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Le point sur la dérogation qui permettra de recruter des professeurs des écoles à bac+2 à Mayotte

Le point sur la dérogation qui permettra de recruter des professeurs des écoles à bac+2 à Mayotte
Le concours interne pour être professeur des écoles sera accessible à bac +2 à partir de 2026 à Mayotte.

Face au manque d’attractivité du métier d’enseignant, les professeurs des écoles seront recrutés au niveau national à partir à bac +3. Une exception est faite pour Mayotte, où le concours interne sera accessible à bac +2.

Désormais, le concours pour devenir professeur des écoles sera accessible à partir de bac +3 au lieu de bac +5 à partir de 2026. Jusqu’à maintenant, il faut un master pour exercer la fonction. Ces nouveaux critères ont été publiés dans un arrêté publié au Journal Officiel le 7 mai. Ce recrutement se fait désormais à partir de la licence pour faire face aux difficultés de recrutement de nouveaux professeurs.

Le point sur la dérogation qui permettra de recruter des professeurs des écoles à bac+2 à Mayotte
Le territoire rencontre de grandes difficultés pour recruter des professeurs.

Une exception pour Mayotte

Cet arrêté modifie aussi les conditions de recrutement pour Mayotte. Les candidats aux concours internes et seconds concours internes de l’académie de Mayotte pourront prétendre au concours à bac +2. Avoir validé une licence ne sera donc pas nécessaire. Avec cette modification, une exception est faite pour Mayotte. Cette mesure vise à former plus de professeurs. Dans le 101e département, les difficultés pour attirer des professeurs sont sans commune mesure avec la métropole alors que le territoire compte 117.000 élèves. En janvier, lors de la visite de Yaël Braun Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, le recteur de l’académie, Jacques Mikulovic rappelait le recours massif aux enseignants contractuels pour pallier le manque de titulaires, “ à Mayotte, dans le premier degré 25 % des professeurs sont des contractuels, et dans le second degré, ils sont 60 %. Pour faire un ratio, dans l’académie de Créteil, c’est 7 %. Ici nous sommes significativement impactés”, avait-il dit à la présidente de l’Assemblée nationale.

Outre le manque de professeurs, le territoire fait face à de multiples défis concernant le système scolaire, que ce soit des effectifs très importants en comparaison avec les infrastructures disponibles, l’illettrisme ou encore les violences aux abords des établissements.

Une deuxième journée de manifestation pour le syndicat FSU Mayotte

Une deuxième journée de manifestation pour le syndicat FSU Mayotte

Une quarantaine de personnes ont battu le pavé ce mercredi matin à l’appel du syndicat FSU Mayotte, réussissant a perturbé dans la matinée la circulation automobile entre Mamoudzou et Kawéni, le poumon économique de Mayotte. Une manifestation faisant suite à la journée de grève, ce mardi, pour demander le rétablissement de la rémunération complète, sans carence, une augmentation de la valeur du point d’indice ou encore un plan de titularisation pour les enseignants contractuels. Le syndicat demande aussi le versement de l’aide exceptionnelle Chido de manière universelle et la tenue d’une réunion sur l’augmentation du taux d’indexation des salaires.

Les manifestants ont commencé à se rassembler très tôt ce mercredi matin sur la place de la République dans la ville chef-lieu. Vers 10h, ils se sont mis en ordre de marche, précédés d’un léger dispositif policier. Une flopée de cyclomoteurs et une longue file de véhicules a suivi derrière, prenant leur mal en patience. Cette perturbation s’est reproduite dans le sens retour vers Mamoudzou, en milieu de journée.

Mayotte : deux sessions de formation aux Premiers Secours en Santé Mentale – module Jeunes

Mayotte : deux sessions de formation aux Premiers Secours en Santé Mentale - module Jeunes

Dans le cadre de ses actions de prévention, la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) organise deux sessions gratuites de formation aux Premiers Secours en Santé Mentale (PSSM) – module Jeunes. Elles se tiendront les 2 et 3 juin, puis les 4 et 5 juin 2026, sur le site de la CSSM à Kinga, Kaweni.

Inspirée d’un modèle australien, la formation PSSM vise à doter les adultes de compétences pour repérer les signes de détresse psychique chez les jeunes, intervenir de manière adaptée et orienter vers les ressources disponibles. Ce dispositif, introduit en France en 2018, s’adresse ici aux professionnels en contact direct avec les adolescents : personnels éducatifs, encadrants, animateurs ou médiateurs.

Le contexte local rend cette initiative particulièrement pertinente : précarité sociale, manque de professionnels spécialisés et tabous persistants autour de la santé mentale contribuent à retarder les prises en charge. La formation propose une réponse concrète aux besoins des acteurs de terrain souvent confrontés à ces situations.

Les inscriptions sont ouvertes. Chaque structure peut proposer entre deux et trois participants, à inscrire par mail à : prevention@css-mayotte.fr

Chirongui : le maire présente l’appel à projets 2025 aux associations locales

Chirongui : le maire présente l’appel à projets 2025 aux associations locales

Le samedi 10 mai, le maire de la commune de Chirongui, M. Bihaki Daouda, a convié les associations socioculturelles et sportives du territoire à une rencontre dédiée à la présentation de l’appel à projets 2025. L’événement a également permis de faire le bilan des actions menées au cours de l’année 2024.

Pour l’exercice 2024, la municipalité a mobilisé une enveloppe budgétaire de 50 500 euros issue des fonds communaux, complétée par une contribution de 19 500 euros au titre du contrat de ville, portant le soutien total à 70 000 euros.

Lors de cette rencontre, les grandes orientations de l’appel à projets 2025 ont été exposées. Trois axes prioritaires ont été définis : l’accompagnement de la jeunesse, l’éducation et le soutien à la parentalité ; l’accès aux droits et la lutte contre les discriminations ; ainsi que la promotion de l’égalité des chances.

Cette réunion visait à informer les acteurs associatifs locaux des objectifs fixés pour l’année à venir et à les accompagner dans la préparation de leurs projets.

Saïd Omar Oili salue la remise du rapport de la mission inter-inspection aux parlementaires mais il arrive trop tard selon lui

Saïd Omar Oili salue la remise du rapport de la mission inter-inspection aux parlementaires mais il arrive trop tard selon lui

Le rapport de la mission inter-inspections chargée d’évaluer des dommages après le passage du cyclone Chido demandé à plusieurs reprises par le sénateur Saïd Omar Oili a été remis. Le sénateur souhaitait y avoir accès pour pouvoir étudier convenablement le projet de loi de programmation pour Mayotte. Maintenant qu’il l’a reçu, il en “conclue que l’obstination vis-à-vis des autorités publiques paye et qu’il ne faut pas baisser les bras dans le combat de tous les jours pour la défense des Mahorais”. Il regrette néanmoins que ce rapport “remis en mars 2025 au Premier Ministre ne soit communiqué aux parlementaires plus de six semaines après”.

Du soutien scolaire gratuit pour les terminales

Du soutien scolaire gratuit pour les terminales

Le réseau CARIF OREF de Mayotte met en place un dispositif gratuit de soutien scolaire pour les élèves de terminale. Le but : réviser efficacement les leçons et préparer le bac. Les prestations seront assurées par Jua school pour le lycée de Petite-Terre, Fore sights, Hifadhui Na Malezi Mema et le réseau Lahiki pour le lycée Bamana, l’association culturelle éducative de Kawéni Bandrajou pour les lycées de Kawéni, l’association Hop Ouangani pour les lycées de Sada, Coconi, Kahani et Tsararano, le réseau Lahiki pour les lycées de Dzoumogné et la Cité du Nord et l’association Hop pour le lycée de Bandrélé. Pour plus d’information se renseigner dans son établissement et contacter directement l’association de ta zone.

A Mamoudzou, 135 euros d’amende si on jette ses mégots par terre

A Mamoudzou, 135 euros d’amende si on jette ses mégots par terre

Dans le cadre de son plan propreté et en collaboration avec l’éco-organisme Alcome, la Ville de Mamoudzou adopte un arrêté municipal interdisant formellement de jeter des mégots de cigarette sur la voie publique.

Cette décision s’inscrit “dans la volonté de la Ville de lutter contre les incivilités et les formes de pollution qui portent atteinte à la propreté urbaine, à la qualité de vie des habitants, à l’image de la commune et à l’environnement”, détaille la municipalité. Les mégots de cigarette, trop souvent jetés au sol, sur les trottoirs, dans les caniveaux ou aux abords des lieux publics, constituent une source majeure de pollution visuelle, chimique et environnementale. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau et mettre plus de dix ans à se décomposer dans la nature.

Ainsi, conformément au Code de la santé publique, “toute personne surprise en train de jeter un mégot dans l’espace public s’expose à une amende de 4ème classe dont le montant forfaitaire s’élève à 135 euros”, indique la mairie.

Le major Saïd Sahari devient commandant de la brigade de Dembéni

Le major Saïd Sahari devient commandant de la brigade de Dembéni

Ce mardi s’est tenue la cérémonie de prise de commandement de la brigade territoriale autonome de Dembéni par le major Saïd Sahari. En présence du général Lucien Barth, commandant la gendarmerie de Mayotte, le chef d’escadron Arnaud Couric, commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Dembéni, a officiellement intronisé ce commandant de brigade dans ses nouvelles fonctions devant un parterre d’autorités civiles et de militaires. À cette occasion, plusieurs militaires ont été mis à l’honneur, avec remise d’une médaille de bronze de la Défense Nationale, une lettre de félicitations, et un écusson marquant la réussite de l’examen technique d’officier de police judiciaire.

Âgé de 53 ans, le major Saïd Sahari arrive de métropole, où il occupait les fonctions d’adjoint au commandant de la brigade territoriale autonome d’Annoeullin dans le Nord depuis 2019. En 2023, il a effectué une mission de 3 mois à Mamoudzou, et fort de cette expérience, il choisit alors de revenir sur l’île aux parfums pour y exercer des responsabilités de niveau supérieur. Avec 13 militaires sous ses ordres, il est désormais en charge de la commune de Dembeni, et des 5 villages qui la composent.

Le major Saïd Sahari devient commandant de la brigade de Dembéni

La saison des croisières touche à sa fin à Mayotte

La saison des croisières touche à sa fin à Mayotte
Un ponton flottant provisoire installé en face de l'ADTM a permis d'accueillir dans de bonnes conditions le flux de croisiéristes venus visiter l'île après Chido.

Le 12 mai, le paquebot Nautica a fait escale à Mayotte, marquant la reprise de la saison touristique après le cyclone Chido. Avec 600 passagers à bord, cette visite a été saluée par l’ADTM comme un succès.

Les responsables de l’Agence de Développement et d’Attraction Touristique de Mayotte (ADTM) dressent un bilan satisfaisant de l’escale, ce lundi 12 mai, de l’avant dernier paquebot de la saison touristique, le Nautica. Il s’agit du premier navire de croisière de l’année et de l’après cyclone Chido à avoir mouillé dans la rade de Dzaoudzi. Il comptait pas moins de 600 croisiéristes à son bord, dont 50 % de ressortissants des États-Unis.

Un ponton provisoire

Quasiment tous sont descendus du navire pour se lancer à la découverte de notre île. Près de 100 touristes avaient choisi de partir en excursion sous la houlette de l’agence Baobab Tour. Au programme de leur sortie, la visite du lac Karihani au centre de Mayotte, dans la commune de Tsingoni, le pôle d’excellence rural de Coconi et le site du Jardin Mahorais à N’gouja dans le sud de l’île. Environ 500 touristes avaient choisi un programme libre et ont été pris en charge par les taxis-vanille.

Cette escale du Nautica s’est déroulée dans une configuration nouvelle avec l’installation d’un ponton provisoire (en remplacement de celui emporté par le cyclone Chido), grâce à la collaboration du service des transports maritimes (STM) et l’installation de barrières de canalisation, l’ADTM a su réguler les flux de touristes débarquant à Mamoudzou. Le dernier paquebot de la saison touristique (septembre/mai) est attendu à Mayotte le lundi 26 mai prochain.

Comores : le financement par la France de la rénovation d’un lycée emblématique suscite de vives critiques

Comores : le financement par la France de la rénovation d’un lycée emblématique suscite de vives critiques
La réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh à Moroni a débuté ce samedi 10 avril.

Ce samedi 10 mai, les autorités comoriennes ont lancé la réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh à Moroni, un projet financé par la France. Si cette initiative vise à moderniser un établissement emblématique, elle suscite des critiques sur la dépendance persistante envers l’ancienne puissance coloniale, notamment à l’approche du cinquantenaire de l’indépendance des Comores.

La pose de la première pierre a eu lieu samedi, au lycée de Moroni, en présence du secrétaire général du gouvernement, Nour El-Fath Azali, du ministre comorien de l’éducation, Bacar Mvoulana ou encore du Directeur de cabinet du chef de l’Etat en charge de la défense, Youssoufa Mohamed Ali. En présence de l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, toutes ces personnalités ont officiellement assisté au lancement des travaux de la réhabilitation du lycée Saïd Mohamed Cheikh. Le coût est évalué à 2,4 millions d’euros. Sont attendus selon l’inventaire 50 nouvelles salles, six laboratoires scientifiques, une bibliothèque, une salle informatique, des magasins. Dans son discours, le secrétaire général du gouvernement a dans un premier temps souligné combien ce lycée de référence regorge un pan de l’histoire des Comores. « Ce lycée n’est pas un bâtiment ordinaire mais un lieu de naissance de l’élite comorienne, un symbole de l’unité de notre nation. Il a accueilli des générations de jeunes venus des quatre îles de l’archipel. Aussi nombre de nos politiques, dont l’actuel chef de l’Etat, nos élites … sont tous passés par là. Ce lycée est bien plus qu’un établissement scolaire, il est un patrimoine vivant, un témoin vivant de notre histoire », a déclaré le fils aîné d’Azali Assoumani, chargé depuis juillet 2024 de coordonner l’action gouvernementale.

Affront à la souveraineté

Nour El-Fath a fait savoir que cette réhabilitation s’inscrivait dans la vision des autorités, laquelle place l’éducation au cœur de l’émergence de l’Union des Comores. Bâti durant la période coloniale, vers les années 1950, le lycée de Moroni est l’un des premiers établissements d’enseignement secondaire des Comores. Il fut d’abord école régionale, collège d’enseignement secondaire, avant de devenir lycée en 1963, selon l’enseignant d’histoire, Faridy Norbert, précisant que le premier baccalauréat a été organisé deux ans plus tard. Si le projet d’extension en soit est salué ici et là, le fait que ces travaux aient attendu la France pour les financer a soulevé une vague d’indignation, notamment chez de nombreux internautes. Pour la plupart d’entre eux, c’est une « faillite » de l’Etat comorien qui n’a jamais pris l’initiative de rénover son lycée de référence. « Dois-je verser des larmes amères ou m’arracher les yeux dans un cri muet. Après un demi-siècle d’indépendance, chèrement conquise, voilà que la France, sous les vivats complices des détenteurs du pouvoir, s’invite à rebâtir l’âme de notre capitale, le lycée Saïd Mohamed Cheikh, ce sanctuaire de mémoire et de lutte. Cette blessure vive, un affront à notre souveraineté », a déploré l’avocat et militant Abdoulbastoi Moudjahidi. D’autres citoyens ont exprimé leur indignation. « 50 ans d’indépendance. Voilà à quoi ressemble la souveraineté de notre pays, une honte bien sûr pour ceux qui sont capables d’en ressentir. Et on continuera à vouloir faire retourner Mayotte. Où justement car après tout on aura besoin de l’ancien colonisateur pour rénover les établissements scolaires pendant que les dirigeants mènent un train de vie qu’il suffirait de réduire pour résoudre les problèmes du pays », a dénoncé pour sa part Nadjlou Abdelfatah, chargé d’enseignement, lettres et sciences humaines à l’Université de Mayotte.

Plus de 50 établissements

Ces critiques se sont intensifiées surtout que l’Union des Comores va célébrer le 6 juillet prochain, ses 50 ans d’indépendance. A ce propos, une commission d’organisation du cinquantenaire de l’indépendance a été créée le 3 mai. C’est dire que l’événement revêt un aspect symbolique. Mais pour une partie de l’opinion, il est inacceptable de continuer à compter sur les partenaires étrangers pour construire les écoles publiques du pays, encore moins le lycée de Moroni, où est née la première révolution ayant conduit à l’indépendance. Comme s’il s’attendait à ce tollé, l’ambassadeur de France s’était empressé lors de la cérémonie d’appeler les gens à ne pas s’étonner que ça soit la France qui finance la réhabilitation du lycée de Moroni, via une entreprise malgache. « Il n’y a aucune raison d’y voir dans cette démarche autre chose qu’un acte de coopération entre les Comores et la France « , a déclaré Sylvain Riquier. A travers le projet d’amélioration de l’environnement scolaire, l’Agence Française de Développement (AFD) finance des travaux de réhabilitation et de construction de près d’une cinquantaine d’établissements publics, dont 70% dans le milieu rural, sur l’ensemble des îles indépendantes. Lancé en 2021 et doté d’une enveloppe de 21,9 millions d’euros, le projet prendra fin en 2026. Près de 10 établissements ont déjà été remis aux autorités comoriennes, pendant que 14 autres chantiers sont en cours. Cet appui de Paris rentre dans le cadre des accords-cadres signés en 2019 entre Emmanuel Macron et Azali Assoumani.

Joli mois de l’Europe 2025

Joli mois de l'Europe 2025

La manifestation s’est tenue lundi 12 mai 2025 dans les locaux du Conseil départemental à Mayotte à Mamoudzou. En sa qualité de Region Ultrapériphérique de l’Union Européenne (RUP), notre a bénéficié d’une enveloppe de 500 millions d’euros l’année dernière. Des montants affectés à des actions de développement. Des investissements que les pouvoirs publics estiment insuffisamment connus du public. Une sous-information qu’ils entendent corriger à travers cette opération « Joli mois de l’Europe » qui se tient chaque année en mai.

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Le 16 mai 2025, de 9h à 13h, la MJC de M’Gombani à Mamoudzou accueillera l’exposition et la cérémonie de remise des prix de la première édition du Grand Concours halO’ Move. Ce concours, lancé par halO’, le réseau des transports scolaires de Mayotte, a permis à des collégiens et lycéens de toute l’île de s’exprimer sur la mobilité à Mayotte sous le thème « Move ton île ».

Pendant un mois, 13 groupes d’élèves ont créé des œuvres artistiques collectives pour représenter leur vision de la mobilité. Ces créations seront jugées par un jury composé de professionnels et du jeune artiste peintre mahorais 640.

La cérémonie récompensera les lauréats dans deux catégories : « Prix du public » et « Prix du jury », avec une dotation de 2 500€ pour chaque groupe, qui sera utilisée pour financer un projet éducatif.

L’événement comprendra également des moments de présentation des œuvres, ainsi qu’un spectacle de danse traditionnelle par l’association Super jeunes de Bandrélé.

Une vision artistique de la mobilité : les jeunes de Mayotte s’engagent dans le concours halO’ Move

Permanences fiscales gratuites à Mayotte pour accompagner la déclaration d’impôts 2025

Permanences fiscales gratuites à Mayotte pour accompagner la déclaration d’impôts 2025

À l’approche de la date limite de déclaration des revenus, l’Ordre des experts-comptables de Mayotte reconduit l’opération Allô Impôt pour aider les contribuables à remplir leur déclaration. Plusieurs permanences gratuites seront organisées sur le territoire, du 26 mai au 4 juin, notamment à Mamoudzou, Coconi, Mtsangamouji et Bandrélé.

Ces rencontres permettent aux Mahorais de poser leurs questions directement à des professionnels, dans un contexte fiscal marqué cette année par de nombreuses nouveautés, comme la revalorisation du barème de l’impôt ou les ajustements liés au prélèvement à la source pour les couples.

Un guide pratique est également mis à disposition en ligne sur le site allo-impot.fr, pour mieux comprendre les évolutions fiscales en vigueur.

Grève et rassemblement annoncés par la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte ce mardi 13 mai

Grève et rassemblement annoncés par la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte ce mardi 13 mai

Dans un communiqué diffusé récemment, la Fédération Syndicale Unitaire (FSU) Mayotte appelle les personnels de l’Éducation nationale à une grève massive et à un rassemblement devant le rectorat, à Mamoudzou, ce mardi 13 mai à partir de 9h. Le syndicat entend protester contre les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement, qu’il juge injustifiées au regard des aides versées aux entreprises.

La FSU réclame notamment une revalorisation des salaires, le versement de la GIPA en 2025, ainsi qu’un plan de titularisation pour les personnels contractuels. Elle déplore par ailleurs le non-versement de l’aide exceptionnelle Chido à plusieurs centaines d’agents touchés par le cyclone, et l’absence de réponse claire sur la revalorisation du taux d’indexation des salaires.

La CGT Educ’action Mayotte a également appelé à la grève et à un rassemblement devant le rectorat ce mardi.

Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Abdou-Roihmane Zoubert a été nommé Jeune Ambassadeur Francophone . Il est le premier mahorais à rejoindre ce mouvement international. « Cette reconnaissance marque une étape historique pour notre territoire, et plus largement pour la jeunesse mahoraise, dont la voix mérite d’être entendue dans les espaces francophones internationaux. », estime le jeune homme. Il est parrainé par la députée Estelle Youssouffa, le Réseau Lahiki ainsi que France Volontaires et le Département de Mayotte.

A travers ce rôle, il pourra représenter Mayotte au sein de la jeunesse francophone mondiale, pour « porter nos réalités, nos rêves, nos luttes, et nos richesses culturelles », prévoit-il.

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Le cyclone Chido et ses conséquences continuent de rythmer la vie à Mayotte. Des prestataires qui avaient été mobilisés dans différentes opérations de collecte de déchets suite au phénomène climatique d’une ampleur inégalée, s’étaient invités ce lundi matin devant l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou. Ils exigent le règlement des factures dues depuis plusieurs semaines et que la communauté d’agglomération de communes n’aurait pu honorer faute de trésorerie. Celle-ci ne serait pas la seule à être confrontée à ce type de problème, dans l’attente d’un accompagnement financier de l’Etat. Bien décidés à se faire entendre, les entrepreneurs concernés dans cette affaire avaient cadenassé l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou dans le but d’obtenir, une fois de plus, le règlement de leurs factures. Il s’agit de la deuxième opération du genre, la première remontant au mardi 29 mars 2025.

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai
Une des navettes Cadema en septembre 2024. Photo d’archives.

Trois ans après le lancement des travaux, le Caribus a effectué ses premiers trajets ce lundi 12 mai entre Passamaïnty et Baobab. Ce premier tronçon de 3 kilomètres marque une avancée majeure pour la mobilité à Mamoudzou.

La boucle est bouclée. Un peu plus de trois ans après la pose de la première pierre au alors futur Pôle d’Échange Multimodal (PEM) de Passamainty, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a lancé les premiers trajets du Caribus ce lundi 12 mai 2025, au PEM achevé depuis un an. La première portion du réseau et ses voies fraîchement finies ont accueilli leurs premiers voyageurs ce lundi. Les navettes de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ont emprunté le tronçon dédié au bus. Pour l’instant, c’est le premier tronçon de 3 kilomètres de Passamaïnty au Baobab qui est achevé : un véritable gain de temps pour les usagers.

Cette première phase de chantier achevée en septembre 2024, la première ligne devait normalement prendre du service en janvier 2025, entre Passamaïnty et Majicavo-Lamir. Le cyclone Chido a néanmoins retardé ce lancement.

Les taxis moins emballés

Les chauffeurs de taxi de leur côté sont moins enthousiastes, ils demandent à avoir également accès à ces voies, ils ont manifesté dans ce sens ce dimanche. Interrogé sur le sujet par Mayotte la 1ère, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla a été clair : “il n’a jamais été question que les taxis les empruntent”, a-t-il tranché en précisant qu’il n’était pas contre “ouvrir la réflexion”.

La finalisation de la deuxième phase des travaux est prévue pour 2027, portant le coût total du projet à plus de 260 millions d’euros.

Les pelleteuses en action à Toutouroucha

Les pelleteuses en action à Toutouroucha
Les familles craignent que les solutions de relogement offertes par l'ACFAV ne répondent pas à leurs besoins.

Ce lundi, une quarantaine de familles étaient concernées par un décasage à Labattoir, sur un terrain disputé de 4 hectares à Toutouroucha. Cette opération met en lumière un vieux conflit foncier.

Opération de décasage à Labattoir, ce lundi matin. Une quarantaine de familles ont été impactées par les démolition d’habitats précaires sur un foncier d’une superficie estimée à 4 hectares, situé dans la zone de Toutouroucha, non loin du lac Dziani, entre les routes conduisant aux Badamiers d’un côté et Moya de l’autre. Une effervescence régnait dans ce quartier informel depuis la semaine dernière, après que les habitants ont été informés de la démolition future de leurs maisons sur ordre du préfet de Mayotte par exécution de la décision de justice de 2018. Vendredi dernier, sous bonne escorte de gendarmes, huissiers de justice, ACFAV (structure chargée d’étudier des solutions de relogement éventuel des 40 familles répertoriées comme occupantes après une enquête sociale), des représentants des services de l’Etat et de la société chargée de la démolition des cases étaient sur place, au milieu d’un brouhaha d’occupant mécontents. Tout le monde avait été prévenu que les pelleteuses entreraient en action au matin du lundi 12 mai.

Un conflit foncier

Ce foncier appartenant à l’origine à une famille de la ville, les « Boina », était revendiqué par treize descendants. Au final, quatre ont réussi à s’attribuer ce foncier dans les années 1980. Après plusieurs actions en justice, dont une arrivée jusqu’en cassation, l’affaire a finalement fait l’objet d’une énième décision de justice en novembre 2018. Chémir Kamoula, un commerçant installé à Mayotte à l’époque (actuellement à Moroni aux Comores), aurait acquis près d’1,5 hectare auprès d’un des quatre propriétaires finaux supposés. Malgré l’intervention de plusieurs huissiers de justice, il n’avait pas réussi à entrer en possession réelle du bien acquis se heurtant à une opposition farouche des descendants Boina spoliés par les quatre autres. Ceux-ci avaient grandement facilité l’occupation du site par des familles, notamment étrangères. Désormais, ce serait le groupe de transport scolaire Matis qui détiendrait ce 1,5 hectare et envisagerait d’y transférer ses installations et bus actuellement positionnés dans la zone industrielle de Longoni.

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Du 12 au 23 mai, 57 élèves du lycée de Sada participeront à un séjour de cohésion à Acoua. Ce programme est organisé par la direction régionale de la jeunesse, des sports et de l’engagement de Mayotte, avec le soutien du rectorat de Mayotte, en partenariat avec l’association Hippocampe 976 et plusieurs partenaires locaux.

Les élèves seront divisés en deux groupes : l’un se concentrera sur l’environnement, l’autre sur la défense et la mémoire. Au programme : activités physiques, randonnées, et ateliers sur la citoyenneté, la prévention des violences sexistes et sexuelles, la lutte contre les discriminations et la sécurité routière.

Le séjour se clôturera par le Brevet d’Initiation à la Mer, en partenariat avec le Parc naturel marin de Mayotte. L’objectif est de renforcer l’engagement civique et environnemental des jeunes participants.

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le mandat des assesseurs des tribunaux pour enfants de la deuxième liste des départements et collectivités d’Outre-mer arrive à son terme le 31 décembre 2025. En conséquence, conformément à la circulaire du 21 mars 2025, le service du Tribunal pour Enfants de Mamoudzou recrute de nouveaux assesseurs. Les assesseurs au tribunal pour enfants, au nombre de deux par audience, ont pour mission, avec un juge des enfants professionnel, de juger les mineurs (de moins de dix huit ans) à qui il est reproché d’avoir commis des délits ou des crimes. Peuvent être nommées assesseurs les personnes âgées de plus de trente ans, de nationalité française, sans casier judiciaire, et qui se sont signalées par l’intérêt qu’elles portent aux questions de l’enfance et par leurs compétences. Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences juridiques. Les audiences ont lieu le jeudi, toute la journée, mais il n’est pas nécessaire d’être disponible tous les jeudis (un roulement entre assesseurs est organisé). La mission est indemnisée. Pour tout renseignement, vous pouvez prendre attache avec le service du Tribunal pour enfants à l’adresse suivante : sec.presi.tj-mamoudzou@justice.fr. Vous pouvez également candidater directement sur cette adresse en joignant :   une lettre de motivation, un curriculum vitae,  une copie intégrale de l’acte de naissance, un certificat de nationalité française pour toute personne qui n’est pas née en France de parents qui y sont eux même nés, un justificatif de domicile de moins de trois mois. A réception, un entretien vous sera proposé.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Mardi 17 juin 2025
Mardi 17 juin 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

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