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La régularisation foncière se rapproche du nord de Mayotte

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La communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) met en place de permanences gratuites d'architectes-conseils du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) et de juristes de la commission d’urgence foncière (CUF).

Ce jeudi, à Bouyouni, la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) a annoncé la mise en place de permanences gratuites d’architectes-conseils du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) et de juristes de la commission d’urgence foncière (CUF). Ce nouveau service, prévu à partir du lundi 4 novembre, vise à rapprocher les administrés de services concentrés d’habitude sur la zone Mamoudzou-Dembéni.

« Notre agglomération est la première à annoncer les permanences d’architectes-conseils. » C’est par ces mots qu’Antufa Dimassi, dixième vice-présidente en charge de l’aménagement du territoire à la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte indique la mise en place de ce nouveau service gratuit. « C’est un accompagnement personnalisé pour les projets immobiliers, pour de la construction, de la rénovation ou de l’aménagement. » Il est le fruit d’une collaboration entre le groupement d’intérêt public de la commission d’urgence foncière de Mayotte (GIP-CUF) et du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).

Un service public innovant

Les deux entités assureront deux missions différentes. La CUF est conçue pour répondre aux problématiques juridiques du foncier à Mayotte, notamment sur les démarches de titre de propriété. « Nous souhaitons faciliter l’accès au conseil technique et juridique de tous ceux qui en ont besoin », assure Cédric Maleysson, juriste et directeur adjoint de la CUF de Mayotte. Quant à la CAUE, cette association d’intérêt public vise à promouvoir la qualité et la cohérence de l’architecture d’un territoire. Plus concrètement, elle accompagne à la rédaction de permis de construire, ou sur le choix de matériaux, malgré un devoir de neutralité sur la maîtrise d’œuvre et sur le dessin des plans. « Nous nous limitons à un devoir de conseil et d’échange avec les particuliers », explique Jeanne Demoule, architecte-conseil au CAUE de Mayotte. Les professionnels préviennent que ces démarches peuvent prendre un certain temps en fonction de l’engagement de l’usager. La CAGNM promet néanmoins une réponse systématique avec ce service public.

À raison d’une fois par mois, les permanences démarreront à partir du 4 novembre au siège de la communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte à Bouyouni.

Comores : Le microfinanceur l’Union des Meck dans la tourmente

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L’organe chargé de veiller sur le bon fonctionnement des quatorze agences composant le réseau de la mutuelle d’épargne et de crédit Ya Komor, est empêtré dans une tempête judiciaire visant pour l’instant sa hiérarchie. Celle-ci doit s’expliquer après l’achat controversé du nouveau siège social de l’institution.

Aux Comores, tout le monde connait le réseau Meck (mutuelle d’épargne et de crédit Ya Komor). Présentes dans le paysage financier du pays depuis plus de 20 ans, ces institutions de microfinance se sont fait une place grâce aux services qu’elles offrent à la population non bancarisée. Mais depuis quelques semaines, l’organe de contrôle, à savoir l’Union des Meck est secoué par une affaire qui risque de ternir son image. Pour le moment, le nom qui revient souvent est celui du directeur général, Ahamada Saïd, après l’acquisition d’un bâtiment devant servir de siège. L’achat du complexe « Les Arcades », un ancien hôtel situé au nord de la capitale Moroni, suscite la controverse pour plusieurs raisons, notamment le montant de l’acquisition jugé « exorbitant ». On parle de la somme de 1,1 milliard de francs comoriens, soit plus de deux millions d’euros. Une opération qui a d’abord été rejetée par le conseil de surveillance lors de son assemblée générale de l’exercice 2022, tenue fin 2023. Puis s’en est suivi le dépôt le 21 septembre, d’une plainte initiée par des membres des Meck. Le prévenu a été auditionné mercredi, durant des longues heures, par un juge d’instruction du tribunal de Moroni. Le magistrat l’a donc placé sous contrôle judiciaire après son inculpation pour les charges suivantes : abus de biens sociaux, concussion, enrichissement illicite, prise d’avantage illégale, détournement et blanchiment. Il lui est donc interdit de quitter le territoire national sans autorisation. Dans pareil cas, l’inculpé est aussi soumis à un régime de pointage. Pour le moment, l’intéressé qui bénéfice de la présomption d’innocence n’a pas fait de commentaire. Son avocat non plus, qui estime qu’il est trop tôt.

Sans aval de l’assemblée générale

Tout a commencé quand le directeur général de l’Union des Meck,-qui a la charge de veiller sur les quatorze agences éparpillées sur le territoire- a décidé d’acquérir un nouveau local devant abriter l’administration. Le problème, avant de procéder à l’achat acté en septembre 2023, Ahamada Saïd Bahassani, en poste depuis juin 2020, n’aurait pas suivi les règles, selon des sources haut placées. C’est l’article 24 des statuts de l’Union des Meck qui aurait été bafoué, en premier lieu, une disposition qui stipule qu’une autorisation de l’assemblée générale est obligatoire pour tout projet d’acquisition ou de construction d’immeubles. « Pour des gros investissements comme celui-ci, il devait obtenir l’aval. Mais nous avons découvert qu’une avance de 100 millions de francs comoriens avaient été versée en guise de promesse de vente. Une commission d’achat en connivence avec des élus ont approuvé le marché en conseil d’administration. Or, il aurait dû y avoir une expertise externe d’un cabinet dont la mission est de déterminer la valeur exacte du bâtiment, si le montant déboursé en valait la peine ou pas. Rien n’a été fait », a d’abord déploré un agent qui suit de près ce dossier. Ce n’est pas tout. Le code de passation des marchés publics qui a fixé des seuils de montants nécessitant le lancement d’un appel d’offres, n’aurait pas non plus été respecté. Le bémol, a poursuivi notre source, jusqu’à lors, l’on ne sait toujours pas combien le complexe va coûter car en plus de la somme évoquée, des travaux supplémentaires de rénovation sont engagés et auraient déjà atteint les 100 millions de francs comoriens (203.000 euros). « Trois entreprises dont une qui se consacrait à la toiture, sont sur le coup. Ce qui laisse planer des doutes de surfacturation dans la mesure où une partie du complexe est en état de délabrement », a poursuivi un autre haut responsable de l’Union des Meck.

Perquisitions

Si personne n’a été placé en détention provisoire, c’est sûrement pour laisser du temps aux investigations en cours. Jouant le rôle de gendarme du secteur financier du pays, la Banque centrale des Comores mène au sein des locaux de l’institution des inspections, qui s’étaleront jusqu’au 30 octobre, a-t-on appris. Mercredi, le juge et le greffier ont perquisitionné à leur tour. Seuls les bureaux du directeur général, son adjoint (placés sous contrôle judiciaire aussi), le secrétariat sont mis sous scellés. Recruté en 2020, après un appel à candidatures, le directeur général de l’Union des Meck aurait pu briguer en mai 2025 un deuxième mandat de cinq ans. L’on se demande qui va diriger l’institution durant les sept mois restants. La Banque centrale va-t-elle nommer une équipe intérimaire pour assurer le maintien des activités de cet organe qui a la charge surveiller tous les Meck ? Composé de 33 agences établies sur l’ensemble, ce réseau se hisse en première place dans la catégorie des plus grandes institutions de microfinance du pays, par son rapprochement vers toutes les catégories sociales.

Selon le rapport 2023 de la Banque centrale, l’Union des Meck détenait 33% des parts des crédits bruts. Des emprunts qui fiancent des projets de développement au profit des jeunes, des femmes, aux agriculteurs, entre autres.

La SIM récompensée pour ses futurs logements à Labattoir

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C’est une nouveauté pour la Société immobilière de Mayotte (SIM). Ce jeudi, celle-ci a reçu la certification NF Habitat HQE pour l’une de ses opérations, en l’occurrence « Les domaines de Khristal » à Labattoir. Délivrée par l’organisme Cerqual (groupe Qualitel), cette qualification « est le fruit d’un travail collectif et d’une vision commune axée sur des objectifs ambitieux et durables. Avec la signature de quatre conventions supplémentaires aujourd’hui, nous nous préparons à certifier plusieurs autres opérations dans les mois à venir, chacune guidée par les mêmes valeurs d’innovation et de responsabilité », selon Ahmed Ali Mondroha, le directeur de la SIM. Plusieurs éléments (l’utilisation de matériaux géosourcés, la gestion des eaux pluviales, la production d’énergie solaire photovoltaïque en toiture, ainsi qu’à l’isolation des parois et des toitures, la ventilation naturelle et l’agriculture urbaine) lui ont permis d’obtenir le niveau 2 (excellent). Dorénavant, elle tentera de décrocher le niveau 3 (exceptionnel) pour ses futures opérations.

« Cet engagement traduit notre volonté de construire durablement, de créer des espaces de vie respectueux de l’environnement tout en offrant un confort de vie exceptionnel à nos résidents. La SIM continuera d’innover et de faire de chaque projet une nouvelle opportunité de bâtir un futur plus vert », promet son directeur.

Seconde prison : « il y a plusieurs possibilités de terrains »

« Rien ne bloque. Il faut simplement que ceux qui sont détenteurs des terrains acceptent de réfléchir avec nous sur le fait de consacrer un terrain à une prison », répond le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, quand on lui pose la question d’une seconde prison, ce jeudi, en marge de la conférence sur la sécurité. Il y a deux ans et demi maintenant, Éric Dupond-Moretti, l’ex-ministre de la Justice, avait mandaté la préfecture pour lui trouver un terrain, alors que la prison de Majicavo-Koropa ne connaissait pas encore la surpopulation telle que l’on connaît aujourd’hui. Des pistes avaient été étudiées entretemps, mais n’ont pas abouti. « Il y a plusieurs possibilités de terrains. Il faut regarder avec les acteurs et notamment l’administration pénitentiaire quel est le terrain le plus adapté », poursuit le préfet.

Alors que la question a été de nouveau posée, ce mercredi, au Sénat par le centriste Stéphane Demilly (Somme), Didier Migaud a confirmé la création du « second établissement pénitentiaire de 400 places et de 15 à 20 places de semi-liberté », mais sans que le nouveau Garde des sceaux ne donne de date. Cette absence de calendrier, le sénateur Saïd Omar OIli l’a également notée. Il s’en inquiète et demande à rencontrer prochainement le ministre. « Il n’a pas répondu sur le calendrier de réalisation de ce nouvel établissement, ni sur la disponibilité des terrains. En conséquence, j’en conclue que la décision budgétaire n’a pas été prise. Cette réponse n’est pas du tout rassurante quand on connait les délais de réalisation de ce type de projet, soit sept à neuf ans selon les spécialistes une fois la décision budgétaire effective », fait-il savoir par communiqué.

Téléthon : les pompiers organisent la campagne en novembre

Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Mayotte et l’union des sapeurs-pompiers de Mayotte en partenariat avec Maoré Jet organisent le Téléthon 2024. Ils invitent les associations, les mairies via les centres communaux d’action sociales (CCAS) ainsi que les particuliers souhaitant organiser des événements de collecte de fonds pour le Téléthon à les contacter au 063 9 20 71 54 ou au 07 68 92 21 85.

Par la même occasion, ils lancent un appel aux familles dont un proche est atteint d’une maladie rare ou neuro-musculaire et les encouragent à les contacter pour échanger et participer à cette initiative solidaire.

Des activités seront proposées à cette occasion. Les stands seront installés samedi 2 novembre 2024 au Marché paysan de Coconi, les samedis 9, 16 et 23 novembre dans les magasins partenaires suivants : Carrefour Market de Combani avec l’amicale de Kahani, l’Intermarché du Baobab avec l’amicale de Kawéni, le Sodifram de Pamandzi (Shopi) et le Carrefour Market de Labattoir avec l’amicale de Petite-Terre.

Une légère baisse des prix de la consommation en septembre

En septembre, les prix à la consommation baissent de 0,3 % à Mayotte. Les prix de l’alimentation et de l’énergie reculent sur un mois après avoir augmenté en août, tandis que ceux des services, des produits manufacturés et du tabac sont stables.

Sur un an, de septembre 2023 à septembre 2024, les prix augmentent davantage à Mayotte (+2,1 %) qu’au niveau national (+1,1 %).  Au niveau national, les prix baissent de 1,2 % sur un mois en septembre, soit le plus fort recul depuis le début de la série en 1990, en raison notamment du retour à la normale de certains tarifs après les vacances d’été et les jeux Olympiques et Paralympiques.

En septembre, les tarifs de l’énergie baissent de 1 % à Mayotte en lien avec la baisse des prix des produits pétroliers (-1,8 %). En effet, le tarif du litre d’essence baisse de 4 centimes, celui du gazole de 3 centimes.

Football : les féminines U18 de Mayotte en stage à Laval

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Depuis le 10 octobre, les jeunes talents de la sélection U18 féminine de Mayotte sont en déplacement dans les Pays de la Loire pour un stage intensif. Elles ont affronté des clubs de renom tels que Le Mans FC, le FC Nantes et Angers Croix Blanche. Cette semaine, elles défieront Laval et Brequiny.  En plus des matchs, les joueuses bénéficient d’entraînements quotidiens de haut niveau et ont eu l’opportunité d’assister à des rencontres masculines et féminines.

Le Maoré Jazz Festival 2024 démarre sur les chapeaux de roues

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Le Maoré Jazz Festival a débuté ce mercredi, à la Croisette, à Mamoudzou. Pour son gala d’ouverture, se sont succédé sur scène les chanteuses Anne-Gaëlle Naouirdine et Saandati, qui ont mélangé jazz, de blues et de la musique mahoraise. Une séance de rattrapage est proposée à l’hôtel Sakouli, le samedi 26 octobre, à 19 heures.

Jusqu’à ce dimanche, des groupes locaux, de la région (Réunion et Madagascar) et de la France hexagonale (Strasbourg, Grenoble et Paris), sillonnent toute l’île.

Kick-boxing : Riad Issoufa vainqueur au gala CLK-Fight

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Riad Issoufa, combattant du Mayotte Boxing M’gombani, a remporté le match d’ouverture, le samedi 19 octobre, lors du gala CLK-Fight organisé par la Konateam à Pontault (Seine-et-Marne). Il y combattait aux côtés de Jérémy Monteiro, qui a décroché une ceinture mondiale Iska, l’une des plus grandes organisations internationales de kickboxing. « Fort du soutien du conseil départemental, qui a établi un partenariat pour accompagner les jeunes talents mahorais et s’engager durablement dans le développement du kickboxing, Riad se prépare désormais pour le championnat du monde amateur ISKA, en Autriche, où il sera accompagné de jeunes combattants, tels que Haytham Said (BCBLR-C2M) et Kaïs Antou (BCBLR) », fait savoir le conseil départemental de Mayotte.

Seconde prison : « il y a plusieurs possibilités de terrains »

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« Rien ne bloque. Il faut simplement que ceux qui sont détenteurs des terrains acceptent de réfléchir avec nous sur le fait de consacrer un terrain à une prison », répond le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, quand on lui pose la question d’une seconde prison, ce jeudi, en marge de la conférence sur la sécurité. Il y a deux ans et demi maintenant, Éric Dupond-Moretti, l’ex-ministre de la Justice, avait mandaté la préfecture pour lui trouver un terrain, alors que la prison de Majicavo-Koropa ne connaissait pas encore la surpopulation telle que l’on connaît aujourd’hui. Des pistes avaient été étudiées entretemps, mais n’ont pas abouti. « Il y a plusieurs possibilités de terrains. Il faut regarder avec les acteurs et notamment l’administration pénitentiaire quel est le terrain le plus adapté », poursuit le préfet.
Alors que la question a été de nouveau posée, ce mercredi, au Sénat par le centriste Stéphane Demilly (Somme), Didier Migaud a confirmé la création du « second établissement pénitentiaire de 400 places et de 15 à 20 places de semi-liberté », mais sans que le nouveau Garde des sceaux ne donne de date. Cette absence de calendrier, le sénateur Saïd Omar OIli l’a également notée. Il s’en inquiète et demande à rencontrer prochainement le ministre. « Il n’a pas répondu sur le calendrier de réalisation de ce nouvel établissement, ni sur la disponibilité des terrains. En conséquence, j’en conclue que la décision budgétaire n’a pas été prise. Cette réponse n’est pas du tout rassurante quand on connait les délais de réalisation de ce type de projet, soit sept à neuf ans selon les spécialistes une fois la décision budgétaire effective », fait-il savoir par communiqué.

A Bandrélé, on compte se préparer à la montée des eaux

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Les grandes marées de la semaine dernière ont rappelé à quel point les localités à proximité de la mer peuvent voir l’eau monter jusque dans les maisons. A Bandrélé, une réunion publique à ce sujet est organisée ce samedi après-midi.  

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De plus en plus confrontée à la submersion marine, la commune de Bandrélé organise une réunion publique, ce samedi, à 15h30, sur son front de mer. Cette consultation a lieu une semaine après les grandes marées qui ont provoqué une nouvelle montée des eaux sur plusieurs localités du département. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est un secret pour personne, nous travaillons sur ce sujet depuis quelques années. Nous savions qu’avec le phénomène du réchauffement climatique, il y aurait un impact sur la montée des eaux », confie le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, actuellement en déplacement au Havre pour la 34ᵉ convention des intercommunalités de France. Même si le phénomène ne touche pas que Mayotte, la vitesse à laquelle il s’amplifie inquiète forcément dans la commune du sud. « Nous nous attendions à ce que ce phénomène intervienne dans les 150 années à venir. Seulement, les choses sont allées plus vite à Mayotte notamment à cause des séismes. Nous sommes en train de vivre les conséquences », poursuit le maire.

Rassurer les administrés

La semaine dernière, alors que la route d’Ironi Bé à partiellement été inondé, le quartier Potéléa de Bandrélé a lui aussi vu de près la montée des eaux. « Nous ne sommes pas l’abri d’un tsunami. Il faut donc prévoir, quel comportement à adopter. Ne serait-ce que pour les cyclones, il faut savoir comment réagir. Mon but est de rassurer mes administrés, de prévenir les risques et de développer des moyens pour que les habitants puissent tout de suite se mettre à l’abri », précise le premier élu.

Un procédé devenu nécessaire, car les habitants de Bandrélé risquent de se retrouver de plus en plus souvent les pieds dans l’eau.

Samedi 26 octobre, 15h30, réunion publique sur le front de mer de Bandrélé.

Saïd Omar Oili à la pêche aux redevances des navires seychellois

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Le sénateur mahorais Saïd Omar Oili demande des comptes sur l’accord européen qui autorise les navires seychellois à pêcher dans les eaux mahoraises. Signé à nouveau en 2023, le document comporte normalement des contreparties pour les pêcheurs mahorais sous forme de redevances. Mais le parlementaire l’assure, « les pêcheurs de Mayotte n’ont rien vu de ces redevances depuis maintenant dix ans ».

Vers l’an II du dispositif parents-relais à Dembéni après un bilan positif

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Le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, le maire de Dembéni, Moudjibou Saïdi, ont renouvelé le partenariat avec les associations locales, ce mercredi après-midi.

La municipalité de Dembéni et les associations ont signé, ce mercredi 23 octobre, le renouvellement du dispositif parents-relais à Dembéni. Mis en place depuis un an pour empêcher les violences aux abords des écoles, une baisse de la délinquance a été observée. Celui-ci est principalement financé par l’Etat.

« Depuis nos bureaux, on entendait plus les enfants courir dehors, mais seulement le son des oiseaux. Désormais, ils se sont remis à courir, ils n’ont plus peur », témoigne Jean-Éric Serveaux. Pour le directeur adjoint de Transdev Mayotte, société qui gère les bus scolaires Halo et dont le siège est à Dembéni, cette anecdote révèle en quoi le dispositif parents-relais est une réussite. Ce mercredi 23 octobre, trois associations, les parents relais, le principal adjoint du collège Zakia Madi, le préfet François-Xavier Bieuville et le maire de Dembéni, Moudjibou Saïdi, se sont retrouvés à la Maison pour tous de la commune pour renouveler le dispositif pour une deuxième année.

Désamorcer les conflits

Mis en place en 2023, il vise à empêcher les violences à la sortie des établissements scolaires entre les jeunes en particulier devant le lycée de Tsararano et le collège d’Iloni. Son objectif est également de responsabiliser les parents au fait que la sécurité de leurs enfants leur appartient. Soixante parents relais sont donc devant les écoles chaque jour de 5 h 30 à 7 h, pendant la pause du midi, et de 15 h 30 à 17 h 30 à la sortie des cours. « Les bénévoles ont pour but de désamorcer les conflits et de transmettre aux jeunes les valeurs de fraternité et de vivre-ensemble », souligne le maire de Dembéni. « Depuis un an, nous ne constatons plus de conflits aux abords du collège et du lycée et nous observons une baisse de la délinquance dans la commune de 5 % », précise-t-il. De son côté, Transdev Mayotte observe une baisse de l’ordre de 60 % des incivilités sur ses transports depuis le début du dispositif.

Une enveloppe de 30.000 euros

Celui-ci bénéficie du soutien de la préfecture de Mayotte, cette année, une enveloppe de 30.000 euros est allouée à la municipalité pour son renouvellement. Sur le terrain, il est mis en œuvre grâce à l’appui d’associations de la commune ; Malézi Ouvoimoja de Tsararano, La Bonne Marée d’Iloni et Tsissiria Hazi de Dembéni. François-Xavier Bieuville, préfet de Mayotte a salué le travail réalisé au cours de l’année passée. « Si nous refinançons le dispositif, c’est qu’il a fonctionné. Vous avez réussi car vous avez retisser le lien social », a-t-il félicité. Selon lui, le but est d’atteindre à terme « la paix civile, c’est-à-dire le fait de ne pas avoir peur à la sortie de la mosquée. Un état où on peut mener une vie normale en famille ou entre amis et se sentir bien ».

Pour y arriver, une action collective est nécessaire. « Cela passe par les forces de l’ordre mais aussi par l’éducation nationale, les parents et les associations », estime-t-il comme c’est le cas avec les parents-relais.

D’autres mesures du même genre ont vu le jour dans la commune au mois d’août. Grâce à la présence du dispositif, la collectivité a remarqué que les violences se sont déplacées au moment où les adultes n’étaient pas présents, soit la nuit. Pour l’empêcher, un autre système de restauration de la paix a été déployé avec soixante bénévoles qui se mobilisent chaque nuit de 21 h à 4 h 30 du matin. Il est encore au stade de l’expérimentation.

La collecte des déchets de nouveau pénalisée par une grève

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La répartition de la RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel) a relancé la grève au Sidevam (le syndicat intercommunal d'élimination et de valorisation des déchets de Mayotte).

Une prime non répartie équitablement entre tous les agents du Sidevam (le syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte) remet le feu aux poudres. Trois centres de collecte de déchets ménagers (Miréréni, Combani et Dzoumogné) ont été bloqués ce mercredi matin à l’appel de la fédération syndicale unitaire (FSU) qui promet d’intensifier son action à compter de ce jeudi et l’étendre à tout Mayotte. Le président du syndicat, Houssamoudine Abdallah, qualifie cette grève d’illégale mais laisse la porte entrouverte pour d’amples négociations.  

Alors même qu’une résurgence du choléra est annoncée dans les îles voisines des Comores, et que la population mahoraise se remet à peine (depuis quelques semaines) des relents nauséabonds, de la prolifération des rongeurs et des risques sanitaires en pagaille, une nouvelle crise de ramassage des ordures ménagers s’invite dans l’actualité locale, cette semaine. En effet, une partie significative du personnel préposé à cette tâche est passé en action et a cessé le travail, au terme d’un préavis de grève déposé le 10 octobre dernier. Le mouvement trouve racine avec une prime RIFSEEP (pour régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel) réclamée depuis 2014 et obtenue à l’issue de la dernière grève et qui serait très « inéquitablement » répartie selon les grévistes. Délégué général FSU au sein du Sidevam, Kassim Abdoul Bastoi dit « Michel » est l’une des figures de proue de cette contestation. « Nous avons été conviés à une séance de travail, jeudi dernier, pour décider des modalités de mise en place de la prime, sauf qu’à notre grand étonnement, nous avons constaté que le président, le directeur général des services et les autres directeurs n’avaient nullement besoin de nous. Ils avaient tout préparé entre eux, des montants de 1.500 à 1.700 euros ont été accordés à ces derniers par le président Houssamoudine Abdallah et le personnel de catégorie C n’a eu droit qu’à des miettes de 50 à 300 euros. Ils ont oublié que ces bureaucrates ne courent aucun risque de maladie ou d’épidémie contrairement aux agents de terrain et que c’est grâce à leur combativité lors du dernier mouvement social que cette prime a été acceptée ».

« Nous n’avons pas d’autre choix »

Le syndicaliste exprime un sentiment partagé par d’autres agents en grève qui se disent prêt à durcir leur mouvement jusqu’à ce que les responsables du Sidevam consentent à revenir à la table des négociations pour revoir leurs propositions. « Nous comprenons bien que notre action va pénaliser toute la population mahoraise, mais nous n’avons pas d’autre choix pour nous faire entendre de nos responsables », fait remarquer le délégué syndical, qui ajoute ne pas perdre de vue le risque de propagation des maladies en cas d’amoncellement des ordures ménagers en période de pluies. Joint par nos soins, le président du syndicat explique, pour sa part, différemment les choses. Selon lui, ces disparités de montant dans l’attribution de cette prime RIFSEEP sont d’ordre réglementaire et répond à une obligation d’appliquer les textes du décret national relatif à cette affaire, laquelle s’impose à la fonction publique d’État, à la territoriale et hospitalière. « C’est un régime indemnitaire complexe qui détermine un montant maximal et minimal à attribuer aux agents selon les catégories dont ils relèvent, A, B et C, en tenant compte aussi de critères internes », se défend-il. Houssamoudine Abdallah rappelle que cette prime se monte à 160.000 euros en totalité sur une masse salariale globale de 1,2 million d’euros. Il argue également que la mesure n’a pas été aisée à mettre en place car les différents Sivom (Nord, Sud, Est, Ouest et centre) qui ont fusionné en un seul Sidevam n’étaient pas régis de la même manière et qu’au regard de la situation, certains agents risquaient de ne percevoir aucun euro. « Nous nous sommes fait assister d’un cabinet spécialisé qui nous a fait une première proposition en septembre, soit un mois après la signature du protocole de fin de grève. Elle ne satisfaisait aucune des parties en présence et il a fallu la retravailler pour obtenir une nouvelle mouture, dans le respect du calendrier que le Sidevam avait négocié avec organisations syndicales, le 30 août, à la levée de la dernière grève ».

Toujours selon ses déclarations, c’est dans cette impérieuse nécessité que le comité territorial social (instance consultative) a été convoqué le 9 octobre afin de permettre, ensuite, aux élus de la structure intercommunale de délibérer, sachant que les parties en présence avaient convenu en le 30 août d’une mise en place de cette prime le 1er janvier 2025 au plus tard. « Cette grève est illégale dans la mesure où le protocole d’accord signé par les syndicats non-grévistes indique bien que les discussions allaient se poursuivre sans mouvement de grève. C’est juste une méthode pour nous mettre en difficulté, la plupart des agents engagés dans ce mouvement ne savent pas pourquoi ils font grève. D’autant plus qu’auparavant, nous avons entamé un travail profond individuellement sur chaque cas », rajoute le président du syndicat. Outre une prime de 65 euros versé à chaque agent fin août dernier, il explique que tout le monde est gagnant dans cette affaire car la prime est de 300 euros minimum par agent. Il estime qu’il n’y avait pas nécessité d’un préavis de grève le 10 octobre courant dans la mesure où la porte reste encore ouverte à tous pour négocier.

Ainsi, ils étaient dix agents à bloquer le centre de collecte de déchets à Miréréni et Combani, ce mercredi, et quinze à Dzoumogné. Sur ce dernier lieu, le personnel non-gréviste s’est trouvé coincé sur le site et a été contraint de faire appel à la gendarmerie vers 10 heures pour faire rouvrir l’accès. Les grévistes promettent de durcir leurs actions à compter de ce jeudi et n’exclut pas d’étendre la fermeture à tous les sites de collecte de l’île. Affaire à suivre…

« Les bienfaits du sport sur la santé mentale sont innombrables »

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Dans l’hémicycle Younoussa-Bamana, au siège du conseil départemental de Mayotte, à Mamoudzou, la conférence de ce mercredi s’est conclue avec une séance d’étirements impulsée par la docteure Virginie Briard.

Dans le cadre des « Semaines d’information sur la santé mentale », le centre hospitalier de Mayotte (CHM), avec l’Agence régionale de Santé (ARS), a organisé une conférence sur le rapport entre le bien être corporel et physique. Pour mieux comprendre le lien, mais aussi pour adopter les bons réflexes.

« Se prendre la tête », « en avoir plein le dos », « rester sans voix ». Toutes ces expressions quotidiennes de la langue française reflètent les liens entre le corps et l’esprit, le physique et le psychique. Elles sont prises pour exemple lors de la conférence sur la santé mentale et le sport, qui s’est tenue toute la journée du mercredi 23 octobre au sein de l’hémicycle Younoussa-Bamana à Mamoudzou. « Quand on pense aux bienfaits du sport sur la santé, on pense surtout à ceux physiques. Mais on pense moins aux bienfaits sur la santé mentale, alors qu’ils sont innombrables », souligne la docteure Virginie Briard, pédopsychiatre au centre hospitalier de Mayotte (CHM). L’activité physique permet la libération naturelle de molécules, les endorphines, qui procurent un sentiment de plaisir et de bien-être. « Et personne n’a d’excuse », martèle la professionnelle de santé, rappelant que le sport peut être adapté aux personnalités et aux particularités de chacun.

Problème de sédentarité

En France, 70 % des adolescents de 15 ans pratiquent du sport (données d’une étude de 2023 de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire). Un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes. Et la promotion du sport est d’ailleurs la grande cause nationale de 2024, impulsée par la tenue des Jeux olympiques et paralympiques. La campagne les « Semaines d’information sur la santé mentale » (SISM) a fait de la mobilité son thème pour cette année. « Nous n’avons pas choisi le thème, qui est national, mais je le trouve particulièrement adapté à Mayotte », estime la pédopsychiatre, qui pointe une problématique de sédentarité sur l’île, et des complications liée au diabète et aux maladies cardiovasculaires. « La culture du sport est de plus en plus présente, avec les jeunes qui pratiquent à l’école. Mais avec l’insécurité, le manque d’infrastructures et le paysage accidenté de l’île, tout se fait en voiture même si c’est à dix minutes à pied », constate Virginie Briard. Elle veut que l’événement permette de rappeler que « notre corps va bien aussi parce que notre mental suit ».

Modération et régularité

C’est une problématique qu’elle aborde lors de ses consultations et au sein du centre médico-psychologique pour enfants et adolescents (CMPEA) et via l’unité mobile de pédopsychiatrie (UMPP), créée en 2023. Ramener la thématique de la santé mentale et la lier au sport, c’est aussi discuter du terme en lui-même. L’infirmier Philippe Portet tient à souligner que sa définition est récente, et qu’elle n’inclut pas forcément une maladie ou un trouble. Il s’appuie sur la définition de l’organisation mondiale de la santé (OMS), « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel face aux difficultés normales de la vie ». Il questionne le nouvel équilibre à trouver entre sport et santé mentale, « nos grands-parents et nos arrière-grands-parents marchaient plus que nous. Face à nos nouveaux modes de vie, plus sédentaires, il faut trouver un équilibre. Le sport d’aujourd’hui n’est pas le sport d’hier ». Natation, yoga, courses à pied, tir à l’arc… Tous les sports sont bons pour en tirer des bienfaits comme la sociabilisation, le dépassement de soi, un meilleur sommeil, « mais seulement s’ils sont pratiqués de manière modérée et régulière ». Lui et sa collègue Echata Ibrahim n’occultent pas les quelques effets négatifs du sport, qui ont trait surtout aux sportifs de haut-niveau, comme la dépendance à la pratique ou tout simplement la chute. Mais il tient à rassurer l’audience. « À partir du moment où il y a une activité, il y a des dangers. Même en prenant sa douche, on peut tomber », ironise l’infirmier.

La santé mentale, « l’affaire de tous »

Anissati écoute avec attention les professionnels échanger. Professeure dans le secondaire, elle assiste à la conférence pour savoir comment agir « en tant qu’enseignante, mais aussi maman de deux enfants ». Pour elle, « la santé mentale est l’affaire de tous, pas seulement des gens malades ». Si, bien sûr, les professionnels autour de la table rappellent régulièrement que le sport n’est pas le remède miracle à une dépression qui touche 20 % de la population mahoraise selon les chiffres de 2019, il aide à accompagner leurs patients dans leurs soins. « Par exemple, on va encourager à faire de la boxe pour extérioriser un débordement de colère. C’est sans risque pour la personne et pour autrui », explique Sandra Fougeras, psychologue au CMPEA. « On les pousse à faire du sport, mais ce n’est pas toujours faisable. Beaucoup vont seulement en cours et rentrent à la maison. Leurs parents ne les laissent pas forcément sortir, par peur. Alors on essaie aussi de sensibiliser la famille », poursuit la jeune femme. Elle et sa collègue Sarah Gawinowski envisagent de lancer des groupes de danses, de yoga, de médiation pour amener les adolescents à compléter leurs suivis au CMPEA.

La connexion internet s’accélère à Ouangani

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« L’accès à une connexion rapide et fiable est devenu aussi essentiel que celui à l’eau et l’électricité », insiste Ali-Powell Souffou, conseiller municipal délégué au numérique de Ouangani, lors de l’inauguration du nouveau nœud de raccordement d’abonnés (NRA) installé par Orange, à Kahani, à proximité du lycée. Ce mercredi matin, cette nouvelle installation visant à accélérer la connexion internet a été célébrée comme un réel outil pour le développement de la commune. « Cela offre des perspectives intéressantes pour l’activité économique locale en favorisant l’utilisation du numérique par les entreprises et en facilitant le télétravail », indique Kassim Adinani, directeur de la relation avec les collectivités locales d’Orange Mayotte.

La commune est désormais dotée de NRA à Kahani et Ouangani, mais aussi d’une nouvelle antenne 4G+, le tout financé par les fonds propres d’Orange. De quoi désenclaver la ville numériquement, qui sort d’un réseau saturé à 90%. « À la mairie, internet ne fonctionnait pas », confie le conseiller municipal qui a initié ce projet en 2020, constatant le débit bien trop faible offert à la population de la commune. Alors que le Département est en train d’attribuer le marché FTTH (“Fiber to the home” ou “fibre optique jusqu’au domicile” en français) à Mayotte, ces nouveaux équipements permettront à Ouangani de patienter et surtout d’avoir déjà les installations aptes pour accueillir la fibre optique.

Un appel à témoignage sur la double culture pour une exposition

En lien avec le spectacle « Mémoires invisibles (ou la part manquante) » qui aura lieu le 22 novembre, un projet de résidence photographique, « Entre deux rives », aura lieu au pôle culturel de Chirongui avec le photographe Miquel Dewever-Plana et le metteur en scène Paul N’Guyen. Pour ceux qui souhaiteraient participer au projet et témoigner, les seules conditions sont d’avoir une double culture et être âgé de plus de 15 ans. Les portraits réalisés seront exposés lors des représentations du spectacle les 21-22 novembre, au pôle culturel, accompagnés d’un extrait audio de l’entretien réalisé avec Paul N’Guyen. Si vous êtes intéressés pour y participer, vous pouvez contacter le pôle par mail : communication-poleculturel@chirongui.yt ou par téléphone au 06 39 72 25 67.

L’association Hippocampe à la semaine « Culture du monde 2024 »

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L’association Hippocampe 976 est partie avec seize jeunes de Mayotte pour participer à la semaine interculturelle « Culture du monde 2024 » à Aurillac dans le Cantal. L’objectif est de favoriser les échanges culturels à l’échelle nationale et de promouvoir la culture mahoraise. Ils vont animer un atelier de fabrication de l’instrument « Machevé » utilisé lors du shakasha, une danse mahoraise, et de « M’kayamba ». Ils présentent également différents mets locaux, comme le samoussa, et des danses traditionnelles mahoraises.

Biodiversité : les Naturalistes de Mayotte appellent à « agir vite »

La seizième conférence des parties (COP) sur la biodiversité s’est ouverte le 21 octobre à Cali en Colombie, avec tous les pays membres des Nations unies. Dans un communiqué, l’association des Naturalistes de Mayotte appelle à l’action : « il faut agir, et vite ! Faute de quoi la riche biodiversité de Mayotte sera partie en fumée d’ici 2050 ».  Si elle souligne la création de la réserve naturelle des forêts (mai 2021) et la protection des plages de pontes de tortues (février 2022), elle déplore le manque de protection des zones peu ou pas protégées comme les presqu’îles de Saziley ou d’Handréma et les îlots de Mtsamboro ou Karoni.

Un marché agricole et d’artisanat du Sud ce samedi à Musicale plage

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Dans le cadre de son projet alimentaire territorial, la communauté de communes du Sud en collaboration avec les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui, et Kani-Kéli, organise un marché agricole et d’artisanat du Sud, ce samedi 26 octobre, dans la commune de Bandrélé, de 8h à 13h, à Musicale plage.

Des produits locaux : fruits, légumes, plantes, sel et épices seront en vente mais aussi des produits d’artisanat : décoration, ustensiles de cuisine, broderies… ainsi que la nourriture traditionnelle : plats, jus, gâteaux, achards.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes