec le statut d’un département français ; favoriser la création d’emploi au travers d’un développement économique raisonné et respectueux de l’environnement : garantir un cadre de vie harmonieux. « À son échelle, la communauté de communes de Petite-Terre est prête à relever ce défi et à mobiliser toute son énergie pour y parvenir », assure le maire de Dzaoudzi-Labattoir. « J’ai en tout cas la conviction profonde qu’avec le contrat de relance et de transition écologique, nous pourrons durablement transformer Petite-Terre pour en faire la pépite de Mayotte sur la période contractuelle de six ans qui s’ouvre. »

Une vision « stratégique » partagée par le délégué du gouvernement. Si les grandes orientations restent encore à finaliser d’ici la signature officielle prévue en décembre prochain, Thierry Suquet se réjouit de cette grande première dans le 101ème département. « Nous allons mettre en œuvre un programme qui a pour objectif de s’inscrire dans une logique de développement durable, avec des équipements compatibles avec la préservation de l’environnement et de la biodiversité, et qui traite du problème du réchauffement climatique et de l’érosion du littoral. »

Avec une telle manne financière, Said Omar Oili peut rêver grand : « Une opportunité et une chance pour rattraper notre retard. » De son côté, le préfet espère donner des idées aux autres collectivités ! « Je pense que l’exemple donné aujourd’hui par Petite-Terre sera suivi rapidement par d’autres [intercommunalités] avec qui nous avons déjà engagé le travail. » Ce n’est pas tous les jours qu’un tel chèque tombe du ciel…

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1087

Le journal des jeunes

À la Une

Piste longue : l’option Bouyouni – M’tsangamouji privilégiée de loin par les études

Les études de faisabilité sur le projet de piste longue à Mayotte ont rendu leur verdict : une piste convergente en Petite-Terre présente trop...

Les négociations autour de l’avenir d’Air Austral avancent

Les actionnaires d’Air Austral réclament des efforts financiers aux salariés pour économiser 12,5 millions d’euros en deux ans. Exposé à une baisse conséquente des...

Acoua et M’tsamboro veulent maîtriser leur foncier

La communauté d’agglomération du grand Nord de Mayotte (CAGNM), Acoua et M’tsamboro ont signé ce lundi 6 mai une convention avec l’établissement public foncier...

“On a besoin d’entreprises créatrices de richesses”

À l'occasion d'une conférence de presse tenue ce lundi matin dans ses locaux, le directeur de l'Institut d'émission des départements d'Outre-mer (Iedom), Patrick Croissandeau,...

“À la FMAE, on a toujours privilégié la co-construction”

Du 26 avril au 3 mai, l’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement (UNCPIE) est venue rendre visite à la Fédération mahoraise des...