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GBH soutient la relance agricole à Mayotte

GBH soutient la relance agricole à Mayotte
Au Pôle d’Excellence Régionale de Coconi, Stéphane Hayot, Directeur général du Groupe Bernard Hayot (GBH), signe une convention avec le lycée agricole de Coconi pour relancer les filières cocoteraie et miel.

« Cette subvention va nous faire du bien, on avait perdu 100 % de notre exploitation, il nous restait que les mauvaises herbes », confie une agricultrice de Coconi. Le 22 octobre 2025, au Pôle d’Excellence Régionale (PER) de Coconi, le Groupe Bernard Hayot (GBH) a réaffirmé son engagement en faveur de la reconstruction et du développement agricole à Mayotte. Devant un public nombreux, parmi lequel figurait Ben Issa Ousseni, président du Conseil départemental de Mayotte, GBH a signé deux conventions de partenariat majeures : l’une avec le Lycée agricole de Coconi, l’autre avec l’association Mlèzi Maoré.

Relancer les filières cocoteraie et miel à Coconi

La première convention, signée entre Stéphane Hayot, Directeur général de GBH, et le Lycée agricole de Coconi, vise à relancer deux filières clés du territoire : la cocoteraie et le miel. Le partenariat prévoit également…

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Comores : les employés de coca-cola en grève

Comores : les employés de coca-cola en grève

Comco, qui se trouve sous la direction du sud-africain, Coca-Cola Beverages Africa, a déjà licencié près de la moitié de son effectif aux Comores, il y a 5 mois, ce qui inquiète le reste du personnel lequel demande l’aide de l’État pour le maintien de la filiale.

Coca-cola songe-t-elle à fermer ses portes aux Comores ? Depuis 3 mois, ce scenario hante les employés de Comco. Ce lundi, ces derniers ont décidé d’observer une grève d’une durée illimitée. Le personnel de la Grande Comore et celui d’Anjouan, dit craindre la cessation des activités de leur employeur. C’est pour cette raison que les deux groupes sont rentrés en grève jusqu’à obtenir des gages de stabilité. Après deux jours de négociation…

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Séminaire sur la jeunesse et la reconstruction de Mayotte

Séminaire sur la jeunesse et la reconstruction de Mayotte

Le mercredi 22 octobre 2025, le Conseil Départemental accueillera à l’hémicycle Younoussa Bamana le séminaire : « Quelle est la place de la jeunesse dans la reconstruction ? ». À l’aube de la reconstruction, cet échange vise à présenter et questionner les dispositifs existants à destination des jeunes, et à évaluer la capacité de ces dispositifs à répondre à leur besoin. L’intervention aura lieu de 8 heures à midi.

Séminaire sur la jeunesse et la reconstruction de Mayotte

« Quand la coupe est pleine ! » : Une pièce pour briser le silence autour du cancer du sein

« Quand la coupe est pleine ! » : Une pièce pour briser le silence autour du cancer du sein

Les 24 et 25 octobre 2025, la scène mahoraise accueillera « Quand la coupe est pleine ! », une création théâtrale signée Yasmina Aouny et mise en scène par Chamassi Said.
La pièce sera présentée le vendredi 24 octobre à 10h30 au CHM de Mamoudzou et le samedi 25 octobre à 18h30 à Chiconi.

À travers une succession de monologues intimes et puissants, quatre femmes racontent leurs parcours marqués par le cancer du sein, entre douleur, courage et renaissance. L’écriture d’Aouny – elle-même passée par l’épreuve de la maladie – mêle émotion, humour et lucidité, interrogeant le poids du tabou et la force de la parole féminine.

Portée par un collectif de comédiennes mahoraises chevronnées, cette création 2025, produite en partenariat avec l’ASCA, le CHM et la Compagnie Théâtrale du Nord, s’impose comme un acte artistique et militant, à la croisée du théâtre documentaire et du témoignage universel.

L’entrée est libre et gratuite.

Le coup d’envoi d’Orange Cup 2025

Le coup d’envoi d’Orange Cup 2025

La passion du ballon rond a vibré ce week-end à Mayotte avec le lancement des phases sectorielles de l’Orange Cup 2025. Trente-deux équipes issues des 78 clubs inscrits se sont affrontées les 18 et 19 octobre pour décrocher leur place en finale régionale.

Organisée par Orange et la Ligue Mahoraise de Football, la compétition allie sport et éducation numérique. Entre deux matchs, les jeunes participent aux ateliers du Programme Éducatif Fédéral de la FFF, centrés sur les bons usages du digital et la gestion du temps d’écran, dans le cadre de l’initiative #ForGoodConnections portée par Orange.

Le vainqueur de l’édition mahoraise s’envolera vers la métropole grâce au soutien d’Air Austral, partenaire officiel, pour assister à un match de l’équipe de France — une expérience inoubliable pour ces jeunes talents.

« L’Orange Cup illustre notre ambition d’allier performance, inclusion et responsabilité numérique », souligne André Martin, directeur d’Orange Réunion Mayotte.

Bandraboua mobilise ses associations pour le “Novembre Vert”

Bandraboua mobilise ses associations pour le “Novembre Vert”

La Commune de Bandraboua, via son Service Politique de la Ville, organise une rencontre participative avec les associations locales pour préparer l’action “Novembre Vert”, soutenue par l’Agence Régionale de Santé (ARS), le Fonds d’Intervention Communal (FIC), la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) et l’Intercommunalité. Cette initiative vise à coordonner des projets autour de la protection de l’environnement, de la santé et de la citoyenneté. Dans un contexte de défis environnementaux et sociaux croissants, la commune souhaite renforcer la coopération entre acteurs associatifs et institutionnels. L’objectif : mutualiser les initiatives, valoriser les engagements locaux et sensibiliser la population à un cadre de vie durable. Rendez-vous aux locaux du Service Politique de la Ville, ancien dispensaire, à côté du magasin Jéjé.

Bandraboua mobilise ses associations pour le “Novembre Vert” Bandraboua mobilise ses associations pour le “Novembre Vert”

La Commune de Pamandzi organise le Maoulida Shenguè le samedi 26 octobre, de 6h à 18h, à la Place des Congrès.

La Commune de Pamandzi organise le Maoulida Shenguè le samedi 26 octobre, de 6h à 18h, à la Place des Congrès.

Cet événement culturel majeur rend hommage à Madame Zéna M’Déré et aux Chatouilleuses, symboles du courage et de l’engagement des femmes mahoraises. Devenu une tradition annuelle, le Maoulida Shenguè réunit la population autour de chants, danses, prières et moments de partage, pour célébrer la culture et la mémoire collective de Mayotte. La commune invite tous les habitants à venir honorer cette histoire et perpétuer les valeurs de solidarité et de respect.

La Commune de Pamandzi organise le Maoulida Shenguè le samedi 26 octobre, de 6h à 18h, à la Place des Congrès.

L’eau reçue pour Chido vendue aux enchères publiques par l’Etat

L’eau reçue pour Chido vendue aux enchères publiques part l'Etat

l’État vend ses stocks d’eau alors que la crise continue

Le 2 juin 2025, l’État a organisé à Mayotte une vente aux enchères publiques d’eau potable. L’opération portait sur un lot de dix palettes de 84 packs d’eau chacune, vendu à un prix de départ de 1 400 euros. Une vente réservée aux entreprises, principalement aux supermarchés, alors que l’île connaît toujours de graves difficultés d’approvisionnement.

Une deuxième vente devait suivre en octobre, mais elle a été suspendue à la dernière minute, au moment même où les tours d’eau atteignaient jusqu’à 96 heures consécutives dans certaines communes, en raison des travaux à l’usine d’Ourovéni. Le contenu de douze conteneurs a finalement été redistribué dans les communes du Sud et de l’Ouest.

Selon plusieurs sources locales, ces bouteilles proviennent du stock d’eau constitué après le passage du cyclone Chido, en janvier dernier.

Elles avaient été destinées à la distribution humanitaire, mais les cargaisons sont arrivées trop tard pour être utilisées. “Pendant Chido, on n’a pas reçu d’eau. Elle est arrivée trop tard. Puis les élus, accusés de voler de l’eau, ont refusé de continuer la distribution. C’est arrivé en retard et au moment de distribuer, les communes ont lâché l’État. Ça pourrait expliquer ces ventes aux enchères”, résume une personne qui souhaite rester anonyme.

Pour une population encore soumise à des restrictions massives, l’image est désastreuse : celle d’un territoire en soif, où même les réserves humanitaires deviennent un bien marchand. La crise de l’eau à Mayotte ne se limite pas à des épisodes ponctuels, elle est permanente, structurelle et désormais reconnue comme telle par les textes officiels.

La loi du 11 août 2025 sur la programmation pour la refondation de Mayotte reconnaît noir sur blanc l’existence d’une “crise récurrente de l’eau” sur l’île. Elle ajoute : “L’accès à l’eau potable constitue une priorité pour éviter la précarisation chronique des Mahorais déjà soumis à de fortes carences. Les épisodes récurrents de stress hydrique affectent directement la qualité de vie des habitants et freinent le développement économique.”

Le plan d’eau 2024-2027 prévoit 730 millions d’euros d’investissements entre 2024 et 2027 et promet la fin des tours d’eau d’ici 2026. Mais la situation reste alarmante. Près de 30 % des Mahorais n’ont toujours pas accès à l’eau potable dans leur logement, selon les chiffres les plus récents, et dans certaines communes les robinets restent à sec plusieurs jours par semaine.

Un arrêté préfectoral du 13 octobre 2025 fixe d’ailleurs les prix maximums de vente d’eau en bouteille jusqu’au 31 décembre 2025 — 1,45 € pour une bouteille d’1,5 l et 0,75 € pour 50 cl — en raison des conséquences du cyclone Chido et “des effets des travaux réalisés à l’usine d’Ourovéni sur l’approvisionnement en eau potable à Mayotte.”

Cette prolongation jusqu’à la fin de l’année est, à elle seule, la preuve que la crise n’est pas conjoncturelle mais bien récurrente.

Dès lors, comment expliquer la vente du stock d’eau de l’État, alors que la loi et les arrêtés reconnaissent une situation de pénurie chronique ? Et surtout, comment concilier cette décision avec le droit fondamental à l’eau ?

Ce droit ne relève pas d’une simple revendication morale. La résolution 64/292 de l’Assemblée générale des Nations unies, adoptée le 28 juillet 2010 avec le soutien de la France, reconnaît explicitement “le droit à une eau potable salubre et propre comme un droit fondamental, essentiel à la pleine jouissance de la vie et de tous les droits de l’homme.” Le Code de l’environnement français, dans son article L210-1, précise lui aussi que “l’eau fait partie du patrimoine commun de la Nation”.

Vendre des palettes d’eau dans un département où des milliers de personnes n’ont pas accès à l’eau courante interroge profondément. À Mayotte, l’État répète que l’eau est une priorité nationale. Mais sur le terrain, la population a le sentiment d’un double discours : d’un côté, l’eau est déclarée “bien commun et vital” ; de l’autre, elle se vend aux enchères.

Cette contradiction, plus qu’un symbole, illustre la fracture entre la promesse républicaine d’égalité et la réalité quotidienne des Mahorais : celle d’un territoire français où, en 2025, l’eau potable reste un privilège.

Bachelière, DJ, enseignant… des parcours atypiques au camp de migrants de Tsoundzou II

Bachelière, DJ, enseignant… des parcours atypiques au camp de migrants de Tsoundzou II
Le démantèlement du camp Tsoundzou II annoncé pour cette semaine

« La police est venue hier, c’était la panique. Tout le monde partait en courant. Personne ne voulait retrouver la guerre après être allé aussi loin. » À l’aube du démantèlement, les exilés africains s’étant réfugiés au camp de Tsoundzou II ont du mal à maîtriser leur peur. Parmi eux, des profils atypiques vivent ensemble.

Quand on pénètre dans le camp de migrants de Tsoundzou II, on découvre de nombreux abris détruits et des places vides, mais il en reste encore des dizaines. Plusieurs centaines d’exilés africains habitent toujours au camp. L’un d’entre eux nous interpelle, intrigué par nos appareils photo. La jeune fille n’y va pas par quatre chemins. Elle a obtenu des papiers, mais son titre de séjour ne lui a toujours pas été remis. « Je voulais vous demander… Ça fait 8 mois qu’on a accepté de me donner des papiers, mais je n’ai toujours pas reçu mon titre de séjour. J’ai appelé la préfecture il y a deux semaines. Ils ont confirmé que mon titre de séjour était chez eux, mais qu’il fallait…

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Un adolescent innocent traumatisé par 48 heures de garde à vue à Mayotte

Un adolescent innocent traumatisé par 48 heures de garde à vue à Mayotte
* image d'illustration générée par ia

Une mère brisée par la détresse de son fils, accusé à tort de violences qu’il n’aurait pas commises le 23 septembre 2025 devant et dans l’enceinte du lycée des Lumières à Kawéni. Elle s’interroge sur le fonctionnement du système à Mayotte, qui s’en prend aux victimes tout en laissant les véritables auteurs libres dans la nature.

« C’est vraiment du n’importe quoi qui se passe sur ce territoire, les plus faibles sont doublement victimes du système et servent de boucs-émissaires pour des autorités incapables de juguler une violence sans cesse croissante », s’insurge Fatima* (nom d’emprunt), mère de famille de Majicavo, qui a requis l’anonymat pour des raisons évidentes de sécurité. Issue d’un milieu aisé, elle a la malchance d’avoir plusieurs enfants scolarisés au lycée des Lumières, théâtre, pour la énième fois, d’affrontements entre jeunes le 23 septembre 2025…

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Succès populaire pour les Écoles multisports à Dembéni

Succès populaire pour les Écoles multisports à Dembéni
Près de 420 jeunes participent aux Écoles multisports et Olympiades de Dembéni, une initiative du Conseil départemental de Mayotte qui allie sport, culture et cohésion sociale pour valoriser l’engagement et l’épanouissement de la jeunesse mahoraise.

Le Conseil départemental de Mayotte, à travers sa Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS), renforce cette semaine son engagement en faveur de la jeunesse et du développement sportif. En partenariat avec la commune de Dembéni, la DJS organise une nouvelle édition des Écoles multisports et Olympiades, qui rassemblent plusieurs centaines de jeunes autour d’activités sportives, culturelles et éducatives.$

À Ongojou, malgré un temps peu clément, la mobilisation est impressionnante : près de 160 jeunes participent aux animations sportives, notamment les initiations aux sports de…

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Droit de retrait au STM

Droit de retrait au STM

Les voilà qui remettent une nouvelle couche à seulement 10 jours de la fin du dernier mouvement de grève. Décidément, les agents du Service de Transport Maritime (STM), ne perdent aucune occasion pour pourrir la vie aux usagers des barges. Ainsi, ceux d’entre nous qui ont fait la traversée entre Grande-terre et Petite-Terre dimanche 19 octobre 2025 ont appris par un message diffusé en interne que le personnel préposé aux fonctionnements des barges faisaient valoir un droit retrait à compter d’hier matin lundi 20 octobre 2025. Motif invoqué, insécurité, agression d’agents, manque d’hygiène dans les toilettes des navires, etc … Des revendications déjà entendues à maintes reprises lors des mouvements sociaux précédents. Et cerise sur le gâteau, le retrait du marché de billetterie confié à Transdev. Les Mahorais en ont par dessus la tête de ces enfantillages qui nuisent énormément à l’économie du territoire.

Saïd Haytham signe un triplé historique au Mondial ISKA 2025

Saïd Haytham signe un triplé historique au Mondial ISKA 2025

Le jeune athlète mahorais Saïd Haytham a réalisé une performance remarquable lors du Championnat du monde ISKA amateurs 2025, disputé à Brisbane, en Australie. Engagé dans la catégorie junior homme +68 kg, il décroche trois médailles d’or : en K-1, K-1 Light et Muay-Thai. Déjà double champion d’Europe et champion du monde 2024, Haytham confirme son ascension internationale et son potentiel exceptionnel. Une réussite qui illustre le dynamisme du sport de combat mahorais et la progression constante de ses jeunes talents sur la scène mondiale.

Les travaux de l’’usine d’Ourovéni sont achevés

Les travaux de l’’usine d’Ourovéni sont achevés

Grâce à la mobilisation exceptionnelle des équipes techniques, des services de l’État, de l’ARS et du RSMA, la durée d’intervention a été réduite de 20 à seulement 7 jours. Le préfet de Mayotte s’est rendu sur le site le 10 octobre pour saluer cette opération stratégique. Durant les travaux, 24 containers d’eau en bouteille ont été distribués aux publics vulnérables en coordination avec les communes et les CCAS. Les tests de remise en service se sont révélés concluants : la production reprend désormais à plein régime.

Journées Périnatales dans le département le plus jeune de France

Journées Périnatales dans le département le plus jeune de France

Dans le territoire français le plus jeune et l’un des plus fertiles, Mayotte accueillera les Journées Périnatales. La Technopole de Dembeni accueillera cette 12ème édition les 5 et 6 novembre 2025.
Cet événement incontournable réunit professionnels de santé et passionnés de périnatalité pour échanger sur des sujets essentiels : l’impact du cyclone Chido sur les maternités, les spécificités de la naissance dans l’océan Indien et au sein du territoire mahorais et le secret professionnel.
Les visiteurs auront l’occasion d’assister à des conférences animées par des experts, de bénéficier d’échanges privilégiés avec les intervenants et d’accéder à des ressources spécialisées.
L’inscription est obligatoire, à réaliser en présentiel jusqu’au 31 octobre ou en visioconférence jusqu’à la veille de l’événement.

Journées Périnatales dans le département le plus jeune de France

Anticor débarque à Mayotte : la lutte contre la corruption passe à la vitesse supérieure

Anticor débarque à Mayotte : la lutte contre la corruption passe à la vitesse supérieure
Anticor s’implante à Mayotte pour lutter efficacement contre une corruption quatre fois plus élevée qu’en métropole, en s’appuyant sur des référents locaux, l’action nationale de l’association et la mobilisation citoyenne.

À Mayotte, où les infractions à la probité sont plus fréquentes qu’en métropole, l’association Anticor, qui lutte contre la corruption et le favoritisme, ouvre son antenne locale, Anticor 976. Léo Jusiak, référent sur le territoire, explique que l’objectif est de sensibiliser la population, soutenir les lanceurs d’alerte et, si nécessaire, agir en justice. Cette ouverture vise à renforcer la vigilance citoyenne à Mayotte.

Flash-Info : Comment s’est fait le choix d’implanter Anticor à Mayotte ? Quelles ont été les motivations derrière cette décision ?

Léo Jusiak : Le choix de s’implanter à Mayotte s’est fait pour deux raisons. La première : un rapport de l’Agence France Anticorruption (l’AFA) a montré que Mayotte et La Réunion ont quatre fois plus d’atteintes à la probité qu’en métropole. Une alerte sérieuse et caractérisée qui permet de dire que les faits de corruption sont réels. Il faut donc prendre cette question au sérieux. La deuxième raison est…

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Abdou Abdallah : la mémoire et la jeunesse de Mayotte comme boussoles pour l’avenir

Abdou Abdallah : la mémoire et la jeunesse de Mayotte comme boussoles pour l’avenir
Abdou Abdallah, enseignant, formateur et auteur, écrit une série de 3 tomes pour mieux comprendre Mayotte

À la croisée des savoirs et des cultures, Abdou Abdallah incarne une nouvelle génération de penseurs déterminés à comprendre et transmettre l’histoire de leur île. Enseignant, formateur et désormais auteur, il signe une série de trois tomes intitulée Mayotte : histoire, défis éducatifs et perspectives d’avenir, dont le premier volume est paru en mai 2025. Entre rigueur scientifique et engagement citoyen, Abdou Abdallah explore les racines historiques, les enjeux identitaires et les défis éducatifs qui façonnent le présent du 101ème département. Dans cet entretien, il revient sur son parcours, sa démarche et sa conviction profonde : la jeunesse mahoraise détient les clés de l’avenir de l’île.

Flash Infos : Quel a été votre parcours avant d’écrire cette série de trois tomes Mayotte : histoire, défis éducatifs et perspectives d’avenir ?

Abdou Abdallah : J’ai d’abord été enseignant. J’ai passé un concours en biotechnologie, santé et environnement. Avant d’écrire, j’enseignais et je délivrais des formations, à la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) par exemple. Je suis un scientifique à la base. Ce livre, c’est la suite logique de mon travail de recherche qui mêle sociologie, psychologie et anthropologie.

F.I. : Vous avez toujours vécu à Mayotte ?

A.A. : Je suis né à Dzaoudzi. J’ai grandi en Petite Terre. Après avoir eu mon bac, je suis parti en métropole à Lyon où j’ai passé mon concours. Je suis revenu titulaire en 2020.

F.I. : Pouvez-vous nous expliquer les points essentiels de votre livre ?    

A.A. : De manière synthétique, il s’agit d’un travail de…

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Inquiétude à La Vigie : Chido continue à hanter les esprits à Mayotte

Inquiétude à La Vigie : Chido continue à hanter les esprits à Mayotte
Selon les services de météo France, la tempête tropicale "Chenge” ne présente aucun danger pour Mayotte.

Une tempête tropicale s’est formée dans l’océan Indien loin de Mayotte. Des médias en ligne comoriens seraient à l’origine d’une panique qui se répand parmi les habitants du quartier informel de « La Vigie » en Petite-Terre. Prises d’une certaine panique (syndrome post Chido oblige), des familles entières se prépareraient à rejoindre la Grande -Terre pour se mettre à l’abri.

L’usage excessif des réseaux sociaux n’est pas chose à recommander. Cet instrument (certes rapide et efficace) qui ne connait aucun système de modération et échappe aux autorités dans beaucoup de pays est malheureusement utilisé, très souvent, à mauvais escient par des millions d’internautes à travers la planète. Ces derniers sont convaincus y trouver la vérité absolue, le graal de l’information, en agitant à hue et à dia, l’éternelle règle d’un complotisme d’État, voir de groupuscule supranational. Depuis quelques jours, une nouvelle alarmante se répand dans l’île à « vitesse grand V »…

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Comores : un incendie « volontaire » cible l’aérodrome de Mohéli

Comores : un incendie "volontaire" cible l’aérodrome de Mohéli

Des personnes dont on ignore les motivations ont mis le feu sur la piste en usant des pneus et de l’essence, mais les forces de défense sont parvenues à maitriser l’incendie avant que celui-ci ne fasse de dégâts.

C’est un incendie qui aurait pu entrainer des conséquences désastreuses. Dans la nuit du jeudi à vendredi, les forces de sécurité, notamment des éléments de la gendarmerie ont réussi à maîtriser le feu signalé à l’aéroport de Moheli. Le soir du 16 octobre, des personnes se seraient introduites sur la piste 31 de l’aérodrome de Bandar Salam pour allumer des pneus, trois pour être précis, selon les éléments recueillis ici et là. « Les pneus auraient été arrosés d’essence et mélangés avec des clous et des boites de flytox, produit inflammable« , a indiqué une source locale qui a préféré garder l’anonymat. Cette dernière, a ajouté que seuls les…

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Anticor s’installe à Mayotte pour lutter contre la corruption

Anticor s’installe à Mayotte pour lutter contre la corruption

L’association Anticor, engagée contre la corruption, étend officiellement son action à Mayotte avec la création d’Anticor 976, marquant une étape importante dans son développement en outre-mer. Fondée en 2002 et reconnue pour son engagement en faveur de l’éthique en politique, l’association vise à lutter contre la corruption, le favoritisme et les irrégularités dans les marchés publics, alors que le territoire présente un taux d’infractions à la probité quatre fois plus élevé qu’en métropole.

Cette nouvelle antenne locale permet à Anticor de renforcer sa présence sur le terrain, jusqu’ici limitée à une intervention ponctuelle depuis La Réunion. Anticor 976 entend sensibiliser la population mahoraise aux problématiques de corruption et soutenir les lanceurs d’alerte. Pour ce faire, l’association prévoit des campagnes de communication, l’organisation de réunions publiques, le recrutement d’adhérents et l’écoute des signalements de dérives.

L’antenne pourra également se constituer partie civile dans certaines affaires, notamment lorsque des élus sont impliqués dans des cas de favoritisme ou d’irrégularités dans les marchés publics. Bien que ses missions restent à préciser, elles s’inspireront des actions menées par les autres groupes locaux d’Anticor en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-Mer. Cette implantation traduit la volonté de l’association de restaurer la confiance dans les institutions et de renforcer la vigilance citoyenne à Mayotte.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes