100 millions d’euros pour « verdir » la communauté de communes de Petite-Terre

Le président de la communauté de communes de Petite-Terre, Said Omar Oili, et le préfet, Thierry Suquet, ont signé ce jeudi 7 octobre le protocole d’engagement du contrat de relance et de transition écologique d’un montant de 100 millions d’euros. Composé de 49 actions dites « matures », ce programme s’inscrit pour les six prochaines années dans une logique de développement durable.

100 millions d’euros pour l’aménagement du territoire. Telle est l’essence même du contrat de relance et de transition écologique, dont le protocole d’engagement a été paraphé ce jeudi 7 octobre par le préfet, Thierry Suquet, et le président de la communauté de communes de Petite-Terre, Said Omar Oili. Une date à marquer d’une pierre blanche à entendre les deux protagonistes.

100-millions-euros-verdir-communaute-communes-petite-terreAu total, pas moins de 49 actions dites « matures » doivent se concrétiser d’ici 2026. Parmi les chantiers d’envergure : l’installation de l’éclairage public et du réseau de fibre optique, la revitalisation du quartier de La Vigie, la mise en place d’un système de vidéosurveillance, l’extension de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir, la réalisation d’une halle à marée, la construction d’un quai de débarquement et d’une médiathèque, la création de l’éco-parc des Badamiers et d’un office de tourisme, l’aménagement du sentier des cratères, la réhabilitation de la piste d’accès à Moya, etc. D’autres projets, tels que la création de deux lignes de bus entre la gare maritime et l’aéroport ainsi que d’un pôle d’échange multimodal, viendront probablement se greffer au contrat dans les années à venir sous la forme d’avenants.

Trois axes stratégiques

Une démarche ambitieuse qui s’articule autour de trois axes stratégiques : offrir tous les services de base compatibles avec le statut d’un département français ; favoriser la création d’emploi au travers d’un développement économique raisonné et respectueux de l’environnement : garantir un cadre de vie harmonieux. « À son échelle, la communauté de communes de Petite-Terre est prête à relever ce défi et à mobiliser toute son énergie pour y parvenir », assure le maire de Dzaoudzi-Labattoir. « J’ai en tout cas la conviction profonde qu’avec le contrat de relance et de transition écologique, nous pourrons durablement transformer Petite-Terre pour en faire la pépite de Mayotte sur la période contractuelle de six ans qui s’ouvre. »

Une vision « stratégique » partagée par le délégué du gouvernement. Si les grandes orientations restent encore à finaliser d’ici la signature officielle prévue en décembre prochain, Thierry Suquet se réjouit de cette grande première dans le 101ème département. « Nous allons mettre en œuvre un programme qui a pour objectif de s’inscrire dans une logique de développement durable, avec des équipements compatibles avec la préservation de l’environnement et de la biodiversité, et qui traite du problème du réchauffement climatique et de l’érosion du littoral. »

Avec une telle manne financière, Said Omar Oili peut rêver grand : « Une opportunité et une chance pour rattraper notre retard. » De son côté, le préfet espère donner des idées aux autres collectivités ! « Je pense que l’exemple donné aujourd’hui par Petite-Terre sera suivi rapidement par d’autres [intercommunalités] avec qui nous avons déjà engagé le travail. » Ce n’est pas tous les jours qu’un tel chèque tombe du ciel…

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