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Mayotte : de nouvelles solutions de proximité pour renforcer l’accès aux soins

Mayotte : de nouvelles solutions de proximité pour renforcer l'accès aux soins
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Dans le cadre du déploiement de son offre de soins sur le territoire, l’Agence Régionale de Santé de Mayotte soutient la Protection Civile dans la mise en place de dispositifs de proximité. Deux centres de santé ont récemment ouvert leurs portes à Hamjago et à Tsoundzou 1, tandis qu’un médicobus sillonne l’île afin de proposer des consultations directement dans les villages, au plus près des habitants.

Le centre de santé de Hamjago, situé 14 avenue du Stade, à côté de la Maison France Services de Mtsamboro, accueille le public du lundi au vendredi, de 7h30 à 15h30. Celui de Tsoundzou 1, au 796 chemin Abouhati, est ouvert les lundis, mardis et jeudis, de 7h30 à 15h30. Les créneaux d’ouverture et points de passage sont consultables sur le site dédié :  sante-mayotte.protection-civile.org, ou via la ligne d’information au 02 30 96 40 00.

Chido, un an après : comprendre pour prévenir

Chido, un an après : comprendre pour prévenir

Le Département de Mayotte annonce la tenue d’une conférence de presse le mercredi 10 décembre 2025 à 11 heures, en salle DRH, afin de présenter deux événements complémentaires liés au cyclone Chido. Seront dévoilés la matinée de commémoration du 12 décembre ainsi que le colloque international « Mayotte à l’épreuve du cyclone Chido – Quels enseignements ? Quelles réponses ?».

Organisée par la Direction de la Culture, du Livre et du Patrimoine en partenariat avec le CCEEM, la commémoration reviendra sur le passage du cyclone en décembre 2024, rendra hommage aux événements vécus et mettra en lumière les initiatives de résilience engagées depuis un an. Expositions, tables thématiques et dispositifs pédagogiques seront proposés du 12 décembre 2025 au 31 janvier 2026.

Ces rendez-vous s’inscrivent dans une même ambition : comprendre, analyser et préparer l’avenir face aux risques naturels qui menacent le territoire.

« 6 kilomètres, Mayotte », une immersion pour découvrir l’île autrement

« 6 kilomètres, Mayotte », une immersion pour découvrir l’île autrement

À partir du 13 décembre, un nouvel épisode de la série numérique 6 kilomètres sera disponible sur france.tv, sur la chaîne YouTube d’Outre-mer La 1ère et en podcast sur l’application Radio France. Cette production d’Eden, réalisée par Julian Starke, propose une manière originale de découvrir les territoires d’Outre-mer.

Chaque épisode de 6 kilomètres repose sur un long plan-séquence de 52 minutes, filmé par un drone qui parcourt exactement six kilomètres. Ce format, inspiré de la « slow TV », invite à regarder et écouter un lieu sans interruption, loin du rythme rapide des vidéos habituelles.

Pour cet épisode, le drone survole le village de Bandrélé, au sud de Mayotte, en suivant un trajet qui mène jusqu’à Musicale Plage. Pendant ce parcours, trois jeunes Mahorais (Malika, El Kabir et Nilda) racontent leur quotidien, leurs espoirs et leur relation à l’île.

À travers leurs voix, le film évoque aussi le passage du cyclone Chido, qui a frappé Mayotte un an plus tôt et marqué profondément la population. L’épisode offre ainsi une découverte sensible de l’île : un territoire encore meurtri, mais porté par une jeunesse forte et déterminée.

Dix ans après l’agression d’une avocate à Mayotte, le procès s’ouvre

Dix ans après l’agression d’une avocate à Mayotte, le procès s’ouvre

Ce mardi 9 décembre 2025, à 8 heures, dans la salle d’audience B du tribunal judiciaire de Mamoudzou, c’est toute une décennie de rumeurs, de peurs et de procédures qui s’invite à la barre. Cinq prévenus, tous adultes au moment des faits, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans le cadre de l’agression d’une avocate commise le 2 septembre 2015 aux Hauts-Vallons, à Mamoudzou. Parmi eux figure l’homme d’affaires réunionnais Théophane Narayanin, dit « Guito », soupçonné d’avoir commandité une expédition punitive contre une avocate de Mayotte, sur fond de conflit foncier explosif.

Installés sur les bancs au-devant de la salle, ils sont sept avocats : quatre pour la défense, trois pour les parties civiles, dont ceux de la victime, Emma, et de son associée de l’époque, Maître Sylvie Sevin. Sur le banc des magistrats, la présidente Alexandra Nicolay est entourée de deux assesseures. Théophane Narayanin est présent au-devant de son avocate, tandis que l’homme qui aurait porté les coups comparaît en visioconférence depuis La Réunion. Un sixième mis en examen, Madi Toufali, ne sera jamais jugé, décédé le 22 juillet 2024…

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Les derniers actes de cession de la retenue d’Ourovéni ont été signés

Les derniers actes de cession de la retenue d’Ourovéni ont été signés
La retenue d’Ourovéni sera la troisième de Mayotte, après celles de Dzoumogné et Combani. Ici, la retenue collinaire de Dzoumogné

À Kawéni, au siège social des Eaux de Mayotte (LEMA), les tout derniers actes de cession de la future retenue collinaire d’Ourovéni ont été signés ce mardi 9 décembre. Onze propriétaires fonciers ont été concernés. Une possible sortie de crise de l’eau sur l’île est à venir.

« Les négociations se sont effectuées de manière cordiale, le projet de la retenue collinaire d’Ourovéni est d’utilité publique. Les propriétaires ont bien compris l’enjeu pour l’intérêt de la population de Mayotte », annonçait Faharadine Bourhani Saïd, vice-président chargé du foncier auprès du syndicat mixte Les Eaux de Mayotte (LEMA) en mars dernier. Ce mardi 9 décembre, les dernières signatures des actes de cession de la future retenue ont été signées en présence des…

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Thèse de doctorat « Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

Thèse de doctorat « Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »

Une thèse de doctorat (en droit public) sur « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » (opposable au respect de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation) dans le cas précis de Mayotte qui a refusé d’intégrer l’Etat comorien lors de l’accession de l’archipel à l’indépendance en 1975. Et voilà que la blogosphère comorienne se déchaine passionnément sur le professeur Abdelaziz Riziki Mohamed, auteur de la thèse. Il est sujet à un déluge de haine gratuite, d’une rancœur enrobée de jalousie malsaine pour avoir eu le courage de poursuivre des études universitaires dans des normes différentes de celles d’une société comorienne rétrograde. 

Journalistes, hommes politiques et courtisans de toute sorte des régimes dictatoriaux successifs qui ont entre leurs mains la destinée malheureuse et peu enviable des 3 îles des Comores, ils sont un paquet à avoir choisi de se défouler sur l’honneur d’un homme, parce qu’il a choisi de rétablir une vérité qui dérange les chancelleries africaines, européennes et arabes partisanes d’une histoire politique fabriquée de toutes pièces et destinées à expliquer et faire accepter l’inacceptable. Ce professeur des collèges, en fonction à Mayotte depuis plusieurs années, est une éminence dans d’autres disciplines juridiques. Aux Comores, il fait l’objet d’une montagne d’attaques personnelles et d’insultes de toute sorte, son seul tort étant d’avoir mis à terre, la fallacieuse théorie officielle d’une « Nation-Etat » comorienne antérieure à la colonisation française de Mayotte en 1841 et du reste de l’archipel une décennie plus tard. Une hérésie révisionniste dans lequel se vautre tout un peuple depuis 50 ans, régulièrement alimentée depuis la tribune des Nations-Unis à New-York, sous une passivité complice de la diplomatie française depuis 1975. Abdelaziz Riziki Mohamed, fait enfin tomber le masque de l’hypocrisie officielle aux Comores, en se servant du droit international, celui-là même sur lequel s’est appuyé durant une décennie, une élitique politique fière dans l’archipel comme au sein d’une diaspora fort active sur le sol français.

Thèse de doctorat « Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
Avec la validation de sa thèse sur Mayotte et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le professeur Abdelaziz Riziki Mohamed jette un gros pavé dans la marre des révisionnistes comoriens.

La danse des « faux-culs »

Dans le cas présent, aucune réaction officielle de Moroni, n’est à noter pour l’heure. Seuls les faucons de l’utopique « retour obligé de Mayotte dans le giron des Comores », laissent libre court à leur haine du juriste, sans même avoir eu accès à sa thèse pourtant soutenue avec maestria au demeurant devant des enseignants émérites de l’université d’Aix-Marseille le 04 décembre 2025. Pour les esprits les plus faibles, il est qualifié de « vendu à la France », de « traitre à sa nation », de « complotant au profit d’intérêts personnels et en quête à la nationalité française ».

En somme, il lui est reproché de chercher à acquérir les caractéristiques principales de tout comorien de ces 50 dernières années ! Sans doute un club qui se veut extrêmement élitiste, accessible qu’à une poignée de malfaisants spécialisés dans la trahison permanente de leurs con citoyens.  Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette thèse d’Abdelaziz Riziki Mohamed, sème la panique dans les milieux intellectuels comoriens et plonge dans l’embarras les tenant d’une unité politique des quatre îles, à l’heure où les « Wa Ngazidja » (natifs de la Grande-Comore) encouragent le dictateur Azali Assoumani et sa clique à achever ce qui reste de l’union des trois îles en changeant à sa guise la constitution de l’Union des Comores. Les proches du pouvoir actuel l’encensent quotidiennement pour qu’il instaure une suprématie grande comorienne sur les îles de Mohéli et d’Anjouan afin d’empêcher par tous les moyens, le retour à une paix durable et à une stabilité sociale, obtenue au prix du sang versé par certains anjouanais auxquels malheur à pris en 1998 de se soulever contre les injustices mis en place par ces mêmes « Wa Ngazidja ».

La thèse du docteur Abdelaziz Riziki Mohamed, vient mettre un coup de pied dans cette fourmilière, en remettant sous les lumières une vérité que certains activistes dans l’archipel avaient cru avoir définitivement enterré sous un amas de mensonges politiciens et d’une réécriture de l’HISTOIRE. La danse des « faux-culs » s’achève sous la plume d’un écrivain et juriste téméraire, las d’entendre propager des mensonges par une diplomatie comorienne résolument menteuse et révisionniste à souhait. Des mensonges enseignés depuis des années à une jeunesse dans les écoles et les places publiques dès l’enfance, des mensonges qu’ils ne peuvent corriger que lorsqu’ils sont confrontés à la réalité mahoraise. Sacré docteur Abdelaziz Riziki Mohamed, il lui fallu un sacré cran pour confronter « les faux-culs » à leurs calculs malsains entre la métropole et Moroni.

11 gendarmes blessés dans la lutte contre la délinquance

11 gendarmes blessés dans la lutte contre la délinquance
Une escalade de violence à Majicavo après plusieurs affrontements entre jeunes

À Dembéni, ce week-end, la tension n’a cessé de monter. Sur cette commune régulièrement confrontée à des affrontements entre jeunes, les gendarmes ont été appelés pour empêcher une nouvelle flambée de violence. L’intervention offensive a rapidement pris une tournure éprouvante :  11 militaires ont été blessés. Le général Lucien Barth, commandant de la gendarmerie de Mayotte, précise que les blessures sont légères mais qu’un tel nombre reste conséquent.

Samedi 6 décembre, alors qu’un énième affrontement entre les jeunes de Dembéni et d’Iloni éclate, les gendarmes interviennent pour protéger les jeunes et la population, et pour maintenir une circulation fluide. Lors de cette opération offensive, les gendarmes ont été pris pour cible par des jets de pierres leur infligeant des hématomes. Aucun n’a reçu de jours d’ITT, mais les attaques ont été…

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Un enfant sans surveillance chute de 4 mètres à Tahiti Plage

Un enfant sans surveillance chute de 4 mètres à Tahiti Plage
Le Samu, la gendarmerie et la police ont été appelés sur place pour prendre en charge l’enfant et déterminer les circonstances de l’accident

Ce mardi 9 novembre aux alentours de 15 heures, un petit garçon a chuté de quatre mètres de hauteur alors qu’il jouait à Tahiti Plage. Il a été rapidement pris en charge par le SAMU. La gendarmerie et le SAMU rappellent de ne jamais laisser de jeunes enfants sans surveillance.

Ce mardi 9 décembre, un petit garçon a essuyé une chute de 4 mètres alors qu’il jouait aux abords de Tahiti Plage. Un hélicoptère, la gendarmerie et la police sont immédiatement intervenus pour prendre en charge l’enfant dans un état alarmant. Les forces de l’ordre ont aussi cherché à éclaircir le contexte de l’accident…

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IEDOM Mayotte : quelle conjoncture économique pour le 3e trimestre 2025 ?

IEDOM Mayotte : quelle conjoncture économique pour le 3e trimestre 2025 ?

L’IEDOM a étudié la situation économique mahoraise au regard de différents indicateurs économiques bien précis. Un an après, le contexte économique reste largement marqué le cyclone Chido. Entre reconstruction et limites du systèmes économique, l’IEDOM rend sa note de conjoncture du 3e trimestre 2025.

Des indicateurs en demi-teinte

Les indicateurs analysés par les économistes de l’IEDOM sont multiples : consommation des ménages, taux de chômage, niveau de l’inflation, indicateur du climat des affaires (ICA) et permettent de présenter un panorama général de la situation. « Après une baisse de l’ICA au trimestre précédent, impacté principalement par les difficultés de trésorerie des entreprises, ce dernier s’améliore au 3ème trimestre », indique l’IEDOM. « Cependant, le niveau préoccupant des trésoreries reste la source première d’inquiétude qui pèse sur la confiance des chefs d’entreprises. Par ailleurs, la dynamique de reconstruction accuse un retard qui ne permet pas aux chefs d’entreprises de se projeter sur…

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Un ponton à 2 millions d’euros pour l’îlot de Mtsamboro

Un ponton à 2 millions d’euros pour l’îlot de Mtsamboro

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’îlot de Mtsamboro. Par un arrêté daté du 12 novembre 2025, et publié ce lundi, le Préfet de Mayotte a officiellement autorisé la construction d’un ponton sur la façade sud-est de l’îlot, au large de la commune de Mtsamboro. Un projet très attendu par certains, redouté par d’autres, et désormais solidement encadré sur le plan réglementaire.

Dans le détail, l’ouvrage sera implanté sur le domaine public maritime, sur une parcelle communale. Le futur ponton reposera sur des pieux battus et pourra atteindre jusqu’à deux mètres de hauteur. Il est dimensionné pour accueillir des embarcations allant jusqu’à sept tonnes, avec un tirant d’eau d’1,50 mètre. La structure sera en aluminium, recouverte d’un platelage en bois, et reliée à l’îlot par une zone d’atterrage d’environ 60 m².

L’arrêté préfectoral est très clair sur le volet financier : le coût de la construction et de l’atterrage du ponton est estimé à 2 millions d’euros. Ce montant concerne uniquement…

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Comores : amputé de sa jambe, il poursuit en justice l’hôpital national

Comores : amputé de sa jambe, il poursuit en justice l’hôpital national

Azad Abdallah, porte une prothèse à la place de sa jambe, perdue à cause d’une négligence médicale présumée, dont il aurait été victime, le 12 septembre 2025, à l’hôpital El-Maarouf, où il est admis à la suite d’un accident de la circulation.

Son histoire avait ému l’opinion. Trois de mois plus tard, ce qui lui est arrivé bouleverse encore plus d’un surtout, que n’importe quel citoyen aurait pu être à sa place. Le récit est celui d’Azad Abdallah, jeune chauffeur de 28 ans, qui doit marcher avec une prothèse à la place de sa jambe gauche, amputée, selon lui, à cause d’une négligence médicale. Le 12 septembre, ce comorien conduisait une trottinette, vers 21h, chez lui, à Nyumadzaha Bambao, à 15km de la capitale Moroni. Il sera par la suite victime d’un accident de la circulation, renversé par une voiture. Blessé, il arrive à l’hôpital El-Maarouf, le plus grand du pays, aux environs de 22h. Au moment de sa prise en charge, on avait constaté qu’il présentait des fractures au niveau de l’humérus et au péroné gauches. Le médecin traitant, décida alors de l’opérer. Mais, dès le lendemain, les douleurs deviennent insupportables et s’accompagnent d’une odeur nauséabonde qui a alerté ses proches. Inquiets, ces derniers décident de l’évacuer en Tanzanie. Sauf que là-bas, le diagnostic posé par le médecin a fait l’effet d’une bombe. Il informe Azad que sa jambe est…

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Une décision au Journal officiel confirme l’implantation du nouvel aéroport de Mayotte à Bouyouni/M’Tsangamouji

Une décision au Journal officiel confirme l’implantation du nouvel aéroport de Mayotte à Bouyouni/M’Tsangamouji

Une décision publiée au Journal officiel acte le choix définitif du site de Bouyouni/M’Tsangamouji, en Grande Terre, pour accueillir la future piste longue adaptée aux vols long-courriers à Mayotte. Cette publication marque une étape clé après plusieurs années de débats, de concertation publique et d’études comparatives.

Le document abroge le projet initial datant de 2012 et retient Bouyouni/M’Tsangamouji au regard des conclusions rendues par la garante de la Commission nationale du débat public. Selon l’État, ce site est le seul permettant la construction d’une piste de près de 2 730 mètres tout en maintenant la desserte aérienne durant les travaux. Plus accessible pour la majorité des Mahorais, il offre aussi un potentiel de développement économique renforcé grâce à ses espaces disponibles et sa proximité avec le port de Longoni.

L’étude souligne également les avantages environnementaux : implantation en altitude, éloignée du littoral et mieux protégée des risques naturels, avec un impact moindre sur le lagon. Le nouvel aérodrome remplacera l’aéroport de Pamandzi pour le trafic commercial, le fret et certaines activités militaires, et devra respecter des standards internationaux élevés.

L’État annonce par ailleurs des mesures pour informer les Mahorais, préserver les ressources naturelles, accompagner le secteur agricole et réfléchir à l’avenir économique de Petite Terre, potentiellement affectée par le déplacement de l’activité aérienne. La déclaration d’utilité publique du projet est prévue en 2026, avant le lancement opérationnel du chantier.

Un nouvel arrêté clarifie l’aide au retour des étrangers en situation irrégulière

Un nouvel arrêté clarifie l’aide au retour des étrangers en situation irrégulière
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Publié le 8 décembre 2024, un arrêté précise désormais les règles de l’aide au retour destinée aux étrangers en situation irrégulière présents à Mayotte. Pour les Mahorais, ce texte détermine plus clairement qui peut en bénéficier et dans quelles conditions. Seuls les étrangers soumis à une obligation de quitter le territoire français et résidant depuis au moins trois mois sur l’île y ont accès. Les Comoriens et les Malgaches en sont expressément exclus.

L’arrêté détaille les montants de l’allocation versée selon le délai entre la notification de l’OQTF et la validation de la demande auprès de l’OFII. Les ressortissants de pays tiers dispensés de visa ou de Biélorussie peuvent percevoir 300 € le premier mois, 150 € entre deux et quatre mois, puis 0 € au-delà. Pour les autres ressortissants de pays tiers, les plafonds sont plus élevés : 1 200 € le premier mois, 600 € entre deux et quatre mois, puis 400 € au-delà. En cas de majoration décidée par l’État lors d’opérations spécifiques, ces montants peuvent atteindre 500 €, 250 € et 0 € selon la phase pour les dispensés de visa, et 2 500 €, 800 € et 400 € pour les autres étrangers.

L’arrêté prévoit aussi une aide à la réinsertion dans le pays d’origine lorsque des programmes existent. Pour une réinsertion sociale (niveau 1), les montants maximaux sont fixés à 400 € pour une personne isolée, 300 € par enfant mineur à charge et 800 € pour un couple. D’autres dispositifs peuvent soutenir un projet professionnel ou une création d’entreprise.

En renforçant ces règles, l’État entend encadrer plus strictement les départs volontaires dans un territoire où les Mahorais sont confrontés à une immigration particulièrement forte et à des opérations régulières de lutte contre l’habitat insalubre et la présence irrégulière.

Mayotte : Sada et Mangajou unissent leurs voix lors d’une marche citoyenne

Mayotte : Sada et Mangajou unissent leurs voix lors d'une marche citoyenne

À Mayotte, les habitants de Sada et de Mangajou ont défilé ensemble dimanche matin pour dénoncer la montée des tensions qui secouent régulièrement leurs villages. L’initiative intervient après l’incendie de plusieurs véhicules à Mangajou mi-novembre, un épisode qui avait provoqué l’installation d’un barrage improvisé par des riverains inquiets pour leur sécurité.

Dans un climat encore marqué par la colère et la peur, la marche a pris la forme d’un appel à l’apaisement. Parents, adolescents et habitants se sont retrouvés pour réaffirmer leur volonté de garder des liens solides entre les deux localités. Des slogans invitant à la cohésion et au sens des responsabilités des familles ouvraient la procession.

Budget 2026 : le grand écart de l’État sur les investissements à Mayotte

Budget 2026 : le grand écart de l’État sur les investissements à Mayotte

Les engagements financiers de l’État pour la refondation de Mayotte sont remis en cause. Lors des débats parlementaires du 4 décembre 2025 sur le programme outre-mer du projet de loi de finances (PLF) 2026, le sénateur Saïd Omar Oili a dénoncé l’écart entre les annonces gouvernementales et la réalité budgétaire.

L’article 2 de la loi du 11 août 2025 relative à la refondation de Mayotte prévoit un plan d’investissements chiffré à 4 milliards d’euros, structuré autour de 15 opérations. Ce tableau était présenté comme une véritable feuille de route pour la reconstruction et le développement du territoire. Or, selon le sénateur, le contenu du budget 2026 ne reflète pas ces engagements.

À titre d’exemple, sur les 1,2 milliard d’euros annoncés pour la construction d’une nouvelle piste d’aéroport, seuls 20 millions d’euros en autorisations de programme sont inscrits, exclusivement pour des études liées aux routes connexes. De même, les 108 millions d’euros prévus pour les constructions scolaires ne permettent pas de distinguer les crédits dédiés à la réparation des bâtiments endommagés par le cyclone Chido de ceux destinés aux nouvelles infrastructures.

Face à ces incohérences, Saïd Omar Oili a saisi le président de la Commission des finances du Sénat afin d’expertiser le projet de budget 2026 au regard des engagements inscrits dans la loi du 11 août 2025. Dans une note transmise le 4 décembre 2025, le président de la commission confirme le manque de lisibilité et le recul des moyens alloués à Mayotte.

Ce dernier souligne « la difficulté de disposer d’une vision panoramique des crédits d’investissement » et constate une baisse de 200 millions d’euros en autorisations d’engagement entre 2025 et 2026, ainsi qu’une diminution de 2,8 % des crédits de paiement, soit environ 100 millions d’euros.

Pour les élus mahorais, ces chiffres traduisent un désengagement de l’État. En pratique, Mayotte ne disposerait d’aucun véritable fonds d’investissement pour sa reconstruction en 2026, alors même que le territoire doit encore faire face aux conséquences du cyclone Chido, près d’un an après son passage, et aux besoins urgents de remise à niveau de ses infrastructures.

Le grand ménage avant la visite ministérielle

Le grand ménage avant la visite ministérielle

Les vestiges du cyclone Chido ont miraculeusement trouvé le chemin de la décharge. Non pas au rythme des urgences quotidiennes des habitants, mais dans l’urgence très particulière d’une mise en scène républicaine à l’approche de la visite de Naima Moutchou, la ministre des Outre-mers attendue le 13 décembre prochain. Ce brusque élan de propreté n’est pas le fruit d’une politique de long terme ni d’un plan structuré de gestion des déchets post-catastrophe, mais plutôt d’un réflexe bien rodé : celui de rendre l’île présentable pour les caméras des chaînes de télévision nationale.

Selon de nombreux témoignages, les opérations de nettoyage se seraient intensifiées sur les axes stratégiques, ceux empruntés par les convois officiels. Car derrière les gravats, les coques de bateaux éventrées et les amoncellements de polyester brisé, c’est une logique ancienne qui refait surface : à Mayotte, on peut s’habituer à l’abandon, mais pas à l’embarras visuel du pouvoir central.

Le message implicite est cruel. Le Mahorais peut vivre des mois, parfois une année entière, entouré d’épaves, de tôles arrachées et de déchets devenus partie intégrante du paysage. Cela ne semble pas constituer une urgence nationale. En revanche, l’œil des membres du gouvernement ne saurait s’accommoder d’une telle “imperfection” sur la carte postale républicaine.

Dans le 101ᵉ département, la logique reste la même : on nettoie là où passent les cortèges, on repeint les murs visibles depuis les caméras, on pousse la poussière et les débris un peu plus loin, hors champ. La misère ne disparaît pas, elle est simplement déplacée.

Derrière cette opération de façade, une question demeure : pourquoi faut-il une visite ministérielle pour que des moyens soient débloqués ? Pourquoi la dignité quotidienne des habitants ne suffit-elle pas à déclencher ces interventions ? La gestion post-cyclonique, au lieu de répondre aux besoins des populations, semble se plier aux impératifs d’image.

L’opération pourrait presque porter un nom officiel : “Cachez cette misère que je ne saurais voir”. Rendre l’île propre serait donc une question de calendrier politique. Il ne s’agit plus d’aménager durablement le territoire, mais de lisser sa surface pour quelques heures d’apparat.

Au fond, cette séquence révèle un malaise plus profond : celui d’une République à deux vitesses, où l’urgence esthétique prime parfois sur l’urgence sociale. Pour Mayotte, la propreté ne serait pas un droit, mais un décor.

Evolution institutionnelle de Mayotte : Anchya Bamana invite Ben Issa Ousséni à la vigilance

Evolution institutionnelle de Mayotte : Anchya Bamana invite Ben Issa Ousséni à la vigilance

Les appellations contrôlées peuvent comporter des vis cachées. L’euphorie manifestée par le Président du Conseil départemental vendredi lors d’une session plénière consacré à l’examen d’un projet de décret du gouvernement portant modification nominative de la Collectivité unique Mayotte. La députée Anchya Bamana, appelle BIO à la vigilance et lui rappelle que 3 sujets majeurs ne sont pas mentionnés dans le texte présenté aux élus pour avis par le gouvernement.

« Ce matin, j’ai réuni les élus en assemblée plénière extraordinaire pour examiner le projet de décret redéfinissant le futur statut de Mayotte en Département-Région, suite à la saisine de la préfecture en procédure d’urgence. Un temps de travail limité, mais qui a permis de consolider et formaliser l’avis des élus de Mayotte et des conseils consultatifs », s’est extasié Ben Issa Ousséni, vendredi dans une communication à destination du grand public, à l’issue d’une séance de l’assemblée département qui n’a pas été aussi sereine qu’il a bien voulu la présenter. En effet, une fois de plus, un texte extrêmement important qui engage l’avenir des habitants de Mayotte pour plusieurs décennies aura été bâclé par la seule volonté du l’exécutif du département, trop souvent habitué à complaire au gouvernement en place à Paris…

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« Un an après Chido, le verdict est sans appel »

« Un an après Chido, le verdict est sans appel »
Le sénateur Saïd Omar Oili dénonce des engagements du gouvernements à l’égard de Mayotte qui ne seront pas tenus

Saïd Omar Oili sonne la charge contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, en présence de la ministre des Outre-mer, Naïmat Moutchou, attendu sur le territoire cette semaine. Le budget 2026 de la nation serait suffisamment explicite, selon le parlementaire mahorais, sur le manquement de Paris sur ses engagements envers Mayotte.

A juste une semaine de la date annoncée de la visite de 3 jours dans l’archipel de la nouvelle ministre des Outre-mer, Naïma Moutchou, le sénateur Saïd Omar Oili, monte au créneau pour rappeler au gouvernement que le compte n’y est absolument pas s’agissant de la gestion du cyclone Chido dont la ministre vient commémorer l’anniversaire. Il y a de cela quelques jours encore, il était question dans les milieux autorisés d’une visite du chef de l’Etat lui-même, Emmanuel Macron. Pour une raison non explicitée, il est annoncé depuis la fin de la semaine dernière, la venue de la seule ministre des Outre-mer. Il est à se demander ce que le Président de la République serait venu annoncer aux habitants de Mayotte, lorsque quasiment aucune…

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Une journée fille et foot à Chiconi

Une journée fille et foot à Chiconi

À Chiconi, la journée “Fille et Foot” a réuni plusieurs centaines d’élèves pour promouvoir le sport féminin. Entre chants, ateliers et présence de la rectrice, l’événement a mis en avant l’ambition des jeunes filles. Une partie du programme n’a toutefois pas pu se tenir à cause de la pluie.

« Elles sont talentueuses, ambitieuses et déterminées : elles sont prêtes à prendre le relais », affirme Nicholas Stoeckel, principal adjoint du collège Ali Halidi de Chiconi. Ce lundi 8 décembre, plusieurs centaines d’élèves, majoritairement des filles, ont participé à la journée Fille et Foot, un événement sportif et éducatif organisé par le collège, en partenariat avec les inspecteurs d’académie et les inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR).

L’objectif de cette journée est clair : promouvoir la…

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Un an après Chido, plongée au cœur de récifs coralliens méconnaissables

Un an après Chido, plongée au cœur de récifs coralliens méconnaissables

Entamé il y a 27 ans par le bureau d’études Marex, le suivi des coraux à Mayotte se poursuit aux côtés du parc marin. Comme chaque année, ils se sont rendus en mer afin d’acquérir des données sur l’état des coraux dans 21 stations. Ce mois de décembre marquait le premier bilan post-Chido sur le terrain. Comme on pouvait s’y attendre, les récifs coralliens, première barrière des côtes mahoraises, restent considérablement impactés par le cyclone et le réchauffement climatique.

Le 3 novembre, aux alentours de 8 heures, le bateau fraîchement acquis par Lagon aventure il y a trois jours s’aventure dans le lagon. A son bord, Oriane Lepeigneul, chargée des écosystèmes marins au sein du parc marin ; ainsi que Jean-Benoît Nicet et Julien Wickel, consultants et fondateurs du bureau d’études Marex, venus de La Réunion spécialement pour l’expédition. L’objectif de ces quelques jours en mer ? Acquérir des données sur…

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes