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18/06/09 – Portes ouvertes à « Art et Recycle » samedi à Bambo-Ouest

Art et Recycle organise une journée portes ouvertes, ce samedi 20 juin, au sein de son centre de formation professionnelle, à Bambo-Ouest. Le public est invité à découvrir les différentes activités proposées dans ce centre. La journée commencera dès 8h avec la visite des ateliers du centre en présence d’élèves en situation de travail. Parallèlement à la visite des ateliers, vous pourrez découvrir des expositions de produits artisanaux, ainsi que les productions des stagiaires du centre.

Pour les affamés, il sera également possible de se restaurer sur place.

18/06/2009 – Bilan très positif pour le Festival de l’image sous-marine

 

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}oté palmarès, il y a eu de nombreuses productions locales cette année et quelques grands vainqueurs. Les deux vainqueurs cette année dans la catégorie film, avec un nouveau prix "Mission parc marin Mayotte 2009" décerné par l’Agence des aires marines protégées, sont Jean-Marie Bouchard et Geoffroy Balandreau pour leur film "Les dix plus belles plongées de Mayotte", et le traditionnel Hippocampe d’or qui revient à Antoine Ganne et Loïc Thomas pour "Les remparts d’Atlantis".

Julien Wickel quant à lui se voit décerner l’Hippocampe du meilleur diaporama pour "Beautés fatales du lagon de Mayotte", et c’est Marc Allaria qui l’emporte dans la catégorie portfolio, avec une sélection de dix magnifiques clichés du lagon. Le concours de la meilleure musique sur le thème de la mer, autre nouveauté, a été remporté par Béranger Gasser grâce à une composition originale intitulée simplement "Lagoon".Un concours de dessins était également ouvert aux enfants de l'île, avec pas moins de 174 dessins en compétition. Les quelques trente gagnants se sont vus offrir un baptême de plongée mémorable à la plage de Trévani.

Mai un bon festival est avant tout destiné au public, et de ce coté aussi les chiffres sont encourageants. D'abord pour les scolaires: avec près de 1.900 entrées pour la seule salle de cinéma de Mamoudzou, et des DVD mis à disposition des enseignants dans les écoles et collèges. Les responsables tablent sur une audience globale de plus de 6.000 élèves. Concernant les entrées payantes, c’est également une réussite avec plus de 1000 entrées en soirée pour les trois sites de projection à Mamoudzou, au lycée de Petite Terre et au lycée agricole de Coconi.

Jack Passe peut se déclarer "très satisfait" : pour la 15ème année consécutive, le spectacle de la vie marine sur grand écran a captivé une foule de spectateurs de tous âges, toujours plus nombreux et grâce à de nombreux partenaires publics et privés qui rendent cette manifestation possible.

 

Tom

18/06/09 – Concours Francojeunes, des non-voyants récompensés pour leurs poèmes

Jeudi 11 juin à l'Agepac, les 7 élèves déficients visuels de la Clis 3 qui ont remporté cette année la 7ème édition du concours Francojeunes pour leurs poèmes se sont vus remettre remettre leur diplôme par David Jaomanoro et Jean-Pierre Costet du CDP (Centre de documentation pédagogique du vice-rectorat). A cause d'un problème de visas, ils n'ont malheureusement pas pu être aux côtés des 14 autres lauréats pour participer aux ateliers d'écriture et lire leurs textes lors de la finale qui avait lieu à Diego-Suarez du 3 au 9 mai.

Financé par le conseil général, ce concours régional récompense les jeunes auteurs mahorais, comoriens et malgaches. "Le public à Madagascar a été conquis par l'émotion de vos textes", a déclaré M. Costet, "au-delà de votre handicap, vous avez su dire des choses que peu de gens voyants auraient été capables d'écrire".

Les poèmes seront publiés à la rentrée par le CDP, aux côtés des nouvelles des autres lauréats mahorais de cette édition : Ali Sharif Daoulab pour "Alassane et demain" dans la catégorie moins de 25 ans, Saïna Amedi, en 1ère au lycée de Mamoudzou, pour son texte intitulé "Miriam ou les changements d'une vie" et Hassani El Farouk, du collège de Sada, pour "Le 60e royaume".

