Accueil Blog Page 634

Les 36000 gènes du bananier décryptés

 

Avancée majeure pour la compréhension de la génétique et l’amélioration des variétés de bananes, ce travail a été réalisé dans le cadre du Global musa genomics consortium. Les résultats sont publiés en ligne depuis mercredi dans la prestigieuse revue scientifique Nature.

Selon le Cirad, le bananier est « capital pour la sécurité à la fois alimentaire et économique de plus de 400 millions de personnes des pays du Sud, il est soumis à des menaces parasitaires constantes. La création de nouvelles variétés plus résistantes est donc une nécessité même si elle est compliquée de par la très faible fertilité des bananiers cultivés. »

La séquence du génome du bananier est disponible en accès libre sur le site http:/banana-genome.cirad.fr.

 

 

 

FLASH INFOS MAYOTTE QUOTIDIEN INFORMATION ACTUALITE

Une desserte low-cost de Mayotte ?

De cette manière, XL Airways entend suppléer Air austral qui renonce à poursuivre l’exploitation de la ligne, jugée très déficitaire par la direction de l’entreprise de l’île Bourbon. Chacun se demande alors pourquoi elle retrouverait des couleurs sous un nouveau pavillon. Il se dit que XL Airways compte pratiquer des tarifs particulièrement agressifs, dont on ne connaît pas encore le niveau. Mais les Paris/Pointà- Pitre et Paris/Fort-de-France, dont l’ouverture est programmée pour le mois de décembre, s’effectueront sur la base de prix d’appel à 399 euros.

Si ce petit bonheur s’avère réel, c’est parce que certaines prestations à bord seront facturées. Olivier Besnard, le responsable de ce projet au sein d’XL Airways n’est pas un inconnu dans le domaine de l’aérien, ni même à la Réunion. Après avoir été directeur d’AOM pour la Martinique, il devient tour à tour directeur commercial d’Air liberté, puis d’Air austral. C’est aussi Olivier Besnard qui a transformé Air austral en une compagnie long courrier.

Ianis couronné premier Mister Mayotte

 

Il représentera ainsi Mayotte à l’automne lors de la présélection des 26 candidats régionaux à Mister France. S’il est sélectionné, il devra faire face à plusieurs défis, de séduction, culinaire, d’éloquence et de défilé parmi neuf finalistes. Mais son élection mahoraise le poussera également à l’engagement.

Pour Hassani Mariam, déléguée du comité Mister France, « l’élection a été créée pour divertir mais aussi pour responsabiliser les jeunes garçons. Ainsi, l’ambassadeur de Mayotte devra s’impliquer au sein des associations Tama et Tortue verte. »

 

 

FLASH INFOS MAYOTTE QUOTIDIEN INFORMATION ACTUALITE

Mayotte Hebdo

Mayotte Hebdo N°527 - Vendredi 24 juin 2011

Mayotte Eco

Mayotte ECO N°274 - Vendredi 24 juin 2011

Mayotte Hebdo

Mayotte Hebdo N°527 - Vendredi 24 juin 2011

Le CDTM recherche des partenaires pour nettoyer le lagon

Dans le cadre de l’opération Nayenchi Urahafu débutée le 1er novembre 2010, une première action de nettoyage du lagon menée par le Comité du tourisme, avec le concours de la mairie de Mamoudzou, a eu lieu du 31 janvier au 4 février 2011 à proximité de la rocade de M’tsapéré. Au cours de cette action, environ 350 pneus ont été retirés puis récupérés par Tétrama pour recyclage. Dans un communiqué, Norbert Belon, le coordinateur CDTM Nayenchi Urahafu informe, photos à l’appui, qu’il souhaite « engager une seconde opération d’envergure dans ce secteur vu la quantité de déchets encore présents. Il reste encore beaucoup de pneus à récupérer, néanmoins il faudra y ajouter les encombrants et les débris d’épaves de véhicules (3 en tout recensées actuellement) ».

 

Pour retirer ces déchets, outre une intervention manuelle avec des cordes pour retirer les pneus comme cela a été fait début février, il faudrait arrimer des corps flottants aux pneus et encombrants pour les décoller et les tracter à marée haute avec un treuil, et découper les encombrants et les épaves de véhicules, au moyen d’une disqueuse ou tout autre appareil permettant la découpe. Le CDTM cherche donc des partenaires pour une assistance en moyens techniques (prêt de disqueuse, cordages, éléments flottants, treuil, barge) dans une « opération qui revêt un intérêt important en termes d’image pour l’environnement et le tourisme à Mayotte ». En contrepartie, le CDTM promet une association forte des partenaires à la médiatisation de l’événement. Cette opération est prévue dès la semaine prochaine (marées favorables du 7 au 11 mars, ainsi que du 17 au 25 mars).

Laïna Mogné-Mali, nouvelle présidente de la FDSEAM

La Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de Mayotte (FDSEAM), lors de son conseil d’administration du samedi 5 mars, a porté à sa tête une nouvelle présidente : Laïni Mogné-Ma- li, agricultrice sur la commune de Mamoudzou, qui succède ainsi à Ambody Ali, éleveur et pépiniériste à Ouangani. Celui-ci, après de dix ans de présidence, a souhaité passer le relais avant la prochaine assemblée générale de la FDSEAM, qui se tiendra dans les mois à venir, apprend-on dans un communiqué du syndicat agricole. La nouvelle présidente s’est déjà mise au travail sur les dossiers prioritaires de la FDSEAM : main d’oeuvre agricole, formation, retraite, gestion du foncier agricole, filières et voirie rurale, et « invite tous les agriculteurs à venir rejoindre les rangs de son équipe, afin de faire avancer ensemble l’agriculture à Mayotte ». La FDSEAM a déménagé depuis janvier 2011 à Coconi, « au coeur du berceau agricole de Mayotte, signifiant ainsi sa volonté de renforcer sa proximité et ses services aux adhérents ».

10/11/10 – CCI : pas d’accalmie sur les deux fronts

Une soixante d'agents de la CCI bloquent toujours le terminal à conteneur du port de Longoni. Les négociations menées hier matin et qui se sont poursuivies dans l'après-midi n'ont rien donné malgré la médiation de l'inspectrice du travail, et reprennent donc aujourd'hui. Même situation au siège, ou les représentants de l'intersyndicale et le directeur de la CCI Ibrahim Aboubacar se sont neutralisés. Les quinze salariés grévistes sur les vingt qui travaillent au siège de la chambre consulaire protestent contre un licenciement qu'ils jugent "abusif". Ils réclament par ailleurs une augmentation des salaires de 6%. Une augmentation "inenvisageable pour par la direction. La reprise des négociations est prévue vers neuf heures.

10/11/10 – « Shimaoré Tu », le concert évènement

Samedi 13 novembre, Bo Houss sera en concert pour la sortie de son nouvel album. C'est la MJC de Mgombani qui servira de décor à ce concert de lancement. Isifri afro n'goma assurera la première partie avec ses sons aux sonorités métissées africaines malgaches et mahoraises. Deux groupes de danse assureront l'animation avec des battles et le DJ Yvan Oka se chargeront de l'ambiance sonore le tout animé par Elhad, le slameur vainqueur du concours Nouveaux Talents 2010 de SFR. Les festivités commenceront à 20 heures et les billets sont en prévente dans les espaces SFR – partenaire sur de l'album "Shimaoré Tu" – au prix de 7€ et sur place à 10€.

10/11/10 – 2ème Maoré danse du 15 au 20 novembre

L'année dernière, la manifestation n'avait pu être organisée faute de financement, la compagnie Jeff Ridjali, initiatrice de l'évènement, a invité cette année quatre compagnies de Madagascar et du Mozambique. Durant 5 jours, la danse contemporaine sera à l'honneur à Mamoudzou, lors de rencontres interprofessionnelles, d'un après-midi portes ouvertes pour les scolaires, d'impromptus et de représentations pour le grand public. La danse contemporaine étant très peu connue à Mayotte, l'occasion est donc donnée au public de s'intéresser de plus près à cette expression artistique qui puise sa créativité dans les racines des cultures de l'océan indien.

Parmi les actions qui seront menées lors du Maoré danse, l'après-midi portes ouvertes à la MJC de M'gombani du jeudi 18 novembre pour les scolaires tient particulièrement à coeur à la danseuse et chorégraphe, diplômée d'Etat, option jazz. Tous les intervenants seront présents pour proposer aux 150 élèves invités des extraits de chorégraphie et échanger avec eux. La matinée du samedi, "tous à la barre", est également l'occasion de démocratiser la danse contemporaine – souvent jugée à tord comme trop élitiste – en découvrant le travail d'échauffement quotidien des danseurs. Enfin, pour aller chercher le grand public, les danseurs se livreront à des impromptus dans les rues de Mamoudzou mercredi 17 de 15h à 18h.

10/11/10 – Plan Sida : un dépistage systématique, plus particulièrement à Mayotte

Le gouvernement a présenté son plan Sida pour la période 2010-2014. L'Outremer fait l'objet d'un plan spécifique. La Guyane reste le département français le plus touché suivi par l'Ile-de- France. 1.500 personnes sont suivies par les différentes structures de santé. Comme le préconisait la Haute autorité de santé l'année dernière, l'ensemble de la population guyanaise, sexuellement active, se verra proposer une fois par an un dépistage du VIH. Dans ce dispositif les médecins généralistes se retrouvent en première ligne. La Guyane compte 115,6 médecins pour 100.000 habitants.

"Les actions recommandées dans le plan national doivent donc être mises en oeuvre et adaptées a la situation de la démographie médicale rencontrée plus particulièrement à Mayotte et en Guyane", précise le plan Sida. Pour ce qui est des tests de dépistage rapides, une autre préconisation de la HAS, "les modalités d'utilisation de ces tests et les catégories de personnes pouvant les réaliser devraient être fixées par un arrête ainsi que le prévoit l'ordonnance n°2010- 49 du 13 janvier 2010 portant reforme sur la biologie médicale". La Guyane les attend depuis deux ans.

10/11/10 – CCI : pas d’accalmie sur les deux fronts

Une soixante d'agents de la CCI bloquent toujours le terminal à conteneur du port de Longoni. Les négociations menées hier matin et qui se sont poursuivies dans l'après-midi n'ont rien donné malgré la médiation de l'inspectrice du travail, et reprennent donc aujourd'hui. Même situation au siège, ou les représentants de l'intersyndicale et le directeur de la CCI Ibrahim Aboubacar se sont neutralisés. Les quinze salariés grévistes sur les vingt qui travaillent au siège de la chambre consulaire protestent contre un licenciement qu'ils jugent "abusif". Ils réclament par ailleurs une augmentation des salaires de 6%. Une augmentation "inenvisageable pour par la direction. La reprise des négociations est prévue vers neuf heures.

10/11/10 – « Shimaoré Tu », le concert évènement

Samedi 13 novembre, Bo Houss sera en concert pour la sortie de son nouvel album. C'est la MJC de Mgombani qui servira de décor à ce concert de lancement. Isifri afro n'goma assurera la première partie avec ses sons aux sonorités métissées africaines malgaches et mahoraises. Deux groupes de danse assureront l'animation avec des battles et le DJ Yvan Oka se chargeront de l'ambiance sonore le tout animé par Elhad, le slameur vainqueur du concours Nouveaux Talents 2010 de SFR. Les festivités commenceront à 20 heures et les billets sont en prévente dans les espaces SFR – partenaire sur de l'album "Shimaoré Tu" – au prix de 7€ et sur place à 10€.

10/11/10 – 2ème Maoré danse du 15 au 20 novembre

L'année dernière, la manifestation n'avait pu être organisée faute de financement, la compagnie Jeff Ridjali, initiatrice de l'évènement, a invité cette année quatre compagnies de Madagascar et du Mozambique. Durant 5 jours, la danse contemporaine sera à l'honneur à Mamoudzou, lors de rencontres interprofessionnelles, d'un après-midi portes ouvertes pour les scolaires, d'impromptus et de représentations pour le grand public. La danse contemporaine étant très peu connue à Mayotte, l'occasion est donc donnée au public de s'intéresser de plus près à cette expression artistique qui puise sa créativité dans les racines des cultures de l'océan indien.

Parmi les actions qui seront menées lors du Maoré danse, l'après-midi portes ouvertes à la MJC de M'gombani du jeudi 18 novembre pour les scolaires tient particulièrement à coeur à la danseuse et chorégraphe, diplômée d'Etat, option jazz. Tous les intervenants seront présents pour proposer aux 150 élèves invités des extraits de chorégraphie et échanger avec eux. La matinée du samedi, "tous à la barre", est également l'occasion de démocratiser la danse contemporaine – souvent jugée à tord comme trop élitiste – en découvrant le travail d'échauffement quotidien des danseurs. Enfin, pour aller chercher le grand public, les danseurs se livreront à des impromptus dans les rues de Mamoudzou mercredi 17 de 15h à 18h.

10/11/10 – Plan Sida : un dépistage systématique, plus particulièrement à Mayotte

Le gouvernement a présenté son plan Sida pour la période 2010-2014. L'Outremer fait l'objet d'un plan spécifique. La Guyane reste le département français le plus touché suivi par l'Ile-de- France. 1.500 personnes sont suivies par les différentes structures de santé. Comme le préconisait la Haute autorité de santé l'année dernière, l'ensemble de la population guyanaise, sexuellement active, se verra proposer une fois par an un dépistage du VIH. Dans ce dispositif les médecins généralistes se retrouvent en première ligne. La Guyane compte 115,6 médecins pour 100.000 habitants.

"Les actions recommandées dans le plan national doivent donc être mises en oeuvre et adaptées a la situation de la démographie médicale rencontrée plus particulièrement à Mayotte et en Guyane", précise le plan Sida. Pour ce qui est des tests de dépistage rapides, une autre préconisation de la HAS, "les modalités d'utilisation de ces tests et les catégories de personnes pouvant les réaliser devraient être fixées par un arrête ainsi que le prévoit l'ordonnance n°2010- 49 du 13 janvier 2010 portant reforme sur la biologie médicale". La Guyane les attend depuis deux ans.

Longoni : la grève continue

Les négociations menées vendredi par Ibrahim Aboubacar s’étant soldées par un échec, les 68 employés du port de Longoni en grève poursuivent le mouvement. Vendredi, il y avait au port 14 conteneurs de matières dangereuses, qui doivent normalement sortir dans un délai maximum de 3 jours, ainsi que 53 conteneurs de produits frigorifiques. D’autres bateaux étaient attendus. Les prochaines négociations entre la CCI et les grévistes n’ont pas encore été fixées. A noter que vendredi, la présidente de la CCI Ida Nel rappelait que les employés demandent l’application de la convention collective au niveau des salaires, or leur salaire net ajouté aux primes, allant jusqu’à 7000€ par an pour certains, correspond à ce qui prévaudraient dans le cadre de la convention collective. Acompter de ce lundi, les employés  de la CCI entament également une grève illimitée.

Longoni : la grève continue

Les négociations menées vendredi par Ibrahim Aboubacar s’étant soldées par un échec, les 68 employés du port de Longoni en grève poursuivent le mouvement. Vendredi, il y avait au port 14 conteneurs de matières dangereuses, qui doivent normalement sortir dans un délai maximum de 3 jours, ainsi que 53 conteneurs de produits frigorifiques. D’autres bateaux étaient attendus. Les prochaines négociations entre la CCI et les grévistes n’ont pas encore été fixées. A noter que vendredi, la présidente de la CCI Ida Nel rappelait que les employés demandent l’application de la convention collective au niveau des salaires, or leur salaire net ajouté aux primes, allant jusqu’à 7000€ par an pour certains, correspond à ce qui prévaudraient dans le cadre de la convention collective. Acompter de ce lundi, les employés  de la CCI entament également une grève illimitée.

Un conseil scientifique pour préserver le patrimoine naturel

{xtypo_dropcap}I{/xtypo_dropcap}ssu de la loi sur l’environnement de 1976 qui a créé les réserves naturelles, le CSPN existe au niveau de chaque région métropolitaine et d’Outremer depuis 2002. A Mayotte, il a fallu attendre l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2010, après avis du président du conseil général et du Muséum national d’histoire naturelle, pour en définir les 20 membres, qui sont pour moitié des scientifiques de Mayotte, les autres venant de la Réunion, du CNRS de Paris ou de Marseille. Ce Conseil se réunira deux fois par an pendant deux jours et peut être saisi soit par le préfet, soit par le président du conseil général sur toute question relative à la conservation du patrimoine naturel de Mayotte.

Les dossiers instruits par le CSPN seront nombreux et l’avis de ce conseil est requis pour 3 types de procédures : les inventaires naturalistes et notamment la mise en place des Znieff (Zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique); les avis scientifiques sur les demandes de dérogation concernant les espèces protégées, mais également la mise à jour des listes d’espèces protégées spécifiques à Mayotte; et la gestion de la réserve nationale de l’îlot M’bouzi. Le Conseil pourra également émettre des avis sur les questions de sensibilisation, de formation, de recherche et d’innovation en matière de patrimoine naturel.

Le préfet Hubert Derache a indiqué que le CSPN sera notamment consulté sur le projet de rallongement de la piste de l’aéroport, sur celui de la déviation de Mamoudzou par les hauts, ou encore pour tous les projets touristiques, pour qu’ils soient respectueux de l’environnement.

« On est sur un territoire vierge et Mayotte doit se développer, mais nous avons besoin de l’avis d’experts », précise le représentant de l’Etat. Le débat public national sur la piste longue aura lieu dans les communes d’avril à juillet 2011, mais que se passera-t-il si le CSPN n’est pas favorable à ce projet, destructeur pour les coraux ? « Les avis sont suivis à 98%, comme pour le CSPNB au niveau national », constate M. Derache.

« Si on détruit un petit habitat naturel, il faudra le reconstituer ailleurs »

Les dossiers de projets de développement et d’aménagement seront déposés au secrétariat de la Daf. Le CSPN n’aura pas un rôle d’études, même s’il pourra en commander avec des crédits du ministère de l’Environnement si le besoin s’en fait sentir. Le premier travail auquel il devra s’atteler sera la mise à jour de la liste des espèces protégées, dont les arrêtés préfectoraux remontent à 1980, pour mettre en place les Znieff.

« Quand il y aura un projet d’aménagement, il y aura des études pour voir s’il y a des espèces protégées et quelles mesures d’évitement ou de protection peut mettre en œuvre le maître d’ouvrage. Si on détruit un petit habitat naturel, il faudra le reconstituer ailleurs », explique le préfet.

Après l’adoption du règlement intérieur, les 20 membres ont élu leur président pour 5 ans en la personne de Chamsime Houlam, expert du milieu agricole, avec comme 1er vice-président Ibrahim Bahedja, docteur en géographie, et comme 2ème vice-présidente Claire Pusineri, spécialiste des mammifères marins.

« C’est une instance à la disposition de la Collectivité et de l’Etat, pour les accompagner dans une démarche de développement durable qui doit être le fil conducteur pour le développement de Mayotte. Ce n’est pas la défense d’intérêts particuliers, mais une expertise scientifique », tient à souligner le tout nouveau président de cette nouvelle instance chargée de la conservation et de la gestion de la biodiversité exceptionnelle de l’île.

Julien Perrot


Les membres du CSPN de Mayotte

Le CSPN est constitué des spécialistes suivants, nommés pour 5 ans renouvelables et désignés intuitu personae pour leurs compétences scientifiques et leur connaissance du patrimoine naturel de Mayotte (leur spécialité entre parenthèses).

Comme membres titulaires :

Stéphane Ciccione (tortues marines)

Dominique Strasberg (écologie terrestre et biologie de la conservation)

Luc Gigord (écologie terrestre évolutive et botanique)

Dahabia Chanfi (coraux)

Elamine Mohamed (entomologie)

Bacar M’dallah Ousseni (ornithologie)

Chamsime Houlam (milieu agricole)

Abbdoui-Anziz Ben Youssouf (géomorphologie)

Sarah Caceres (mammifères terrestres)

Claire Pusineri (mammifères marins)

Jean-Pascal Quod (écologie marine)

Sonia Ribes (invertébrés et reptiles terrestres)

Ibrahim Bahedja (géographie et énergies renouvelables)

Comme associés permanents :

Germinhal Rouhan (ptéridologie)

Philippe Keith (faune et habitats d’eau douce)

Laurent Tarnaud (primatologie)

Fabien Barthelat (écologie terrestre et botanique)

Vincent Ridoux (mammifères marins)

Bernard Thomassin (écologie récifo-lagonaire et impacts environnementaux, polluants)

Sophie Blanchy (ethnologie, anthropologie sociale et culturelle)


Au niveau national, le CSPNB

Présidé par Yvon Le Maho, le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité (CSPNB), mis en place au niveau national en janvier 2005, est chargé d’une fonction de veille, de conseil, d’alerte et de réflexion prospective sur l’ensemble des questions scientifiques concernant le patrimoine naturel terrestre et aquatique (eaux douces ou marines), qu’il s’agisse de paysages, d’écosystèmes, d’espèces ou de génomes.

Le CSPNB émet des avis scientifiques destinés à éclairer les choix politiques, à la demande du ministre chargé de l’Écologie. Il peut également s’auto-saisir, par décision consensuelle de ses membres. Il peut, en tant que de besoin, se réunir en formation spécialisée et faire appel à des experts extérieurs.

Le nombre de membres de ce groupe d’expertise est limité à 25, ce qui permet de réunir des compétences suffisamment variées, dans de bonnes conditions d’écoute et de dialogue. Afin de mobiliser aussi les compétences des organismes, une partie des membres est constituée par des présidents de conseils scientifiques régionaux déjà existants. Les membres sont tous nommés, y compris le président, sauf le vice-président, élu par ses membres.

Le CSPNB se réunit au moins tous les trimestres en présence des directeurs d’administration centrale ou des hauts-fonctionnaires les représentant. Le secrétariat du CSPNB est assuré par le service de la recherche de la direction de la recherche et de l’innovation du Commissariat général au développement durable.

Depuis sa mise en place en janvier 2005, le Comité a formulé des recommandations et conduit sur de nombreux sujets relevant de son champ de compétences. Les recommandations ont notamment porté sur les thèmes suivants :

– Renforcement de la population d’ours brun dans les Pyrénées

– Pathologie dite « grippe aviaire » due à la souche H5N1

– Connaissances d’amateurs et savoirs locaux

– Le thon rouge : une espèce menacée

– La culture d’agrocarburants : nécessité d’une évaluation environnementale globale

– Eléments pour un appel à propositions de recherche sur l’évaluation prospective des écosystèmes

– Les propositions du groupe 2 du Grenelle de l’Environnement : « Préserver la biodiversité et les ressources naturelles ».

Source : www.developpement-durable.gouv.fr

Protection de l’enfance

 

{xtypo_dropcap} »B{/xtypo_dropcap}ass maltraitance ! » C’est le nom de la cellule dépendant du service de l’aide sociale à l’enfance qui s’occupe depuis trois ans de lutter pour la protection des mineurs, et qui devrait voir son travail facilité par la signature du protocole de protection de l’enfance entre le président du conseil général, le préfet, le vice-rectorat, la protection judiciaire de la jeunesse, le tribunal, le parquet et l’Agence régionale de santé. Une signature qui fait suite à la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance et faisant du président du conseil général le garant du recueil, de l’évaluation et du traitement des informations préoccupantes s’agissant des enfants en danger ou en risque de danger.

« La situation des enfants à Mayotte nécessite une adaptation particulière », annonçait mardi Ahamed Attoumani Douchina, en rappelant que la cellule « Bass maltraitance ! » a été créée immédiatement suite à cette loi. « L’adoption de ce protocole va permettre une utilisation optimisée de cette cellule, c’est un document de référence qui situe la place de chaque acteur et garantit une meilleure communication entre eux. » Un enthousiasme partagé par le préfet qui, estimant que « la protection de l’enfance est l’affaire de tous », a annoncé la mise en place d’un Observatoire des mineurs isolés (voir encadré).

Ce protocole stipule que « les personnes qui mettent en œuvre la politique de protection de l’enfance, ainsi que celles qui apportent leur concours, doivent transmettre sans délai au président du CG et plus particulièrement au responsable de la cellule « Bass maltraitance ! », toute information préoccupante concernant un mineur en danger ou en risque de l’être. L’obligation concerne les personnels de l’aide sociale à l’enfance et des services judiciaires en charge de la politique de protection de l’enfance, mais également les services sociaux, la PMI, l’Education nationale, les services de la protection judiciaire de la jeunesse, la Dass, les associations gérant des établissements ou services accueillant des enfants, les professionnels de santé. »

 

Viols, grossesses précoces et fugues

 

La cellule « Bass maltraitance ! », dirigée depuis sa création par Corine Lardenois, s’occupe de centraliser toutes les informations préoccupantes et de les analyser pour déterminer s’il y a risque de danger, à savoir que l’enfant connaît des conditions d’existence susceptibles de l’exposer à un danger, ou danger avéré, ce qui signifie que l’enfant est victime de violences physiques, d’abus sexuels, d’actes de cruauté mentale ou de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement psychique et psychologique.

En s’appuyant sur les unités d’action sociale, le parquet ou tout autre service concerné, la cellule procède ensuite à une analyse de ces informations et à un travail de terrain qui la conduit à faire des propositions qui peuvent être une mesure d’assistance éducative, le placement en famille d’accueil ou encore la désignation d’un tiers dans le milieu familial pour la prise en charge de l’enfant.

La loi du 5 mars 2007 stipule qu’en cas d’urgence, le conseil général peut désormais procéder à une mise à l’abri du mineur. « Les cas les plus fréquents que nous traitons sont des viols, souvent commis par un membre de la famille, des grossesses précoces ou encore des fugues, qui sont assez nombreuses, particulièrement chez les filles ces derniers temps », précise Corine Lardenois, qui dispose de deux éducateurs pour faire fonctionner la cellule, et espère pouvoir bientôt en recruter un troisième. Le protocole précise également que chaque information préoccupante signalée soit suivie d’un retour, et qu’un comité de suivi fasse une analyse qualitative et quantitative annuelle du travail de la cellule.

 

Hélène Ferkatadji

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes