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Service des Transports Maritimes de Mayotte : de nouvelles perturbations en vue

Service des Transports Maritimes de Mayotte : de nouvelles perturbations en vue

Une saisine de la CRC par le préfet de Mayotte sur le budget départemental et l’avenir du STM au cœur d’un mouvement de grève annoncé pour mardi prochain 12 août 2025 par le syndicat FO. Celui-ci dénonce dans la presse locale une privatisation probable de ce service à laquelle il s’y oppose fermement. Ali Omar, le vice-président du département en charge des transports réfute cette crainte et évoque plutôt des profondes réformes indispensables à la survie de ce service public.

Que va-t-il advenir du Service des Transports Maritimes (STM) qui sert de cordon ombilical entre Petite et Grande-Terre, les deux îles principales de notre archipel. Un jour ou l’autre, il fallait s’y attendre ! La question de son éventuelle privatisation prochaine est récurrente, mise en lumière par les syndicats de manière sporadique une année sur l’autre, au gré des crises profondes qui secouent inlassablement ce service important du Département de Mayotte. « Certains le surnomme le mammouth irréformable », d’autres « le fourretout des conseillers départementaux », « le boulet financier du CDM », « la vache à lait des agents », « le royaume de tic-tac » et que sais-je encore, les sobriquets fusent tous azimuts selon l’auditoire et les événements. Il faut dire que ce service, trop souvent livré à lui-même et aux luttes intestines de personnels a toujours réussi à échapper à toutes tentatives de le réformer et de l’assainir. Mais que l’on se garde bien d’indexer trop hâtivement le personnel, les innombrables disfonctionnements subis par le STM sont en réalité le fruit de sa très mauvaise gouvernance par les diverses majorités qui se succèdent aux commandes du Conseil départemental de Mayotte depuis le déclenchement le 4 avril 2004 d’une décentralisation ratée et organisée de ce territoire…

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Services des transports maritimes de Mayotte : au-delà de la grève, un modèle à bout de souffle

Services des transports maritimes de Mayotte : au-delà de la grève, un modèle à bout de souffle

Alors que la menace d’une grève illimitée à partir du 12 août plane sur les transports maritimes de Mayotte, le conflit entre le Département et les agents du STM ne fait que mettre en lumière un malaise plus profond : celui d’un système à bout de souffle, prisonnier d’un modèle de gestion obsolète, d’une dépendance financière chronique et d’une organisation structurelle inadaptée aux enjeux actuels.

Avec plus de six millions de passagers transportés chaque année, le Service des Transports Maritimes (STM) est l’un des piliers de la mobilité à Mayotte. Il est même, selon les données de la chambre régionale des comptes, le service de transport maritime le plus fréquenté de France. Pourtant, cette importance ne se traduit ni en stabilité financière, ni en performance organisationnelle.

Chaque année, le Département comble les déficits d’exploitation du STM à hauteur de 14 millions d’euros, soit trois fois les recettes réelles issues de la billetterie et autres activités (4,5 millions d’euros). Un déséquilibre alarmant pour un service censé incarner la colonne vertébrale du territoire en matière de mobilité.

Une billetterie opaque, au cœur des dérives

Parmi les faiblesses structurelles, la gestion de la billetterie constitue un angle mort historique. Le Département lui-même le reconnaît : la comptabilisation des usagers et des recettes est approximative, parfois même entachée de suspicion. Un ancien directeur du STM a saisi le parquet au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, évoquant des soupçons de fraude.

Refondation de Mayotte : le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi

Refondation de Mayotte : le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi

Derrière les grandes déclarations de « refondation » et les débats sur la conformité constitutionnelle, une autre réalité s’impose à Mayotte : celle d’un territoire en crise chronique, pris dans l’étau d’une politique migratoire toujours plus restrictive et d’un développement social structurellement négligé.

Ce jeudi, le Conseil constitutionnel a validé la quasi-totalité de la loi « pour refonder Mayotte ». Si les projecteurs se sont braqués sur le durcissement des règles migratoires et la lutte contre l’habitat informel, peu de place a été accordée à une réflexion plus large : comment sortir Mayotte de son statut de département le plus pauvre de France sans s’attaquer aux causes profondes de sa vulnérabilité ?

Une réponse technique à une crise politique et humaine

Le gouvernement met en avant des « caractéristiques démographiques particulières » pour justifier des mesures d’exception sur le territoire. Derrière cette formule juridique, une situation bien connue des Mahorais : une pression migratoire constante, une urbanisation anarchique, et un accès aux services publics toujours plus dégradé.

Mais au lieu d’investir massivement dans l’éducation, la santé ou l’emploi, l’État semble privilégier une logique de contrôle. En ciblant les logements dits « informels », en limitant l’accès au séjour pour des parents d’enfants français, ou encore en facilitant le placement d’enfants en rétention, la loi répond à l’urgence… sans jamais la dépasser.

13 ème Jeux des Jeunes de l’Océan Indien : disqualifiés pour avoir triché contre Mayotte

13 ème Jeux des Jeunes de l’Océan Indien : disqualifiés pour avoir triché contre Mayotte

Très grosse fut la surprise ! Une tricherie de la délégation comorienne démontrée par des contrôles d’identité, des sportifs adultes camouflés au milieu de mineurs, lui ont valu une disqualification. Un match annulé, Mayotte propulsée de fait à la demi-finale de basketball qu’elle a eut à disputer contre La Réunion. Une pratique qui sème le doute, après le refus de l’équipe féminine comorienne de se soumettre au même type de contrôle. Grand embarras pour les organisateurs des jeux.

« Ils se font les chantres des couleurs d’une Palestine piétinée par l’Etat hébreux mais n’hésitent pas opprimer les athlètes mahorais, allez comprendre quelque chose dans cette posture comorienne, curieuse lecture qu’est la leur du droit onusien des peuples à disposer d’eux-mêmes», assène contre les Comores le jeune mahorais étudiant en droit à l’université de Paris Sorbonne, Abdoulatif Issa Mahamoud. Politique et sport ne font pas toujours bon ménage et la délégation comorienne aux 13 eme Jeux des Jeunes de l’océan Indien l’a amèrement appris à ses dépens lundi dans la capitale Seychelloise. Elle qui n’a eu de cesse de jeter l’opprobre sur les jeunes sportifs mahorais a fini par se prendre dans son propre jeu, elle retournera âprement humiliée à Moroni à la fin de ces jeux. A force de vouloir faire de l’ombre à Mayotte en toute occasion, les Comores ont sans le vouloir mis en évidence une technique de triche qui leur a valu la disqualification en basketball…

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13 ème Jeux des Jeunes de l’océan Indien, l’essentiel était d’y prendre part

13 ème Jeux des Jeunes de l’océan Indien, l’essentiel était d'y prendre part

Passée l’euphorie des premiers jours, les victoires pour les sportifs mahorais se raréfient. Une dernière médaille de bronze (sur 5) gagné hier, en boxe dans la catégorie des – 75 kilos qui aurait pu prétendre à une 2 ème place. Victorieuse des Seychelloises, les footballeuses elles n’apprécient pas la 3 ème place à laquelle elles se trouvent reléguées. Elles invoquent une disposition du règlement des jeux qui les positionnent derrière l’équipe mauricienne arrivée en tête.

Boxeur prometteur, Dyess Fanamana Nassur est le dernier médaillé de l’équipe mahoraise, en milieu d’une semaine qui s’achève avec moins de panache qu’elle n’a commencé. Il a remporté hier une médaille de bronze dans la catégorie des – 75 kg. Il n’a pas fait le poids devant son adversaire seychellois, Adrien Malvina. A l’approche de la fin des différentes compétitions programmées, la participation très remarquée des jeunes sportifs mahorais aux 13 ème Jeux des Jeunes de l’Océan Indien n’a pas été couronnée d’une grande moisson en termes de médailles.

A peine 5 (de bronze) recensées, exclusivement dans sports individuels (haltérophilie et judo), bien loin de la presque quarantaine qui distingue leurs collègues du département de La Réunion. Aussi spectaculaires qu’ont pu être les performances des équipes féminines dans le basketball, le football et autres, la perspective de décrocher une première ou deuxième place sur le podium final devient de plus en plus incertain au fur et à mesure que s’approche la fin des jeux. « L’essentiel c’est de participer »…

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Isabelle Richard, catalyseur d’une refondation attendue à Mayotte

Isabelle Richard, catalyseur d’une refondation attendue à Mayotte

Le 25 août 2025, Isabelle Richard prendra officiellement les rênes du Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) de Mayotte. Mais plus qu’un changement administratif, son arrivée symbolise une étape décisive pour l’île, alors que le territoire s’enfonce dans une crise multidimensionnelle que l’État tente de juguler à travers une politique de refondation ambitieuse.

Le SGAR n’est pas un poste administratif parmi d’autres. Véritable tour de contrôle de l’action publique à l’échelle territoriale, il orchestre la mise en œuvre des politiques de l’État, coordonne les grands projets, et doit en garantir la cohérence. À Mayotte, ce rôle prend une dimension encore plus stratégique, tant les défis sont nombreux et complexes : résorption de l’habitat insalubre, crise de l’eau, insécurité, pression migratoire, sous-équipement chronique, tensions sociales…

L’arrivée d’Isabelle Richard à ce poste clé s’inscrit dans un moment critique. Depuis le lancement de la mission interministérielle de reconstruction et de refondation du territoire, l’État a affiché sa volonté d’apporter des réponses fortes aux attentes de la population. Ancienne cheffe de projet au sein de cette mission, Isabelle Richard n’arrive pas en terrain inconnu. Elle connaît les arcanes du dossier, les blocages administratifs comme les leviers disponibles, et surtout, elle a déjà tissé des liens avec les acteurs locaux…

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Rapport de la CRC : une crise de gouvernance à la tête du Département de Mayotte

Rapport de la CRC : une crise de gouvernance à la tête du Département de Mayotte

Le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) publié le 4 août 2025 a fait l’effet d’un électrochoc. Si les critiques sur la gestion budgétaire du Conseil départemental sont nombreuses et précises, ce qui se dessine en filigrane est bien plus profond qu’un simple déséquilibre financier : c’est une crise de gouvernance, révélatrice des fragilités structurelles d’une administration débordée par les défis colossaux de l’île.

Avec un déficit persistant, une dépendance accrue aux aides de l’État, des dépenses incontrôlées et des recettes fiscales stagnantes, le tableau dressé par la CRC est accablant. Pourtant, derrière les courbes et les chiffres, c’est l’incapacité du Département à piloter efficacement ses politiques publiques qui inquiète le plus les observateurs.

Loin d’être uniquement un problème de moyens, la situation financière de la collectivité est avant tout le symptôme d’un manque de vision, d’organisation et de compétence managériale. La Chambre évoque une « absence de pilotage rigoureux des dépenses » et une « dégradation continue de la capacité d’autofinancement », des constats qui révèlent un appareil administratif mal équipé pour gérer un territoire en forte tension sociale, démographique et économique.

Une administration dépassée par les réalités du terrain

Le département est confronté à une croissance démographique explosive, avec une population jeune et en grande précarité. Les besoins en services publics – écoles, routes, santé, action sociale – explosent. Or, l’administration départementale peine à suivre. Elle se heurte à des difficultés endémiques de recrutement, de formation, de stabilisation des équipes, et de gestion des compétences…

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En Sah, le podcast de Malika pour réveiller la conscience des jeunes de Mayotte

En Sah, le podcast de Malika pour réveiller la conscience des jeunes de Mayotte
Malika Djoumoi, créatrice du podcast En Sah, offre un espace de discussion libre et sans filtre pour questionner les réalités de Mayotte et les enjeux de sa génération.

Malika Djoumoi, 27 ans, créatrice du podcast En Sah, s’est lancée après le cyclone Chido pour aborder les réalités de Mayotte. Entre son parcours professionnel et son héritage familial, elle propose un espace de discussion libre où elle questionne sans filtre ce qui façonne la société mahoraise.

« Questionner ; comprendre ; discuter sans filtre » sont les maîtres-mots de Malika Djoumoi, créatrice de contenu. Maquillage léger, monture de lunettes en forme d’octogone. Âgée de vingt-sept ans. Depuis ce début d’année, la jeune Mamoudzoize enchaîne les émissions de podcast sur les plateformes d’écoute.

Inspirer la jeunesse

Sa série de podcasts naît après le cyclone Chido afin d’inspirer la jeunesse. Les quatre premiers épisodes s’attachent à développer l’esprit critique et la construction d’une meilleure conscience chez les Mahorais. « Je cherchais un podcast qui tendait à aider les jeunes Mahorais. C’est à mon sens ceux qui allaient le plus subir les conséquences du cyclone », raconte-t-elle.

Pendant un temps elle a songé à effectuer de l’aide aux devoirs. Elle est aujourd’hui salariée dans une entreprise à Mayotte, après un passage au sein du cabinet d’audit du groupe Big Four au Luxembourg. Élève modèle, elle admet avoir d’abord pensé à l’aide aux devoirs pour s’adresser à la jeunesse, mais préfère le cadre informel de ses podcasts.

Revenue à Mayotte, elle a d’abord eu sa mère comme modèle d’inspiration. Employée au sein des services culturels de la ville de Mamoudzou. Par ailleurs, peintre depuis le Covid, une passion retrouvée après une interruption depuis son époque lycéenne. « Elle nous poussait dans nos individualités, malgré une apparence de femme traditionnelle », affirme-t-elle. Curieuse de nature, c’est dans sa famille qu’elle a appris à s’adresser de manière franche et directe.

Déconstruire les a priori

« On a tout à gagner à sortir des conditionnements », raconte la jeune femme. Consciente d’être issue de la population majoritaire dans la société mahoraise, elle souhaite impulser une nouvelle conscience aux jeunes Mahorais : « On est la majorité, les instances de décisions se concentrent sur une ou deux générations, alors que tout le monde a le pouvoir décisionnel. »

La diplômée en comptabilité souhaite encore davantage d’engagement de la part de sa génération : « Il faut qu’on prenne des décisions maintenant. Nous faisons des choix tous les jours. »

Le podcast En Sah est à suivre sur toutes les plateformes légales.

Comores : des écoles publiques bientôt fermées faute d’effectifs

Comores : des écoles publiques bientôt fermées faute d’effectifs

Le phénomène touche principalement la Grande Comore, où les établissements privés sont de plus en plus nombreux et accaparent près de 80% de effectifs. A Anjouan et Moheli, en revanche, les écoles sont confrontées à un sureffectif d’élèves et un déficit d’enseignants.

Ça n’a jamais été un secret pour personne. Aux Comores, les écoles publiques sont en livrées à elles-mêmes. Et parmi les conséquences qui ne mettent pas du temps à se faire ressentir on retrouve la fuite d’élèves. Beaucoup d’établissements en particulier ceux situés en dehors de la capitale Moroni se trouvent avec des effectifs en dessous de la moyenne autorisée par les normes. Face à cette situation, le ministère de l’éducation, visiblement dépassé par le problème vient de menacer de les fermer dès la rentrée prochaine. Dans une réunion convoquée ce jeudi, à la faculté Imam Chafiou, le ministre comorien de l’Éducation, Bacar Mvoulana a exposé devant des élus locaux et des proviseurs la situation. Il leur a demandé de travailler ensemble pour éviter d’en arriver à cette décision radicale. Le ministre de l’Éducation de l’Union des Comores a précisé que la fuite des élèves touchait seulement la Grande Comore. « Je les ai appelés aujourd’hui pour réfléchir sur des solutions car la fermeture d’établissement n’est pas une mesure facile à prendre. Si je le fais ce sera à contrecœur mais c’est la nation. Nous devons commencer des mesures d’assainissement, parce qu’on ne peut pas continuer à construire des écoles et les voir rester désertes« , a souligné, le patron de l’éducation devant les médias…https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

L’Association MESSO célèbre la réussite de ses jeunes à Combani

Le jeudi 14 août 2025, l’Association MESSO organise une cérémonie de remise de diplômes au Domaine BADJA à Combani. Cet événement mettra à l’honneur les jeunes accompagnés par ses structures d’accueil (LVA) tout au long de leur parcours scolaire.
Cette cérémonie symbolise une étape majeure dans leur vie et célèbre leurs efforts et réussites. L’Association invite les médias à couvrir cette journée riche en émotions et en engagement.

La 5G arrive à Sada

La 5G arrive à Sada

Orange poursuit le déploiement de la 5G à Mayotte. Depuis le 1er août, la commune de Sada est désormais couverte, après l’activation d’antennes entamée mi-juillet. L’opérateur affirme couvrir 83 % de la population mahoraise, renforçant sa position de leader sur l’île. Les habitants et professionnels de Sada bénéficient désormais de meilleurs débits pour leurs usages numériques quotidiens, notamment le streaming, les téléchargements et la qualité du réseau en zones denses.

Un avenir pour les jeunes mahorais

Dans un territoire en plein développement, où la jeunesse représente une grande partie de la population, plusieurs structures locales œuvrent chaque jour pour accompagner les jeunes dans leur insertion professionnelle. Mardi matin, le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ) de Mayotte a organisé une conférence réunissant les acteurs engagés dans l’accompagnement de la jeunesse : la DRAJES, le FONJEP, le Conseil Départemental, et bien d’autres partenaires.
L’événement a été marqué par la présence du délégué général d’Info Jeunes France, également président bénévole du CRIJ Occitanie Montpellier-Toulouse. Il était accompagné d’Alix Brumier, directrice du CRIJ de La Réunion.
Dans son discours, la directrice a souligné l’importance des liens entre les territoires :
« Rendre ces liens encore plus forts, créer des projets communs. Nos territoires sont différents, mais nous partageons quand même des problématiques similaires. » affirme t-elle.
De son côté, le délégué général a insisté sur le sens de sa visite à Mayotte :
« Si nous sommes venus, c’est pour plusieurs raisons. La première, c’est un message d’amitié, de solidarité, de fraternité, et de reconnaissance pour le travail que vous accomplissez. Merci pour votre engagement, pour ce que vous faites au quotidien dans un territoire qui a souffert. Cette visite est une marque de soutien. Même depuis l’Hexagone, sachez que nous sommes très proches de vous. Info Jeunes France soutient tous les territoires d’outre-mer. » ajoute t-il
Ce temps d’échange a surtout permis aux différentes structures de partager les difficultés rencontrées depuis le passage du cyclone, notamment dans l’accompagnement des jeunes et la continuité de leurs missions. Ensemble, elles ont pu réfléchir aux besoins prioritaires du territoire. L’objectif commun reste clair : la jeunesse mahoraise a un avenir, et elle est accompagnée pour le construire.

Mamoudzou : le Conseil Municipal des Jeunes lance « Naringadzé », un été d’animations pour les 5-15 ans

Mamoudzou : le Conseil Municipal des Jeunes lance "Naringadzé", un été d’animations pour les 5-15 ans

Jusqu’au au 22 août 2025, les villages de Mamoudzou vibreront au rythme des animations estivales « Naringadzé », une initiative portée par le Conseil Municipal des Jeunes.
Afin d’occuper utilement les enfants et adolescents pendant les vacances scolaires, le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) de Mamoudzou met en place un programme riche en activités baptisé « Naringadzé », mot qui évoque le partage et la convivialité. Destiné aux jeunes de 5 à 15 ans, ce projet vise à proposer des loisirs à la fois ludiques, éducatifs et sportifs dans les différents villages de la commune.
Au programme : jeux de société, course en relais, « 1,2,3 musique », épervier, chamboule-tout, football, basketball ou encore chasse aux trésors. Une offre variée qui promet de divertir tout en renforçant les liens sociaux entre les jeunes Mamoudzois.
Les participants peuvent s’inscrire directement sur les lieux des animations ou obtenir plus d’informations en contactant le 0639 07 23 12.
Ce projet citoyen, qui s’inscrit dans une volonté de promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale, est soutenu par la préfecture de Mayotte et l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, dans le cadre du dispositif national « Quartiers d’été 2025 ».
Avec « Naringadzé », la jeunesse prend les commandes de l’animation locale pour un été placé sous le signe du dynamisme, de la solidarité et du plaisir partagé.

Mamoudzou : le Conseil Municipal des Jeunes lance "Naringadzé", un été d’animations pour les 5-15 ans

Pour ou contre un boycott mahorais des eux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien ?

Pour ou contre un boycott mahorais des eux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien ?

La voilà qui revient au galop la polémique sur l’impossibilité de nos sportifs à avoir droit au drapeau tricolore et à la Marseillaise en cas de victoire aux rencontres sportives de l’Océan Indien. La 13 ème édition des Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien (JJCOI) qui se tient actuellement aux Seychelles n’échappe pas à cette règle. Au sein de la population, des voix s’élèvent contre le mouvement sportif local et demande un boycott pur et simple de ce type de rencontres. En ligne de mire, les prochains Jeux des Iles de l’Océan Indien que les Comores se préparent à accueillir en 2027.

Et voilà que ça recommence encore ! Une fois de plus, les Comoriens, nos soi-disant frères, remettent leur couche habituelle de l’anti mahorais primaire. Une fois de plus, les autorités de Moroni n’ont pas manqué de déverser leur sauce politique amer sur des jeunes garçons et filles dont l’unique défaut est d’être natifs de Mayotte, la terre à annexer par tous les moyens, au risque de paraître ridicule dans certaines situations. Nos sportifs se retrouvent privés d’hymne national en cas de victoire, et de drapeau, victime du chantage habituel du président Azali Assoumani.

A la jeunesse mahoraise de tirer la leçon qui convient quant à la soi-disant fraternité censée permettre, un jour très lointain, à l’Union des Comores d’absorber une île de Mayotte qui lui est et lui restera hostile pour des temps indéfinis. Force est de constater que cet odieux marchandage perdure malgré les gouvernements qui se succèdent aux commandes de la France à Paris. Cette fois-ci, l’excuse trouvée par Moroni pour agiter sa rhétorique anti Mahorais est la présence du logo de la Marianne sur les tee-shirts de nos jeunes athlètes…

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JJCOI : des filles au top niveau et des garçons moins performants

JJCOI : des filles au top niveau et des garçons moins performants

Sentiment mitigé du côté de la délégation sportive de Mayotte aux Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien qui ont démarré samedi 03 août 2025 à Victoria, capitale de Seychelles sur l’île de Mahé. Nos filles brillent de mille feux, nos garçons ne déméritent pas non plus. Un coup ils perdent, mais un coup ils gagnent ! Plus important, le moral est au beau fixe et nos couleurs hautement défendues. Deux premières médailles (bronze) au palmarès de cette équipe, sur le compte d’un jeune athlète en haltérophilie, Dominique Abdallah.

Ils nous font honneur par leurs performances. Ils sont 120 jeunes sportifs mahorais (filles et garçons) à avoir été sélectionnés pour aller défendre les couleurs de notre île, dans l’archipel voisin des Seychelles, à l’occasion des 13 ème Jeux des Jeunes de la Commission de l’Océan Indien (JJCOI). Ils ont rejoint Victoria (capitale des Seychelles) par avion le vendredi 1er août 2025, à la veille de l’ouverture officielle des jeux programmée dans l’après-midi du samedi 6 août. La délégation mahoraise est constituée de représentants de 8 disciplines sportives sur un total de 11 programmées par les organisateurs de ces rencontres. Nos sportifs sont appelés à se mesurer à leurs semblables des Comores, Djibouti, Madagascar, Maurice, La Réunion et Seychelles, pays hôte cette année de cette 13 ème édition des JJCOI…

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Un immigré clandestin se prend une balle dans le dos

Un immigré clandestin se prend une balle dans le dos

Un immigré illégal s’est fait tirer dessus par agent de police à Kawéni, une information qui s’est très rapidement propagée dans les rues de Mamoudzou jeudi dans la matinée. Un communiqué du procureur de la République et deux autres émanent des avocats du jeune immigré clandestin de 26 ans, originaire des Comores, ont suivi en fin de semaine, apportant un peu de clarté sur une affaire qui ne manquera pas de connaître des rebondissements. Deux versions s’opposent, un cas classique dans ce genre d’affaire. Les avocats demandent une enquête indépendante et l’ouverture d’une instruction.

C’est une malheureuse affaire qui s’est invitée dans l’actualité locale en fin de semaine dernière, celle d’un jeune comorien répondant au nom de Dhali Moussa Djaloud, âgé de 26 ans, arrivé illégalement sur le territoire. Il a été victime d’un tir d’arme de service attribué à un agent de la Police Aux Frontières jeudi dernier, à Kawéni, dans des circonstances encore non élucidées. C’est un nouveau fait divers mettant en cause un dépositaire de l’autorité publique qui intervient à peine un mois après un drame en mer au large de Mayotte, dans une collision entre un kwassa et un intercepteur de la PAF avec un bilan humain de deux décès. Un communiqué de presse du parquet de Mayotte daté du 1er août 2025 est venu clore des spéculations qui allaient bon train sur les circonstances de cet accident et l’état réel de l’infortuné jeune homme…

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Des « Evasan programmées » sont désormais possibles à Mayotte grâce au guichet unique de la CSSM

Des « Evasan programmées » sont désormais possibles à Mayotte grâce au guichet unique de la CSSM
Pour bénéficier d’une « évasan programmées », les assurés sociaux doivent constituer un dossier à l’attention du médecin conseil de la CSSM

Pour pallier le manque de médecins spécialistes sur le territoire, l’ARS, le CHM et la CSSM ont mis en place un nouveau système à Mayotte : les « Evasans programmées ». Ces dernières sont désormais possibles pour les cas ne présentant pas d’urgence immédiate et sont gérées par un guichet unique situé au siège de la CSSM au centre Kinga à Kaweni.

Jusqu’à présent les évacuations sanitaires, ou « évasan » pour les intimes, étaient entièrement gérées par le CHM et réservées aux cas d’urgence. Etant donné le manque de médecins spécialistes sur le territoire, les autorités de santé de Mayotte ont récemment créé un guichet unique pour pouvoir organiser et financer des « évasans programmées ». Celles-ci sont désormais possibles pour les pathologies nécessitant des consultations de médecins spécialistes non présents sur le territoire. « Cela va grandement faciliter les démarches des patients, car tout sera centralisé au sein de ce guichet. Il financera le billet d’avion et l’hébergement sans avance de frais pour le patient  », explique Abdoul Hamidi Keldi, le Directeur Général adjoint de la CSSM. « En outre, le dossier sera directement transmis au médecin conseil de la CSSM sans nécessité d’attendre la réunion hebdomadaire de la Commission Médicale des Evacuations Sanitaires (CMES). Les délais seront donc nettement réduits », ajoute-il…

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Journée de sensibilisation à l’allaitement à Mtsamboro

Journée de sensibilisation à l’allaitement à Mtsamboro
Des journées de sensibilisation organisées à Mayotte dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel visent à encourager cette pratique essentielle pour la santé des nourrissons et lutter contre la dénutrition. (Credit Photo : Répéma)

Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, la direction de la Protection maternelle infantile et de la prévention santé (PMI), en partenariat avec plusieurs structures locales, se mobilisent pour promouvoir une pratique qui tend à se perdre. Face aux enjeux de dénutrition du territoire, l’allaitement reste un moyen simple et efficace de nourrir son bébé. Ce lundi 4 août c’est à Mt’zamboro que se déroulait l’évènement

« Narihamuse wana watru »

« Narihamuse wana watru » – « Allaitons nos enfants » – est le slogan de cette campagne organisée dans plusieurs communes de Mayotte. Lundi, dans la cour de l’école T4 de Mtsamboro, une quarantaine de femmes et d’hommes ont écouté les conseils des professionnels aguerris de la protection médicale infantile.

Dès le début de la matinée, le maire de M’tzamboro a rappelé qu’à l’époque « les grands-mères élevaient déjà leurs enfants au sein, à l’ombre des cocotiers », soulignant que l’allaitement fut longtemps la norme sur l’île.

Bienfaits du lait maternel et conseils pratiques

Le lait maternel offre une « composition parfaite » pour le bébé : riche en eau et parfaitement dosé en calories, glucides, lipides et vitamines, il répond à tous les besoins nutritionnels de l’enfant, explique le Dr Agnès Sobry, médecin à la PMI du Nord. Selon le médecin « le lait maternel est le seul lait qui protège l’enfant contre les infections », prévenant ainsi bronchites et otites, souvent responsables de perte d’appétit et de poids.

Un geste de lien et de patience

L’allaitement ne se limite pas à la nutrition : c’est aussi une communication sensorielle précieuse. À travers le lait, l’enfant est sensibilisé aux odeurs, un atout pour la diversification alimentaire, recommandée dès le cinquième mois. « La montée de lait ne se fait pas toujours tout de suite », avertit Istanty Soumaila, infirmier puériculteur à la PMI de Mtsangamouji. Le bébé découvre la tétée, la maman doit apprendre à se faire confiance et s’armer de patience. Pour y parvenir, il est essentiel qu’elle soit entourée et soutenue : « n’hésitez pas à en parler aux grands-mères, plus expérimentées sur le sujet ». Ces journées de sensibilisation se poursuivront mardi 5 août à Dembéni et jeudi 7 août à Miréréni de Combani.

Le corps d’une femme de 19 ans retrouvé sur la plage de Mliha Chanfi

Le corps d’une femme de 19 ans retrouvé sur la plage de Mliha Chanfi

La mort tragique d’Armella, une jeune Malgache de 19 ans retrouvée sans vie sur la plage de Mliha Chanfi dans la nuit de samedi à dimanche, met en lumière la réalité souvent invisible d’une jeunesse migrante à la recherche d’une vie meilleure à Mayotte — une vie trop souvent marquée par l’insécurité, la peur et le rejet.

Installée à Mayotte depuis à peine un mois, Armella avait quitté Madagascar avec l’espoir d’un avenir plus stable, comme tant d’autres jeunes femmes malgaches. Elle logeait à Hamjago et vivait en colocation avec d’autres jeunes migrantes. Selon ses proches, elle rêvait d’indépendance, de travail, de liberté. Elle n’a trouvé que l’exil, la précarité… et la mort.

Ce drame ne se résume pas à une disparition tragique. Il réveille une blessure collective chez les jeunes femmes migrantes, souvent livrées à elles-mêmes. Boss, le gérant du bar situé sur la plage de Mliha Chanfi se rappelle avoir vu Armella arriver accompagnée de ses amies. “Elles venaient souvent passer du temps sur la plage”, déclare-t-il. Ce qui aurait dû être un moment d’insouciance et de partage s’est transformé en cauchemar.

Un quotidien de peur et de rejet

Les circonstances exactes de la mort d’Armella restent inconnues. Mais pour ses amies, la peur est désormais permanente. « On se sent en danger, parce qu’on nous traite n’importe comment à Mayotte, on nous traite comme des prostituées parce qu’on est Malgaches », confie une connaissance d’Armélla. Leurs propos traduisent une réalité vécue par beaucoup de jeunes migrantes, confrontées au racisme, à l’isolement, et à la violence — qu’elle soit verbale, administrative, ou, parfois, physique.

Mayotte, département français depuis le 31 mars 2011, est devenu un point de passage crucial pour les populations des Comores, de Madagascar et des pays de grands lacs. Mais cette terre d’espoir se transforme souvent en un territoire de survie. Faute de statut légal, d’accompagnement ou de réseaux de soutien, les jeunes femmes comme Armella deviennent vulnérables : précarité de l’hébergement, exploitation, invisibilité face aux institutions.

Un appel à la solidarité et à la justice

Sur les réseaux sociaux, la mort d’Armella suscite une vague d’émotion. Des messages dénoncent le sort réservé aux jeunes Malgaches à Mayotte et réclament justice. Une cagnotte a été lancée pour financer le rapatriement de son corps et ses funérailles à Madagascar. L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Mamoudzou pour déterminer les circonstances exactes de sinistre.

ZAC de Doujani : une visite pour faire le point sur un projet structurant


ZAC de Doujani : une visite pour faire le point sur un projet structurant


Ce mardi matin aura lieu la visite de chantier sur la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) de Doujani Ya Messo en présence des élus de la municipalité de Mamoudzou. Un projet d’envergure qui ambitionne de transformer durablement le paysage urbain du quartier.

Organisée par l’Établissement Public Foncier et d’Aménagement de Mayotte (EPFAM), cette rencontre va permettre de dresser un point d’étape sur les avancées du projet, entamé en 2023, et de revenir sur les enjeux majeurs liés à sa mise en œuvre.

La visite débutera dans les locaux de l’EPFAM, situés au 295 rue Cheick Ahmed Soilihi, avant de se poursuivre sur le terrain. Le projet, qui s’étend sur 51 hectares, prévoit la construction de 900 logements d’ici 2030, pour un budget global de 116 millions d’euros. Si les ambitions sont élevées, les contraintes techniques et foncières le sont tout autant : densité de l’emprise à libérer, topographie difficile, reconfiguration complète des réseaux d’eau et d’électricité dans un environnement déjà urbanisé.
Malgré ces défis, les travaux avancent de manière coordonnée grâce à une mobilisation constante des équipes, en partenariat avec les services de l’État, les associations locales, les entreprises et les habitants. Ce projet se veut exemplaire en matière d’inclusion, d’accessibilité et de développement durable.
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