Accueil Blog Page 335

Momojou en fête lance sa deuxième édition

-
momojou-en-fete-lance-sa-deuxieme-edition
L’un des stands installés sur le parvis du comité du tourisme jusqu’au samedi 17 décembre.

Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas et c’est dans ce contexte que la ville de Mamoudzou organise la deuxième édition de « Momojou en fête » sur le parvis du comité du tourisme, jusqu’au samedi 17 décembre. Cet événement est coorganisé avec la Cadéma (communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou) et la ville de Dembéni.

Plus d’une vingtaine d’exposants ont installé leurs stands ce jeudi matin, sur le parvis du comité de tourisme, à Mamoudzou. Au travers des allées, les visiteurs pourront découvrir textiles, maquillage au henné, cadeaux, produits gourmets ou encore de beauté, de quoi offrir des cadeaux pour toutes et tous. « Nous étions déjà présents à la première édition. C’est une réelle visibilité complémentaire pour nos activités. Avec ce stand, nous constatons une augmentation dans nos ventes », constate l’une des exposantes. Les enfants pourront découvrir les différents manèges accessibles, avec cette année « une nouveauté, l’installation de manèges », ajoute Munia Dinouraini, adjointe au maire au développement économique de Mamoudzou.

Tenant compte des codes des marchés de Noël traditionnels, cette édition se veut mélanger animations et culture. « Pour cette deuxième édition, nous avons souhaité intégrer une partie artistique, avec la mise en place d’une scène ouverte, afin de notamment accueillir des graines de talents », complète l’adjointe au maire. Pour le côté féérie des fêtes de fin d’année, la ville a décidé d’implanter un chalet du père Noël, qui accueillera petits et grands durant les trois jours de festivités.

Prolongement à Dembéni

« Toutes les associations et entreprises présentes à cette édition se distinguent les unes des autres et proposent des produits divers », note Munia Dinouraini. En effet, cette initiative a pour objectif principal de soutenir l’économie locale et l’attractivité touristique, à Mamoudzou dans un premier temps, mais également à Dembéni. Dans le but de favoriser la cohésion au sein du territoire de la communauté d’agglomération, la commune accueillera à son tour, artisans locaux, manèges et chalet du père Noël les 22, 23 et 24 décembre, au marché couvert de Tsararano. « Contribuer à l’attrait des communes et au développement du territoire constitue l’un des enjeux majeurs de la Cadéma », réaffirme Rachadi Saindou, le président de la communauté d’agglomération. L’objectif principal à moyen terme est ainsi d’agrandir l’événement et de lui faire prendre de l’ampleur au fil des années.

 

Jusqu’à ce samedi 17 décembre, sur le parvis du comité de tourisme Mamoudzou, Momojou en fête. Puis, du 22 au 24 décembre, au marché couvert Boura Mouta de Tsararano, commune de Dembéni.

Des enfants mahorais et la Philharmonie de Paris sur la même partition

-
enfants-mahorais-philharmonie-paris-meme-partition
Les soixante-cinq enfants se sont réunis ce mardi au gymnase de Cavani pour un tutti.

Depuis ce lundi 12 décembre et durant toute la semaine, soixante-cinq enfants de Mayotte participent au projet Démos (dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation scolaire) coordonné par la Philharmonie de Paris. Démos est un projet de démocratisation culturelle, proposant, dans une cohérence pédagogique et artistique globale, un apprentissage de la musique classique à des enfants éloignés de la pratique musicale en orchestre.

Âgés de 7 à 9 ans, les enfants issus de sept communes (Chiconi, Mamoudzou, Pamandzi, Chirongui, Dembéni, Mtsamboro et Tsingoni) prennent part au projet Démos. Tout au long de la semaine de stage, chaque groupe, qui réunit quinze enfants, est coordonné par une structure sociale et un trinôme composé d’un référent social et de deux intervenants artistiques. Présente sur l’île aux parfums, la Philharmonie de Paris s’est associée à l’office culturel départemental de Mayotte, à la direction des affaires culturelles, à la caisse de sécurité sociale de Mayotte et à la politique de la ville de la préfecture de Mayotte. « Le projet est bâti sur une coopération professionnelle forte entre acteurs de la culture et du champ social, qui ont chacun des rôles complémentaires », explique Isabelle Serra, coordinatrice pédagogique du projet à la Philharmonie de Paris. « La philosophie est de constituer un orchestre symphonique – orchestre composé de quatre familles d’instruments : les cordes, les bois, les cuivres et les percussions – avec des professionnels de l’enseignement musical, des artistes de scènes et les enfants », ajoute la coordinatrice. Ce mardi, les enfants étaient réunis en tutti – répétition en orchestre – afin de se coordonner pour le grand concert de clôture du stage.

enfants-mahorais-philharmonie-paris-meme-partition
Âgés de 7 à 9 ans, les enfants apprennent à jouer d’un instrument de l’orchestre symphonique.

« Un impact positif sur le développement »

Les objectifs de ce projet sont nombreux pour les enfants, en apprenant « à jouer, à s’écouter, à vivre ensemble au travers du partage d’émotions artistiques fortes et d’une pédagogie collective », confie Isabelle Serra. La musique éveille les sens et cela « peut avoir un impact positif sur le développement des enfants et leur sociabilisation », poursuit-elle. De plus, au travers de ce dispositif, chaque enfant peut vivre « une réelle expérience enrichissante de jouer dans un orchestre symphonique ».

Une fois implanté localement, le projet Démos propose, durant trois ans, un apprentissage gratuit de la musique classique avec un instrument confié. Le dispositif agit là où l’accès à l’éducation artistique est rendu difficile. « Actuellement, nous sommes dans la fin de phase de préfiguration du projet » complète Prisca Tirouvanziam, responsable du pôle développement social du projet Démos. Par la suite, place au démarrage effectif de la formation sur trois ans.

Un concert de clôture au gymnase de Cavani, ce samedi

Samedi soir, au gymnase de Cavani, à Mamoudzou, aura lieu le concert de clôture qui réunira les enfants, accompagnés d’une douzaine de musiciens venus de la métropole, de la Réunion et de Mayotte. Ils seront menés par Christophe Mangou, chef d’orchestre. L’orchestre symphonique interprètera plusieurs pièces musicales issues des plus grands répertoires de musiques classiques. Un concert alliant musique et chorégraphies qui montrera qu’en plus de se former à la maîtrise d’un instrument de musique, ce dispositif peut contribuer à la cohésion de groupe.

Les sex-toys très appréciés à Mayotte

-
sex-toys-tres-apprecies-mayotte

Longtemps diabolisés et cachés, les jouets coquins ont le vent en poupe ces dernières années. Tous les chiffres sont unanimes : en France le marché du plaisir sexuel est florissant. Mayotte ne fait pas exception, les sex-toys se sont immiscés dans l’intimité des Mahoraises et Mahorais, mais toujours dans la discrétion.

Sofia* garde un souvenir particulier de son tout premier sex-toy. « Il m’a été offert par monsieur », raconte-t-elle. Un geste qui l’a mise en confiance et qui l’a incitée à acheter le deuxième. L’apparition de ces jouets pour adultes dans sa relation avec son partenaire de longue date s’est faite naturellement selon elle. Elle note cependant qu’« il est plus facile d’utiliser les sex-toys féminins que masculin. J’ai moins de complexe à y avoir recours que lui. » Les femmes seraient-elles donc plus coquines ? Pas forcément, mais nous sommes dans une société musulmane, et le plaisir charnel est considéré comme un péché. Les sociétés judéo-chrétiennes rencontrent la même problématique. Il n’est donc pas toujours facile pour les couples de laisser libre cours à leurs fantasmes. Fara* en a fait les frais lors de son premier mariage.

sex-toys-tres-apprecies-mayotte

« Mon mari ne connaissait pas mon corps et ne cherchait pas à le connaitre. J’ai souffert les 6 premiers mois, c’était plus une corvée qu’un plaisir de faire l’amour avec lui », se souvient-elle amèrement. Elle essaye alors tant bien que mal de l’initier aux jeux sexuels mais elle se heurte à un mur. « Les sex-toys étaient tabous. On en discutait, j’ai essayé de l’initier. » Mais il n’est pas réceptif. Fara finit par se séparer de son conjoint pour diverses raisons et aujourd’hui elle mène une toute autre vie. « Avec mon partenaire actuel ce n’est pas du tout tabou. On utilise les sex-toys sans complexe, il en achète même parfois ! » Elle regrette cependant que ces messieurs soient aussi frileux lorsqu’il s’agit de sexualité avec leurs épouses. « Beaucoup de nos hommes mahorais ne sont pas adeptes aux jeux sexuels ou aux sextoys. Je pense que c’est l’une des causes de l’infidélité des hommes. Ils estiment que les jeux sexuels ne sont pas destinés à leurs épouses mais ils les pratiquent avec leurs maîtresses », relève Fara.

La discrétion est de rigueur

Il est difficile de savoir ce qu’il se passe réellement dans les chambres, en revanche en magasin le constat est sans appel. « Les habitants de Mayotte sont des consommateurs de sex-toys au même titre que le reste de la France. Le marché du sexe prend une grande place dans toutes les sociétés confondues et on n’est pas différents des autres », assure Klervi Pigeard. Cette dernière est la propriétaire de la boutique Sunday à Mamoudzou. Elle vend des maillots de bains, de la lingerie mais également des jouets pour adultes. Lorsqu’elle a créé sa marque il y a un an et demi, elle n’avait jamais imaginé vendre ces derniers, mais les demandes se sont multipliées et elle a fini par y répondre. « C’est un produit qui se démocratise. Aujourd’hui c’est monsieur et madame qui achètent. Les filles viennent également entre copines pour faire leurs achats », constate-t-elle. La cheffe d’entreprise affirme même devoir réapprovisionner son stock très fréquemment tant la demande est forte. Pourtant, elle ne fait quasiment jamais la promotion de ces jouets coquins. La discrétion est sa marque de fabrique et elle met un point d’honneur à préserver l’identité de ses clients. De ce fait, le rayon qui y est consacré s’appelle « faraha », comprenez « secret » en mahorais. « Personne ne sait qui achète des sex-toys chez moi et c’est ce que les gens aiment. »

Un tabou qui s’efface ?

Dans toutes les sociétés, la sexualité a toujours été taboue. Si Sofia et Fara reconnaissent en parler librement avec leurs amies et leurs sœurs, il leur est difficile d’évoquer le sujet avec leurs parents. « Ça reste inconcevable pour nous », lance Sofia. Et à Fara d’ajouter. « Je confie beaucoup de choses à ma mère mais je ne lui parle jamais de mes sex-toys ! » Et pourtant, à en croire Klervi Pigeard, celles que l’on appelle affectueusement les « mamans » à Mayotte ne seraient pas aussi réticentes qu’on ne le pense. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, sa clientèle est diverse est variée. Sa tranche d’âge va de 18 à 60 ans. « J’ai des femmes moins jeunes qui n’ont pas toujours connu le plaisir et qui découvrent mes produits et s’y intéressent », explique-t-elle. Et s’il fallait une preuve que les mentalités sont en train d’évoluer, il suffit d’aller dans son magasin. « Ce sont souvent les femmes qui offrent ces jouets à d’autres femmes, notamment à l’occasion d’un mariage. Et parfois c’est même la belle-mère qui offre le sex-toy à sa belle-fille ! Elles dédiabolisent la chose. » On est donc loin des clichés qui laissent croire que les Mahoraises ne s’intéressent pas au sexe. Il suffit de tendre l’oreille lorsque des femmes du même âge discutent entre elle, pour se rendre compte du contraire.

*Le prénom a été modifié

 

Retrouvez l’ensemble du dossier « Sexe : Mayotte se fait plaisir » dans le Mayotte Hebdo de cette semaine.

« Nous avons conscience qu’en outre-mer le transport aérien est un produit de première nécessité »

-
outre-mer-transport-aerien-produit-premiere-necessite
Selon les compagnies aériennes, les hausses du coût du carburant, de ceux de la maintenance et des taxes expliquent l’augmentation du prix des billets.

Ce mercredi 14 décembre, en fin d’après-midi, la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale s’est réunie pour une audition des responsables des compagnies aériennes desservant les territoires ultramarins. A l’étude : la question de la cherté des billets, particulièrement d’actualité en cette période de vacances scolaires. Si le cas de Mayotte n’a pas été disséqué en détails, les points discutés nous donnent des éléments de réponse pour comprendre l’augmentation des prix des billets observée ces dernières années.

Cher lecteur… Noël approche ! Que diriez-vous de profiter de l’ambiance des fêtes de fin d’année dans l’Hexagone ? De vous promener dans les marchés de Noël, de faire du shopping dans la capitale, ou peut-être tout simplement de rendre visite à des proches que vous n’avez pas vus depuis longtemps… Sachez que vous devrez débourser au minium 1.045,45 euros pour vous offrir ce plaisir – tarif observé sur le site de Corsair, pour un aller-retour Dzaoudzi-Paris, du 21 décembre au 3 janvier. Sur les mêmes dates, Air Austral propose un billet à … 2.470,43 euros. Dans l’autre sens (Paris-Dzaoudzi aller-retour), et sur les mêmes dates, le billet se négocie à partir de 929,60 euros avec un bagage en soute, toujours sur le site d’Air Austral. Pas donné ! Et le cas de Mayotte n’est pas isolé. Moetai Brotherson, député de la troisième circonscription de la Polynésie française et président de la délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale réunie ce mercredi pour discuter de la tarification aérienne, rapporte des augmentations de prix bien supérieures à l’inflation dans la plupart des territoires ultramarins : 40 % de hausse pour la Guadeloupe entre novembre 2019 et novembre 2022, jusqu’à 62 % d’augmentation pour la Nouvelle-Calédonie sur la même période. « Doit-on y voir une volonté de maximiser le profit face à une clientèle captive bien obligée de payer le prix fort pour rentrer au pays ? », interroge-t-il sans ménagement. Pendant plus de deux heures, les représentants des compagnies aériennes tenteront de faire entrevoir au président Brotherson et aux autres élus ultramarins qui composent la délégation – sans Estelle Youssouffa – la « complexité de l’écosystème » dans lequel ils opèrent. Comprenez : pourquoi c’est cher.

Une hausse des prix multifactorielle

« Nous avons parfaitement conscience qu’en outre-mer, le transport aérien n’est pas un luxe, mais un produit de première nécessité, qui pèse lourd dans le budget des ménages », reconnaît Pascal de Izaguirre, président-directeur général de la compagnie Corsair, dont la desserte des départements et régions d’outre-mer (DROM) constitue 70 % du chiffre d’affaires. Il attire, à l’instar de ses pairs, l’attention sur trois points. D’une part, le prix des carburants a fortement augmenté. « En novembre 2022, nous avons payé 1.204 euros la tonne de pétrole, contre 630 euros il y a un an », rapporte-t-il. « Avant le Covid, le coût du carburant représentait 25 % de nos dépenses. Maintenant, c’est environ 40 % », abonde Joseph Brema, le PDG d’Air Austral, qui constate par ailleurs une disparité des prix dans les différents aéroports desservis. « Si on paye pour 100 euros de kérosène à Paris, on en paiera 110 à La Réunion et 156 à Mayotte ! » (N.D.L.R. Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, s’est engagé en novembre à mettre en place « une grille de remise sur le prix de base pour les compagnies aériennes principales ») Deuxièmement, la forte appréciation du dollar face à l’euro impacte également les coûts de maintenance. Enfin, les compagnies déplorent la hausse des redevances de navigation aérienne de survol : « 25 % en 2022. » « Croyez-bien que nous ne faisons que répercuter partiellement ces hausses, et que nous en absorbons une partie ! », plaide Pascal de Izaguirre. En bref, ça pourrait être encore pire !

Et ça le sera peut-être ! Nicolas Paulissen, délégué général de l’Union des aéroports français et francophones associés (UAF) attire l’attention sur un certain nombre de mesures fiscales qui pourraient faire encore augmenter le prix des billets sur les lignes ultramarines dans les années à venir. Tout d’abord : la taxe aéroportuaire, portée par le passager, n’a pu être collectée pendant la période de Covid. L’État a accordé des avances sur les recettes futures, qui seront remboursées à partir de 2024. Le délégué mentionne ensuite la fin de l’exonération des « taxes ETS » – mécanisme de compensation carbone – pour l’outre-mer, prévue en 2030.  « Tout cela aura un impact sur les billets d’avion », alerte-t-il.

« Le contexte présenté n’est pas vraiment pas simple… », tranche la sénatrice Catherine Conconne, rapporteur de la mission d’information sénatoriale sur la continuité territoriale qui débutera le 12 janvier 2023, et qui aura vocation à établir des propositions concrètes à soumettre au gouvernement – à commencer peut-être par des leviers pour faire baisser les prix des billets d’avions en outre-mer.

Les assistants familiaux diplômés !

-
assistants-familiaux-diplomes

La cérémonie de remise de diplôme pour les lauréats 2022 du diplôme d’État d’assistant familial du conseil départemental a eu lieu ce jeudi après-midi. Ce diplôme forme des professionnels capables d’accueillir de manière permanente des mineurs ou des jeunes, à son domicile et dans sa famille. Cette année, pour la première promotion, ce sont vingt-quatre apprenants qui ont reçu leur diplôme. A l’origine familles d’accueil, ces diplômés sont maintenant officiellement reconnus assistants familiaux. « C’est un métier difficile, mais noble », concède Madi Velou, vice-président du conseil départemental. Cette remise de diplôme est une « reconnaissance de votre métier », admet Nafissata Mouhoudhoire, directrice déléguée de la DEETS. « Un métier singulier, car tous les jours vous procurer des conditions favorables aux enfants fragilisés. » Un diplôme permettant une reconnaissance du travail d’assistant familial et une profession à part entière.

Coupeurs de route à Vahibé : les victimes invitées à se signaler

-
La police nationale cherche des personnes victimes de coupeurs de route à Vahibé entre le 28 octobre et 28 décembre 2022.

Ces derniers mois, des coupeurs de route sévissaient sur la commune de Vahibé. Pour y mette fin, une commission rogatoire a été mise en place et des interpellations ont pu avoir lieu. Toutefois, l’enquête n’est pas finie pour autant. « La police recherche toutes les personnes ayant été victimes de vols, dégradations et agressions physiques de la part de « coupeurs de route » à Vahibé entre le 28 octobre et le lundi 28 novembre 2022 », indiquent les services de police. « Les personnes concernées sont invitées à prendre contact avec les enquêteurs de l’unité des atteintes aux biens de la police judiciaire de Mayotte, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 18h. »

Contact : 02 69 62 84 47.

Covid-19 : le nombre de cas encore en diminution à Mayotte

-
Les indicateurs montent une baisse du nombre de cas sur le territoire en ce mois de décembre 2022..

Durant la semaine du 5 au 11 décembre, le nombre de personnes touchées par la maladie a nettement diminué par rapport au mois de novembre. En effet, au cours de la semaine du 14 au 20 novembre, 594 nouveaux cas ont été déclarés, soit un taux d’incident de près de 200 cas pour 100.000 habitants.

Cette semaine, il y a eu une confirmation de 68 cas de Covid-19 identifiés parmi les patients domiciliés sur l’île de Mayotte, soit un taux d’incidence de 27 pour 100.000 habitants. Concernant la couverture vaccinale au 15 décembre 2022 : 54,1 % de la population générale a reçu au moins une dose de vaccin. 46,6 % dispose d’un schéma vaccinal complet à deux doses et 16,7 % de la population générale a reçu une dose de rappel. Une personne est hospitalisée cette semaine. Pour rappel, depuis le début de l’épidémie, le territoire de Mayotte comptabilise 187 décès.

Collecte de jouets au centre commercial Jumbo, ce samedi

-

L’association Jwa na Tseso za Wana organise régulièrement des collectes de jouets à l’approche de Noël. Ce samedi 17 décembre, ses membres seront au centre commercial Jumbo score, à Majicavo, de 9h à 18h. Ils y récolteront des jouets donnés par les clients acceptant de jouer le jeu. Les dons seront ensuite donnés aux enfants hospitalisés.

Boina Houzaïra-Sarmada retenue pour une résidence aux Archives départementales

-

Du 10 octobre au 10 novembre, le Département de La Réunion, par le biais de son service culturel numérique, l’Iconothèque historique de l’océan Indien (IHOI), lançait sa première édition de résidences d’artistes internationales consacrées aux « Patrimoines iconographiques de l’océan Indien ». Imaginer et réaliser une production artistique individuelle tout en mettant en lumière les fonds iconographiques de l’IHOI et des institutions partenaires du projet, telle était la proposition faite aux artistes de Madagascar, Maurice, Mayotte, des Seychelles, du Mozambique et de La Réunion.

Au total, ce sont 64 candidatures qui ont été réceptionnées. Peintres, artistes numériques, ébénistes, photographes, dessinateurs et scénographes seront donc prochainement à l’œuvre pour donner vie à cette première édition de résidences d’artistes. Les institutions partenaires se sont réunies par jurys territoriaux fin novembre afin de sélectionner les artistes s’inscrivant le mieux dans cette démarche créative, culturelle et patrimoniale. Leur choix s’est finalement porté sur Mahefa Dimbiniaina Randrianarivelo (bibliothèque nationale de Madagascar), Deepa Bauhadoor (Blue Penny Museum de Maurice), Boina Houzaïra-Sarmada (Archives départementales de Mayotte), Ryan Dave Chetty (Seychelles National Archives), Lara Carolina Noronha Abranches De Sousa (Centre Culturel Franco-Mozambicain) et Mathilde Neri (Iconothèque historique de l’océan Indien de La Réunion).

Entre décembre 2022 et avril 2023, les artistes sélectionnés auront un mois pour mener à bien leur projet de création, lequel fera l’objet d’une constante documentation sur les réseaux sociaux, le but étant de fédérer les publics en leur faisant partager les étapes et les spécificités du processus de création. Une exposition virtuelle sera organisée dans un second temps afin de restituer l’ensemble des travaux et offrir aux œuvres créées, une plus grande visibilité.

Atelier international de maîtrise d’œuvre urbaine à Mayotte : appel à candidature

-

Du 29 janvier au 7 février 2023, l’association Les Ateliers organise en partenariat avec le conseil départemental de Mayotte, un atelier international qui réunira douze participants mahorais et du monde entier. Cet atelier a lieu dans la continuité de la mission de terrain qui s’est déroulée au mois d’août 2022 et qui avait pour objectif d’identifier les grands enjeux structurants.

Après un temps d’immersion et de découverte du territoire, les participants bénévoles de multiples disciplines travailleront en équipe, avant de présenter leurs propositions aux décideurs locaux. Différentes problématiques qui se posent à propos de Mayotte aborderont les sujets de l’accompagnement à l’émergence de nouveaux pôles d’équilibre sur l’île, les défis du changement climatique en mobilisant la population mahoraise ou encore l’intégration de la jeunesse dans les filières créatrices d’emplois qui valorisent les atouts de Mayotte.

L’appel à candidature est ouvert aux professionnels de toutes disciplines et de toutes nationalités. Les candidatures sont à réaliser jusqu’au dimanche 18 décembre 2022. La démarche à suivre est la suivante : remplir le formulaire en ligne sur forms.gle/Y8TMGFJWawKLBZF19, joindre un CV en 1 page (PDF), joindre une note d’une ou deux pages dans laquelle vous expliquez la nature de votre intérêt à participer, et les compétences/expériences que vous pouvez mettre à profit. Pour rappel, toute participation à ces ateliers est bénévole.

Danse : une première édition du festival Hipo’campe battle à Dzaoudzi-Labattoir

-

Le breakdance est devenue une discipline olympique, celui-ci sera présenté dans le cadre des JO2024 à Paris. L’association culturelle et sportive Maydinamix de Labattoir met en place la première édition du festival Hipo’campe battle. Ce dernier aura lieu du 16 au 17 décembre 2022. L’objectif premier est de promouvoir la réussite et l’insertion professionnelle des jeunes Mahorais à travers le sport, la culture et la danse. À cette occasion, aura lieu une compétition internationale de breakdance dans le but de mettre en avant les échanges socio-culturels, de créer des liens entre les danseurs de l’île par ailleurs, mettre en avant les talents du BBoying et Bgirling du 101ᵉ département. L’association souhaite également braquer les yeux du monde sur les aspects positifs de Mayotte, pour redorer l’image devenue trop négative à cause de la violence.

Le vendredi 16 décembre de 16h à 17h, au Royaume des fleurs, boulevards des crabes, en face du Faré. Il y aura un stage de danse, du ragga et de la dancehall en présence de Tsu et l’entrée sera de dix euros. Pour le samedi 17 décembre, l’entrée sera gratuite et l’événement prévu de 13h30 à 15h se tiendra à l’ACL de Labattoir. Les battles “2VS2 Dance” se feront entre mes équipes locales telles que Feedback (Kahani), Feedbak 2 (Kahani) Silence action (Sohoa) et May Dynamix et des équipes étrangères à savoir team Maurice, team 974 All star, Ultimatum 1, Ultimatum 2, Brigands crew. L’affrontement se fera sous les yeux de John Smith, Missa, et Ouzépe, membres du jury.

610 millions d’euros de valeur ajoutée générés par les entreprises formelles mahoraises

-

610-millions-deuros-de-valeur-ajoutee-generes-par-les-entreprises-formelles-mahoraises

Selon une étude menée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) auprès des sociétés mahoraises dites « formelles », 3.000 entreprises sont à l’origine de 610 millions d’euros de valeur ajoutée pour un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros en 2019. Publiés ce mercredi 14 décembre, les résultats concernent quatre secteurs principaux, parmi eux, le commerce de détails, la construction et les services aux entreprises. Ces derniers ont généré 61 % de la valeur ajoutée et 23 % de produit intérieur brut (PIB) porté par l’industrie et les activités immobilières, l’investissement de ces entreprises s’élève à 179 millions d’euros. Celles ayant un caractère formel ont un poids au niveau économique plus important d’après les comptes économiques de Mayotte, elles sont à l’origine de 64 % du PIB généré par l’ensemble des entreprises mahoraises. Certaines n’emploient aucun salarié. En tout, 2.300 sociétés emploient au total 14.100 personnes au 31 décembre 2019. Celles qui emploient sont majoritairement de petite taille et 88 % d’entre elles ont moins de dix salariés.

Bébé non identifié : enquête ouverte après l’interpellation de la mère

-

Les enquêteurs de la police judiciaire de Mamoudzou ont lancé un appel à témoins, ce mercredi, afin d’apporter des éléments et renseignements concernant un jeune garçon âgé d’un an retrouvé sur la commune chef-lieu, le mardi 13 décembre. Celui-ci serait atteint d’un handicap.

La police nous a indiqué, ce mercredi après-midi, que la mère du bébé a été « interpellée. Il s’agit d’une étrangère en situation irrégulière ». Une enquête a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances l’enfant s’est retrouvé seul.

Football : le FC M’tsapéré remporte la Régionale 1

-

football-le-fc-mtsapere-remporte-la-regionale-1

Il ne fallait qu’un point pour que le leader conforte son titre lors de cette avant-dernière journée de Régionale 1. Le FC M’tsapéré n’a pas laissé de place au suspense en s’imposant 4-1 à Bandraboua, mercredi soir. Avec six points d’avance et une meilleure différence de buts, il fallait un miracle pour que ses adversaires, les Jumeaux de M’zouazia et l’AS Kawéni, reviennent sur lui. Si le résultat des premiers contre M’tsangamouji, n’était pas encore connu mercredi soir, le second est allé s’imposer (3-2) à Kani-Kéli. Les Jaunes, qui affrontent le FCM en clôture ce dimanche, n’auront pas à rougir de leur performance. Ils finissent à une excellente quatrième pour un promu. Derrière, c’est déjà plié pour l’AS Sada et l’USCP Anteou (Poroani). Les deux équipes évolueront en Régionale 2 en 2023.

Le drapeau du RSMA présenté pour la première fois à Koungou

-
drapeau-rsma-presente-premiere-fois-koungou
Le moment était empreint de fierté pour les membres du régiment et leurs familles.

Quelques mois après la signature d’une convention entre la commune et le régiment, une cérémonie de présentation du drapeau a eu lieu sur la place du Marché, ce mercredi 14 décembre. Habituellement organisée sur le camp de Combani, celle-ci marque l’intégration d’un nouveau groupe de 70 volontaires, dont une douzaine sont originaires de Koungou pour cette promotion 2023.

La Croisette de Mamoudzou prête en 2026 ?

-
croisette-mamoudzou-prete-2026
Mohamed Ali Hamid, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (à droite), se ravit de la signature de cette convention. « Nous l’attendions depuis longtemps ! Je suis heureux de voir que la mairie et le conseil départemental aient accordé leurs violons. »

Réunis ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Mamoudzou, le conseil départemental de Mayotte et la mairie ont signé une convention de partenariat pour aménager le front de mer, sous l’œil de la chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM), délégataire du département sur le site. L’objectif est enfin de concrétiser un projet évoqué depuis plusieurs dizaines d’années…

« Le front de mer, ça fait quarante ans que j’en entends parler ! Mais ici à Mayotte, les projets prennent du temps à sortir parce qu’on fait les choses dans notre coin. Nous avons décidé de mettre en place une nouvelle dynamique ! », déclame Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou. Celui-ci fait partie des signataires de la convention de partenariat qui officialise la mutualisation des forces de la ville et du conseil départemental (CD) pour faire du front de mer de Mamoudzou, « la vitrine de Mayotte ». Paraphes et signatures, poignée de main, sourires à la presse, la cérémonie est expédiée en quatrième vitesse. Tout juste le temps d’apporter quelques précisions sur les aménagements futurs.

Une avancée de vingt mètres sur la mer

D’abord, le remblai : « une avancée de vingt mètres sur la mer, avec des pistes cyclables et des espaces piétons. La CCI se chargera de construire des superstructures – des farés – qui accueilleront des commerces de bouche et des artisans », explique Philippe Ramon, directeur général des services de la ville de Mamoudzou. « On est dans une logique très qualitative, avec du joli mobilier urbain. » Notre Croisette à nous en sommes ? « Exactement ! »

Ensuite, viendra la partie plaisance. « Nous devons mettre en valeur notre lagon avec un port à dimension internationale, capable d’accueillir les plaisanciers de passage », argue Mohamed Ali Hamid, président de la CCIM, qui gère les actuels pontons du port de Mamoudzou. Des visites ont d’ailleurs été organisées dans différents ports de plaisance de l’Hexagone, pour puiser l’inspiration qui fera de Mayotte une « île d’avant-garde » dans la région, rapporte-t-il. « Le front de mer de Mamoudzou est l’un de nos trois projets phares, aux côtés de la technopole et du multilab », assure le président.

Un calendrier « à préciser dans les prochaines semaines »

Côté financement, le programme n’est pas encore complètement arrêté, mais l’État s’est engagé à faire du remblai un projet prioritaire dans le cadre du contrat de convergence et mettra la main à la poche – aux côtés du CD, de la CCIM par l’intermédiaire de ses investissements, de la Cadéma (communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou), et bien évidemment de la ville de Mamoudzou… Mutualisation des forces on a dit. Les coûts ne sont toutefois pas encore établis.

La mairie table – avant toute chose – sur un an de procédures administratives, le temps d’installer « un comité technique et un comité de pilotage » qui s’assureront que « tous les projets des uns et des autres rentrent dans un cadre commun », explique le maire. Le remblai devrait sortir de terre – ou plutôt de mer – à partir de 2024 et être terminé d’ici « fin 2025 à début 2026 ». Le projet nécessitera une coordination étroite avec celui du Caribus, qui passera par la zone.

Légion d’honneur : Ambdi Jouwaou reçoit sa médaille à Dembéni

-
legion-honneur-ambdi-jouwaou-medaille-dembeni

C’est devant ses amis, sa famille et les habitants de Dembéni qu’Ambdi Hamada Jouwaou, maire-honoraire de la commune, a reçu des mains de Thierry Suquet, préfet de Mayotte, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Ce titre honorifique, qui permet une reconnaissance du mérite individuel acquis, honore le parcours de l’ancien maire de la commune. « Par votre parcours, vous incarner la réussite républicaine », explique le préfet de Mayotte. Ce mercredi matin, c’est donc le devoir accompli et l’engagement sur le terrain d’Ambdi Jouwaou qui ont été célébrés. « Ce que nous honorons en ce jour, ce n’est pas seulement un parcours professionnel, ce n’est pas seulement un parcours remarquable de maire et d’élu local, c’est aussi et surtout, un engagement humain au service des autres », fait remarquer le délégué du Gouvernement. Plus jeune maire quand il a été élu en 1983 à 24 ans, Ambdi Jouwaou a consacré trente années de sa vie à la commune de Dembéni, au travers de son rôle de maire. « C’est une réelle reconnaissance que d’obtenir les insignes de la Légion d’honneur, qui reconnait les services que j’ai rendu à la commune de Dembéni et à Mayotte », reconnaît-il.

L’artiste Marcel Séjour en démonstration au marché de Noël

-
artiste-marcel-sejour-demonstration-marche-noel
Marcel Séjour, l’artiste peintre réalisera une démonstration en présence du public, ce vendredi 16 décembre, au marché de Noël à Mamoudzou.

Dans la continuité des activités proposées lors du marché de Noël Made in Mayotte, l’association organise pour la première fois ce vendredi 16 décembre, une démonstration menée par l’artiste peintre Marcel Séjour. Ouverte au grand public, ce sera l’occasion de découvrir la construction globale d’une œuvre.

Marcel Séjour est installé à Mayotte depuis 1993. Il a découvert le dessin et a commencé à peindre en 1980, alors qu’il vivait en Australie. Arrivé sur l’île pour un poste de professeur d’anglais, il se consacre entièrement à sa passion, la peinture, quelques années après. Ce peintre autodidacte, qui connait Mayotte, après presque 30 ans de présence sur l’île, réalisera un tableau en direct ce vendredi. Cette démonstration permettra au grand public de découvrir une partie de son art. « Les visiteurs pourront admirer l’artiste en action et pourront ainsi découvrir la construction complète d’un tableau du début à sa fin », annonce Marlène Fraytag, présidente de l’association Made in Mayotte.

Plusieurs heures de démonstration

Plutôt habitué à travailler dans son atelier, Marcel Séjour explique avoir « déjà réalisé des démonstrations en présence de public » avant d’ajouter que « pour moi, la grande différence entre réaliser une peinture dans mon atelier et une en démonstration, c’est la tranquillité ». Pour cette présentation, Marcel Séjour proposera un tableau inspiré d’une construction d’habitation dans la campagne. « Je réaliserai un dessin uniquement en noir et blanc, compte tenu du temps », complète-t-il. En quatre heures, il réalisera un tableau à partir d’une toile blanche. Une fois sa toile posée sur son chevalet, Marcel Séjour composera son œuvre avec des fusains, pinceaux, peintures et chiffons.

Un nouveau défi

A l’origine de ce projet, vient une idée de Marcel Séjour. L’association, toujours en quête de relever de nouveaux défis, a été séduite. « L’idée principale qui anime les membres de l’association, c’est de montrer une image positive de Mayotte et de mettre en avant les talents locaux », réaffirme Marlène Fraytag. A chaque exposition de l’association sont mis en place des ateliers créatifs à destination des enfants. « Cette année, s’ajoute une nouveauté pour le public enfant et adulte, mais également un défi pour l’association de mettre en place cette démonstration », ajoute la présidente.

A l’issue de la présentation, se tiendra une vente aux enchères. « L’argent récolté sera reversé au profit de l’association Apprentis d’Auteuil de Mayotte », annonce l’association. La somme récoltée participera à financer la participation des jeunes Mahorais au concours artistique 2023 de la Fondation d’Auteuil.

Nickel, la banque en ligne qui fait son nid à Mayotte

-
nickel-banque-ligne-nid-mayotte
Thomas Courtois, le président de la banque en ligne Nickel, en visite rapide à Mayotte, la semaine dernière. Accompagné de Laurent Guivarch, son directeur commercial, il est venu célébrer la percée extraordinaire de son offre dans notre département, ici à "La Pause kids" à Cavani.

La banque en ligne a le vent en poupe à Mayotte. Ouverte il y a seulement un an, elle a fêté en grande pompe, la semaine dernière, le chiffre record de 20.000 comptes bancaires ouverts à travers trente points de vente répartis sur l’ensemble du territoire. Pour célébrer cette prouesse, ainsi que l’ouverture de sept nouveaux points de vente, le président de Nickel, Thomas Courtois, a fait le déplacement dans le département, accompagné de son directeur commercial, Laurent Guivarch.

Pour leur dernier déplacement à Mayotte, les deux hommes ont affiché un large sourire, malgré une visite engagée au pas de course sur ce territoire, le dernier que leur banque en ligne, Nickel, a investi il y a seulement un an. Il faut dire que leur offre a trouvé sur place un terreau fertile pour prospérer, la formule « un compte bancaire, une carte, un RIB, le tout en cinq minutes et à seulement vingt euros » fait fureur en raison de son accessibilité à toutes les catégories sociales et l’absence de tracasseries administratives diverses et variées inhérentes aux banques physiques. Lancée en métropole il y a huit ans, le concept de Nickel a connu un succès rapide sur l’ensemble des départements de l’Hexagone avant de s’étendre progressivement aux Outre-mer, d’abord, La Réunion, ensuite les Antilles-Guyane. A l’été 2021, les responsables de la banque en ligne décident enfin de répondre favorablement aux sollicitations répétées de plusieurs commerçants locaux et lancent leur service à Mayotte au mois de novembre. En seulement un an, le succès est au rendez-vous. La banque a célébré la semaine dernière, l’ouverture de 20.000 comptes bancaires, réalisés par un réseau de 30 points de vente  disséminés sur l’ensemble du département, ainsi que l’ouverture de sept nouveaux dont un à Passamaïnty, sur la route de Vahibé. « Nickel porte dans toutes ses activités des valeurs d’inclusion et d’universalité. Il était donc essentiel pour nous d’être distribué sur l’ensemble du territoire français, afin de permettre à chacun de bénéficier d’un compte courant en cinq minutes dans son propre commerce de proximité. Nous sommes ravis de revenir à Mayotte pour célébrer cette première année prometteuse d’activité, et nous nous réjouissons de la dynamique en cours des ouvertures de comptes, synonyme d’une inclusion financière en progression », déclare fièrement le président de Nikel lors de son arrivée à Cavani stade, dans les locaux de « La Pause », le premier point de vente à avoir distribué l’offre sur l’île, mais également celui qui réalise le plus grand nombre d’ouvertures de comptes bancaires. En effet, de la bouche même de Thomas Courtois, l’on apprend que ce lieu comptabilise à lui seul la moitié des 20.000 comptes bancaires ouverts à Mayotte.

Une présence physique à Cavani

Fer de lance de l’expansion de Nikel à Mayotte, « La Pause Kids » est à l’origine un salon de coiffure qui a progressivement élargie ses prestations à d’autres services pour répondre aux besoins de sa clientèle. Ainsi, le salon a ouvert un espace dédié aux transferts d’argent entre Mayotte, les Comores, Madagascar, la métropole mais également d’autres pays, en prenant appui sur RIA, filiale d’une banque ibérique, puis sur Global Transfert, un autre opérateur du même groupe. Il s’agit là d’un service très prisé des diasporas comoriennes, malgaches et africaines à Mayotte. L’offre de Nickel est idéale pour cette catégorie de la population grâce à sa facilité d’accès, mais pas seulement, les familles y ont recours pour toucher les prestations sociales, les bourses scolaires et diverses aides publiques. Dans la mesure où la banque propose des services ultra modernes à la pointe des dernières innovations numériques et techniques – pour simplifier au maximum la gestion directe des comptes par leurs utilisateurs – « La Pause » a décidé de répondre aux plus près les attentes de sa clientèle. En plus de tous les services disponibles (retrait et dépôt), le distributeur a décidé d’offrir la présence humaine et la proximité qui fait défaut aux banques en lignes. « Nous avons conscience que tout le monde ne dispose pas d’ordinateur à Mayotte et n’a donc pas accès à Internet qui est indispensables pour maîtriser les applications de gestion de leurs comptes courants. Nous servons donc de lien entre le service client de Nickel en métropole et nos clients sur place à Mayotte. À tout moment, ils peuvent nous solliciter pour résoudre des difficultés liées à leurs comptes, comme dans une banque physique, tout en sachant que nous n’avons pas la main sur les comptes en question », explique Farhati Aboudou, qui gère les équipes de ce premier point de distribution du réseau de la banque en ligne à Mayotte. Des prestations complémentaires que « La Pause » entend transposer et élargir dans sa nouvelle structure de Passamaïnty avec une offre d’aide administratif, dès le mois prochain, comme dans les cybercafés (assistance pour remplir les documents destinés services de la préfecture, de la CAF, les rendez-vous en mairie, etc…).

[MIS A JOUR] La mère du bébé non identifié a été trouvée

-
Un appel à témoins a été lancé, ce mercredi 14 décembre, pour retrouver les proches d'un petit garçon âgé d'environ un an. Sa mère a été interpellée quelques heures plus tard.
Les enquêteurs de la police judiciaire de Mamoudzou ont lancé un appel à témoins afin d’apporter des éléments et renseignements concernant un jeune garçon âgé d’un an retrouvé sur la commune chef-lieu, le mardi 13 décembre 2022. Celui-ci serait atteint d’un handicap.
La police nous indique, ce mercredi après-midi, que la mère du bébé a été « interpellée par la brigade de la famille. Il s’agit d’une étrangère en situation irrégulière ». Une enquête a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances l’enfant s’est retrouvé seul.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes