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Chikungunya à Mayotte : 36 nouveaux cas en une semaine

Chikungunya à Mayotte : 36 nouveaux cas en une semaine

L’agence régionale de santé a enregistré 36 nouveaux cas de chikungunya cette semaine contre 65 nouveaux la précédente.

Autre signe d’espoir, il n’y a eu aucune nouvelle hospitalisation ces derniers jours. La semaine passée, elles étaient au nombre de deux. Au total, depuis l’importation de la maladie sur le territoire, 1112 cas ont été recensés et 38 personnes ont été hospitalisées.

Depuis le 27 mai, Mayotte est passé au niveau 3 du plan Orsec qui signale une épidémie de faible intensité avec une propagation active. Cette baisse de la circulation du chikungunya pourrait se traduire un par un passage prochain au niveau 2 du plan orsec. Comme c’est le cas à La Réunion depuis le 27 juin.

D’ici là, il est toujours préconisé de se protéger des piqûres de moustiques  en portant des vêtements longs et à l’aide d’un répulsif. Il est aussi recommandé de nettoyer sa cour ou son jardin pour ne pas laisser les eaux stagnantes.

A Mayotte, les meilleurs bacheliers récompensés lors d’une cérémonie

A Mayotte, les meilleurs bacheliers récompensés lors d’une cérémonie
Une bachelière fière de montrer son diplôme du baccalauréat.

Samedi matin, les meilleurs bacheliers ont reçu leur diplôme et une bourse du mérite lors d’une cérémonie officielle. L’occasion pour chacun de s’engager vers les études sereinement.

Samedi matin a eu lieu la cérémonie des bacheliers ayant obtenu la mention Très Bien et les félicitations du jury dans les locaux du rectorat, à Mamoudzou. Après une année de dur labeur, les bacheliers ont pu être félicités comme il se doit. Accompagnés d’un membre de leur famille, chacun d’eux était appelé par son nom de famille et un diplôme leur était remis. Le secrétaire général de l’académie a ouvert la cérémonie par un discours dans lequel il a félicité les élèves pour leurs résultats remarquables, surtout après les événements qui ont pu les précéder. « Je vous félicite tous pour l’obtention de vos diplômes. C’est le résultat de votre travail et le fruit de votre persévérance », a-t-il dit.

A Mayotte, les meilleurs bacheliers récompensés lors d’une cérémonie
Une cérémonie a eu lieu pour honorer les meilleurs bacheliers ce samedi dans les locaux du rectorat, à Mamoudzou.

C’est avec fierté que les élèves ont posé avec leur diplôme en main, sous le regard admiratif de leur famille. « Je suis très heureuse. Ce n’était pas facile avec Chido, mais j’ai su rester constante dans mes révisions », indique une neo-bachelière.

« Je suis très contente »

Tous repartent avec des rêves pleins la tête et des projets d’études concrets. « Je souhaite faire une licence en droit à Rennes », déclare Mze Hamadi Raounak, bachelière. Si, comme elle, le domaine littéraire était le premier choix de certains, d’autres ont opté pour les sciences en suivant un parcours en médecine, comme Malidi Yourza : « Je suis très contente d’avoir obtenu cette mention. J’avais comme spécialités les mathématiques et la physique-chimie, et je souhaite faire une licence en médecine à Angers. »

Chacun recevra une bourse du mérite pour le travail fourni et leurs résultats remarquables.

Le premier poste de maître-nageur sauveteur inauguré à Sakouli

Le premier poste de maître-nageur sauveteur inauguré à Sakouli
La première station de sauvetage de Sakouli a été inaugurée pour renforcer la sécurité des baigneurs sur cette plage très fréquentée de Mayotte.

Le premier poste de maître-nageur sauveteur du département a été inauguré le 4 juillet à Sakouli, dans la commune de Bandrélé, à l’initiative de la communauté de communes du Sud. Il prévoit une présence permanente de maîtres-nageurs sauveteurs et des aménagements accessibles aux personnes à mobilité réduite. Malgré cela, la Fédération nationale des métiers de la natation souligne le faible nombre de sauveteurs diplômés à Mayotte, un défi pour l’avenir.

C’est en un peu moins de dix mois que le chantier a été mené à bien. La toute nouvelle station de maître-nageur sauveteur de Sakouli a été officiellement inaugurée ce vendredi 4 juillet, en présence d’Ali Moussa Ben, maire de Bandrélé, et de Daniel Fermon, secrétaire général de la préfecture de Mayotte. La première pierre avait été posée début septembre 2024. Il s’agit du premier poste de ce type dans le département.

Située sur l’une des plages les plus fréquentées de Mayotte, à proximité de Mamoudzou et en face de l’îlot Bandrélé, Sakouli est bien connue pour ses événements populaires : tournois de beach-foot d’entreprise, voulé entre amis ou en famille, tourisme, etc. La plage est aussi tristement marquée par des drames. En 2019 puis en 2020, un homme et une jeune fille ont perdu la vie par noyade. Ces tragédies ont servi de déclic pour les autorités locales.

Le premier poste de maître-nageur sauveteur inauguré à Sakouli
Malgré cette avancée, la Fédération nationale des métiers de la natation souligne le manque de sauveteurs diplômés à Mayotte.

Assurer une présence humaine

C’est pour y remédier qu’un poste de surveillance avec des maîtres-nageurs sauveteurs a été créé. L’objectif est clair : assurer une présence humaine permanente pendant les périodes de forte affluence afin de prévenir les risques en mer.

Le maire de Bandrélé, Ali Moussa Ben, reconnaît avoir « séquencé » les étapes administratives pour accélérer la mise en place de cette infrastructure, jugée prioritaire pour la sécurité des usagers. Dans la deuxième phase du projet, ce sont les aménagements des abords qui sont prévus, ainsi qu’une structure familiale et récréative comprenant des tables de pique-nique sous farés, des zones de jeu, etc.

Le coût total de la construction de ce poste s’élève à 960.854 euros, dont 46 % sont financés par l’intercommunalité et 36 % par l’État. Ce poste de maître-nageur sauveteur est également accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Les locaux abritent aussi des sanitaires.

La Fédération nationale des métiers de la natation et du sport (FNMNS), partenaire du projet, souligne les défis à relever : aujourd’hui, seuls trois Mahorais possèdent le Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique (BNSSA), diplôme indispensable pour exercer ce métier. Une situation que les autorités souhaitent faire évoluer rapidement.

« A Mayotte l’économie n’a jamais été une priorité pour les élus »

« A Mayotte l'économie n'a jamais été une priorité pour les élus »
© DR (outremers360.com) Djoumoi Ramia, président de l'ordre des experts-comptables à Mayotte.

Une étude récente sur la convergence sociale et économique à Mayotte fait beaucoup parler sur le territoire. Président de l’ordre des experts- comptables à Mayotte, Djoumoi Ramia, est favorable à la convergence sociale et simulations à l’appui, il estime que tout est possible dans une durée de 12 ans, sous réserve d’éviter, à tout prix, une l’inflation sur le territoire.

FIash Infos : Pourriez-vous nous expliquer en détail ce qu’est cette loi LODEOM dont il est actuellement question sur le territoire ?

Djoumoi Ramia : La loi qu’on appelle LODEOM, c’est la loi d’orientation pour le développement des économies d’Outre-mer qui existe depuis 2009, elle est destinée à favoriser justement le développement des pays ultramarins et repose sur deux volets, fiscal et social. Elle comporte une particularité dans sa partie sociale, elle permet d’obtenir des exonérations sociales très très importantes qui soulagent les économies ultramarines et accompagnent leurs développements. Le seul petit problème, c’est que Mayotte s’est elle-même mise de côté, n’a pas fait ce qu’il fallait pour tirer profit de ce système. La responsabilité incombe à tous les élus, et autres personnes qui, à un moment donné, étaient en capacité de faire avancer ce sujet, y compris moi-même, quand bien même je ne sois pas directement impliqué. En tant que professionnel, je me dis qu’en 2017/2018, si j’avais été aux manettes en tant que Président de l’ordre des experts-comptables, je me serais saisi du sujet, peut-être pas, j’en sais rien. À ce jour, nous sommes arrivés à un tel niveau de difficulté et de compréhension dans l’entrepreneuriat, sachant que nous vivons l’économie locale au quotidien à travers nos clients. J’essaie de comprendre la cause de certaines difficultés qu’on ne retrouve pas dans d’autres régions. C’est pour cette raison que j’ai pris le temps de bien pouvoir poser le sujet et de travailler pour comprendre réellement ce qui se passe et essayer d’en sortir quelque chose jusqu’à le faire porter au niveau de l’Assemblée nationale tel que c’est le cas aujourd’hui.

F.I. : Comment s’articule ce dispositif ? Et en quoi peut-il être profitable aux entreprises mahoraises ?

D.R. : De la manière dont il est fait actuellement, le dispositif permet d’éviter de payer des cotisations qui sont en ce moment de l’ordre de 30 % de charges patronales à Mayotte, voire un peu plus, contre 3 % pour nos voisins de La Réunion ou des autres territoires ultramarins. On voit bien là une distension totale surtout pour le territoire le plus pauvre de la République…

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Une collecte de déchets ce samedi à la plage de Petit Moya

Une collecte de déchets ce samedi à la plage de Petit Moya

Sur la plage de Petit Moya (Plage de l’aéroport) à Petite-Terre, l’association Surfrider Mayotte organise une collecte de déchets ce samedi 5 juillet à 8h30. Gants, sacs poubelles, et pinces de ramassage sont fournis. La collecte durera environ 1h30 à 2h00 maximum. Il y aura un suivi scientifique et de la quantification réalisée pour les plus minutieux. Une partie des déchets collectés pourra être remise à Plastic Odyssey qui les recyclera sur place. Il s’agit d’un bateau-laboratoire équipé de matériel de recyclage, il fait une tournée dans l’Océan indien et accostera le 15 juillet à Mayotte.

Une collecte de déchets ce samedi à la plage de Petit Moya

La commune de Chiconi inaugure ce vendredi l’écoquartier d’Ourini

La commune de Chiconi inaugure ce vendredi l’écoquartier d’Ourini

La commune de Chiconi inaugure son nouvel écoquartier d’Ourini, ce vendredi 4 juillet 2025, de 12h00 à 15h00, au plateau polyvalent d’Ourini. La cérémonie se déroulera en présence de Monsieur le Maire, des représentants de l’État, du Conseil Départemental, de la DEALM, ainsi que des partenaires institutionnels, techniques et associatifs. La population est chaleureusement invitée à prendre part à cet événement qui marque une étape importante dans le développement de la commune.
Conçu pour répondre aux besoins réels des habitants, le nouvel écoquartier propose des aménagements de voirie repensés, des espaces verts accessibles, des emplacements pour les futurs équipements publics modernes (école, crèche, gymnase), ainsi que des logements adaptés à tous les profils. L’écoquartier d’Ourini reflète la volonté de construire un cadre de vie de qualité et attractif.

Nizar Hassani élu président d’ALMA Action Logement

Nizar Hassani élu président d’ALMA Action Logement

Nizar Hassani, jusqu’ici vice-président d’ALMA Action Logement Mayotte, a été élu président de l’entité en charge du développement du logement social sur le territoire. L’institution prévoit de produire entre 500 et 1 000 logements par an, principalement destinés aux salariés.

Selon nos confrères France Mayotte Matin, des rumeurs évoquaient un soutien du Medef Paris à un candidat réunionnais, une option rejetée par les élus locaux et le Medef Mayotte, qui avaient exprimé leur souhait de voir un Mahorais accéder à la présidence. Éric Wullai, initialement pressenti, a retiré sa candidature et rejoint l’équipe dirigeante.

Troisième édition du Salon de l’Écotourisme ce dimanche

Troisième édition du Salon de l’Écotourisme ce dimanche

L’Office de Tourisme de Petite-Terre organise la troisième édition du Salon de l’Écotourisme le dimanche 6 juillet de 9h à 18h, sur la Rue du Commerce à Dzaoudzi-Labattoir. L’événement vise à promouvoir un tourisme local, responsable et respectueux de l’environnement. Le public pourra découvrir des stands de professionnels du secteur : hébergeurs, restaurateurs, artisans, producteurs locaux et associations culturelles ou environnementales.Des animations culturelles sont prévues tout au long de la journée, avec chants et danses traditionnelles, ainsi que des actions de sensibilisation à la biodiversité mahoraise. Le salon est ouvert à tous, en accès libre.

Caribus : les commerçants souffrant des travaux à Mgombani seront indemnisés

Caribus : les commerçants souffrant des travaux à Mgombani seront indemnisés
Le maire de Mamoudzou a visité le chantier mercredi dernier au matin.

Le maire de Mamoudzou et le 4ème vice-président de la Communauté d’Agglomération Dembéni Mamoudzou (Cadema) sont venus visiter le chantier des travaux de la phase 2 du Caribus ce mercredi matin. A cette occasion, ils ont également rendu visite aux commerçants de Mgombani, inquiets de la perte de chiffre d’affaires que ces travaux leur occasionnent.

« Le quartier de Mgombani va se métamorphoser », a annoncé Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou et actuel vice-président de la Cadema lors de la visite du chantier de la phase 2 du Caribus à Mgombani, commencé il y a déjà quelques temps. Ces travaux relieront le carrefour du Baobab à la pointe Mahabou en créant une voie centrale réservée aux bus, ce qui nécessite de refaire l’ensemble des réseaux. In fine, il y aura également une piste cyclable et des trottoirs de chaque côté pour les piétons. Outre la mise en place d’une ligne de bus, l’objectif est également d’encourager l’utilisation des mobilités douces afin de désengorger Mamoudzou de ses embouteillages et de réduire la pollution atmosphérique sur l’île. Le maire de Mamoudzou a déjà commencé à préparer les Mahorais avec la mise en place de la circulation alternée, qui avait provoqué beaucoup de colère au sein de la population il y a quelques années. Mais le changement de modes de vie est l’une des conditions sine qua non de l’amélioration de la qualité de vie sur l’île et Ambdilwahedou Soumaïla l’a bien compris.

Caribus : les commerçants souffrant des travaux à Mgombani seront indemnisés
Les travaux de la phase 2 du Caribus sont déjà bien lancés.

Lors de cette visite, il a également annoncé que les travaux de la phase 2 du Caribus sont le prélude à une rénovation complète du quartier de Mgombani avec une Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI) également prévue au programme. Si ce dernier semble alléchant à long terme, présentement il inquiète les petits commerçants du quartier qui, déjà impactés par de nombreuses crises, voient actuellement leur chiffre d’affaires gravement chuter du fait de la baisse de fréquentation de leurs magasins engendrée par ces travaux. L’objectif de la visite de mercredi était également, pour le maire, de venir dialoguer avec eux pour les rassurer : un fond d’indemnisation leur sera versé.

Mise en place de la commission CARI

Afin d’aider les commerçants impactés par ces travaux, la Cadema a mis en place la Commission d’Aide au Remboursement et à l’Indemnisation (CARI) sur un fond propre. Elle est destinée à ceux qui auront subi une baisse importante de leur chiffre d’affaires pendant la durée des travaux. Pour en bénéficier, les commerçants devront toutefois prouver cette perte en fournissant leurs comptes à la Cadema afin que cette dernière puisse chiffrer le montant de l’indemnisation au cas par cas. « Il était important pour moi de venir rencontrer les commerçants et voir comment adapter les choses pour qu’ils ne soient pas trop pénalisés », a affirmé le maire.

Caribus : les commerçants souffrant des travaux à Mgombani seront indemnisés
Ambdilwahedou Soumaïla, maire de Mamoudzou et vice-président de la Cadema (à g.) et Badrou Radjab, le 4ème vice-président de la Cadema en charge de la mobilité

Les travaux avancent donc à grands pas, mais les bus définitifs ne sont pas encore mis en place puisque le marché doit être réattribué. Suite à l’action en justice intentée en mai 2024 par Mahamoud Azihary, président du Groupement d’Intérêt Economique Ouvoimoja, l’attribution du marché Caribus à la société Optimom avait en effet été annulée par le tribunal administratif. « Le marché est actuellement relancé et les offres analysées », révèle le maire de Mamoudzou.

En attendant, les navettes sont toujours en place. « Normalement elles sont réservées aux personnes obligées de garer leurs voitures aux abords de Mamoudzou du fait de la circulation alternée », précise le maire. Dans les faits, un certain nombre de personnes non véhiculées les empruntent étant donné les difficultés à trouver un taxi à Mamoudzou.

Pour lutter contre la violence : les policiers de Petite-Terre iront faire de la prévention auprès des élèves

Pour lutter contre la violence : les policiers de Petite-Terre iront faire de la prévention auprès des élèves
Archadi Abassi (Président de l'ICPT) veut combattre la violence à l'école par la racine.

Une formation spécifique va être dispensée aux agents de police des deux communes de Petite-Terre pour évoquer avec les jeunes la violence dans le but de l’empêcher. Les fonctionnaires feront des interventions dans les établissements.

 » Pour construire la sécurité de demain, nous devons agir dès à présent. Chaque enfant sensibilisé aujourd’hui c’est potentiellement une situation de vigilance évitée demain« . C’est par ces termes qu’Archadi Abassi, président de l’intercommunalité de Petite-Terre, a ouvert les travaux du Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) réuni en séance plénière à Pamandzi, il y a quelques jours. Malgré un taux de violence moindre au regard de celui enregistré dans l’agglomération du Grand Mamoudzou et Koungou, l’intercommunalité de Petite-Terre ne se montre pas moins préoccupée par ce fléau qui gangrène les établissements scolaires du second degré aussi bien à Labattoir qu’à Pamandzi.

Les interventions de la police municipale, de la gendarmerie dans ou aux abords des collèges et du lycée ne se comptent plus. Avec parfois des débordements qui peuvent prendre des formes diverses, cette violence des jeunes s’invite…

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Basket-ball : douze membres du club de Cavani Fuz Ellipse s’envolent pour la Grèce ce samedi

Basket-ball : douze membres du club de Cavani Fuz Ellipse s’envolent pour la Grèce ce samedi
Fuz Ellipse est l’un des clubs sportifs les plus importants de Mayotte

Douze membres du club de Basket-ball de Cavani Fuz Ellipse partent ce samedi pour la Grèce où ils resteront 15 jours dans le club grec Eynikos afin de se former. Le projet de Fuz Ellipse déposé sur la plateforme européenne Erasmus Sport a en effet été accepté, ce qui va permettre aux membres du club de monter en compétence.

« Notre projet d’aller apprendre la bonne gestion d’un club sportif en Grèce a été validé le 1er janvier dernier. 12 membres du club partent donc se former aux côtés du club de Basket Eynikos, situé dans les environs d’Athènes », raconte El-Kader Dhinouraini, le coordinateur du projet. « Il s’agit d’une possibilité de mobilité offerte par l’Europe, j’ai donc souhaité que notre club puisse en profiter », explique-t-il en ajoutant qu’outre la nécessité de faire monter la gestion du club en compétence, il était important que la jeunesse mahoraise se sente également européenne, ce qui n’est pas évident quand on est séparé géographiquement de ce continent par 8.000 km. Il estime également que cette formation ne pourra être que bénéfique dans le contexte post-Chido.

Le choix de la Grèce comme pays européen pour aller se former lui a été inspiré par le dynamisme d’Eirini Arvanitopoulou, membre important de la CRESS depuis plusieurs années, mais également…

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Liaison la Réunion-Comores : le collectif continue à réclamer le retour des vols

Liaison la Réunion-Comores : le collectif continue à réclamer le retour des vols
Selon les organisateurs, la manifestation de mercredi a réuni 200 personnes.

Le collectif des usagers de la ligne la Réunion-Comores milite pour un retour des vols directs à destination de Moroni et n’exclut pas d’entamer une opération de boycott de la d’Air Austral à partir du mois de septembre si rien n’est fait d’ici là.

Il ne relâche toujours pas la pression. Plus d’un mois après la dernière marche, le collectif des usagers de la ligne la Réunion-Comores a organisé, mercredi, dernier, une seconde manifestation à Saint-Denis. La mobilisation n’était certes pas au rendez-vous, comparé au sit-in du 21 mai, mais les organisateurs semblent satisfaits de la journée. Depuis plusieurs mois, des Comoriens résidant à La Réunion réclament auprès de la compagnie Air Austral le rétablissement des vols directs entre l’île Bourbon et la capitale de l’Union des Comores. Car depuis la suspension de cette liaison, voilà maintenant plus de deux ans, les voyageurs souffrent. Non seulement le billet a plus que flambé, mais l’escale programmée par Air Austral est critiquée en raison surtout du manque de prise en charge. Les contrôles imposés par les services aéroportuaires de l’aéroport de Mamoudzou sont également décriés par les usagers. Pour faire entendre leurs voix, les clients de la compagnie se sont constitués en collectif, dont une délégation a été reçue, le 2 juillet, dans les locaux de la Région Réunion, actionnaire au sein de la compagnie. « Contrairement à la dernière fois, nous n’avons pas demandé à être reçus cette fois-ci. Mais devant le bâtiment de la collectivité, les agents de sécurité ont invité le collectif à y rentrer, nous indiquant que des responsables étaient disponibles pour une rencontre. Une délégation de quatre personnes est allée nous représenter », a révélé, un des organisateurs, Kassim M’bae, contacté par Flash Infos.

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Le marché de Hajangoua revient ce samedi

Le marché de Hajangoua revient ce samedi

Le marché agricole et artisanal de Hajangoua fait son retour ce samedi 5 juillet, de 8h à 14h. L’occasion de découvrir des produits locaux et de saison, de l’artisanat authentique et de partager un moment convivial autour des saveurs mahoraises. Producteurs et artisans accueilleront le public sur le marché pour faire vivre l’économie locale et valoriser les savoir-faire du territoire.

Les écoliers de Bouéni prêts pour la bataille des chiffres

Les écoliers de Bouéni prêts pour la bataille des chiffres

La circonscription de Bouéni organise ce jeudi 3 juillet, à partir de 7h30 à la MJC de Bambo-Ouest, la finale de son tout premier championnat de calcul mental. Destiné aux élèves du CP au CM2, l’événement réunira les finalistes autour d’épreuves de rapidité et de logique. Une remise des prix est prévue à l’issue de la compétition. Une initiative qui valorise les compétences mathématiques dès le plus jeune âge.

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

L’Office de Tourisme de Petite-Terre organise ce samedi 12 juillet une randonnée de nettoyage gratuite et ouverte à tous. Le départ se fera depuis le quartier historique de Dzaoudzi jusqu’à l’Office de Tourisme, de 8h à 14h. Une marche conviviale pour allier activité physique et engagement environnemental. Des goodies seront offerts aux participants. Infos : info@tourisme-petiteterre.fr ou 06 39 40 64 45.

Une randonnée écolo pour redécouvrir Dzaoudzi

Mlezi Maore lauréat de La France s’engage 2025

Mlezi Maore lauréat de La France s’engage 2025

Le projet « Accueil de jour » porté par Mlezi Maore a été désigné lauréat de l’appel à projets 2025 de La France s’engage, parmi 441 candidatures, et rejoint la communauté des 15 initiatives retenues par pour 2025. Cette initiative, qui vise à soutenir les jeunes en situation de vulnérabilité à Mayotte, bénéficiera d’une dotation de 300. 000 euros et d’un accompagnement jusqu’en 2028. Ce label national salue une innovation sociale majeure pour le territoire.

L’électricité est revenue sur l’ensemble de l’île

L’électricité est revenue sur l’ensemble de l’île

Si tous les foyers n’étaient pas re-alimentés en électricité ce mercredi matin, vers 19h, 100% des clients EDM l’étaient. « Les équipes techniques ont pu sécuriser l’ensemble du réseau », indique la préfecture dans un communiqué. Les télécommunications ont également été rétablies, et le planning des tours d’eau a pu reprendre normalement, les réservoirs étant assez remplis. Les établissements de santé fonctionnent également normalement.

Plus de six mois après Chido, les fruits et légumes locaux réapparaissent timidement

Plus de six mois après Chido, les fruits et légumes locaux réapparaissent timidement

Près de sept mois après le passage du cyclone Chido, les marchés de Mayotte retrouvent peu à peu des fruits et légumes locaux. Mais la reprise reste lente, et les agriculteurs demandent un meilleur soutien de l’État pour relancer la production.

Il y a bientôt sept mois, le cyclone Chido a dévasté le territoire. Entre paysage apocalyptique et activité économique à l’arrêt, l’agriculture n’a pas été épargnée. Elle est pourtant un élément majeur pour tout les habitants de l’île. Les fruits et légumes, mais particulièrement la banane et le manioc, représentent pour les Mahorais une part essentielle de leur alimentation. Depuis le passage du cyclone, une grande partie des champs a complètement disparu, laissant les agriculteurs livrés à eux-mêmes, dans l’espoir que les prochaines pluies soient plus abondantes. A Sada, Siaka, agriculteur, n’a pas été épargné, les pertes sont lourdes et conséquentes. « Après le cyclone nous avons eu 90% de pertes », se remémore-t-il. Une aide immédiate à hauteur de 1.000 euros avaient été reversée pour chaque agriculteurs. Ils réclament malgré tout une meilleure prise en charge de la part de l’État, et de la Chambre d’Agriculture.

Depuis le cyclone, les agriculteurs sont en permanence en contact et tentent de…

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Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations

Un atelier d’information sur les risques naturels à Mayotte réunit plusieurs associations
le Réseau EEDD 976 a organisé une matinée d’information à Barakani pour sensibiliser les acteurs locaux et les associations aux risques majeurs à Mayotte afin d’améliorer la prévention et la diffusion de l’information sur ces dangers.

Sept mois après le cyclone Chido, Mayotte organise un atelier pour mieux préparer ses habitants aux risques naturels. Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Le 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 a réuni acteurs associatifs et experts à Barakani (Ouangani) dans le cadre du programme COREOM. Cyclones, séismes, inondations, submersions et glissements de terrain : autant de menaces toujours présentes.

Ce mercredi 3 juillet, le Réseau Éducation à l’Environnement et au Développement Durable 976 (Réseau EEDD 976) a organisé, dans ses locaux de Barakani (Ouangani), un atelier consacré à l’information sur les risques naturels. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme COREOM, un appel à projets dédié aux organisations de la société civile. Son acronyme signifie « COopérations RÉgionales Outre-Mers ». Le programme est financé par l’Agence française de développement (AFD) et la Fondation de France, et porté au niveau national par l’ONG La Guilde. Il vise à renforcer la prévention et la gestion des risques naturels dans les territoires ultramarins.

L’atelier a réuni plusieurs acteurs associatifs locaux, notamment Mlezi Maoré, Likoli Dago et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement. Les échanges ont porté sur les risques spécifiques au territoire mahorais : séismes, inondations, submersions marines et glissements de terrain.

Les participants ont évoqué les outils existants pour mieux comprendre ces phénomènes, ainsi que les dispositifs réglementaires destinés à mieux informer le public. Invité à prendre la parole, Matthieu Le Duff, maître de conférences à l’Université de Mayotte, a rappelé les enjeux liés à l’évolution du territoire, soumis à une exposition croissante aux aléas naturels : « La reconstruction prendra des années. Les annonces du gouvernement sont politiques, mais sur le terrain, il faut une vision de long terme. » Il a également souligné la nécessité d’intégrer les effets du changement climatique dans tous les projets de développement.

Des outils encore peu appliqués à l’échelle local

Le Document Départemental des Risques Majeurs, (DDRM) rédigé en 2010 par les services de la préfecture, recense les principaux risques affectant le territoire. Ce document doit cependant être renouvelé tous les cinq ans ce qui n’est plus le cas.

Chaque commune est censée décliner ce document au niveau local, via un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM). Toutefois, peu de communes à Mayotte disposent aujourd’hui d’un DICRIM opérationnel. Selon les informations présentées lors de l’atelier, la commune de Dembéni serait actuellement en cours d’élaboration de son document.

Certaines intercommunalités, telles que la Communauté de Communes du Centre-Ouest ou la Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte, commencent à intégrer les risques naturels dans leurs documents de planification. Des financements existent, mais leur mobilisation dépend des capacités administratives des structures locales.

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse

Comores : de nouveaux accords de l’Agence Française de Développement pour l’éducation et la jeunesse
L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements avec les Comores qui serviront, entre autres, à accompagner la réhabilitation d’établissements scolaires.

L’Agence Française de Développement a signé de nouvelles conventions de financements qui serviront à accompagner la réhabilitation des établissements scolaires, le secteur sportif et enfin la création demplois auprès des jeunes, de plus en plus touchés par un chômage criant aux Comores.  Le montant global des financements s’élève à près de 14,2 millions deuros, soit près de 7 milliards francs comoriens.

Le gouvernement comorien, à travers le ministère des finances et la France, via l’Agence Française de Développement (AFD), par le biais de l’ambassade de France aux Comores, ont signé, le jeudi 26 juin trois accords de financement visant à soutenir trois secteurs, à savoir l’éducation, la jeunesse et l’emploi. Du coté comorien, c’est le ministre, Ibrahim Abdourazak, qui a paraphé l’accord avec l’ambassadeur, Sylvain Riquier, en présence du directeur de l’AFD, Guy Nicolas. Ces montants, 14,2 millions d’euros, soit près de 7 milliards francs comoriens, seront injectés dans trois secteurs : l’éducation, l’emploi et le développement de la jeunesse comorienne. « Nous avons la chance de signer aujourdhui trois accords de financement qui concernent l’éducation, la jeunesse et la création d’emplois. Ceci rentre dans le cadre de la coopération bilatérale entre notre pays et avec la France afin d’offrir à nos enfants des formations adéquates et des lieux d’apprentissage sains. Tous ces programmes rentrent dans le plan Comores émergentes qui met l’accent sur le capital humain, une mission qui…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes