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SFR organise un événement sur la cybersécurité pour les professionnels

SFR organise un événement sur la cybersécurité pour les professionnels

L’événement SFR Business not[B]hacked revient pour une seconde édition le mardi 10 juin à la technople de Dembéni, après une première édition en 2023 à La Réunion. Cet évènement gratuit à destination des professionnels sera animé par Baptiste Robert, chercheur en cybersécurité et hacker éthique. Il abordera le thème de l’Open Source Intelligence (OSINT). Cet événement a pour but de permettre aux TPE et PME d’avoir un aperçu concret des risques et des solutions pour renforcer leur cybersécurité.

Le concours Miss Prestance National débarque à Mayotte

Le concours Miss Prestance National débarque à Mayotte
* Image d'illustration générée par ia

Le concours Miss Prestance National s’installe à Mayotte avec une approche inclusive.
La compétition veut mettre en avant l’intelligence émotionnelle, la présence, l’authenticité, et non des critères esthétiques figés et est ainsi ouverte à toutes les femmes âgées entre 17 et 28 ans, sans critère de poids ou de taille. Chaque candidate doit choisir une cause sociale, humanitaire ou citoyenne à défendre. Un ou une délégué(e) régional(e) est également recherché(e) pour faire vivre le concours sur le territoire. Pour davantage de renseignements, il est possible de contacter l’organisme à cette adresse : missprestancenational@gmail.com.

Le concours Miss Prestance National débarque à Mayotte

RéDiab Ylang organise une conférence sur le pied diabétique à Mamoudzou

RéDiab Ylang organise une conférence sur le pied diabétique à Mamoudzou

Le Réseau Diabète Ylang (RéDiab Ylang 976) coordonne les soins pour les personnes diabétiques à Mayotte. Il organise une conférence-déjeuner sur la prévention du pied diabétique, une complication grave mais évitable du diabète. Cet événement aura lieu le lundi 17 juin, de 12h30 à 15h30, au Centre de Gestion de Mayotte, situé au 10 rue de Cavani. La conférence s’adresse aux professionnels de santé : médecins, infirmiers, podologues, pharmaciens et sages-femmes. Au programme, des échanges entre spécialistes, des cas cliniques concrets et des conseils pratiques pour mieux prévenir le pied diabétique. L’inscription est gratuite mais obligatoire. Un déjeuner sera offert afin de favoriser les discussions dans une ambiance conviviale.

Premier Forum de l’Habitat ce samedi à Koungou

Premier Forum de l’Habitat ce samedi à Koungou

La Communauté d’agglomération du Grand Nord (CAGN), présidée par Assani Saindou Bamcolo, organise la première édition du Forum de l’Habitat ce samedi 14 juin, de 8h00 à 14h00, place de la Poste à Koungou. L’événement réunira habitants, professionnels et institutions autour des enjeux du logement sur le territoire. Objectif : informer, échanger et présenter des solutions concrètes pour répondre aux besoins locaux en matière d’habitat.

Chamsouddine Ahmed prend la tête de Cap Business Océan Indien

Chamsouddine Ahmed prend la tête de Cap Business Océan Indien

Cap Business Océan Indien, réseau regroupant les Chambres de commerce des six îles du sud-ouest de l’océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion, Seychelles), œuvre à renforcer la coopération économique régionale et à soutenir le secteur privé dans les transitions écologique et durable. Réunie ce vendredi à Ébène, l’assemblée générale de l’association a élu Chamsouddine Ahmed à sa présidence pour 2025-2027. Président de l’Union des Chambres de Commerce des Comores, il succède à Guillaume Hugnin (CCI de Maurice). Son mandat s’ouvre dans un contexte stratégique, à quelques mois du 15e Forum économique des îles, prévu aux Comores en novembre.

Le recteur Jacques Mikulovic va quitter ses fonctions à Mayotte

Le recteur Jacques Mikulovic va quitter ses fonctions à Mayotte

Valérie Debuchy, administratrice de l’État, est nommée rectrice de Mayotte à compter du 12 juin 2025. Cette nomination a été annoncée en conseil des ministres ce mercredi sur proposition d’Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Elle remplace Jacques Mikulovic, recteur de l’académie depuis janvier 2023, il aura passé 2 ans et demi à la tête de l’académie.

“La course de tous les enfants de Mayotte”, la traditionnelle course de pneus de retour le 29 juin

“La course de tous les enfants de Mayotte”, la traditionnelle course de pneus de retour le 29 juin
La course de pneus se tient le dimanche 29 juin.

La 41e édition de la course de pneus se tiendra le 29 juin à Mamoudou. Cette année, le thème choisi est “Chido, solidaire tous ensemble”.

“ La course de pneus, c’est un curseur dans l’année, le retour de l’événement ça veut dire que la vie revient à la normale après Chido ”, relate Laurent Mounier, directeur d’Angalia, l’entreprise qui organise l’événement. La 41e édition aura lieu dimanche 29 juin à partir de 14 heures. Ce mercredi 4 juin, une conférence de presse s’est déroulée à la mairie de Mamoudzou pour présenter l’événement. Celui-ci est cher au maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, il permet “ de se retrouver dans les valeurs de solidarité, le sport est vecteur de solidarité”, estime-t-il.

“La course de tous les enfants de Mayotte”, la traditionnelle course de pneus de retour le 29 juin
Ambdilwahedou Soumaïla et Laurent Mounier ont présenté la 41e édition de la course.

Créée par Jack Pass, professeur de sport, il y a 41 ans, la course de pneus est devenue une événement incontournable à Mayotte. Depuis 17 ans, la Ville de Mamoudzou l’organise en partenariat avec l’agence événementielle Angalia. Il y a 10 ans, la course s’est ouverte à l’ensemble de l’île, désormais des jeunes de tout Mayotte peuvent concourir. Le 29 juin, c’est la finale à Mamoudzou. Des épreuves pour se qualifier ont eu lieu dans chaque intercommunalité au cours des derniers mois, à Dembéni, Sada, Dzaoudzi-Labattoir, Bandrélé et Handréma. Près de 500 enfants y ont participé, “200 se sont qualifiés pour la finale”, indique Laurent Mounier. A Mamoudzou, 600 enfants ont concouru et 300 se sont qualifiés, 200 garçons et 100 filles. Au final, 500 enfants s’élanceront le 29 juin, les garçons à 14 h et les filles à 14 h 30. “C’est la course de tous les enfants de Mayotte, elle représente la jeunesse mahoraise”, se réjouit Laurent Mounier. “Il y a des enfants hors de Mamoudzou qui gagnent. L’année dernière, un enfant du Nord avait gagné, à son retour dans le village, tout le monde l’attendait”. Cette année, le thème retenu est “Chido, solidaire tous ensemble”. Les participants sont invités à se déguiser, “certes il va falloir être créatif”, plaisante le directeur d’Angalia.

Une course adulte à 15 h

Les adultes ont aussi le droit à leur course, elle débute à 15 heures. Elle compte plusieurs catégories : mixte, femmes, hommes, gros pneus, mamas. Pour cette course, il est possible de s’inscrire via le lien sur la page Facebook de la Course de pneus – officiel, ou bien de remplir un bulletin et de le déposer dans une des urnes située à la mairie de Mamoudzou, dans les magasins Orange de Combani et de Kawéni, à l’agence Issoufali, chez l’assurance Adep ou encore à Douka Pro. Le 19 juin, un tirage au sort se fera en direct sur l’antenne de Mayotte la 1ère dans l’émission Maore Hima. “Nous nous rendons compte que nous avons plus de demandes que de places disponibles, avec beaucoup de demandes d’équipes d’hommes donc nous devons faire une sélection”, explique Laurent Mounier. L’équipe organisatrice veille à ce que toutes les catégories soient bien représentées dans l’épreuve sans qu’il y ait une écrasante majorité d’équipes hommes. Pour l’édition 2025, le parcours pour chacune des courses est de 1,8 km, depuis le croisement Baobab jusqu’à la place Zakia Madi (place de l’ancien marché).

L’événement est co organisé avec plusieurs partenaires notamment l’association Wenka Culture, l’association Action coup de pouce de Kawéni, Ufolep et le club d’athlétisme de Mamoudzou.  Le service jeunesse et sport de la Ville de Mamoudzou est également pleinement mobilisé avec 100 agents qui travaillent pour préparer cette journée. Du côté des entreprises, Orange, Air Austral et Adep sont des partenaires de longue date. Comme l’année dernière, un village artisanal aura lieu de 11 h à 17 h pour “mettre en avant les artisans de Mayotte”.

Face à l’insécurité à Vahibé, des mesures mises en place par la Ville de Mamoudzou et la préfecture

Face à l’insécurité à Vahibé, des mesures mises en place par la Ville de Mamoudzou et la préfecture
Le préfet de Mayotte et le maire de Mamoudzou ont décidé d'installer un Groupement de partenariat opérationnel (GPO) à Vahibé pour enrayer l’insécurité.

A Vahibé, les habitants n’en peuvent plus. Insécurité, agressions, cambriolages : la violence est devenue une habitude. Et cette habitude, ils veulent la briser.

« On vit avec la peur », confie une jeune fille du village qui appartient à la commune de Mamoudzou. Comme elle, beaucoup dénoncent un climat devenu invivable. Certains enfants n’osent plus se rendre seuls à l’école. Des commerçants ferment plus tôt pour éviter les problèmes. « On ne dort plus tranquille », ajoute une mère de famille. Excédés, les riverains ont décidé d’agir. Le 11 mai, ils ont organisé des barrages, des rassemblements et des prises de parole. Leur colère est visible et leur message clair, ils réclament des mesures concrètes pour mettre fin à l’insécurité.

Face à cette mobilisation, les autorités ont réagi. Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, s’est déplacé mercredi 28 mai pour rencontrer les habitants. Une réunion a aussi eu lieu le lendemain avec le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, et la conseillère départementale Farianti M’dallah. Des annonces ont été faites, dont la création d’un « Groupement de partenariat opérationnel » (GPO). Ce dispositif vise à rassembler forces de l’ordre, associations, institutions et habitants pour trouver ensemble des solutions adaptées au village.

Il est aussi prévu de renforcer la présence de la police municipale. Une décision attendue depuis longtemps par les habitants, qui réclament plus de patrouilles et de contrôles dans les rues. Par ailleurs, pour répondre aux difficultés d’accès aux services publics, un point relais commerçant a été mis en place le 23 mai. Il permet de retirer de l’argent et de recevoir des colis. Le courrier, lui, peut désormais être récupéré à la mairie annexe de Vahibé plusieurs fois par semaine.Mais pour beaucoup, ces annonces restent insuffisantes. « On veut dormir sans crainte », insiste une habitante. Car à Vahibé, l’urgence est là : celle de vivre dignement, sans avoir peur.

Plus de 1000 jeunes sensibilisés aux enjeux de l’Éducation aux Médias et à l’Information au mois de mai à Mayotte

Plus de 1000 jeunes sensibilisés aux enjeux de l'Éducation aux Médias et à l’Information au mois de mai à Mayotte
En résidence à Mayotte au cours du mois de mai, la journaliste Abby Saïd Adinani a mené divers ateliers d’Education aux Médias et à L’information dans les établissements scolaires.

La résidence de journalisme annuelle créée conjointement par le Rectorat et la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de Mayotte s’est achevée vendredi dernier. Pendant tout le mois de mai, Abby Saïd Adinani, journaliste pour le site Outremer360, a sensibilisé plus de 1.000 élèves aux enjeux de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) sur l’ensemble du territoire. 

A l’heure où les enfants sont exposés de plus en plus tôt à toutes sortes d’informations en provenance d’Internet, comment reconnaître une bonne information ? La question était au centre des ateliers de sensibilisation aux enjeux de l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) menés par la journaliste Abby Saïd Adinani au cours de ce mois de mai dans les établissements scolaires de l’île. « Depuis 4 ans, la DAC et le Rectorat ont mis en place une résidence de journalisme à Mayotte au cours de laquelle un journaliste professionnel est mis à la disposition des établissements scolaires pendant une durée de 2 mois », résume la journaliste d’Outremer360. Travaillant à Paris depuis 5 ans, elle a auparavant été journaliste à Mayotte de 2012 à 2019 pour différents médias locaux.

Tous les établissements scolaires de Mayotte qui en ont fait la demande ont pu bénéficier de son expérience. « Selon les établissements, j’ai été chargée soit d’organiser des ateliers de sensibilisation aux bonnes pratiques de l’utilisation des médias, soit d’accompagner un professeur dans un projet lié à l’information », explique celle qui était déjà en charge de cette mission en 2022 et 2023.  « Avec l’avènement d’Internet, nous sommes dans une ère où l’information, et malheureusement aussi la désinformation, circulent très vite. Les enfants, via les téléphones portables, manifestent une appétence croissante pour le numérique et les réseaux sociaux », indique-t-elle en insistant sur le rôle de plus en plus indispensable de l’EMI. « Dans le monde d’aujourd’hui, ce n’est pas un luxe, c’est devenu un outil d’émancipation et de cohésion », estime-t-elle.

A Mayotte des jeunes très ancrés dans l’actualité locale

Abby Saïd Adinani a créé l’association « L’Effet Pelapelaka » (« pelapelaka » signifie « papillon » en shimaore et en kiboushi) en décembre 2024 avec un informaticien, une conseillère d’insertion et un thérapeute conjugal, tous bénévoles. Dédiée à l’éducation aux médias, à la culture et à l’expression des jeunes, cette association a pour objectif de  développer les EMI à Mayotte et de devenir, à terme, un espace d’échange autour du numérique. « Dans l’Hexagone, il y a beaucoup d’associations autour de l’EMI alors qu’à Mayotte, il n’y en a aucune », s’étonne la journaliste. Pourtant, les jeunes de Mayotte sont exposés tout aussi tôt à Internet que leurs camarades de l’Hexagone. « J’ai pu constater par exemple que la plupart des enfants regardaient le journal de Mayotte la 1ère le soir avec leurs parents », déclare Abby. « Ils sont donc très ancrés dans l’actualité locale tandis qu’en Ile-de-France, où j’ai également mené des ateliers, les jeunes regardent plus volontiers l’actualité nationale et celle concernant les grands conflits internationaux », remarque-t-elle.

Cette année, elle est intervenue pour toutes sortes de niveaux scolaires, même en maternelle ! « On peut déjà enseigner l’EMI en maternelle en demandant aux enfants ce qu’est une télé, une radio ou en montant un « journal de temps » c’est-à-dire en leur demandant de décrire ce qu’il se passe à une heure donnée. Il s’agit de capter les instants pour en faire une information », explique-t-elle.

Une enquête pour mieux comprendre les besoins des jeunes

Cette résidence lui a permis de mieux cerner les attentes profondes des jeunes face à la complexité du monde médiatique. « J’ai remarqué chez eux une anxiété face aux informations de plus en plus pessimistes, un sentiment d’exclusion et une difficulté à faire entendre leur voix dans l’espace public », a-t-elle indiqué. C’est la raison pour laquelle, elle a décidé de lancer, via son association, une grande enquête territoriale visant à mieux comprendre les usages, les perceptions et les besoins des jeunes en matière d’EMI à Mayotte. « Les résultats de cette enquête, ouverte à tous dont parents et professeurs, nous permettront d’imaginer des outils concrets, adaptés et durables pour répondre aux besoins des jeunes en termes d’informations », déclare-t-elle.

Cette enquête est accessible via le lien https://forms.gle/s1RbvEfZewXuNFfA7 jusqu’au mois de septembre. Les premiers résultats seront ensuite analysés par les membres de l’association.

A Mayotte, Médecins du Monde facilite l’accès aux soins dans les villages isolés

A Mayotte, Médecins du Monde facilite l’accès aux soins dans les villages isolés
Un interprète accompagne les soignants.

A Longoni, l’ONG Médecins du Monde accompagne des patients éloignés de toute structure de soins. La situation irrégulière d’une partie d’entre eux entrave leur accès aux soins.

L’équipe de Médecins du Monde n’a même pas fini de monter les tentes de sa permanence sociale que déjà une queue de patients se forme. Ils attendaient avec impatience l’arrivée du convoi de l’ONG présente à Mayotte. Ce mercredi  28 mai, la permanence médico-sociale prend ses quartiers à Longoni. “Nous intervenons ici car c’est un village très isolé et rural avec un certain nombre de personnes qui vivent dans des bidonvilles. Il n’y a pas de systèmes de soins à proximité et le seul qu’on trouve, c’est le dispensaire de Dzoumogné”, contextualise Caroline Codet, la superviseuse santé.

A Longoni, Médecins du monde a une file active de patients qu’elle accompagne régulièrement. Raïma* a rendez-vous ce 28 mai à la permanence. Cette habitante de Longoni ans a une maladie chronique, elle a subi une opération de la valve mitrale au niveau du cœur. Depuis, elle doit suivre scrupuleusement son traitement quotidien. “Le médecin m’a dit que prendre mes médicaments doit être la priorité, c’est même plus important que manger”, raconte-t-elle.

La fin des droits de la Sécurité sociale

Mais la femme de 51 ans risque de ne plus accéder à son traitement. Avec le blocage du bureau des étrangers de la préfecture, elle n’a pas pu renouveler son titre de séjour. A Mayotte, cela signifie qu’elle perd ses droits pour bénéficier de la Sécurité sociale. “C’est l’unique département français où il n’y a pas de maintien de droits, une fois que les papiers ne sont pas valables, les droits sont fermés”, explique Mohamed Moiouya, travailleur social présent lors des permanences qui accompagne les bénéficiaires dans leur accès aux droits.

Pour l’instant, Raïma paye avec ses économies ses médicaments, mais elle n’en a pas les moyens sur le long terme. Elle se les procure au dispensaire de Dzoumogné, ce jour-là elle est venue à la permanence car elle a appris que la pharmacie de celui-ci va fermer pendant un mois. Elle devra donc acheter ses médicaments dans les pharmacies de ville mais leurs prix sont bien plus élevés qu’au dispensaire et au-dessus de ses moyens. “C’est très compliqué, si je n’ai pas accès à mes médicaments au quotidien, je vais me sentir mal et mon état de santé va se détériorer”, s’inquiète-t-elle. “ Je ne travaille pas, je n’ai pas de mari, donc le fait de ne pas avoir accès à ces soins, c’est un gros problème financier.” Après la consultation, l’infirmière et la superviseuse santé décident de lui accorder une aide financière pour lui permettre d’acheter le traitement.

L’équipe effectue aussi des visites à domicile, ce jour-là, ils rendent visite à une patiente qui vit dans une case en tôle au sommet d’une colline. La résidente est atteinte d’un cancer de l’endomètre à un stade très avancé. “Désormais elle est en chimio palliative”, explique Camille Barré, une infirmière du CHM bénévole au sein de l’ONG depuis février. Les soignants lui rappellent comment prendre ses médicaments, comment appliquer le patch de morphine qui pourra soulager ses douleurs au niveau du ventre. “On s’est rendu compte que sa famille ne savait pas vraiment comment prendre certains de ses traitements”, observe l’infirmière. C’est souvent lié à la barrière de la langue qui entrave l’accès aux soins, pour pallier cela l’association emploie des interprètes dans son équipe.

Sanctuariser des lieux de soins

Le rôle de Médecins du monde est de faciliter l’accès aux soins, mis à mal selon eux par les contrôles de la police aux frontières aux abords des lieux de soins. “Nous demandons la sanctuarisation, c’est injuste de voir des personnes se déplacer pour se faire soigner et en fin de compte être interpellés. Cela stigmatise, cela traumatise la population en situation irrégulière”.

Depuis le passage du cyclone, la santé est reléguée à la dernière place pour les populations les plus précaires selon les observations de l’association. “La santé n’était pas leur priorité, la reprise de soins a lieu, les bénéficiaires sont contents de voir notre équipe mais ce qu’ils veulent d’abord ce sont des bons alimentaires”, remarque Caroline Codet, la superviseuse santé.

* Le prénom a été modifié.

L’association UrMa est vent debout contre la loi de programmation pour la refondation de Mayotte

L’association UrMa est vent debout contre la loi de programmation pour la refondation de Mayotte
L’association Urgence Mayotte s’est exprimée pour la première fois devant la presse.

La nouvelle association Urgence Mayotte a tenu une conférence de presse pour évoquer ses désaccords avec le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte.

Une nouvelle association

Ce lundi, les membres d’Urgence Mayotte (UrMA), toute jeune association créée fin avril, ont tenu une conférence de presse dans l’hémicycle Younoussa Bamana pour exprimer leurs désaccords sur le projet de loi de programmation pour Mayotte actuellement discuté au Parlement. Les membres veulent se distinguer des collectifs, s’exprimer non pas par “des opérations de blocage ou coup de poing mais aller à l’intérieur des dossiers à partir de données en se basant sur les données de l’Iedom ou de l’Insee”, explique Mahamoud Azihary. UrMa compte plusieurs figures de la société civile : syndicaliste, économiste, un ancien candidat à des élections législatives.

Piste longue

Urgence Mayotte est farouchement opposé à l’aménagement de la piste longue à Bouyouni. “Les élus locaux et les Mahorais veulent qu’elle soit construite en Petite-Terre”, dénonce Mahamoud Azihary. Ses membres critiquent un passage en force pour la construction à Bouyouni et évoquent “des méthodes pas très loins de celles utilisées dans les dictatures”. Sur cet aménagement, “il y a eu un débat public sur l’aménagement à Petite-Terre mais pas à Bouyouni”, fustige Ali Djaroudi, président de l’association des Usagers du transport aérien à Mayotte. Il estime que les Mahorais n’ont pas été consultés mais qu’en revanche l’Etat “utilise l’expropriation des Mahorais”. Il pense que contrairement aux annonces les travaux n’auront pas démarré en 2027.

Convergence sociale

UrMa estime que ce texte n’est pas satisfaisant concernant la convergence sociale tandis que “le principe de l’égalité réelle n’est toujours pas appliqué à Mayotte”, s’insurge Haoussi Boinahedja, secrétaire départemental de la CGT. “Nos anciens ont fait le choix de la France car ils croyaient réellement aux valeurs de la République”. Mais à chaque fois qu’on porte des revendications, on nous fait diversion”, dit-il désabusé. Cette “absence d’égalité réelle tue les salariés, entreprises, les collectivités et les administrés”. Le non alignement des salaires a selon lui des conséquences sur la retraite. “Tant qu’il n’y a pas d’alignement des salaires, aucun Mahorais ne pourra prétendre à une retraite pleine”, assure-t-il.

Sécurité dans les transports scolaires

Mahamoud Azihary regrette que le sujet de la sécurité dans les transports scolaires “ne figure pas dans le projet de loi mais seulement dans l’annexe”. Il espère qu’il sera ajouté via les amendements lors de l’examen du texte à l’Assemblée. Pourtant, le danger est de plus en plus important, “ce n’est plus uniquement des caillassages mais de véritables outils utilisés pour attaquer les bus, fabriqués en ateliers”. Il demande la mise en place de patrouilles avec des drones pour protéger les véhicules et les passagers.

Titre de séjour territorialisé

Les membres d’UrMa demandent la fin du titre de séjour territorialisé et la suppression de l’article 19 du projet de loi qui facilite les expropriations. “L’Etat fait défaut et va à l’encontre de ce que nous voulons”, juge Ben Ahamada. Selon lui, l’article 19 vise à “accélérer la spoliation des Mahorais, la construction de  24.000 logements sociaux est annoncée à Bouyouni, c’est plus ou moins le nombre de cases en tôle à Mayotte. L’Etat ne veut pas supprimer le titre de séjour territorialisé mais transférer et fixer la population de sans-papiers à Mayotte”, interprète-t-il.

Comores : Les véhicules avec volant à droite dans le viseur de la police

Comores : Les véhicules avec volant à droite dans le viseur de la police
Depuis la semaine dernière, la police arrête les véhicules avec un volant à droite.

Pour contourner l’interdiction d’importer des voitures avec volant à droite, non conformes au code de la route du pays, des automobilistes faisaient changer le volant, le temps de passer la douane comorienne afin d’éviter de payer des frais de dédouanement exorbitants.

Dans la capitale, Moroni, la majorité des véhicules assurant le transport urbain sont des modèles Toyota Vitz, et pas n’importe lesquels. Plus de 60 % d’entre eux ont des volants à droite. Ils sont présents partout à tel point que quiconque souhaiterait s’en passer dans ses déplacements, raterait ses rendez-vous. Mais depuis une semaine, la police routière, notamment celle de la Grande Comore, a lancé une opération de réquisition des voitures et plus particulièrement, celles qui ont subi un changement de la direction du volant, de la gauche vers la droite. Jusqu’à jeudi 29 mai, le parc automobile du commissariat central de Moroni, en comptait une trentaine se trouvant dans ce cas précis, a indiqué, le commissaire lui-même, Abylyassry Aboublethe. « Les propriétaires ont trompé non seulement les douanes, mais aussi la police ainsi que le service en charge de l’immatriculation des voitures. Alors que l’importation des voitures avec volant à droite est interdite, au lieu de se conformer, certains changent leurs volants gauches une fois les barrières douanières dépassées« , a détaillé, le chef des polices.  Selon nos informations, la réquisition n’est pour l’instant appliquée qu’au niveau de la Grande Comore.

Ce qui ne signifie pas pour autant que sur les autres îles, à Mohéli et Anjouan, le phénomène du changement des volants n’existe pas. » Ici, nous avons constaté que les voitures étaient commandées avec les pièces qui leur permettaient de changer la position pour devenir des volants à droite. Pour les identifier, on se sert des numéros de séries. Pour eux, conduire une voiture dont la direction du volant a été modifiée pour répondre à notre code ne les mettait pas mal à l’aise« , a expliqué, le commissaire Abylyassry Aboublethe. Pour mener à bien cette mission, la police travaille en collaboration avec le principal syndicat des transporteurs comoriens (Usukani wa masiwa).  » Nous sommes du côté de la police. Pour récupérer la voiture, il faut revenir au volant gauche« , a tranché, le porte-parole du syndicat des transporteurs, Moustoifa Hammid.

Des véhicules achetés majoritairement à Dubaï

Ce n’est pas la première fois qu’il y a un débat sur la mise en circulation des volants à droite. Depuis 2016, l’interdiction de ces types de véhicules vient régulièrement à l’ordre du jour. En 2018, une note circulaire signée par l’ancien ministre de l’Intérieur de l’Union des Comores, Abdallah Mohamed Daoudou, mettait fin officiellement à l’importation des voitures avec volant à droite, achetés majoritairement à Dubaï. Une mesure qui n’a pas du tout dissuadé la population. Sept ans plus tard, ces véhicules continuent de rentrer au pays. Certains font transiter les voitures vers Anjouan pour modifier la direction du volant avant de l’expédier à Moroni.  » Au garage, la voiture passe une semaine et demie. Les pièces de rechange arrivent dans des cartons dans la plupart des cas. On commence par démonter le câblage et le devant de la voiture. Ensuite, on se sert d’un arbre pour l’installation. L’étape du démontage dure au moins 4 jours. Certaines pièces nécessitent de regarder sur YouTube ou Google« , témoigne un mécanicien basé à Anjouan. A l’entendre, il arrive que des équipements manquent ou que le véhicule soit mal monté depuis Dubaï pendant le changement. « J’ai eu un van de 7 places, il y a eu une erreur lors de l’assemblage des câbles. On a dû refaire, mais avec déjà un peu d’expérience, le remontage n’a pris que deux semaines« , se souvient Ismaël.

Jugés responsables de nombreux accidents

Non seulement ils sont en contradiction avec le code de la route en vigueur, mais les Toyota Vitz dotés de volants à droite, sont jugés responsables de nombreux accidents de la circulation. Même si jusqu’à nos jours, aucun chiffre n’a été avancé pour prouver leur dangerosité. Pour ces multiples raisons, avant d’interdire l’importation, les autorités avaient rehaussé les frais de dédouanement. Une méthode qui n’a visiblement pas réussi à dissuader les acheteurs attirés par ce modèle avec volant à droite, adulés parce qu’ils consommeraient moins de carburant.  » Ce sont des modèles de voitures fabriqués au Japon. Mais à Dubaï, pour passer la douane comorienne, on demande à modifier la position du volant. Une fois aux Comores, pour revenir au côté droit, on paie près de 400 euros« , a relevé Abdoulanzizun chauffeur de Vitz, qui a dévoilé une autre raison qui les pousse à contourner le code de la route. « Nous détestons garder un véhicule avec un volant à gauche parce qu’après le changement de la position, la voiture rencontre des problèmes au niveau du moteur, le volant tourne difficilement« , a-t-il détaillé. Si la réquisition continue, beaucoup parient que la mesure n’ira pas loin.

Des spectacles de contes musicaux à Boueni ce samedi

Des spectacles de contes musicaux à Boueni ce samedi

Deux spectacles de contes musicaux seront joués ce samedi 7 juin à partir de 15h à la MJC de Boueni. L’association Hippocampus est à l’origine de l’événement. Le premier conte intitulé L’arbre aux griots, avec le conteur réunionnais Zanpiér et Bacar Abdou N’tro, un conteur mahorais. Ce spectacle nous plonge dans l’univers des djinns. Il croise les imaginaires et les musiques de Mayotte, de La Réunion et de l’Afrique et entremêle les langues : français, créole réunionnais, shimaoré et kibushi pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Cette création est en partenariat avec les TEAT départementaux de La Réunion. Le deuxième conte intitulé Ulanga, ce qui signifie L’environnement en shimaoré, est une création soutenue par l’ARLL (agence régionale du livre et de la lecture), mise en scène par Madjid Saindou. Comment évoquer les questions de l’environnement d’aujourd’hui à travers le conte ? C’est ce à quoi le collectif Mayotte, l’île qui conte tente de répondre. Ils sont 6 sur scène, pour raconter l’actualité de notre île à travers les rythmes et sonorités traditionnels et actuels et pour nous faire rêver et réfléchir. Le prix de l’après-midi est libre (chacun donne comme il peut ou pas en fonction de ses besoins).

Des spectacles de contes musicaux à Boueni ce samedi

Doujani : la rue Boura Daho passe en sens unique

Doujani : la rue Boura Daho passe en sens unique

À compter du 2 juin 2025, la circulation change dans le quartier de Doujani. La rue Boura Daho (ex-rue des écoles) devient à sens unique entre la RN2 et la ruelle du Plateau, depuis la RN2.

Objectif : améliorer la sécurité autour des écoles et fluidifier le trafic avec l’arrivée de la ligne 1 du Caribus. Des places de stationnement ont été ajoutées, et les feux tricolores à l’entrée de la rue sur la RN2 seront prochainement supprimés.

La Ville de Mamoudzou invite les automobilistes à être vigilants et à respecter la nouvelle signalisation.

Un café senior à Mamoudzou ce mercredi

Un café senior à Mamoudzou ce mercredi

Le Centre communal d’action sociale (CCAS) vous invite à son 1er “Café des Séniors” de l’année. Un moment convivial pour échanger, se rencontrer, rompre l’isolement. Il a pour thème la prévention et sensibilisation contre le cancer du col de l’utérus. Ouvert à tous les séniors de la commune, venez partager un café, un sourire et des infos utiles. Il a eu ce mercredi 4 juin à la MJC de Kawéni à partir de 8h30.

Un café senior à Mamoudzou ce mercredi

Électricité : une prime exceptionnelle pour les sinistrés non assurés après le cyclone Chido à Mayotte

Électricité : une prime exceptionnelle pour les sinistrés non assurés après le cyclone Chido à Mayotte

Bonne nouvelle pour les foyers mahorais durement touchés par le cyclone Chido : Électricité de Mayotte (EDM) met en place une prime exceptionnelle « Post-Chido » pour les particuliers et professionnels sinistrés non assurés. Cette aide financière vise à remplacer les équipements énergétiques endommagés : climatiseurs, chauffe-eaux solaires, brasseurs d’air, isolations ou toitures. Tout en garantissant leur performance énergétique.

Cette initiative a été validée par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), à la suite de sa visite sur l’île en avril. Pour en bénéficier, les demandeurs devront fournir une attestation sur l’honneur prouvant l’absence d’assurance et leur engagement à en souscrire une.

A Mayotte, les taxis entament leur grève pour protester contre leur exclusion des voies Caribus

A Mayotte, les taxis entament leur grève pour protester contre leur exclusion des voies Caribus

Ce lundi matin, les automobilistes ont dû rouler au pas sur la route nationale, à Mamoudzou. Les taxis-ville ont en effet entamé un mouvement illimité de ralentissement de la voie, pour protester contre leur mise à l’écart des voies Caribus. Au début c’était prévu quon puisse y rouler, et maintenant non, déplore Adinani Zoubert, secrétaire de la Force syndicale des artisans taxis-ville de Mayotte, qui indique que la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamouzou (Cadema) fait la sourde oreille face aux revendications des chauffeurs et éviterait les prises de rendez-vous pour négocier. Nous poursuivrons ce mouvement tant que nous ne pourrons pas discuter avec la Cadema, poursuit celui qui pense qu’il est nécessaire que les taxis puissent emprunter les voies du Caribus pour éviter les embouteillages.

Le soleil à peine levé, plusieurs dizaines de taxis avançaient en première, warnings allumés, ralentissant automobilistes et chauffeurs de bus. Depuis la rocade de M’tsapéré, ils ont roulé au ralenti jusqu’au rond-point SFR en passant par le front de mer, avant de faire demi-tour et terminer leur mobilisation au hub Caribus de Passamaïnty.

Les Mahorais exonérés de taxe foncière et de taxe d’habitation

Les Mahorais exonérés de taxe foncière et de taxe d’habitation
La Direction régionale des finances publiques (DRFiP) a pour mission d’assurer la gestion des finances publiques à l’échelle locale. Elle veille à la collecte des impôts, au bon fonctionnement de la comptabilité publique et à l’accompagnement des usagers. Son action garantit les ressources nécessaires au fonctionnement des services publics locaux et nationaux.

Alors que la campagne de déclaration des revenus bat son plein, la Direction régionale des finances publiques de Mayotte a annoncé, ce vendredi 30 mai, une mesure d’exonération fiscale en faveur des contribuables mahorais. Cette décision vise à soutenir le pouvoir d’achat des habitants de l’île, durement touchés par les événements du cyclone Chido en décembre 2024.

Bonne nouvelle pour les foyers mahorais : « La taxe foncière – y compris la taxe sur les ordures ménagères depuis 2023 – ainsi que la taxe d’habitation sur les résidences secondaires feront l’objet d’un dégrèvement à titre gracieux », a déclaré Frédéric Niobé, directeur du pôle gestion fiscale à la Direction régionale des finances publiques de Mayotte, lors d’une conférence de presse tenue vendredi.

Une mesure automatique

Pour l’année 2024, ce dégrèvement concerne l’ensemble des propriétaires de biens immobiliers situés sur le territoire mahorais. L’allègement fiscal sera appliqué automatiquement, sans nécessité de démarche de la part des contribuables. Ceux qui se sont déjà acquittés partiellement ou intégralement de leur impôt seront remboursés par virement bancaire ou par lettre-chèque.

Les dettes fiscales encore dues seront tout simplement annulées. Cette initiative a pour objectif de redonner du pouvoir d’achat aux Mahorais, dans un contexte économique difficile suite au cyclone Chido survenu en décembre 2024, et de permettre la reconstruction du territoire auprès de tous les ménages.

L’administration fiscale en profite pour rappeler l’importance des démarches dématérialisées, garantes d’une meilleure traçabilité. Selon ses chiffres, 12 000 foyers seraient concernés par cette exonération sur la taxe foncière sur les résidences principales.

Une reconduction en 2025

Cette mesure exceptionnelle sera reconduite pour les taxes foncières et d’habitation de l’année 2025. Les administrés recevront un avis d’imposition début septembre 2025, accompagné immédiatement d’un avis de dégrèvement. Il est d’ores et déjà recommandé de ne pas procéder au paiement de ces taxes à réception des avis.

 

Déclaration des revenus : attention aux délais

La campagne de déclaration des revenus a démarré le 15 avril. La date limite pour les déclarations papier était fixée au 20 mai, mais la télédéclaration reste ouverte jusqu’au 5 juin, notamment via smartphone.

Actuellement, 3 déclarants sur 10 n’ont pas encore rempli leur obligation. Passé ce délai, ils s’exposent à des pénalités. Frédéric Niobé insiste sur l’importance de cette déclaration, notamment à Mayotte, où 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté : « L’avis d’imposition ou de non-imposition permet d’accéder à de nombreux droits sociaux, notamment pour le déplacement des étudiants dans le cadre des dispositifs LADOM. »

La dématérialisation progresse d’année en année. En 2021, seule une minorité de déclarations était faite en ligne. En 2025, ce sont désormais 85 % des contribuables qui utilisent la plateforme numérique. Plus de 2 500 Mahorais ont déjà déclaré leurs revenus via l’application mobile, contre seulement 1 000 l’année dernière.

Chikungunya : campagne de vaccination à La Réunion

Chikungunya : campagne de vaccination à La Réunion
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Devant la flambée de cas de chikungunya à La Réunion, les autorités ont déclenché le niveau 4 du plan ORSEC et lancé une campagne de vaccination. Les personnes de 18 à 64 ans présentant des comorbidités sont prioritaires. Les pharmaciens formés pourront administrer le vaccin, dont l’acte sera remboursé à 100 % par l’assurance maladie, à hauteur de 7,88 €. La mesure s’accompagne d’une pharmacovigilance renforcée et d’un suivi des données anonyme. Elle est en vigueur jusqu’au 15 octobre 2025.

Le festival de danse UNSS a lieu au collège de Tsingoni ce mardi et mercredi

Le festival de danse UNSS a lieu au collège de Tsingoni ce mardi et mercredi
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Le Festival de danse de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) 2025 s’installe cette année au collège de Tsingoni pour deux jours de rencontres artistiques et sportives, réunissant 350 élèves issus de 21 Associations Sportives (collèges et lycées du territoire).
Durant ces deux journées, les jeunes participants bénéficieront d’ateliers autour des danses animés par des professionnels et enseignants passionnés, leur permettant de découvrir, expérimenter et créer ensemble. Mardi soir à 19h15, dans l’enceinte même du collège, les élèves auront la chance d’assister au spectacle « Blossom » de la compagnie C KILAI, un moment fort en émotion et en inspiration.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes