À la suite de la démission du Premier ministre François Bayrou, le Mouvement Démocrate de Mayotte a réagi ce mardi 9 septembre en saluant « la lucidité » de l’ancien chef du gouvernement. La formation politique place cet épisode dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, les pressions financières et le soutien de la Russie aux Comores sur la question de Mayotte. Elle rappelle les mesures adoptées ces derniers mois en faveur du territoire, notamment l’enveloppe de 100 millions d’euros pour la reconstruction post-cyclone Chido et la programmation d’investissements jusqu’en 2031. Le MoDem Mayotte estime que ces engagements ne doivent pas être remis en cause et souligne que le département « a besoin de stabilité pour avancer ».
La poste et Mlezi Maore s’allient pour l’inclusion sociale et le numérique
Ce jeudi 4 septembre 2025, la Direction exécutive de la Poste de Mayotte et Mlezi Maore ont signé une lettre d’intention de partenariat. Au cœur de cette collaboration, trois axes prioritaires : l’inclusion numérique et l’ancrage territorial, le déploiement de services de proximité pour les séniors et les personnes fragiles, et un accès facilité à l’examen du code de la route solidaire pour la jeunesse.
Des aides à la scolarité confirmées par décret

Le renversement du gouvernement lundi à l’Assemblée nationale a contraint l’exécutif à publier en urgence une série de textes réglementaires avant de passer sous le régime des affaires courantes. Parmi ces textes, un décret et un arrêté concerne directement la jeunesse mahoraise : la réinstauration d’un fonds de soutien aux activités périscolaires pour les communes et intercommunalités de l’île, supprimé en métropole.
Réservé aux communes et intercommunalités dotées d’un Projet éducatif territorial (PEdT), il s’adresse aux écoles mahoraises afin de financer des activités en dehors du temps scolaire. Le montant des aides reprendra les taux du FDSAP, soit 50 euros par élève, avec une majoration de 40 euros selon l’organisation scolaire. Le nombre d’élèves bénéficiaires sera apprécié au 15 octobre, un premier versement intervenant avant le…
Refondation de Mayotte : « Faire pour nous, sans nous … et donc contre nous » !
La stratégie suggérée par le général Facon pour rebâtir et refonder Mayotte après le cyclone chido n’est au goût d’aucun des quatre parlementaires de l’île. Si le rejet est commun, la méthode elle, diffère. Il y a ceux qui préfèrent les esclandres en public et ceux qui consignent leur mécontentement par écrit. La députée (RN) Anchya Bamana a adopté une démarche alliant critiques ouvertes et propositions visant à enrichir la stratégie arrêtée par le général Facon.
Le sénateur Saïd Omar Oili n’est pas le seul pourfendeur de la méthodologie choisi par le général Facon pour asseoir la refondation et la reconstruction de Mayotte dont le coup d’envoi officiel est programmé pour le 1 er janvier 2026. La député Anchya Bamana (2 nd circonscription) n’est pas en reste. Dans une communication adressée à la presse, elle fustige à son tour la stratégie quinquennale 2026/2030, n’hésitant pas à faire part d’un certain nombre d’observations.
Pour commencer, elle déplore « la démarche du gouvernement qui consiste à nous [responsables politiques mahorais] consulter à postériori : pas normal » ! Se voulant fidèle à sa propre ligne, « qui la caractérise », la parlementaire souhaite continuer à…
Diplomatie : le Département refuse de saisir la Cour internationale de Justice

Le Conseil départemental de Mayotte a tranché : ce mercredi, la motion déposée par Soula Said Souffou visant à solliciter l’avis de la Cour internationale de Justice (CIJ) sur le statut de l’île a été rejetée. Une décision motivée par la crainte d’ouvrir une boîte de Pandore diplomatique et juridique, alors que la question de Mayotte reste, depuis des décennies, au cœur d’un flou juridique international.
Le conseiller départemental de Sada-Chirongui Soula Said Souffou, également président du Mouvement pour le Développement de Mayotte (MDM), avait défendu une proposition audacieuse : demander au gouvernement français de saisir les Nations Unies pour obtenir un avis consultatif de la CIJ.
Dans un communiqué l’élu précisait son objectif : « Cet avis doit trancher sans ambiguïté la valeur du traité de 1841 face aux résolutions non contraignantes de l’ONU, et mettre un terme aux contestations comoriennes qui fragilisent Mayotte depuis trop longtemps. »
Pour Soula Said Souffou, la démarche aurait permis de clarifier définitivement le statut de Mayotte et de couper court aux revendications incessantes de l’Union des Comores, qui continue de considérer l’île comme partie intégrante de son territoire.
La peur d’une « arme à double tranchant »
Mais la majorité départementale n’a pas suivi. Pour le président du Conseil départemental, Ben Issa Ousseni, la démarche est trop risquée : « Quand on saisit des magistrats, personne ne peut prédire leur réponse exacte. »
Le chef de l’exécutif local insiste sur la nécessité d’agir avec une extrême prudence : « Nous avons demandé à ce qu’on nous donne les garanties nécessaires, qu’on ne s’engage pas sur une voie dangereuse pour le territoire. »
Le président appelle désormais à une large consultation des « experts du territoire », soulignant que la question ne concerne pas uniquement l’assemblée, mais l’ensemble de la population mahoraise.
Un vieux contentieux jamais refermé
La décision du Conseil départemental met en lumière une vérité inconfortable : le statut de Mayotte reste entouré d’ambiguïtés juridiques. Entre 1976 et 1994, les Nations Unies ont adopté une série de résolutions contestant la présence française sur l’île. Si depuis trente ans le sujet n’a plus été remis à l’ordre du jour à New York, il n’a jamais été officiellement clos.
Deux visions du droit international s’opposent :
- La France s’appuie sur les référendums organisés dans l’archipel, notamment celui de 1974, où les Mahorais avaient massivement exprimé leur volonté de rester français. Paris invoque ainsi le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
- Les Comores, elles, invoquent le principe de l’intangibilité des frontières issues de la décolonisation, selon lequel un État indépendant conserve les limites héritées de la colonisation. Selon cette interprétation, Mayotte, ancienne partie intégrante de l’archipel, aurait dû rejoindre l’Union des Comores à son indépendance en 1975.
Ce duel juridique, resté sans arbitre officiel, continue d’alimenter les tensions diplomatiques dans la région.
Des tensions ravivées dans l’actualité récente
Si la question semblait s’être éloignée des radars, plusieurs épisodes récents ont ravivé les crispations.
En avril dernier, lors du sommet des chefs d’État de la Commission de l’Océan Indien (COI), les Comores ont rejeté la demande du président Emmanuel Macron d’intégrer Mayotte dans les programmes de coopération régionale. Un camouflet diplomatique pour la France, qui souhaitait renforcer la place de l’île dans les échanges de l’océan Indien.
Quelques mois plus tard, début août, la polémique a resurgi lors des Jeux des jeunes de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien). Les athlètes mahorais se sont vu interdire de porter leur propre drapeau, décision qui a suscité une vive indignation sur l’île et au-delà.
Ces épisodes illustrent combien le statut de Mayotte reste une plaie vive, instrumentalisée dans les rapports diplomatiques et source de frustrations pour la population locale.
Entre identité, souveraineté et avenir
Au-delà du droit international et des débats diplomatiques, la question touche à l’identité même des Mahorais. Majoritairement favorables à leur appartenance à la République française, ils doivent composer avec un environnement régional où leur statut est contesté, et où chaque événement sportif, diplomatique ou culturel peut se transformer en affront symbolique.
Pour certains élus, comme Soula Said Souffou, il est urgent de mettre un terme à cette incertitude. Pour d’autres, comme Ben Issa Ousseni, mieux vaut préserver la situation actuelle, aussi imparfaite soit-elle, plutôt que de risquer une remise en cause par la plus haute juridiction internationale.
Un débat qui ne fait que commencer
Le rejet de la motion ne met pas fin au débat. Bien au contraire, il confirme que la question du statut de Mayotte reste un sujet sensible, à la croisée des chemins entre histoire, diplomatie et avenir du territoire.
Dans un contexte marqué par de fortes tensions sociales, migratoires et économiques, l’ombre du contentieux avec les Comores continue de peser sur les décisions politiques locales. Si l’assemblée départementale a choisi la prudence, la pression internationale et régionale pourrait, à tout moment, ramener le sujet au premier plan.
Mayotte reste ainsi suspendue entre deux mondes : française par la volonté de ses habitants, mais contestée sur la scène internationale. Une ambiguïté qui, tant qu’elle ne sera pas levée, continuera d’alimenter incertitudes et crispations.
Santé mentale : des disparités chez les jeunes ultramarins
Cinq après la crise du COVID, alors que les signaux de détresse psychique se multiplient, en particulier chez les jeunes, la santé mentale s’impose enfin en 2025 comme une grande cause nationale. Mais cette promesse est-elle respectée dans les territoires d’Outre-mer et à Mayotte ?
Des disparités territoriales en santé mentale
Publiée en septembre 2025 par l’Institut Terram en collaboration avec l’Institut Montaigne, l’étude « Santé mentale des jeunes : de l’Hexagone aux Outre-mer » s’appuie sur une enquête de l’Ipsos menée auprès de 5633 jeunes de 15 à 29 ans dans l’Hexagone et les Outre-mer. À l’origine de cette enquête, l’ambition de dresser un état des lieux de la santé mentale des jeunes en fonction de leur territoire de résidence.
Au niveau national, le constat est alarmant. 25% des jeunes de 15 à 29 ans souffrent de…
Grande Caravane 2025 : quand la musique rallume l’espoir à Mayotte
Neuf mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, Mayotte panse encore ses plaies. Le 14 décembre 2024 reste gravé dans toutes les mémoires : habitations balayées, infrastructures publiques réduites à néant, activités économiques et sociales paralysées. Si les secteurs dits essentiels s’efforcent de se relever, la culture, elle, demeure en souffrance. Pourtant, c’est souvent dans la musique, la danse et les arts que la jeunesse mahoraise trouve son énergie, sa voix et ses repères.
Consciente de ce vide, l’association Austral Organisation, avec le soutien de la Fondation de France, a choisi de répondre par un projet inédit : la Grande Caravane Musicale 2025. L’objectif ? Ramener la culture au cœur des villages, créer des espaces de rencontre et d’expression pour les jeunes, et lutter contre…
Mayotte : un soutien pour la restauration de l’église Saint-Michel de Dzaoudzi
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la Fondation du patrimoine remettra le 20 septembre 2025, à 9h30, un chèque symbolique au profit de la restauration de l’église Saint-Michel de Dzaoudzi. Ce soutien s’inscrit dans le cadre de la Mission Patrimoine, portée par le ministère de la Culture et FDJ UNITED, et vient appuyer le projet mené par l’association Les Enfants de Saint-Michel Mayotte.
L’édifice religieux, gravement endommagé par le cyclone Chido en décembre 2024, nécessite d’importants travaux de restauration. Pour mener à bien ce chantier, l’association a également lancé un appel à la générosité du public. Les dons collectés bénéficieront d’un mécanisme d’abondement mis en place par la Fondation du patrimoine : chaque euro versé sera doublé, dans la limite de 20 000 €.
Ce geste de solidarité, conjugué à la mobilisation locale et nationale, vise à redonner vie à un bâtiment emblématique de Dzaoudzi et à préserver un pan essentiel du patrimoine historique et culturel de Mayotte.
Dembéni : la distribution gratuite des bacs à ordures débute cette semaine
La Communauté d’Agglomération Dembéni-Mamoudzou (CADEMA) annonce le lancement d’une nouvelle opération de distribution de bacs à ordures pour les habitants de la commune de Dembéni, à partir du mardi 9 septembre 2025. Cette initiative, entièrement gratuite, s’inscrit dans le cadre des missions de service public liées à la gestion et à la collecte des déchets.
Le calendrier de distribution se déroulera selon le planning suivant : mardi 9 et mercredi 10 septembre pour Hajangoua, jeudi 11 septembre pour Iloni, lundi 15 septembre pour Ongojou, et mardi 16 et mercredi 17 septembre pour Tsararano et Dembéni. Pour retirer leur bac, les habitants devront présenter un justificatif de domicile (facture EDM ou SMAE) et une pièce d’identité en cours de validité. Un plan cadastral pourra également être fourni, de manière facultative.
La CADEMA souligne que cette opération vise à améliorer la qualité du service public de gestion des déchets et à contribuer à un meilleur cadre de vie pour l’ensemble des habitants. Les responsables appellent la population à se conformer aux modalités de retrait afin de faciliter la distribution et d’assurer une couverture complète du territoire.
Lancement de la phase 3 de réhabilitation du quai Issoufali pour moderniser les infrastructures maritimes de Mayotte
Le Conseil départemental informe la population du lancement de la phase 3 des travaux de réhabilitation des infrastructures maritimes, portant cette fois sur la rampe du quai Issoufali. Cette étape, qui a débuté le 8 septembre 2025 par des travaux préparatoires, se poursuivra jusqu’au 15 janvier 2026. Les opérations, cofinancées par l’État et le Département pour un montant total de 10 022 956 €, visent à renforcer la sécurité, améliorer le confort des traversées et moderniser les équipements pour mieux répondre aux besoins actuels et futurs du territoire.
Après l’achèvement de la phase 2 sur le quai Ballou, la fermeture temporaire du quai Issoufali à partir du 15 septembre permettra de rediriger l’ensemble du trafic maritime vers le quai Ballou. Durant cette période, la circulation sera réglementée et le stationnement strictement encadré. Des aménagements spécifiques ont été prévus, notamment un nouvel emplacement pour les taxis et une zone d’attente pour les véhicules accédant à la barge.
Le Conseil départemental invite les usagers à anticiper leurs déplacements, à privilégier les modes de transport doux comme la marche ou le vélo, et à utiliser les navettes mises en place. L’objectif est de limiter les perturbations et de fluidifier le trafic malgré ces travaux indispensables.
Ces interventions, bien que temporaires, s’inscrivent dans une démarche de modernisation et de sécurisation du réseau maritime de Mayotte. Elles reflètent la volonté des autorités locales de garantir des infrastructures fiables et adaptées aux besoins économiques et logistiques du territoire, tout en assurant la continuité du service pour les usagers.
Mayotte en attente : les 4 milliards de la refondation, premier test pour Lecornu
Emmanuel Macron a tranché. Au lendemain de la chute de François Bayrou et à la veille d’une nouvelle journée de mobilisation sociale, le président de la République a nommé mardi Sébastien Lecornu Premier ministre. À 39 ans, l’ancien ministre des Armées devient le septième chef de gouvernement du quinquennat Macron, dans un contexte de crise politique profonde. L’annonce est scrutée avec une attention toute particulière à Mayotte, où la population attend toujours les 4 milliards d’euros promis pour la refondation de l’île après le passage dévastateur du cyclone Chido en décembre 2024.
La nomination de Sébastien Lecornu survient dans un climat politique inédit sous la Ve République. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, aucune majorité claire ne s’est dégagée, entraînant une instabilité gouvernementale jamais vue. Michel Barnier, puis François Bayrou, se sont succédé sans parvenir à stabiliser la situation.
En confiant Matignon à son fidèle ministre, Emmanuel Macron mise sur un homme de confiance, formé au fil des crises, aussi bien militaires qu’institutionnelles. L’Élysée lui a confié la mission prioritaire de trouver un…
Sébastien Lecornu à Matignon : Mayotte redoute un nouveau rendez-vous manqué
À la suite de la chute du gouvernement de François Bayrou, emporté par une motion de censure le 8 septembre 2025, la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron bouleverse la donne politique. Si l’Hexagone s’interroge sur la capacité du nouveau chef du gouvernement à ramener de la stabilité dans un climat institutionnel chaotique, à Mayotte, la question est plus terre à terre : les 4 milliards d’euros promis pour la reconstruction après le cyclone Chido seront-ils réellement débloqués ?
« Ce renversement de gouvernement n’est pas une bonne chose pour nous mahorais car nous n’avons aucune garantie du maintien des crédits de milliards d’euros promis et de la feuille arrêtée pour la reconstruction de notre île à la suite du cyclone Chido ». Comme une petite note de musique qui remonte de la société civile face à ce qu’il convient de qualifier de mutisme sidéral (avant et après la chute officielle du gouvernement de François Bayrou) de la part de ceux qui ont les manettes du pouvoir politique à Mayotte.
Mais cet événement que d’aucuns voudraient faire passer pour un tsunami inattendu, n’en est rien en réalité, tant les jours de ce gouvernement étaient comptés depuis belle lurette, et ce n’est certainement pas la…
Une aide pour les entreprises touchées durablement par Chido

Conformément à ce qu’avait annoncé Manuel Valls, ministre des Outre-Mer, lors de sa visite du 2 septembre, une aide ciblée et temporaire sera versée à certaines PME à Mayotte. Dans un contexte post-Chido, François Bayrou, premier ministre, Éric Lombard, ministre de l’Economie, et Manuel Valls, ministre des Outre-Mer, ont signé le décret n° 2025-945 rendant active la création de cette aide.
Neuf mois après Chido, l’activité des petites et moyennes entreprises reste ralentie par les dégâts infligés par le cyclone. Pour compenser ces pertes, l’État crée une aide exceptionnelle pour ces PME sur les déficits de leur chiffre d’affaires de février et mars 2025. Versée par la DGFiP (Direction générale des finances publiques), cette aide sera mise en place dans un cadre strict d’éligibilité et de contrôle. L’objectif ? Absorber l’impact économique du cyclone.
Seules les PME qui embauchent moins de 250 salariés, avec un chiffre d’affaires annuel de moins de…
Grève suspendue à la prison de Majicavo
La grève entamée lundi à la prison de Majicavo a été interrompue ce mardi après-midi. Les secrétaires syndicaux de la CFDT, de la CGT et de FO ont voté à l’unanimité cette décision. Elle avait débuté en début de semaine suite à l’agression de cinq agents par deux détenus vendredi dernier.
Sur place, les avis restent partagés : certains agents souhaitaient poursuivre le mouvement, mais la fatigue se fait sentir. « On ne peut pas faire grève éternellement », a expliqué Houmadi Mouhamadi, représentant du syndicat FO. Depuis deux jours, les équipes de nuit assurent également les services de jour, et des officiers travaillent en renfort pour…
Trois jeunes de la bande MHB de Dembeni condamnés
Le 27 décembre 2004, soit deux semaines après le passage du cyclone Chido, alors que l’approvisionnement en nourriture et en eau restait difficile, le commerce Marziki de Dembeni était le théâtre d’une violente altercation. Trois jeunes, membres de la bande du quartier MHB, étaient jugés hier pour en avoir été les auteurs.
Vers 15 heures, les gendarmes sont appelés devant le magasin. Les caméras de surveillance dévoilent la scène : Un jeune homme de 18 ans frappe un client. Il s’arme d’une planche de palette cloutée et frappe un homme, lui occasionnant dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Autour de lui, la situation dégénère : un mineur brandit un couteau, tandis qu’un autre…
« Bloquons tout ! » Un mouvement national qui ne semble pas séduire les Mahorais
Si, dans l’hexagone, le mouvement citoyen « Bloquons tout ! » de ce mercredi 10 septembre, fait si peur à Bruno Retailleau qu’il a prévu 80 000 gendarmes et policiers pour le contenir, à Mayotte il ne semble au contraire que très peu séduire. Sauf « coup de théâtre » dû à d’éventuelles initiatives individuelles, ce mercredi sera « un jour normal » sur l’île hippocampe.
Lancé sur les réseaux sociaux au début de l’été, le mouvement citoyen « Bloquons tout » a pris de plus en plus d’ampleur dans l’hexagone au point de rallier les principales organisations syndicales qui appellent à grèves et manifestations en tout genre. A Paris tout particulièrement, de grandes actions de blocage des axes routiers voire même « de sabotage », selon certaines rumeurs, sont prévues. Une mobilisation qui fait si peur au…
De septembre à décembre, Chirongui vibre au rythme de la culture

Après une pause estivale animée par des stages et ateliers, le Pôle culturel de Chirongui lance sa nouvelle saison qui débutera le 20 septembre pour une courte programmation dense et variée jusqu’en décembre. « Cette nouvelle saison est un peu particulière parce qu’elle s’arrête en décembre pour l’instant », explique Fayka Attoumani Boto, chargée de communication, l’ancienne directrice ayant quitté ses fonctions.
Une ouverture festive le 20 septembre
Le temps fort de la rentrée aura lieu le 20 septembre. « Comme chaque année, l’ouverture de saison est un moment fort de rencontre avec les familles et la population, pour présenter ce que nous proposerons tout au long de l’année », précise-t-elle. La journée débutera avec …
Comores : deux avocats de renom sanctionnés
Le franco-comorien, Larifou Said en exil, s’est vu infliger une interdiction de plaider pour les deux prochaines années, pendant que son confrère, Ahamada Mahamoud, ex-candidat du parti Juwa à la présidentielle de 2019, accusé de propos injurieux, lui écope seulement d’une réprimande.
Ce lundi, tout le monde avait les yeux rivés sur l’hôtel Retaj au sud de Moroni, où un conseil de discipline contre des avocats très connus se tenait. Mais l’opinion n’avait eu connaissance que de l’affaire de Maitre Ahamada Mahamoud. Bien que son avocat, Maitre Ibrahim Ali Mzimba, ait tenté de jouer la carte de l’assurance, à la sortie des plaidoiries, rien ne semblait encore joué. Ce n’est que vers 18h que l’on connaissait le sort de…
Football : premiers pas d’Auryane Abdourahim avec le FC Metz
La jeune Mahoraise Auryane Abdourahim a disputé ses premières minutes en Seconde ligue ce dimanche 7 septembre sous les couleurs du FC Metz. Entrée en jeu à la 63ᵉ minute face à l’OGC Nice, l’attaquante de Pamandzi n’a pas pu empêcher la défaite de son équipe (1-2).
Transférée cet été après une saison prolifique avec les U19 du Paris-Saint-Germain, où elle s’était distinguée par ses nombreux buts, la joueuse de bientôt 18 ans poursuit désormais sa progression au niveau professionnel. Déjà internationale (9 buts en 18 sélections), elle incarne l’espoir du football féminin mahorais et aura d’autres occasions de se mettre en valeur au sein du club de Toifilou Maoulida, figure emblématique également originaire de Mayotte.
Forum de la création d’entreprise à Combani
Vous êtes acteur ou partenaire de la création d’entreprise ? Participez au Forum de la création d’entreprise le mercredi 24 septembre 2025, de 8h à 12h, sur le parking de la Maison France Services de Combani (Tsingoni). Une opportunité unique pour tenir un stand, présenter vos services, produits et savoir-faire, mais aussi pour rencontrer les porteurs de projets et gagner en visibilité.


















































