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Quelle durée de vie pour le gouvernement Lecornu 2 ?

Quelle durée de vie pour le gouvernement Lecornu 2 ?

Une déchirure contagieuse traverse toutes les formations politiques !
Tout le monde joue à Colin-Maillard, ne pensant qu’à ses intérêts propres et à la sauvegarde de son petit siège de ministre ou de parlementaire. Tant pis pour les électeurs, que nul ne souhaite consulter à nouveau.

La peur d’un Rassemblement national (RN) arrivant à l’Élysée dans un an est un traumatisme que personne ne veut connaître, même si cela suppose de renier ses convictions les plus profondes.

La politique serait-elle devenue un simulacre de sérieux, ou un vaudeville qui se joue de l’opinion des Français, à la fois en colère et résignés face à un avenir totalement…

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Rasmya Ahmed – une enfant de Dzaoudzi devenue médecin

Rasmya Ahmed - une enfant de Dzaoudzi devenue médecin

Médecin généraliste diplômée de la Sorbonne Paris Nord, Rasmya Ahmed incarne une génération de jeunes Mahorais.es partis se former loin de leur île, mais dont les racines continuent de guider chaque pas.

Née à Dzaoudzi, Rasmya Ahmed quitte Mayotte à l’âge de deux ans après le divorce de ses parents. C’est en région parisienne qu’elle grandit, sans jamais couper le fil avec son île natale : « Je revenais tous les étés sans exception« , raconte-t-elle. « J’y retrouvais ma famille paternelle et mon grand-père maternel. »

Ce va-et-vient régulier forge son identité : une jeune femme partagée entre deux mondes, mais solidement…

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Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Les 17 et 18 octobre 2025, le Plateau de Chiconi se muera une nouvelle fois en véritable capitale musicale de l’océan Indien. Pour sa 19e édition, le Festival Milatsika s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les amoureux des musiques métissées, des rythmes enracinés et des découvertes audacieuses. Organisé par Milatsika Émergence et la Ville de Chiconi, l’événement promet deux soirées où les frontières musicales s’effacent pour laisser place à un dialogue vibrant entre traditions et modernité.

Depuis près de deux décennies, Milatsika s’impose comme bien plus qu’un simple festival : c’est une plateforme d’échanges culturels, un espace où se rencontrent les sons, les langues et les histoires. « Milatsika est une plateforme où les cultures se rencontrent et s’enrichissent mutuellement. C’est un espace où les traditions et les tendances contemporaines cohabitent harmonieusement, créant une mosaïque sonore et visuelle qui reflète la richesse de notre monde », explique Del Zid, directeur artistique de l’événement.

Cette année, le festival assume pleinement son rôle de laboratoire musical, en mettant à l’honneur des artistes capables de réinventer leur héritage tout en le confrontant aux influences actuelles. La programmation 2025 se veut ainsi une exploration des fusions audacieuses, une invitation au voyage qui traverse les îles, les continents et les époques.

Vendredi 17 octobre : traditions réinventées et rythmes insulaires

La soirée d’ouverture promet une immersion au cœur des racines musicales de l’océan Indien. Le public sera d’abord transporté par la poésie ancestrale du style ANTSABEKO malgache du groupe Loko Gasy, avant de vibrer au son des instruments traditionnels mahorais de Sarera, véritables gardiens du patrimoine sonore local.
La relève mahoraise sera également célébrée avec Mwalim Klan, lauréats de la Scène Ouverte 2024, qui viendront défendre un reggae engagé, ancré dans les réalités sociales de l’archipel. La soirée se clôturera sur les explorations afro-latines d’El Gato Negro, artiste globe-trotteur dont les mélodies métissées feront danser le plateau de Chiconi.

Samedi 18 octobre : l’énergie live à l’honneur

Le lendemain, Milatsika élargit encore son horizon avec une programmation sous le signe de l’éclectisme et de la puissance scénique. Les légendaires Mouss et Hakim, figures emblématiques du groupe Zebda, apporteront leur fougue et leur engagement, toujours porteurs de messages d’ouverture et de solidarité.
La jeune génération sera représentée par le blues-rock électrique de Younger Spirit, tandis que l’archipel des Comores fera résonner son afro-blues festif avec le groupe Watoro. Côté Mahorais, le public retrouvera les sonorités urbaines de Subo, entre rap et musiques traditionnelles, ainsi que l’artiste Chaldi, dont la cadence du mgodro raconte avec force les chroniques de la jeunesse.

Une expérience qui dépasse la scène

Au-delà des concerts, Milatsika 2025 se veut une expérience immersive. Le festival propose des ateliers participatifs, des discussions inspirantes et poursuit son engagement écoresponsable, affirmant qu’un avenir culturel ne peut être que durable. Cette démarche se traduit par des actions concrètes, comme la réduction des déchets, l’utilisation de matériaux recyclés et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Avec un tarif accessible de 10 euros par soirée (billetterie sur place), le Festival Milatsika offre une occasion unique de vivre deux soirées d’exception dans une atmosphère conviviale et festive. Les spectateurs sont invités à venir partager des émotions, découvrir des sonorités inédites et participer à un mouvement créatif qui place Mayotte au cœur des échanges culturels de l’océan Indien.

Le rendez-vous est donc fixé :
17 & 18 octobre 2025
Plateau de Chiconi
Infos et programmation détaillée sur www.festivalmilatsika.com et la page Facebook officielle.

Festival Milatsika 2025 : quand le cœur de l’océan Indien bat au rythme du monde

Mayotte : le syndicat Coordination rurale dénonce les brûlis illégaux

Mayotte : le syndicat Coordination rurale dénonce les brûlis illégaux

Le syndicat agricole Coordination rurale Maoré 976 alerte sur la multiplication des incendies qui ravagent la végétation à Mayotte. Son président, Ibrahim Ishak, condamne fermement les pratiques de culture sur brûlis, qualifiées d’« actes irresponsables » liés au marché informel du secteur primaire.
Selon l’organisation, ces feux ne relèvent pas de l’agriculture formelle mais d’initiatives illégales de défrichage sauvage, qui détruisent les terres agricoles et fragilisent les revenus des exploitants respectueux des règles environnementales. Le syndicat appelle à une lutte renforcée contre cette « concurrence déloyale » et réaffirme l’engagement des agriculteurs à protéger leurs terres face aux enjeux climatiques et écologiques.

Octobre Rose : le rugby féminin s’engage à Mayotte

Octobre Rose : le rugby féminin s’engage à Mayotte

Le Comité territorial de rugby de Mayotte organise, ce dimanche 19 octobre 2025 au stade d’Hajangua, une journée dédiée au rugby féminin dans le cadre d’Octobre Rose. Au programme : tournoi amical, ateliers d’initiation et stands d’information sur le dépistage du cancer du sein. Une tombola solidaire sera également organisée, les bénéfices étant reversés à une association de lutte contre le cancer.

Découverte de la vanille mahoraise à Karihani

Découverte de la vanille mahoraise à Karihani

L’Office de tourisme de Mayotte organise la visite « Uzuri Wa Mwendro », dédiée à la vanille, l’une des richesses emblématiques de l’île. Accompagnés d’un guide, les participants découvriront la vanilleraie, les techniques de plantation et la fécondation manuelle de l’orchidée. Une dégustation de produits à base de vanille clôturera la visite. Le rendez-vous est fixé sur le parking du lac Karihani, de 8h30 à 12h30. Durée : 1h30. Tarif : 23 € par adulte, gratuit pour les moins de 5 ans.

Coupures d’eau : Mayotte face à l’impasse du dessalement

Coupures d’eau : Mayotte face à l’impasse du dessalement

Cette semaine, les habitants du centre et du sud de Mayotte s’habituent à un nouveau rythme : vingt-quatre heures d’eau, quatre-vingt-seize heures de coupure. En cause, des travaux de maintenance sur l’usine de potabilisation d’Ourovéni, qui amputeront la production d’environ 6 000 m³ par jour. Un épisode de plus dans une crise hydrique devenue chronique : manque de stockage et de traitement, érosion des sols, dégradation des têtes de bassin versant. À Mayotte, l’eau tombe souvent du ciel, mais elle reste de moins en moins dans les sols.

Au bord de la RN2, le chantier de l’usine de dessalement d’Ironi Bé promet 10 000 m³ d’eau douce par jour pour un coût de 94,6 millions d’euros, financé à 40 % par des fonds européens. Le 2 septembre, en visite de terrain, Manuel Valls a salué « un élément majeur pour régler la question des tours d’eau ». Mais derrière le discours de l’urgence, le montage administratif dessine un…

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À Dzoumogné, une eau que plus personne ne veut boire

À Dzoumogné, une eau que plus personne ne veut boire
La retenue collinaire de Dzoumogné, l’une des rares encore en activité sur l’île, n’échappe pas aux nouveaux tours d’eau instaurés par la SMAE. Un paradoxe pour ce village pourtant situé au cœur d’une ressource essentielle.

Depuis le 8 octobre, l’eau distribuée à Dzoumogné, dans la commune de Bandraboua, est déclarée non conforme par la SMAE. Une annonce qui ne surprend guère les habitants, habitués depuis des années à une eau trouble et difficilement consommable. Entre méfiance, restrictions et colère, le quotidien des riverains devient de plus en plus compliqué.

C’est une eau en laquelle nous n’avions plus confiance de toute façon”, soupire un commerçant de Dzoumogné. Depuis ce mercredi 8 octobre, La Société mahoraise des eaux (SMAE) a annoncé que l’eau du village, située dans la commune de Bandraboua, n’était plus conforme à la consommation.

Pour beaucoup d’habitants, ce n’est pas une surprise. “Depuis plusieurs années déjà, l’eau a une couleur marron”, raconte le commerçant. “Je préfère la congeler avant de la boire, c’est la seule manière pour moi de la rendre plus propre.

La SMAE recommande pourtant de faire bouillir l’eau. C’est la meilleure manière de la stériliser avant toute consommation. Des contrôles sanitaires doivent être effectués dans les prochains jours pour confirmer le niveau de contamination.

La mairie prise de court

Du côté de la mairie, la surprise est totale. “Nous avons appris la nouvelle en même temps que les médias”, reconnaît le directeur général des services (DGS) Minihadji Mourtadhoi. Le maire de la commune se trouvant hors territoire. “On a été obligés d’amener de l’eau dans les écoles pour les élèves, mais c’est toute la population qui est concernée. Il faudrait que l’État et la SMAE mettent à disposition des packs d’eau pour les habitants.” poursuit-il.
En attendant, chacun s’organise comme il peut. “Je dépense environ cent euros en bouteilles d’eau chaque mois”, témoigne Mina Moussa*, croisé à la sortie d’une pharmacie. “Ensuite, je fais des réserves comme tout le monde, on n’a pas le choix.

Une retenue collinaire sous tension

Ironie du sort, Dzoumogné abrite pourtant l’une des deux seules retenues collinaires en activité sur l’île. Un aménagement ouvert, à tous. Certains riverains accusent d’autres habitants de s’y baigner. L’eau de cette retenue est ensuite acheminée vers un centre de traitement avant de revenir au village.

En plus de cette alerte sanitaire, la commune de Bandraboua subit également les nouveaux tours d’eau, avec des coupures de 24 heures toutes les 48 heures. Une situation qui alimente l’exaspération des habitants, contraints de jongler entre pénurie et méfiance.

Le MEDEF Mayotte alerte sur une situation économique au bord de la rupture

Le MEDEF Mayotte alerte sur une situation économique au bord de la rupture
Fahardine Mohamed appelle à un sursaut collectif et à la mise en place d’un cadre d’échanges "structuré et responsable " entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics.

Dans un communiqué envoyé à la presse, le MEDEF Mayotte tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme. L’organisation patronale dénonce une dégradation rapide et profonde de la situation économique du territoire, aggravée par la paralysie persistante de la liaison maritime Dzaoudzi–Mamoudzou, artère vitale pour l’activité et les échanges.

Le constat dressé est sans équivoque : à Mayotte, l’instabilité institutionnelle et politique retarde les décisions, fragilise l’exécution des politiques publiques et mine la confiance des acteurs économiques. À cela s’ajoutent des délais de paiement jugés « anormalement longs », une insécurité devenue quasi quotidienne, et l’absence de véritable…

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Salon du livre : l’enfant mahorais à la recherche de sa littérature ?

Salon du livre : l’enfant mahorais à la recherche de sa littérature ?
Dans un territoire où 6 adultes sur 10 sont en difficulté à l’écrit en langue française, la lecture est un enjeu d’intérêt public

La littérature jeunesse est le secteur le plus en vogue après la littérature générale. Pourtant, elle tarde à se développer à Mayotte, qui dispose pourtant d’un fort potentiel en termes de jeune lectorat. À l’occasion du Salon du livre, une dizaine de professionnels ont échangé sur les priorités pour développer la littérature jeunesse mahoraise.

Le bilan est clair : la littérature jeunesse mahoraise n’en est qu’à ses débuts. À ce jour, seulement 24 livres sont écrits à destination des jeunes dans le plus jeune département de France. Ce constat a encouragé les professionnels du livre à axer cette 4ᵉ édition du Salon du livre sur la jeunesse.

Une occasion d’échanger sur ce type de récits très particuliers, ceux destinés à former les futures générations avec…

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Comores : le pays à la catégorie 2 dans la traite de personnes

Comores : le pays à la catégorie 2 dans la traite de personnes

En dépit de l’adoption d’une loi criminalisation les pratiques de traite d’êtres humains et de la tenue de procès contre des trafiquants, l’archipel fait toujours face à certains défis, notamment le manque de structures d’hébergements.

 » Le gouvernement des Comores ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination de la traite« . C’est par ces quelques lignes, que commence le rapport 2025 du département d’État américain sur la traite des êtres humains, publié fin septembre. Comme l’année dernière, le gouvernement comorien vient de se voir attribué un niveau 2 qui signifie qu’il y a…

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Des élèves du lycée agricole de Coconi en mission au Mozambique

Des élèves du lycée agricole de Coconi en mission au Mozambique

Le programme régional Formagri 2027 du lycée agricole de Coconi franchit une nouvelle étape : pour la première fois, un groupe d’élèves de la filière STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) effectue une mobilité collective au Mozambique, accompagné de trois enseignants. Accueillis par le nouveau partenaire de l’établissement, l’université Licongo à Beira, les jeunes Mahorais découvrent et analysent le territoire mozambicain à travers des visites de zones rurales et urbaines, d’infrastructures hydroélectriques, écotouristiques, ainsi que de coopératives agricoles et de pêche — le tout sous le signe du développement durable.

Ce séjour, déjà marqué par des engagements d’actions communes avec les étudiants et professeurs de Beira, s’inscrit dans la volonté de pérenniser un partenariat régional. Le programme Formagri 2027 est cofinancé par le fonds européen INTERREG Canal du Mozambique, géré par le Département de Mayotte.

Un projet ambitieux de protection et de restauration du lagon

Un projet ambitieux de protection et de restauration du lagon

« La reconstruction de Mayotte doit être l’occasion d’un véritable saut qualitatif, associant développement, justice sociale et préservation de notre environnement. »

Ce mardi 7 octobre, Nadjayedine Sidi a reçu une délégation de la Fondation Aga Khan au Conseil départemental. Grâce à un financement à hauteur de 25 millions d’euros, la fondation confie à l’AFD (Agence française de développement) la réalisation d’un projet de grande envergure de restauration du lagon de Mayotte, réputé pour être l’un des plus beaux au monde. Les objectifs de ce partenariat ? Renforcer des pratiques agricoles durables, améliorer la gestion des déchets, consolider des aires protégées, et faire entrer la double barrière de corail au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Mayotte au centre du débat sur la décentralisation à la 35e convention nationale des intercommunalités.

Mayotte au centre du débat sur la décentralisation à la 35e convention nationale des intercommunalités.

La 35ème convention nationale des intercommunalités s’est ouverte dans un contexte politique crucial pour l’avenir institutionnel de la République et de Mayotte. Le territoire, encore marqué par le cyclone Chido, se trouve à un tournant majeur de son histoire administrative.

Deux lois adoptées en 2025 ont redéfini sa trajectoire : la loi d’urgence du 24 février, pour répondre aux besoins immédiats post-cyclone, et la loi de programmation du 11 août, qui fixe un cap ambitieux de refondation, avec notamment la création d’un département-région à assemblée unique et d’un Conseil économique, social, environnemental, culturel et éducatif (CÉSECÉ). Ces mesures visent à combler un retard historique dans la décentralisation, appliquée à Mayotte seulement depuis 2004, et à corriger les transferts de compétences partiels et insuffisamment financés.

Les intercommunalités mahoraises (EPCI) appellent à une réévaluation complète du modèle de financement, une clarification du statut institutionnel et un renforcement de leurs rôles. Elles revendiquent notamment la gestion complète du port et de l’aéroport, le pilotage de projets d’infrastructures majeurs comme la voie de contournement Longoni–Dembéni, ainsi que la reconnaissance de leur rôle dans les domaines de la santé, de l’urbanisme, du logement, de la mobilité, de la culture et du sport.

Dix ans après la mise en place du Schéma départemental de coopération intercommunale, les EPCI ont démontré leur capacité à piloter des politiques publiques structurantes, mais leur rôle reste sous-valorisé. Les élus mahorais soulignent que la réussite de cette décentralisation repose sur des moyens financiers pérennes, une fiscalité adaptée et un accompagnement pluriannuel de l’État.

À l’heure où la France redéfinit son modèle territorial, Mayotte pourrait devenir un laboratoire d’une décentralisation différenciée, tenant compte de son insularité, de ses contraintes migratoires et de son urgence sociale. Pour les élus, ce nouvel acte de décentralisation, pleinement soutenu par les intercommunalités, pourrait faire de Mayotte un symbole renouvelé de la République des territoires, plus juste et équilibrée.

Gouvernement de la France : à quel camp profitera le jeu de dupe actuel ?

Gouvernement de la France : à quel camp profitera le jeu de dupe actuel ?

Une déchirure contagieuse dans toutes les formations politiques ! Tout le monde joue à Colin-Maillard, ne pensant qu’à ses intérêts propres et à la sauvegarde de son petit siège de ministre ou de parlementaire, et tant pis pour les électeurs que nul ne souhaite consulter à nouveau.

La peur d’un Rassemblement National (RN) qui arriverait à l’Élysée dans un an est un traumatisme que personne ne veut connaître, même si cela signifie devoir renier ses convictions les plus profondes.

La politique serait-elle devenue un simulacre de sérieux ou un vaudeville qui se joue de l’opinion des Français, en colère et résignés face à un avenir totalement incertain ? La prise de parole du Premier ministre sortant laisse penser à une possible…

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Chiconi : les enseignants en droit de retrait, la mairie défend une solution provisoire

Chiconi : les enseignants en droit de retrait, la mairie défend une solution provisoire
Dans la cour, des tuyaux rouges serpentent entre les pierres et la terre, deux cuves d’eau sont posées à même le sol, et une autre, destinée à l’épuration, n’est recouverte que d’une bâche.

Depuis la rentrée, l’école élémentaire Issoufi Madi Mchindra accueille les élèves de l’école d’Ourini, détruite par le cyclone Chido. En tout, près de 700 enfants se partagent désormais les locaux de l’établissement, contraignant enseignants et élèves à un système de roulement complexe.

Ce mercredi 8 octobre, les enseignants ont décidé d’exercer leur droit de retrait, dénonçant des conditions de travail « très délétères« . « Le bruit est infernal. Les élèves ont des maux de tête, ils sont épuisés », rapporte une institutrice.

Pour permettre à tous les élèves de suivre la classe, les deux écoles fonctionnent selon un…

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Salon du livre : « Un pont entre îles et continents »

Salon du livre : "Un pont entre îles et continents"
Raghunath Manet, ambassadeur de la culture indienne, a été l’invité d’honneur

La cérémonie a été placée sous le signe de la jeunesse et de l’échange culturel. Sur des notes de l’artiste indien Raghunath Manet, l’assistance a été transportée au-delà des frontières pour l’ouverture du Salon du livre. Le voyage se prolongera jusqu’au 11 octobre, place de la République.

À la bibliothèque de Cavani, une petite assistance venue des quatre coins du monde — de l’Hexagone jusqu’en Afrique en passant par l’Inde — s’est réunie. « Mayotte est un carrefour culturel riche de ses langues, de sa culture et de ses livres« , rappelle le Département de la Culture et de la Lecture Publique à cette occasion.

L’ouverture du Salon du livre a aussi permis de montrer la…

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Violences sexuelles dans la société mahoraise, un débat explosif

Violences sexuelles dans la société mahoraise, un débat explosif
* image d'illustration générée par ia

« C’est odieux ! » « On n’est pas d’accord ! » À la conférence « Les violences sexuelles intra et extra-familiales : quelles origines à la défaillance de l’interdit ? », le débat s’avère houleux entre cadis et soignants. L’objectif de la conférence ? Concilier médecine traditionnelle et médecine moderne. Un pari difficile à tenir sur des questions aussi sensibles que les violences sexuelles.

Ce mardi 7 octobre, le docteur Emmanuelle Coulon, pédopsychiatre à l’Unité Médico-Judiciaire, et la cheffe de service du CMPEA, le docteur Virginie Briard, ont mené une conférence sur les violences sexuelles dans le cadre de la journée « Regards croisés : Comment concilier approche culturelle et cultuelle avec la psychiatrie ?« .

Un des questionnements au cœur de la conférence : comprendre la…

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Grève du STM : le département contraint à un peu de fermeté

Grève du STM : le département contraint à un peu de fermeté

Une fois n’est pas coutume, l’exécutif du département fait preuve d’une résolution à ne pas céder devant le diktat des grévistes de SNUTER-FSU. Face à la grogne des usagers de la barge, lassés par ces innombrables perturbations, et aux conséquences judiciaires qui pourraient découler de plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui, le département semble enfin vouloir assumer ses responsabilités et mettre fin au désordre que son légendaire manque de fermeté a engendré.

Madame Frahati Souffou (DAF du STM) a été agressée lundi matin par huit agents grévistes lors d’un contrôle à la gare maritime de Mamoudzou. À titre personnel, elle, ainsi que le département, à titre moral, ont déposé plainte auprès de l’autorité judiciaire compétente. Elle a formellement reconnu les huit agresseurs, et le…

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Salama Ramia rend hommage aux femmes Mahoraises

Salama Ramia rend hommage aux femmes Mahoraises

La sénatrice de Mayotte a fait une brillante intervention hier après-midi lors d’un colloque à Paris intitulé « Héritage et symbole » marquant les 150 ans de la création du Sénat. Dans sa prise de parole, elle a rappelé qu’à Mayotte, « l’histoire politique s’est également écrit grâce aux femmes » et que sa génération l’a reçu en héritage. Dans sa prise de parole, elle a retracé le parcours des chatouilleuses qui ont, par leur combat, ancré Mayotte dans la France, avec courage et détermination. « Aujourd’hui, en tant que femme sénatrice de Mayotte, je m’inscris dans cette continuité, poursuivre ce combat au sein des institutions nationales et faire entendre la voix des Mahorais ». Elle a indiqué à l’assistance qu’elle n’était pas seule derrière cette fonction, qu’il y avait toutes les femmes de Mayotte, celles qui éduquent, soignent, entreprennent, militent et celles qui partout dans le monde portent haut les couleurs de notre île, défendent sa dignité. Salama Ramia a précisé que c’est à elles qu’elle pense à chaque prise de parole au Sénat car elle porte leur force, leur courage et leur espérance.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes