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09/04/2009 – Tribune libre : La départementalisation de Mayotte et la République

 

 

{xtypo_dropcap}L’{/xtypo_dropcap}accession à ce statut revêt une signification particulière, non seulement en termes d’organisation administrative, mais semble constituer la reconnaissance d’une pleine citoyenneté ou d’une pleine égalité (théorique car en réalité graduelle) aux yeux de l’opinion publique nationale.

Les focalisations sur la religion, assimilée à une culture pour justifier l’hostilité ou la peur de l’accession à ce statut administratif, témoignent donc ainsi que la revendication avait bien une signification ou une symbolique identitaire.

Nous donnons l’impression qu’alors même que nous étions déjà Français, de le redevenir, avec les mêmes droits et les mêmes obligations qu’un Métropolitain ou un Domien, au prix de règlement de questions sommes toutes techniques (l’état civil) ou de renoncement à des questions prétendues quasi existentielles (la polygamie ou la justice cadiale).

Cette façon de voir pose la question fondamentale de la République. Accueille-t-elle des membres ou des citoyens sans distinction de leurs origine, religion ou opinion politique ou du fait de son histoire et de son peuplement; il y aurait des limites à ce credo ? La réponse à cette question a des conséquences sur la situation des musulmans de la Métropole ou de la Réunion.

La nuance de la réponse, en fonction de la situation particulière de Mayotte où les musulmans sont majoritaires, devrait aussi susciter l’analyse de la situation inverse. Celle-ci est que dans des territoires où les citoyens sont majoritairement catholiques, aucune réaction n’a été enregistrée lors de l’accession de ceux-ci à un nouveau statut de collectivité d’Outremer par une partition du département de la Guadeloupe. En l’espèce, il s’agit de St Barthélemy et St Martin. Les objections sur le coût de ces nouveaux territoires administratifs n’ont pas non plus été émises. Les principes seraient là à géométrie variable !

Tout ce qui précède légitime, en quelque sorte, la foi dans cette lutte initiée par nos anciens, alors même que les évolutions non encore achevées de ce statut, en tout cas au niveau de l’Outremer (l’actualité récente l’atteste), auraient pu justifier que l’on choisisse une autre voie privilégiant la quête exclusive du développement économique et social au détriment de celle du statut. A une époque récente de l’histoire de Mayotte, si une politique nationale cohérente avait eu cours, cette option aurait pu s’imposer.

A nous et sans doute à ceux qui nous succèderont de saisir le flambeau (le passage obligé de Dom) pour que le combat de nos aînés triomphe et soit valorisé par la construction, au sein de la République, en lui redonnant ses lettres de noblesse, d’une société démocratique, juste et harmonieuse. Notre expérience pourrait avoir valeur d’exemple pas seulement dans l’Hexagone mais dans le monde. Mesurons donc nos responsabilités dans la capacité qui nous incombe à nous atteler, rapidement et sérieusement, tous ensemble à cette immense tâche.

La République serait la traduction concrète du slogan désormais célèbre du candidat Barack Obama : "Yes we can" et j’ajouterai "because we want and we need it !".

 

Jacques Toto

08/04/09 – La France défend aux Comores le référendum de Mayotte

La France a défendu ce week-end aux Comores le référendum ayant fait de Mayotte dans l'Océan indien un département français, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, après de vives critiques de Moroni. La France et les Comores ont "des points de vue qui ne peuvent pas se rapprocher sur la question de Mayotte", a dit le ministre, interrogé par l'AFP, en précisant que cette remarque figurait dans une lettre du président français Nicolas Sarkozy qu'il a remise au vice-président des Comores Idi Nadhoim. Alain Joyandet a participé samedi aux Comores à une réunion de la Commission de l'Océan Indien (COI), au cours de laquelle la présidence tournante est revenue à la France.

L'organisation régionale, basée sur l'île Maurice, regroupe, outre les Comores, la Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles. Dans sa lettre, le président français souligne aussi que "nous restons disponibles pour travailler avec les Comores au sein du Groupe de Très Haut Niveau" créé entre les deux pays sur les relations entre les Comores et le reste de la région, notamment Mayotte, a ajouté le ministre français. Au cours de la réunion, le ministre comorien des Affaires étrangères, Ahmed Ben Said Jaffar, s'en est vivement pris à la France. "Comme hier, aujourd'hui et demain encore, notre pays ne reconnaît et ne reconnaîtra jamais le fait accompli", a affirmé le ministre comorien. Le référendum "est vécu par notre peuple comme un acte inamical, émanant d'un pays si proche avec lequel nous partageons tant de liens", a-t-il ajouté.

08/04/09 – Mayotte / Longoni : la gestion des conteneurs ralentie

Suite à l'interpellation par les services de police et de gendarmerie d'une partie des douaniers du port de Longoni, le flux de libération de conteneur à fortement diminué ces derniers jours, provocant même une rupture d'approvisionnement chez certains commerçants et distributeurs. Le directeur des douanes, M. Vernet a déclaré "tout mettre en œuvre pour garantir la fluidité de la gestion des conteneurs, afin qu'il n'y ai pas de flottement". De nombreux transitaires ont cependant affirmé que la situation semble s'améliorer depuis ce mardi, même si le trafic reste fortement ralenti. Pour l'heure, l'effectif global des douaniers est restreint, et la rumeur d'arrivée de renfort en provenance de l'île de la Réunion a été démentie par les autorités concernées. 

Cependant, quelques agents du service des douanes, actuellement en congés, devraient être de retour aux alentours 20 avril pour prêter main forte à leurs collègues. Sur le volet juridique, le parquet n'a pas souhaité s'exprimer, précisant que l'affaire était en cours.

08/04/09 – Mouvement de grève au Crédit Agricole

Un mouvement de grève régional secoue les agences du Crédit Agricole de Mayotte et de l'île de la Réunion depuis hier. Les revendications semblent porter sur la revalorisation des salaires, et sont portés par un collectif syndical réunit sous la bannière CFDT. Dans un communiqué officiel, la direction de la banque basée à La réunion a fait savoir que "le fonctionnement des agences n'a été que très peu perturbé, 75% des points de vente ayant pu ouvrir leurs portes et assurer à [leurs] clients les services qu'ils sont en droit d'attendre de leur banque". La Direction a également proposé de recevoir l'organisation syndicale à l'origine du mouvement lorsque les conditions de respect de tous les acteurs seront réunies.

08/04/09 – Jade descend sur Madagascar

La tempête Jade a fait deux atterrissages sur le Nord-Est de Madagascar en deuxième partie de nuit lundi. Sa trajectoire s'est confirmée lundi soir au point de 22 heures, avec une direction sud-sud-ouest à 22km/h. Elle devrait maintenir cette trajectoire dans les jours à venir et ne ressortir en mer dans la région de Faranfangana sur la côte Est que dans l'après-midi de jeudi. Le risque de voir Jade se renforcer à cette échéance lorsqu'elle se retrouvera sur l'océan est estimé faible par le Centre des cyclones tropicaux de la Réunion.

07/04/09 – Le Codis des sapeurs pompiers prévu pour le 1er juin

Le centre de traitement de l'alerte du Codis (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours), prévu depuis plusieurs années, devrait enfin être opérationnel à partir 1er juin. "Ce sera une grande avancée pour Mayotte car on sera comme un département métropolitain" se félicite le colonel Edmond Sorribas, directeur du SIS de Mayotte. Les bâtiments modulaires, pour l'instant provisoires, ont été montés au fond de la cour de la caserne de Kawéni. 15 personnes spécialisées dans la prise d'alerte seront affectées à plein temps pour traiter les appels. Ils seront formés au mois de mai par des sous-officiers professionnels. Pour l'instant, les sapeurs-pompiers se relayent deux heures par jour dans le petit local du centre d'appel. "Cela va permettre de rationaliser le fonctionnement, il y aura plus de suivi et on pourra faire passer les consignes beaucoup plus facilement" souligne le colonel Sorribas. 

L'autre grand chantier des sapeurs-pompiers est la construction de 5 à 6 postes avancés aux quatre coins de l'île, pour réduire les délais d'intervention aujourd'hui beaucoup trop longs quand il faut intervenir en Grande Terre, hors Mamoudzou. Le terrassement du poste de Chirongui est terminé et les modulaires sont en train d'être mis en place. Le poste avancé de Kahani, pour la zone du Centre, devrait être opérationnel avant la fin de l'année. Le colonel a également tenu à préciser que le récent voyage à la Réunion de Chemani Allaoui, président de l'Union des sapeurs-pompiers de Mayotte, ne préfigure pas un rapprochement régional du SIS de Mayotte avec le SDIS de la Réunion pour l'achat de matériel, comme a pu l'écrire l'un de nos confrères du JIR.

"Pour cela, il faut une volonté politique commune du président du conseil d'administration à la Réunion et du président du conseil d'exploitation ici. Mais cela me paraît relativement complexe car nous n'avons pas les mêmes règlements au niveau des importations". En tout état de cause, le SIS de Mayotte ne pourra pas devenir un SDIS avant 2014, car il devra alors être financé à 50 % par les communes qui pour l'instant n'ont pas de ressources propres.

07/04/09 – « Mohéli va prendre la place de Mayotte pour l’ylang-ylang »

Christian Oheix, grossiste local d'essence d'ylang- ylang installé sur l'île depuis 1984, est très pessimiste concernant l'avenir de la filière à Mayotte. Contrairement à ce qu'ont récemment affirmé les producteurs d'ylang dans nos colonnes, il dit acheter l'essence "troisième" à 40€ le kg et non 35€. Il la revend ensuite 50€ à Christian Brulé, un grossiste basé à Grasse qui travaille pour le compte de la société Bernardi, qui la négocie ensuite avec les grands parfumeurs. Il rappelle également qu'il paye les patentes de collecteur et d'exportateur, à hauteur de 600€ par an, et qu'il décante l'essence qui lui est fournie par les producteurs, pour en retirer l'eau. Pour lui, le projet de l'association des producteurs d'ylang de Mayotte (Apym) de court-circuiter les grossistes locaux en allant chercher directement les clients en Métropole n'est pas réaliste : "Ils croient que l'ylang se vend comme des tomates au bord de la route.

Ils vont donner le coup de grâce aux bacocos, comme cela a été le cas pour la coopérative Cama". M. Oheix ne peut que constater le déclin de la production depuis une dizaine d'années. En 1990, 27t d'essence d'ylang était exportée, contre 7t en 2008 (dont 4,4t par M. Oheix). En 1993, ils étaient 8 grossistes, contre 3 aujourd'hui. Pourtant, les cours mondiaux ont flambé depuis trois ans, passant de 1,15€ le degré à 2,60€ aujourd'hui. Selon M. Oheix, la principale cause du déclin des exportations tient au fait que "c'est une culture du Tiers Monde, comme pour la vanille. C'est Mohéli qui va prendre la place de Mayotte car ils ont la même qualité là bas, contrairement à Anjouan qui fournit une essence frelatée et coupée à l'huile de ricin ou au liquide de frein". 4 "C'est malheureux car c'était le fleuron de Mayotte. On livre un combat d'arrière-garde car il n'y a plus que les vieux qui travaillent. Si Mohéli se développe, ils auront des prix beaucoup plus attractifs à cause du faible coût de la main d'œuvre".

07/04/09 – Sport / Football : Les 14 ans préparent leur départ à Clairefontaine

Les jeunes footballeurs de Mayotte nés en 1994 sont sur la dernière ligne droite avant de s'envoler dans une semaine pour Clairefontaine. La sélection menée par le CTR Guillaume Brouste sera ce soir à M'liha pour effectuer un match de préparation contre l'équipe locale. La délégation s'envolera le mercredi 15 avril pour Paris et débutera la compétition le 20 avril.

06/04/09 – Tsimkoura pleure Teddy

Un tragique accident s'est produit samedi après-midi au carrefour de Caroni (commune de Chirongui). Descendant en vélo la route menant à Choungui, il ne se serait pas arrêté au stop, à l'issue de la pente, passant sous le camion de gendarme qui roulait en direction de Chirongui. Dans la soirée à Tsimkoura, la route nationale était couverte d'automobiles, des  centaines d'habitants étaient venus assister à l'enterrement, et soutenir la famille du jeune défunt. Teddy étudiait au lycée polyvalent de Chirongui.

06/04/09 – Sport / Football – Championnat DH de Mayotte : L’AS Sada, premier leader

Ce week-end sportif a été marqué par la reprise officielle de la saison de football. Les équipes de DHT et PH jouaient le premier tour de la coupe de France tandis que la DH ouvrait son championnat. En coupe, Les équipes de la commune de Bouéni n'ont pas brillé puisque l'ASJ Moinatrindri, le VSS Hagnoundrou et M'zouazia se sont inclinés respectivement contre le rélégué en DHT M'tzamboro (0-1), Pamandzi (1-2 ap) et à Poroani (2-1). L'AJ Kani-Kéli l'a emporté 6-2 sur son terrain contre l'Etoile Hapandzo de même que Mahabou face à Bandrélé (2-1). D'autres rencontres ont été jouées. En DH, le champion en titre FCM et le promus FCL n'ont pas pu se départager (0-0), tout comme Kawéni- Rosador (1-1) et Foudre 2000-UCS Sada (1-1). Grâce à sa victoire à M'tsangamouji (3-0), l'AS Sada prend d'entrée lescommandes du championnat, suivi du FCO Tsingoni, vainqueur à domicile de l'US Ouangani. Racine du nord- Miracle du sud, résultat non parvenu.

06/04/09 – Un nouveau stade à M’tsangamouji

Le concours pour la confection du grand stade territorial du nord qui sera situé à M'tsangamouji a été attribué. Ce stade comprendra un grand terrain de football, une piste d'athlétisme et un grand terrain entrainement, il comptera près de 1.500 places en tribune et possèdera bien sur un grand parking aménagé. L'architecte qui a obtenu le marché sera dans l'île aux environs du 20 avril.

06/04/09 – Madagascar fixe la date du scrutin présidentiel à octobre 2010

Une élection présidentielle est prévue en octobre 2010 à Madagascar aux termes de résolutions adoptées à l'issue de deux jours de discussions de réconciliation dans la Grande Île. La feuille de route validée au cours de ces négociations à Antananarivo prévoit une réforme de la Constitution et du code électoral, ainsi que des élections législatives en mars 2010, puis un scrutin présidentiel en octobre. "La transition aura donc lieu en 19 mois et non 24. Personne ne veut rester longtemps président de l'autorité de transition, mais c'est une responsabilité", a déclaré Rajoelina. Ce dernier s'était auparavant engagé à organiser des élections dans les deux ans, mais la communauté internationale s'est mobilisée pour demander un scrutin plus rapide. La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA) ont suspendu Madagascar, mais peu de pays ont mis fin à leur aide au développement.

La France, principal donateur de l'île et ancienne puissance coloniale, a démenti vendredi avoir l'intention d'imiter les Etats-Unis et la Norvège en suspendant son aide. "Le changement de pouvoir qui s'est produit à Madagascar, il y a deux semaines, n'a pas provoqué l'interruption des programmes en cours entre la Grande Île et la France, cette dernière ne souhaitant pas pénaliser plus encore la population malgache", indique le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, dans un communiqué. Rajoelina a répondu à la communauté internationale que le peuple malgache savait ce qui était le mieux pour lui et avait sa propre opinion sur le développement du pays et la démocratie. Selon le calendrier prévu, une conférence nationale doit avoir lieu avant le 26 juin afin de confirmer le calendrier établi. Le nouveau code électoral doit être adopté en juillet, avant la tenue en septembre d'un référendum sur la réforme constitutionnelle.

Quelque 1.200 personnes ont pris part à la conférence de réconciliation, qui rassemblait partis politiques, syndicats, et dirigeants militaires et religieux. Le parti de l'ancien président Marc Ravalomanana, chassé du pouvoir sous la pression des partisans de Rajoelina, a boycotté l'événement. Réfugié au Swaziland, Ravalomanana a assuré qu'il rentrerait à Madagascar. Ses partisans ont organisé la semaine dernière une série de manifestations dans le centre de la capitale malgache, au cours desquelles 34 personnes ont été blessées.

03/04/09 – Conférence sur la conception de la mort

L'association des Naturalistes organise ce vendredi 3 avril, à 17h30, dans la salle de cinéma de Mamoudzou, une conférence sur "La conception de la mort dans la société mahoraise". Ce thème sera présenté par Mouhoutar Salim, ingénieur sanitaire à la Dass, qui traite souvent de ces sujets à l'école d'infirmière et auprès des sages-femmes et pour qui la conception de la naissance et de la mort est un des principaux marqueur culturel d'une société. A Mayotte, le rituel mortuaire s'effectuait autrefois dans la maison du défunt, dans les 24 heures comme l'exige l'Islam. Cette tradition est de plus en plus perturbée par le passage dans une société moderne et le fait que beaucoup de gens décèdent aujourd'hui à l'hôpital, il est donc important  d'assurer leur transport rapide dans leur village. M. Salim est d'ailleurs à l'origine de la mise en place des premiers convois mortuaires dans l'île. Le conférencier liera lors de son discours le phénomène de la mort à celui de la naissance, en abordant un des aspects les plus importants qui est l'enterrement du placenta, un acte qui marque profondément l'appartenance de l'individu à son lieu de vie.

03/04/09 – Le Kabar Fondké Palanké à Mayotte

Les 3, 4 et 5 avril, le spectacle Kabar Fondké Palanké s'invitera à Mamoudzou, Sada puis Acoua. Cette pièce, créée par le Centre dramatique de l'océan Indien mêle théâtre et musique. "Une heure de kabar travaillé pour aboutir à une forme épurée, conviviale et musicale". Sylvie Espérance et Lolita Monga, comédiennes et chanteuses seront accompagnées par Damien Mandrin, musicien-chanteur. Trois artistes mis en scène autour de leurs voix, du son de la guitare et du dobre.

03/04/09 – Portes ouvertes au lycée agricole de Coconi

Deux jours pour découvrir l'enseignement agricole.

Ces vendredi 3 et samedi 4 avri, les portes du lycée agricole de Coconi sont ouvertes aux scolaires et au public, de 8h à 15h. Le lycée agricole de Mayotte et le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole invitent les scolaires et le public à découvrir les différentes formations au travers des stands d'informations et des travaux pratiques des élèves et visiter tous les locaux, l'exploitation agricole et l'atelier agroalimentaire. Un grand marché paysan, avec des animations culturelles et des stands de restauration, est prévu samedi. Pour

Tous renseignements : 0269 62 17 79.

03/04/09 – Risque de leptospirose à Mayotte

A la fin de la saison des pluies, les cas de leptospirose se multiplient. Cette maladie infectieuse grave est transmise à l'homme par contact direct avec l'urine des animaux infectés. Les activités en eau douce ou le contact avec des eaux stagnantes en sont les principaux vecteurs. En cas de symptômes de fièvre élevée, de douleurs musculaires, articulaires, abdominales et de forts maux de tête, il est important de consulter un médecin. Un traitement antibiotique efficace existe.

03/04/2009 – Basket-ball : Basket corpo et pour les jeunes

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ôté organisationnel, le début de saison sous la houlette du nouveau comité directeur de la ligue de basket-ball mahorais est couronnée d'un projet de réalisation d'un local pour le basket d'une part, et de l'éventuelle mise en place d'une commission corporative de l'autre. Un bilan moralement intéressant et encourageant. Mais face à cela vient s'instiller un pressentiment d'incertitude et de méfiance relatif au déroulement des compétitions, jugé pas trop commode et clairvoyant, vis-à-vis des lois et règlements. Des responsables de clubs s'en plaignent.

Ayant répondu massivement à la convocation du nouveau CD, samedi 28 mars dernier, les responsables associatifs ont planché sur les dispositifs à mettre en place et le chemin qui reste à parcourir par rapport à la saison sportive en cours. Puis vint la présentation du projet de réalisation du local de basket-ball, sis rue Saharangue, juxtaposé au terrain de foot du lycée de Mamoudzou. Il est clair que la ligue n'est pas venue les mains vides. Le projet est déjà finalisé, présentation d'une maquette à l'appui.

Il s'agit bien d'un local pour le basket où seront logés les bureaux de la ligue, afin de lui donner un peu d'autonomie. Il s'agit d'un bâtiment à étages comportant deux pôles et où sera éventuellement installé un bistrot dont la recette servira à financer, au quotidien, le basket-ball mahorais. Ce local abritera entre autre le TCO foot qui occupera le rez-de-chaussée. Ce projet financé par la CDM devrait être opérationnel à l'horizon 2009-2010.

Sur la feuille de présence des hôtes de cette journée de prise de contact entre le nouveau comité directeur et les dirigeants des clubs figuraient, par ailleurs, des représentants du club de basket-ball corporatif d'EDM. Une présence confirmant l'éventuelle création d'une commission corporative au sein de la ligue régionale de basket-ball de Mayotte, très prochainement. L'initiative donnera l'opportunité aux anciens et aux amoureux de ladite discipline de retrouver le chemin des terrains et des paniers. La licence en basket corpo de Mayotte est réservée aux plus de 30 ans et regroupera également des clubs d'entreprise.

Sur le plan sportif, les doléances accusant la commission sportive et d'homologation d'irrégularités manifestes ont été revues au cas par cas. Les explications du président Ibrahim Soula s'y sont avérées plus ou moins convaincantes. A l'exception d'une réclamation portée par le président de Scolo dunks club de Mamoudzou sur les dispositions mises en place en ce qui concerne la délivrance de "licence 4 ou licence 5" aux étrangers. En effet, la commission sportive reconnaît être fautive et l'affaire sera réexaminée.

L'autre point positif de cette reprise de fonction du nouveau CD de la ligue de Mayotte de basket se résume par la régularité des regroupements des jeunes, dont le bilan des activités est jugé progressif et encourageant en termes de taux de participation. En quatre regroupements de jeunes cette saison on a pu recenser 90, 140, 150, puis 216 participants. Un coup de chapeau.

 

Saïd Ahmed

03/04/2009 – Portrait de Surtou, handballeur talentueux

 

 

 

 

{xtypo_dropcap}"S{/xtypo_dropcap}oudi Surtou est un jeune qui peut aller très très loin. A Mayotte, tu peux jouer jusqu'en catégorie excellence puis plus rien. En général, deux à trois ans de carrière suffisent à un joueur de handball qui évolue en catégorie excellence – ce qui est valable pour tout autre sportif mahorais – avant d'arrêter sa carrière, qui en moyenne prend fin à 24 ans. En général, le départ pour les études supérieures (obligation de quitter l'île) occupe une place prépondérante pour casser l'élan d'un sportif sur le plan local à Mayotte. Car à ce stade de sa vie, faire du sport devient secondaire.

Mais voir un jeune mahorais partir pour une cause handballistique c'est vraiment rare. Bavou de Tsingoni l'a fait. Mais plus personne n'a suivi ses traces. Pourtant, il s'en sort très bien en temps que joueur professionnel de renommée européenne. Il enfile actuellement le blason d'ambassadeur du handball mahorais en Europe", analyse Mohamadi M'djassiri, le doyen joueur-coach du club de Combani. Pour revenir au sujet du jour, "j'ai beaucoup d'estime pour le jeune Soudi Surtou", rappelle-t-il.

Soudi Surtou débute sa carrière à 19 ans, maintenant, en catégorie excellence avec le Handball club de Combani d'où il est originaire. En parallèle, il s'occupe de l'encadrement de ses petits frères de moins de 16 ans, avec beaucoup de volonté et de motivation.

"Un jeune talent comme lui peut bien partir voir une autre vision du monde sportif ailleurs. Suivre une formation de cadre technique et tenter sa chance". C'est tout le mal que lui souhaite son coach qui est par ailleurs membre de la commission technique, développement et promotion de la ligue de handball de Mayotte et chargé de mission au service de la jeunesse et des sports de la commune de Tsingoni.

Soudi Surtou en est à sa 6ème année de carrière en temps que simple joueur, il a débuté avec les –16 ans. Il compte maintenant passer le cap de cadre technique. Il fait partie du groupe qui a suivi la première séance de formation d'animateurs sportifs de la saison 2008-2009, mise en place par la ligue de Mayotte, pendant les vacances de Pâques 2009.

Malgré le niveau de compétitivité du CHC (5ème du classement), cette jeune étoile filante ne dispose pas non plus d'un palmarès avec son club, qui essaye actuellement de se refaire une nouvelle peau. Mais sur le plan individuel, la star de Combani incarne l'avenir, une valeur sûre. Son plus grand rêve c'est devenir comme Daniel Narcisse, l'arrière gauche de l'équipe de France, son idole qu'il qualifie d'un grand "phénomène" du handball de haut niveau.

 

Saïd Ahmed

03/04/2009 – Interview avec U Roy et Pablo Moses

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ounda : Quel est votre sentiment sur Mayotte, comparée à la Jamaïque ?

U Roy : C'est presque la même chose. La seule différence, c'est qu'en Jamaïque, si tu veux voir des singes, tu dois aller dans les zoos. Ici, je peux regarder les arbres et les voir, c'est bien ! C'est naturel. C'est la première fois que je me sens si près de ces animaux. Je pourrai dire à mes amis et à mes enfants quand je rentrerai que j'ai vu des chauves-souris en vrai, et pas dans des documentaires.

 

Tounda : Est-ce que vous avez préparé quelque chose de spécial pour Mayotte ?

– U Roy : Oui, c'est toujours spécial. Nous faisons vivre l'esprit de Jah.

– Pablo Moses : Nous allons faire une mixture de morceaux classiques et de nouvelles chansons, parce que nous avons de nouveaux auditeurs et des anciens. Nous allons essayer de faire en sorte que tout le monde soit en paix.

– U Roy : J'adore faire des choses auxquelles les gens m'identifient. Je ne veux pas qu'ils se disent : "mais c'est qui ?".

 

Tounda : Pablo, vous avez enregistré des chansons avec Groundation dans son dernier album "Upon the Bridge". Avant cela, les Congos et I Jah Man avaient joué avec lui sur l'album "Airbone Gate". Vous pensez que c'est une bonne chose que ce groupe joue avec des "anciens" comme vous ?

– Pablo Moses : J'adore ce que fait Groundation, ça sonne bien. Ils respectent les "anciens" et savent ce que nous avons fait avant. Leurs chansons parlent de l'oppression, de la discrimination et de l'égalité des droits. Nous nous complétons l'un l'autre. Je le respecte et je l'encourage à continuer sur cette voie positive qui vient du cœur. J'ai fait des compositions dans son dernier album et nous jouons ensemble dans des festivals reggae et ska. C'était un honneur pour moi d'être sur scène avec Groundation, comme je suppose cela l'a été pour lui.

 

Tounda : Aujourd'hui, le mouvement "gangsta" jamaïcain est de plus en plus médiatisé, comme Damian Marley dans son clip "Welcome to Jam Rock". Pensez-vous que ce genre de clip détourne l'esprit original du reggae ?

– Pablo Moses : Je pense que c'est une bonne chanson et qu'il dit certaines choses qui devaient être dites. Peut-être qu'il a réussi à aller au-devant de ce que certains aiment. Je pense que ses chansons sont dans un chemin positif et qu'il va continuer. C'est une bonne chose pour le reggae. Le riddim et la ligne de basse viennent d'un classique, déjà repris par Sly & Robbie. Il a revitalisé ce riddim et l'a réintroduit vers les gens.

– U Roy : C'est un jeune garçon. Il faut l'aimer pour ce qu'il fait. Il parle de ce qu'il voit en train de se passer. C'est juste la réalité.

 

Tounda : Et que pensez-vous de la nouvelle vague du ragga dancehall comme Elephant Man ou Buju Banton ? Vous estimez qu'ils ont vendu leur âme au "business" de l'industrie musicale ?

– U Roy : Il faut respecter ce que font les jeunes. On ne pouvait pas espérer qu'entre mon temps et aujourd'hui, la musique serait la même. La musique change : les jeunes viennent avec des idées de jeunes.

– Pablo Moses : Il y a trois types de reggae maintenant : tu as le "roots reggae", le "lovers rock reggae" et le "dancehall". Il y a quand même certains messages qui devraient être plus "clean" : quand tu rabaisses les femmes et que tu parles d'elles de manière négative dans tes paroles, je pense que ça devrait être effacé. Il faut qu'ils trouvent une manière plus positive de parler des femmes et des "anciens" aussi. En même temps, c'est un autre type de musique qui reste toujours du reggae, une musique qui durera encore et toujours. Quand le dancehall a émergé dans les années 1980, ils utilisaient des riddims qui dataient des années 1960 et 1970. Les "beats" ont remplacé les lignes de basse, c'est tout.

 

Tounda : Comment voyez-vous l'évolution du mouvement rastafarien, vous qui faites partie de ses précurseurs ?

– U Roy : Avant; ma perception du regard des autres était que les rastas étaient les pires des personnes. Aujourd'hui, nous sommes dans un monde où les gens ont enfin accepté le mouvement des rastafariens.

– Pablo Moses : L'esprit de Jah croît sans cesse…

– U Roy : Nous ne sommes pas là pour vous dire de devenir rasta, si vous voulez être nos amis, pas du tout.

– Pablo Moses : Nous voulons juste vous montrer notre amour, car c'est tout ce qui fait l'égalité des droits et la justice rasta. Et ce n'est pas que pour les Noirs, la justice est pour tout le monde. Le rastafarisme n'est pas une religion, c'est une révolution, une force qui vient dire : nous n'aimons pas l'oppression, que vous soyez Noir, Blanc ou Chinois.

 

Tounda : Quelle est votre opinion sur le référendum de dimanche dernier ?

– U Roy : Le peuple a le droit de faire les choix qui lui semble les meilleurs. Si tu as des chaussures qui te font mal aux pieds, tu peux les enlever…

– Pablo Moses : Nous avons nos problèmes en Jamaïque et les gens ont les leurs ici. Ils ont le droit de faire leur choix, c'est ça, la démocratie.

 

Propos recueillis et traduits par Julien Perrot

03/04/2009 – Opinions sur rue

 

 {xtypo_dropcap}H{/xtypo_dropcap}oarau, plombier

Maintenant, les règles vont être de plus en plus respectées. J'espère aussi que les produits les plus importants baisseront au niveau des prix. Ça a déjà été le cas pour l'essence qui est passée à un euro et le carton de mabawa qui a diminué d'environ cinq euros. Bon, on verra le changement après plusieurs mois, mais je suis sûr que le département est une bonne chose.

 

Kiss, lycéenne à Kawéni

Avec le département, nous aurons une vie économique et sociale meilleure qu'avant. Certes, il y aura plus d'impôts et de taxes à payer, mais les personnes les plus en difficulté sur l'île pourront bénéficier d'aides sociales, du RMI par exemple, même si ça consiste à patienter quelques années. L'essentiel, c'est qu'il y aura plus de moyens pour les plus démunis.

 

Diho, artiste

Il faut maintenant suivre l'évolution des mesures qui vont être prises. Il appartient à nos dirigeants de faire en sorte que les Mahorais se retrouvent dans le département, en opérant des actions locales pour le développement, faire tourner le business économique de Mayotte qui réside dans le lagon, la faune et la flore. Il y a la possibilité de créer beaucoup d'emplois dans ces domaines-là. Je pense qu'il faut aller doucement et on va aller doucement comme prévu, découvrir les différents points au fur et à mesure. En tout cas, c'est un rêve d'hommes et de femmes plus qu'honorables qui est accompli. Ils avaient un souhait qui vient de se réaliser.

 

Anssuya, lycéenne à Chirongui

Maintenant, il va falloir assumer les inconvénients ! Et si nos élus ne font pas leur boulot, il va y avoir encore plus de problèmes que ce qu'il y a eu sans le statut de département, la population souffrira davantage des nouvelles règles.

 

Mariama, mère au foyer

Maintenant, Sambi doit s'intéresser à son peuple et arrêter de nous embêter. À Mayotte, les générations défilent et nous avançons. Nous venons d'obtenir le département et beaucoup de choses vont être différentes. Tout le monde nous soutient et respecte le choix qu'on a fait, nous essayons d'assurer l'avenir de nos enfants avec l'aide de la France. Alors aujourd'hui, le président comorien doit s'occuper de son pays. S'il les entretient, alors les Grands Comoriens et les Anjouanais arrêteront de se tuer dans l'océan.

 

Mahaventa, garagiste

Les politiciens doivent maintenant faire leur travail, sinon les problèmes qu'on rencontre aujourd'hui ne seront jamais réglés et notre nouveau statut ne servira à rien.

 

Ahamadi Soula, artisan

Mayotte sera moins africaine ! J'entends par-là que des règlements stricts vont être de plus en plus imposés à la population et il y aura de moins en moins de laisser-aller dans les lois, comme à l'Africaine où l'on laisse passer beaucoup de choses. Ce sera très difficile pour nous de respecter certains règlements parce que je pense que nous ne sommes encore prêts, nous ne sommes pas encore adaptés.

 

Mogné Madi, retraité

Je ne peux pas dire vraiment ce qui va se passer, je ne sais pas ce que nous apportera ce département. Tout ce que j'espère, c'est qu'il y aura des solutions pour arrêter ces clandestins qui viennent sans arrêt à Mayotte. J'espère qu'il y aura plus de moyens contre l'immigration à partir de maintenant.

 

Raya, lycéenne à Kahani

Et maintenant ?… Rien ne change pour moi, avec ou sans le département. Mais j'ai voté par respect pour ma famille, pour mes grands-parents qui attendent ça depuis très longtemps.

 

Salami Abassi, instituteur

Il faut faire en sorte que les Mahorais qui vont en Métropole pour les études ou le travail puissent trouver ce qu'ils cherchent ici. Si les élus parviennent à les faire revenir, ils contribueront très fortement à la création d'entreprises et d'emplois, par et pour les Mahorais, et dans le même temps on fera un grand pas vers la lutte contre le travail clandestin. Pour nous qui sommes sur place, j'espère qu'on va pouvoir gagner plus d'argent pour nos familles grâce aux aides que devrait apporter le département.

 

Saïd, sans emploi

Après que nos anciens se sont battus pendant des années pour ce statut et qu'ils ont eu finalement gain de cause, ce sont aux jeunes et aux élus de bien prendre la relève. Si on avance bien, on n'aura rien à envier aux autres départements français.

 

Oustadi, employé à SFR

Maintenant, ce serait bien qu'on puisse construire une université par exemple pour les jeunes qui vont étudier en Métropole, ce genre de choses, ça nous ferait économiser de l'argent public dans le long terme. Le problème – qu'on décide de partir ou de rester – c'est qu'il y a très peu de boulot pour les jeunes mahorais. Au moins s'ils ne trouvent pas de travail, qu'on les aide à entreprendre, mais il n'y a pas de financements pour eux, aucune aide, les élus s'en foutent. On verra si le département changera les choses.

 

Chakiri Chahardi, en formation avec la Mission locale

On va se développer au niveau touristique et des lois. Il y a plusieurs inconvénients, mais ce qui compte ce sont les avantages, comme les aides familiales. J'ai entendu dire aussi que Mayotte va rentrer dans un périphérique européen, c'est une bonne chose puisqu'on pourra se faire connaître encore plus de la France et des autres pays occidentaux. Ils verront nos richesses, notre force. Ce statut nous mettra plus en avant aux yeux des plus grands.

 

Abdoul Djalil, commerçant

On n'a pas encore le département ! Ce n'est qu'en 2011, dans deux ans, qu'on l'aura vraiment. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a de bonnes nouvelles pour notre île, des actions qui n'étaient pas possibles avant et qui le seront grâce à ce nouveau statut. Le ministre de l'Outremer, Yves Jégo nous a déjà annoncé qu'il y aura un vol direct Paris-Dzaoudzi, c'est un bel exemple du changement positif. Mais il reste encore beaucoup de boulot à réaliser avant 2011.

 

Darday, employé à SFR

Maintenant ?! Je ne suis pas politicien et je ne peux pas vous dire ce qu'il va y avoir, mais je sais qu'il y aura quelques changements. Je peux dire par contre que c'est une évolution pour Mayotte, une bonne évolution.

 

Antufati, femme de ménage

Les gens qui viennent et qui repartent vont être plus chassés dorénavant. Ils doivent rester là-bas, notre vie va changer pour nous et chez nous; il faut que leur vie change chez eux et pour eux. Leur président doit arranger leurs problèmes et nous laisser tranquilles.

 


Tribune libre

 

"99% pour le "oui", nous l'avons fait !"

Je suis très très content de la victoire du "oui". Je pense que Mayotte va pouvoir commencer à préparer son avenir avec sérénité, celui de ses enfants et à la France de continuer avec nous le processus qu'elle a promis. Le 29 mars 2009 restera un grand jour, car on craignait beaucoup des jeunes, mais les familles, les grands frères et soeurs ont bien fait leur travail et dieu merci les jeunes ont bien compris l'enjeu…

Une mise en garde toutefois aux Mahorais : bien choisir les représentants qui vont mener cette marche vers l'ancrage définitif de leur île au sein de la République, pas de marionnettes.

Un souhait : ce jour du 29 mars doit être inscrit comme jour férié et chômé dans le calendrier de Mayotte, comme l'est le jour de Maoulida ou de l'abolition de l'esclavage, juste pour rendre hommage aux Mahorais, mais surtout à nos "poilus" qui se sont battus pour le maintien de Mayotte dans la France… 

La victoire pour Chirongui : je ne peux m'en empêcher et me faire le porte-parole, en rendant hommage à ma commune, à la population et aux électeurs de la commune, de Chirongui à Tsimkoura, de la rampe cannelle à Poroani, en passant par M’ramadoudou et Malamani, mais aussi les deux Miréréni.

Je me souviens, il était 11h à peu près lorsque le président Douchina est passé dans le bureau de vote n°54 de Tsimkoura, il nous a nargués en disant qu'à Kani tous les bureaux de vote étaient déjà à plus de 300 votants ! Je lui ai répondu en souriant : rendez-vous à 20h… Je ne me suis pas trompé. La victoire est à nous à plus de 70% de taux de participation et à 99% pour le "oui", nous l'avons fait ! Pour montrer notre attachement et notre implication dans ce combat de nos anciens et qui est le nôtre maintenant, et non pour obtenir l'organisation du maoulida chengué. Mais le président du CG doit tenir parole en rendant hommage aussi à la population méritoire, ce sera alors la cerise sur le gâteau. De toute façon, c'est la fête pour tous les Mahorais et il faut marquer le coup…

Bravo et encore bravo à notre chère et tendre terre "Chirongui et Mayotte". Merci.

Bravo à tous les partisans du "oui", mais aussi du "non" qui ont eu le courage de s’exprimer.

Vive Chirongui ! Vive Mayotte dans la République française !

Ali Djinouri, de Tsimkoura

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