Créé en 2003 à l'initiative du CDP de Mayotte, le concours Francojeunes s'est élargi aux Comores et à la côte Nord-Ouest de Madagascar en 2005 (Majunga et Diego-Suarez). Depuis 2 ans, les villes de Tananarive et Tulear y participent également, grâce à un partenariat avec les Alliances françaises. David Jaomanoro, qui est parti cette année à Diego avec les écrivains mahorais Nassur Attoumani et Ambass Ridjali, assure que "des contacts ont été pris pour un projet de coopération théâtrale avec Diego, Tulear et Majunga".

L'objectif est d'y créer avec les jeunes trois pièces de théâtre originales qui seront présentées à Mayotte pendant la semaine de la langue française la première quinzaine de mars. Des spectacles qui seraient également montrés aux participants du colloque international sur la pratique des langues organisé par l'université de Rouen, qui se tiendra à Mayotte en mai 2010. Quant à la finale de la 8ème édition de Francojeunes, elle devrait se tenir l'année prochaine à Tulear.

 

Tom

18/06/2009 – Danse contemporaine, des rencontres pour rétrécir le monde

 

{xtypo_dropcap}“L{/xtypo_dropcap}es voyages forment la jeunesse”, dit l’adage populaire. Pour Jeff Ridjali du Ballet de Mayotte, les voyages permettent également la rencontre et par conséquent l’enrichissement personnel au contact de nouvelles connaissances. Ce vendredi, il présentera deux de ses nouvelles pièces "Shaaba" et "Shakasha", alors que Yaya Sarria de la compagnie des Jeunes tréteaux du Tchad et Julie Larisoa de la compagnie malgache Anjorombala, feront découvrir leur duo.

Les deux danseurs sont profondément ancrés dans leurs racines respectives, mais leur travail consiste comme celui de nombreux chorégraphes, à déconstruire la danse traditionnelle. “Il vient d’Afrique centrale, moi je suis de l’océan Indien. On travaille ensemble depuis 2007, soutenus par les ambassades de France de nos pays respectifs. La confrontation des cultures, c’est ce qui est intéressant. On fait les choses avec beaucoup de passion, il y a plein de choses que l’on ne voit pas de la même façon, mais on s’écoute beaucoup. Nous sommes flexibles et nous avons pris beaucoup de temps pour effectuer notre recherche. On a cherché à rétrécir le monde, rassembler”, souligne Julie Larisoa.

D’habitude elle s’ingénie à mêler danse contemporaine avec le hip hop et d’autres danses de la rue. “Savoir d’où l’on vient est très important. Mais à travers les échanges, on s’aperçoit qu’il y a des choses que l’on retrouve ailleurs.

 

Faire connaître Mayotte à l’international

 

Hier (dimanche), j’ai eu un aperçu de chigoma. C’est une danse où l’on est ancré dans le sol, où la relation avec la terre est très importante, un peu à la manière du mbile béninois”, affirme pour sa part Yaya Sarria. Jeff Ridjali a fait connaissance avec ses collègues danseurs en octobre dernier au festival i'Trôtra ("se rencontrer", en malgache) qui s’est tenu à Antananarivo. En les invitant, il a tenu à élargir l’horizon des amateurs de danse contemporaine mahorais.

“L’art ouvre beaucoup les consciences humaines et j’avais envie de faire connaître d’autres manières de danser à notre public. De plus, aujourd’hui, ce sont des initiatives d’artistes invitant d’autres artistes qui nous permettent d’avancer”, explique le danseur de Tsingoni. L’objectif est également de nouer des relations et faire tourner les différentes troupes dans les pays respectifs.

“C’est un moyen de faire connaître cette île sur un plan international. Des pays comme le Mali ou le Burkina-Faso ne sont pas connus pour leur pétrole ou leurs mines, mais bien pour leurs richesses culturelles. Il pourrait en être de même pour Mayotte. En repartant, quand on parlera de Mayotte, on pourra dire qu’il y a des choses qui se font ici en danse contemporaine. De la même façon, on espère pouvoir faire venir chez nous, au Tchad, le Ballet de Mayotte”, révèle Yaya Sarria. Pour les trois compagnies, développer la danse contemporaine n’est pas de tout repos.

 

La danse contemporaine existe même dans les pays arabes !

 

Souvent perçue comme une atteinte aux danses traditionnelles ou une importation venue de l’Occident, la discipline se veut pourtant être un véritable art, tout comme la musique. “La danse contemporaine s’est développée à Madagascar, surtout après les rencontres africaines et de l’océan Indien de la danse contemporaine de Tana en 2001”, explique Julie Larisoa.

Yaya Sarria et la compagnie des Jeunes tréteaux du Tchad ont plus de problèmes chez eux. “Le terrain était vierge pour la danse contemporaine, qui plus est dans un pays à culture musulmane. Certains ont cru qu’il y avait incompatibilité. Mais la danse contemporaine existe partout, même dans les pays arabes !”, s’exclame Yaya Sarria.

Ces difficultés font écho à Jeff Ridjali, qui a rencontré le même genre de problèmes ici à Mayotte. Pour les trois artistes, la danse contemporaine est aussi une manière d’éduquer les gens et de faire passer des messages. Dans sa pièce "Shaaba" ("cuivre"), le danseur tsingonien dénonce l’indifférence de la population quant aux traversées de kwassa-kwassa dans lesquelles périssent de nombreux candidats à l’immigration. Un problème d’autant plus préoccupant pour lui que l’un de ses danseurs Baltazard a perdu sa mère au sein de l’une de ces traversées tragiques. Soutenu par les Affaires cultures et la Dilce du conseil général, mais surtout par l’Organisation internationale de la francophonie et les Affaires culturelles de la préfecture de Mayotte, le Ballet de Mayotte entend délivrer une prestation de choix ce vendredi soir.

 

Faïd Souhaïli

17/06/09 – Grève des policiers municipaux à Mamoudzou

Les policiers municipaux et gardes champêtres on défilé mardi matin dès 8h, pour réclamer, entre autres, la normalisation de leur statut, la titularisation des contractuels, et le paiement des heures supplémentaires déjà effectuées. C'était une vision surprenante qui s'offrait au regard ce matin vers 10h au rond point de la barge. On pouvait voir un camion de pompiers, toutes sirènes hurlantes, prisonnier d'un flot immobilisé de véhicules, alors que ses occupants avaient mis pied à terre et tentaient vainement de gérer la circulation chaotique. Une tache impossible puisque cent mètres plus loin au niveau du marché, plusieurs poids lourds bloquaient le trafic en direction de Kawéni. 

La cause de ce désordre, il fallait la chercher à Kawéni, où la manifestation des policiers municipaux battait son plein. Ils étaient plus d'une centaine à s'être réunis à l'appel de l'intersyndicale Cisma/CFDT et CGT Ma, créée spécialement pour porter les revendications des employés de mairie faisant fonction de gardes champêtres et de policiers municipaux. Partis de l'office du tourisme de Mamoudzou, ils ont fait une pause au rond point de Kawéni, avant de revenir à Mamoudzou, pour finir face aux grilles fermées de la préfecture. Dans le respect de la tradition des mouvements sociaux à Mayotte, le cortège bloquait la circulation à chaque étape. Les responsables syndicaux prévoient d'intensifier le mouvement, avec des grèves mercredi dans d'autres communes de l'île. Compte tenu de l'importance des revendications, l'on peut s'attendre à un mouvement de longue haleine, de l'aveu même des manifestants.

17/06/09 – Remise des prix « Talents Mahorais » aujourd’hui

Le concours national "Talents", ouvert aux créateurs d'entreprise, récompense aujourd'hui, comme chaque année, des jeunes acteurs économiques reconnus par un jury, pour l'exemplarité et l'originalité de leur projet. Mayotte participe, pour la troisième édition à cet événement national qui se déroulera à partir de 14h30 au restaurant le Maoré Burger, rue du Général De Gaulle, à Pamandzi. Sur les 48 créateurs mahorais ayant concouru en 2009, 11 ont été primés par les jurys qui se sont réunis le 12 juin dernier, dans trois catégories : "Commerce et Artisanat", "Services", et "Dynamiques Rurales", dotées respectivement de : 5.000€ (lauréat régional), 3.000€ (prix spécial du jury), 1.500€ (Coup de coeur). De plus, deux autres prix ont été décernés dans la catégorie Commerce et Artisanat : prix du meilleur jeune artisan (1.000€), prix du meilleur commerçant (1.000€). Les dossiers des candidats primés à Mayotte ont été transmis à Paris parmi une centaine de lauréats sélectionnés dans les régions ou départements participant à ce même concours, pour y être étudiés par un jury national. Espérons que, comme les deux précédentes éditions, un lauréat mahorais se distinguer au niveau national

17/06/09 – Débat sur l’intégration des fonctionnaires ce vendredi au CG

A l'occasion du passage de Charles Bonissol, président des fonctions publiques CGC (en charge des 3 fonctions à la CFE CGC ) à Mayotte du 17 au 21 juin, Soulaïmana Noussoura, président de l'union départementale CFE CGC de Mayotte invite tout le monde à participer à la conférence débat organisé par son organisation syndicale le vendredi 19 juin à 9h30 dans l'hémicycle du conseil général. Cette conférence sera axée sur le thème de l'intégration dans les fonctions publiques, avec un cadre dirigeant local qui interviendra dans un premier temps pour faire un rappel de l'évolution de la fonction publique de Mayotte, de 1976 à 2009. Puis M. Bonissol évoquera les intégrations dans les fonctions publiques : les règles normales d'intégration et les exceptions. A l'issue de es exposés, un débat sera ouvert avec le public.

17/06/09 – La sélection de Mayotte s’incline face aux Barea

Dimanche dernier, la sélection de Mayotte de football s'est rendue à Majunga pour y disputer une rencontre amicale contre la sélection malgache, les Barea (zébus). Les Mahorais se sont inclinés 2-0 sur la pelouse artificielle du stade Rabemananjara. Ils auront l'occasion de prendre leur revanche le 12 juillet à Kavani, puisque les Barea viendront à Mayotte dans le cadre des festivités de l'inauguration de la mairie de Mamoudzou.

15/06/09 – Déviation de Mamoudzou : être prêt pour 2014

Vendredi matin à la DE de M'tsapéré avait lieu une réunion d'information sur la déviation de Mamoudzou par les Hauts, un projet d'aménagement qui devrait permettre de rendre le trafic plus fluide à Kawéni d'ici quelques années. "Il ne s'agit pas du lancement d'une procédure administrative mais d'un débat entre les différents responsables administratifs, politiques et économiques", a prévenu d'emblée le préfet Denis Robin. Le tracé n'est en effet pas encore définitif et reste encore au stade de l'étude de faisabilité : la route partirait non loin de l'entrée de la décharge d'Hamaha, passerait sur les hauts de Kawéni et de Cavani, contournerait M'tsapéré pour déboucher sur Doujani et le collège de Passamaïnty. Le tracé à la fin serait très sinueux, avec des pentes à 6,5%, voire 9%. Ce projet s'inscrit notamment dans le cadre de l'avant- projet sommaire d'itinéraire (APSI) de la RN1 qui prévoit deux scénarii : l'un tendanciel ("si on ne fait rien"), l'autre volontariste. En 2007, 17.300 véhicules-heure par jour ont été dénombrés à Kawéni ; il y en aura 35.885 en 2017 selon le scénario tendanciel.

"Même avec la déviation, si on reste dans le scénario tendanciel, il y aura toujours une forte densité de véhicules à Mamoudzou", a souligné Frédérique Licoine, adjoint au service infrastructures de la DE et pilote de cette opération. Le Padd prévoit cette déviation, ainsi que celles de quelques villages, mais l'expérience a montré que la création de nouvelles structures routières n'atténue pas vraiment le trafic mais en crée un nouveau. C'est pourquoi ce projet doit être accompagné d'un schéma de déplacement volontariste, avec le développement de transports en commun dans le Grand Mamoudzou, la mise en place de nouvelles barges entre Mamoudzou et Longoni pour les passagers et les conteneurs, ou la "délocalisation" des activités commerciales et industrielles sur toute l'île, pour qu'elles ne se concentrent pas sur Kawéni. La procédure administratives pour ce type de grand projet est très lourde, et devra échoir au successeur de M. Robin. Des bureaux d'études seront chargés cette année d'établir un cahier des charges, pour ensuite engager des études préliminaires en 2010, puis des études préalables en 2011 pour enfin aboutir à une enquête préalable de déclaration d'utilité publique (DUP) en 2012.

"En 2014, Mayotte a rendez-vous avec l'Europe pour sa transformation en Rup et pourra prétendre à des fonds structurels conséquents", a expliqué le préfet, "il faut que ce projet soit prêt en 2014 pour les financements européens". "Ce contournement ne sera pas seulement une nouvelle voie de circulation mais un axe de développement futur", a-t-il ajouté, la mairie de Mamoudzou devra donc le prendre en compte dans l'élaboration de son plan local d'urbanisme (PLU). En attendant, tous les acteurs étaient d'accord pour que dans un premier temps, le réseau routier existant soit amélioré.

15/06/09 – Fillon dans l’océan Indien

La venue de François Fillon à la Réunion les 9 et 10 juillet a été confirmée. Le Premier ministre devrait ensuite venir passer une partie de la journée du 11 juillet à Mayotte, en compagnie d'Yves Jégo. Fin juillet, ce pourrait être au tour de Patrick Devedjian de se rendre à Mayotte, dans le cadre du Plan de relance de l'Etat.

15/06/09 – Un besoin en lieux de transmission de la culture mahoraise

Samedi après-midi à la bibliothèque municipale de Tsingoni s'est tenu la réunion publique sur l'atelier "Identité, culture et mémoire" des états généraux de l'Outremer. La première préoccupation des acteurs de l'atelier concerne d'abord l'inventaire du patrimoine mahorais, dont une grande partie demeure inconnue de la population, pour le protéger et le transmettre aux générations suivantes : "Il ne s'agit pas seulement des monuments historiques ou coloniaux mais aussi les techniques artisanales, les croyances religieuses, les traditions ancestrales, les langues locales ou les modes de vie", a précisé M. Aboubacar, président de l'atelier. La question de l'identité des Mahorais d'origine africaine et malgache, soumise aux influences arabes et occidentales, a également été posée. 

Les différentes interventions du public ont surtout porté sur la transmission des valeurs des parents à leurs enfants et beaucoup ont déploré la baisse de fréquentation des écoles coraniques, un élément structurant de la culture islamique mahoraise. Certains ont demandé à ce que le shimaore soit enseigné dans les écoles de la République et que l'arabe ne soit pas proposé qu'à partir du collège. "La langue arabe ne doit pas être menacée à Mayotte", a déclaré un employé de la bibliothèque, "en Métropole, 15 universités proposent l'arabe jusqu'à la thèse et plus d'une cinquantaine jusqu'à la licence. Nous demandons qu'elle soit traitée comme l'espagnol ou l'anglais". "Notre jeunesse est déconnectée car elle ne maîtrise pas sa culture, son Histoire. Rien n'est enseigné à l'école, il n'y a que la télé pour eux et ils oublient le respect dû aux anciens", a déploré l'un des intervenants. Le chorégraphe Jeff Ridjali a souligné la difficulté d'avoir des locaux pour les activités culturelles à Mayotte et a demandé que l'école s'ouvre davantage aux intervenants extérieurs.

Alain Kamal Martial a constaté que le problème réside dans l'absence de lieux de transmission tels que des salles de spectacles, des centres de formation artistique ou des musées historiques. Le préfet Denis Robin a conclu ces débats en rappelant que la départementalisation n'est pas un danger pour la culture des Mahorais et qu'ils doivent être fiers de leur identité : "L'environnement, ces paysages extraordinaires en font partie, mais quand je vois comme il est sali et pollué, je me dis que les Mahorais ne sont pas si fiers". "La culture n'est pas figée, il faut la moderniser : le problème n'est pas seulement dans la transmission mais aussi dans la création, avec des studios d'enregistrement ou des lieux de spectacles. Transmettre des éléments du passé sans les faire évoluer les feront disparaître car les enfants préféreront les séries américaines".

16/05/09 – 40 personnes risquent l’expulsion à Tsoundzou 1

Le président du tribunal administratif de Mayotte Jean- Jacques Louis a examiné hier un gros dossier concernant 40 occupants et leurs familles à Tsoundzou. En effet, ces personnes ont fait l'objet d'une demande d'expulsion par le préfet du domaine public maritime dans le quartier de Tsoundzou Garage. Cette demande d'expulsion est motivée non seulement par le fait que la préfecture considère que la zone appartient à l'Etat et aussi parce qu'elle est pressentie pour accueillir une école primaire, infrastructures publiques dont manque cruellement la mairie de Mamoudzou. Les défendeurs se sont défendus en mettant en cause la compétence du tribunal administratif. Mais Mme Faure, rapporteu  public a écarté ce moyen rappelant que le tribunal administratif était le seul à être compétent pour trancher des litiges nés de l'occupation sans titre du domaine public, sauf exception (loi spéciale prévoyant la compétence d'un juge judiciaire, voie de fait ou lorsque la question de la propriété des terrains fait difficulté).

Or, aucune de ces exceptions n'a été constatée. Il n'y a pas de loi spéciale, ni voie de fait puisque les occupants ont été sommés de déguerpir (aussi brutal soit-il c'est le terme juridique employé par la rapporteur public) depuis janvier 2009 et le foncier appartient bien au domaine public de l'Etat. Mme Faure a donc conclu à l'expulsion des 40 occupants sous 8 jours à compter de la notification du jugement et à 20 € d'astreinte par jour de retard. L'affaire a été mise en délibéré et devrait être tranchée dans les jours qui viennent.

16/05/09 – Foncier : tenir compte du passé

Le préfet de Mayotte Denis Robin et Ibrahim Boinahéry, président de l'association des maires se trouvaient à Chirongui, dimanche matin aux côtés de Mme le Maire de la commune Hanima Ibrahima pour faire connaître à la population les points soulignés par le comité de pilotage des Etats généraux sur le foncier à Mayotte. Les habitants ont répondu plus que présents, apportant leurs remarques et leurs interrogations à ce sujet. Particulièrement au niveau de la commune où deux principaux terrains font débat; celui d'Ahmed Abdallah, à Miréréni et "Maharavou 5", qui représente le village de Chirongui et ses environs. Si les habitants de Chirongui se demandent "quelle parcelle appartient à qui ?", certains villageois de Miréréni, eux, se sentent menacés d'exclusion.

Après trois heures de débat, les habitants ont demandé au représentant de l'État de tenir compte du passé "traditionnel" mahorais, au moment de rendre l'île conforme aux lois françaises. Présent au foyer du village, où se tenait la réunion, Chihaboudine Ben Youssouf a également proposé au comité de pilotage des EG d'établir un calendrier dans le cadre de la régularisation du foncier sur l'île : idée que notera le président de l'association des maires.

16/05/09 – Les prix ont stagné en mai, également à Mayotte

Selon la dernière lettre d'information de l'Insee, les prix stagnent au mois de mai. Ainsi, la hausse depuis le début de l'année 2009 se stabilise à +0,3%. L'indice des prix du poste "produits alimentaires et boissons" baisse globalement de 0,2%. Cette diminution masque des évolutions contrastées : les prix des "produis frais" et "produits céréaliers" baissent respectivement de 1,2% et 0,7%; à l'inverse, les prix des "boissons non alcoolisées" et "autres produits alimentaires" augmentent respectivement de 0,5% et 0,6%. Les autres postes évoluent peu. Dans l'ensemble, l'indice des prix du poste "produits manufacturés" ne connaît pas d'évolution sensible (-0,1%), même si les prix des "autres articles d'équipement du ménage" baissent de 1,1%. De même l'indice de prix du poste "services aux ménages" est quasiment stable. Le prix du tabac continue sa progression en mai (+1,3%). Sur un an, l'augmentation des prix sur ce poste atteint 14,8 %.

16/06/09 – Communiqué de la DE de Mayotte

La Direction de l’Équipement de Mayotte informe les usagers du réseau routier des travaux de mise en place d’une canalisation sur le CCD3 dans la traversée du village de Vahibé au PR4+600. Ces travaux auront lieu du samedi 20 juin 2009 à partir de 6h00 du matin jusqu’au dimanche 21 juin 2009 à 18h00.

La zone concernée par ces travaux sera interdite à tous véhicules. Une déviation sera mise en place par l’itinéraire suivant :

– au départ de Combani (CCD1), Coconi (RN2), Tsararano (RN2) et Passamanity (RN2) direction Mamoudzou.

Dans le sens inverse, par l’itinéraire suivant :

– au départ de Passamainty (RN2), Tsararano (RN2),  Coconi (RN2/CCD1) direction Combani.

La Direction de l’Équipement demande aux usagers d’être très vigilants à la signalisation de déviation mise en place, de respecter les limitations de vitesse et les consignes de sécurité.

 

La Direction de l’Équipement vous remercie de votre compréhension

12/06/09 – Statu quo à Jumbo Score

Le bras de fer continue à jumbo score. Les salariés de l'enseigne sont en grève depuis une semaine et aucune amélioration de la situation n'est en vue. Selon un des délégués syndicaux, ils auraient proposé de laisser certaines revendications de coté jusqu'au mois d'août pour ne discuter que sur deux d'entre elles, mais san succès. Abdallah Absoir, délégué CGT-Ma à jumbo, explique que M. Pereira, le directeur du groupe, refuse toute négociation avant le mois d'août. Il s'agit en effet de la période destinée aux NAO (négociations annuelles obligatoires). Dans un communiqué envoyé à la presse le jeudi 11 juin, la direction de BDM explique qu'elle n'a jamais été opposée à la discussion avec les salariés ou leur représentant, mais déclare refuser "une demande de discussion assortie dans le même temps d'une menace de grève telle que présentée le mercredi 27 mai." S'estimant brutalisée, elle ne veut pas engager des discussions en dehors "d'un cadre serein et normal de dialogue social."

Depuis lundi une conciliation a été mise en place par la DTEFP. En attendant, les grévistes multiplient les actions. Après le blocage du parking, puis de l'entrée de la galerie commerciale, mercredi matin ils sont partis manifester dans les rues de Kawéni. Une action qui a entraîné un embouteillage monstre pendant plusieurs heures. Mais ce sont avant tout les magasins présents dans le centre commercial qui subissent les dommages collatéraux de la situation. Les locaux de la grande surface ont beau être accessibles, depuis le début de la grève le centre commercial est vidé de sa clientèle. Les protagonistes de cette affaire attendent désormais le jugement, repoussé par le juge du TSA au 17 juin, de huit grévistes, suite à une plainte déposée par le directeur de BDM M Pereira.

12/06/09 – Le MDM n’est pas mort

Le MDM a organisé une conférence de presse hier matin pour présenter son nouveau bureau présidé par le sénateur Adrien Giraud. Silencieux lors de la campagne des élections européennes, le parti départementaliste sort de sa torpeur pour insuffler une nouvelle dynamique selon son secrétaire général Ali Mohamed, ex-maire de M'tzamboro. "L'objectif du MDM était d'aboutir à la départementalisation, mais aussi au développement économique et social de Mayotte. Notre tâche n'est pas très facile, car nous devons rassembler tous les Mahorais" a signalé le nouveau SG. Accusé par leurs détracteurs d'avoir pris l'appareil du parti par un coup d'état, la nouvelle direction remet les choses au clair.

"Tout s'est fait dans les règles et démocratiquement. Cela fait 18 mois que l'ancien bureau (présidé par Zoubert Adinani et dont le SG était M'hamadi Abdou) n'a rien fait, il n'y a eu aucune orientation de prise. Il n'y a eu aucune réaction quand le député a créé son propre parti, le MDM n'a pas pris position lors des campagnes européennes. On ne pouvait pas continuer comme ça et laisser le MDM mourir. Certains considèrent qu'il n'y a plus rien à faire depuis le 29 mars, ce n'est pas notre cas, il y a de gros chantiers en perspective" ont expliqué le sénateur Adrien Giraud et l'ancien maire de Mamoudzou Hassani Abdallah en présence de leur présidente d'honneur Zaïna Méresse. L'ambition du sénateur Giraud est de faire cesser les divergences entre la nouvelle et l'ancienne majorité (auxquelles le MDM a participé), mais aussi entre les élus du Conseil général et les élus municipaux. "Il n'est pas normal que les conseillers généraux ne puissent pas s'asseoir avec les maires pour discuter des projets. Pour ma part, je dois être au courant des projets pour les défendre au Sénat" a soutenu le sénateur Giraud. Par ailleurs, le MDM considère que les Mahorais doivent prendre leur destin en main et ne pas subir les pressions parisiennes.

Contrairement à la tendance de Zoubert Adinani qui devrait adhérer prochainement au Nouveau Centre, ou au la Force de l'Alternance qui est désormais au Modem, le MDM joue la carte locale. Alors que les "zouberistes" prétendent avoir la totalité des élus MDM de la majorité du CG dans leur camp, les "giraudistes" insistent sur le fait qu'ils n'ont exclu personne du MDM. "Jusqu'à preuve du contraire, ils font partie du MDM" a annoncé le nouveau bureau, prêt à repartir pour les prochaines échéances électorales, en l'occurrence les sénatoriales. Reste à savoir si les intéressés resteront longtemps au MDM. Parti issue de la cassure du MPM après les accords de 2000, le MDM risque bien de devoir subir une autre séparation dans les mois à venir.

12/06/09 – Les pensions et l’Aspa revalorisées à 1,050

L'arrêté du 26 mai 2009 relatif à la revalorisation des pensions et de l'Allocation spéciale pour les personnes âgées (Aspa) à Mayotte vient d'être publié au Journal officiel du 11 juin. L'article 1 de cet arrêté précise qu'"en application de l'article 13 de l'ordonnance du 27 mars 2002, les pensions de vieillesse liquidées avec entrée en jouissance antérieure au 1er avril 2009 sont revalorisées à cette date d'un coefficient égal à 1,050. Ce coefficient majore également les cotisations et salaires ayant donné lieu à un versement de cotisations jusqu'au 31 mars 2009 qui servent de base au calcul des pensions de vieillesse dont l'entrée en jouissance est postérieure à cette date". L'article 2 stipule quant à lui qu"en application des articles 24 et 25 du décret du 1er juillet 2003, le montant maximum de l'allocation spéciale pour les personnes âgées et le montant du plafond de ressources prévu pour son attribution sont revalorisés au 1er avril 2009 d'un coefficient égal à 1,050. Les allocations liquidées avec entrée en jouissance antérieure au 1er avril 2009 sont revalorisées à cette date d'un coefficient égal à 1,050".

12/06/09 – Prix de la vocation scientifique pour les filles

Le prix de la vocation scientifique et technique sera remis aux bachelières souhaitant poursuivre des études supérieures dans des filières peu féminisées, comme chaque année. Organisée par la délégation régionale aux Droits des femmes et à l'égalité, cette remise de récompenses vise à promouvoir la réussite des lauréates du baccalauréat de 2009 dans des secteurs scientifiques et technologiques. Celles dont le projet d'étude sera le plus intéressant se verront remettre la somme de 1.000 euros. Les dossiers de candidature sont à retirer au CIO de Mamoudzou ou à la préfecture de Dzaoudzi.

12/06/09 – Concours de scénario pour les 13èmes Rencontres du cinéma d’Afrique et des îles

Dans le cadre des 13èmes Rencontres du cinéma d'Afrique et des îles, du 3 au 10 juillet 2009, la Formation culturelle des jeunes de Tsararano (FCJT) organise un concours de scénario. Deux catégories sont à distinguer : un concours jeunesse ouvert aux 14-25 ans résidant à Mayotte et un concours senior pour tous les passionnés de cinéma.

Pour participer, il suffit d’envoyer* vos noms, âge et coordonnées, un synopsis (un résumé de l’histoire) de 10 lignes, ainsi qu’une scène dialoguée de 1 à 3 pages avant le 31 juin.

 

Les scénaristes sélectionnés pourront participer à un stage d’écriture qui sera animé par le cinéaste invité d’honneur du festival, Guy Désiré Yameogo.

* Adresse mail : fcjtsararano@hotmail.com  – Adresse postale FCJT – BP 31 – 97660 Dembéni. Pour plus de renseignements : 0639 26 73 95.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes