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« On peut mettre tous les barbelés possibles, les gens continueront à se déplacer »

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Mikhaël Saïfy est le candidat de Lutte ouvrière, il estime que l’immigration irrégulière ne disparaîtra pas malgré les moyens engagés à Mayotte.

Circonscription nord. Mikhaël Saïfy est le candidat Lutte ouvrière dans la première circonscription de Mayotte pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Juriste de profession, militant depuis dix ans au sein du parti classé à l’extrême-gauche, il se présente pour la première fois à une élection.

Si vous étiez député, qu’est-ce que vous feriez pour…

Limiter l’immigration irrégulière ?

Mikhaël Saify : Je ne limiterai pas l’immigration irrégulière, je suis pour la liberté de circulation absolue de tous, peu importe les zones du monde. C’est totalement anachronique et vain d’empêcher des gens qui sont dans des états de souffrance et de misère de quitter leur territoire. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux sont prêts à mourir. Entre Mayotte et Les Comores, des milliers de personnes sont mortes depuis le visa Balladur. Malgré tout, les gens continuent à traverser. On peut mettre tous les barbelés possibles, les technologies militaires les plus innovantes pour repérer les traversées, les gens continueront à se déplacer. C’est logique parce que la production étant mondialisée, des îlots de prospérité au milieu d’un continent africain totalement ravagé, cela attire.

Renforcer la sécurité ?

M.S. : Je pense que si des gens ont des comportements violents, c’est parce qu’ils évoluent eux-mêmes dans un environnement qui l’est. Moi, je ne suis pas hors sol, j’habite à M’tsangadoua et je travaille à Mamoudzou, je fais ce trajet tous les jours en scooter, parfois, je suis en danger. J’ai été attaqué, mes proches aussi. Je pense que les personnes qui agressent, qui caillassent, qui peuvent tuer ont un terreau fertile à la violence. S’ils vivent dans des bidonvilles et qu’ils n’ont pas d’eau, pas de nourriture, s’ils se font traquer par la police, non pas pour ce qu’ils ont fait mais pour ce qu’ils sont, comment peuvent-ils être apaisés ? Pour assurer la sécurité, une procédure pénale existe, c’est très simple à mettre en place mais cela nécessite des moyens. Comme dans les autres domaines, nous n’en avons pas. Notre sécurité est défaillante à Mayotte, au même titre que la qualité des services publics : école, santé, loisirs, nous n’avons rien. Tout cela est un terreau très fertile pour la violence.

Garantir une eau quotidienne ?

M.S. : La problématique de l’eau à Mayotte ne date pas d’hier, depuis les années 1990, il en manque. La France sait produire de l’eau. Aucune région en France à part dans les départements et régions d’outre-mer manque d’eau. Ce qui pose problème pour l’eau, c’est que ce sont les grands groupes capitalistes qui font la pluie et le beau temps et qui n’en ont strictement rien à faire qu’on ait de l’eau ou pas. La Société mahoraise des Eaux (SMAE), qui est une filiale de Vinci, a empoché. On a eu de l’eau dix-huit heures sur trois jours et on a eu des factures exorbitantes à plusieurs centaines d’euros (N.D.L.R l’État a pris en charge les factures quand le rythme de l’approvisionnement en eau est passé à un jour sur trois). Cela, on ne peut pas l’accepter. La seule chose qui fait qu’on pourrait en avoir, c’est la mobilisation. Le fait qu’on se réveille et qu’on lutte. Les travailleurs qui produisent l’eau pourraient prendre le contrôle des entreprises.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

M.S. : Je comprends que la population ait beaucoup d’attentes et qu’ils veulent du changement. Je comprends que les Mahorais ne veulent pas dépenser 800 euros dans le caddie pour leurs courses, alors que le salaire minimum est à 1.334 € brut. Moi, je suis juriste et j’applique les codes. Peu importe les codes qu’on utilise, il existe toujours des dérogations pour Mayotte et elles sont toujours en notre défaveur. Je suis hyper méfiant quand on parle d’une loi Mayotte. Par ailleurs, la mesure phare est là encore une dérogation, la dérogation au droit du sol. Une mesure qui va encore diviser la classe des travailleurs, cela va permettre à certains de pointer du doigt un bouc émissaire, celui qui vient ici pour avoir la nationalité et qui prend toutes nos richesses. La loi Mayotte telle qu’elle est présentée ne combat pas le bon ennemi. Elle nous divise, elle insulte notre intelligence, elle souille notre humanité, elle ne défend pas nos intérêts. Nos intérêts, c’est uniquement la lutte de classes.

Améliorer l’attractivité du territoire ?

M.S. : Si les gens n’ont pas nécessairement envie de venir à Mayotte, c’est parce qu’il n’y a pas d’eau, c’est parce qu’on a du mal à scolariser la totalité des enfants. C’est parce que si on a un problème de santé, on va poireauter toute une journée au Centre hospitalier de Mayotte et peut-être qu’on ne sera pas pris en charge. Si on a un problème d’attractivité à Mayotte, c’est parce qu’on a un chômage endémique et on n’a pas le contrôle sur la production. A Mayotte, nous n’avons que notre force de travail et nous pouvons seulement la mettre au service des capitalistes qui nous exploitent. C’est contre tous ces gens qu’il faut se battre pour que le territoire soit plus attractif. Concernant l’attractivité, nous ce qu’on demande c’est que les gens vivent dignement de leur travail.

Préserver l’environnement ?

M.S. : Mayotte est un endroit significatif pour les déchets parce qu’ils ne disparaissent pas, ils sont partout à nos pieds. On les voit sur la plage, dans les rues. Sur l’environnement, la problématique ce n’est pas l’être humain, ce n’est pas le consommateur, c’est le mode de production. Par exemple, un capitaliste peut vendre son Coca dans une bouteille en plastique plutôt qu’une bouteille en verre parce que cela lui coûte moins cher, peu importe si cela vient ensuite souiller les plages du tiers-monde. Tant qu’on ne mettra pas fin à cette logique capitaliste qui gaspille et qui pollue, il n’y aura pas de solution.

Développer quelles infrastructures ?

M.S. : Il faut développer le réseau d’eau, développer les routes, les usines pour éliminer les déchets, construire suffisamment d’écoles. Il faudrait développer les infrastructures de loisirs. Il faut développer le logement parce que des personnes vivent dans des bidonvilles. Il faudrait tout développer, on est dans une situation de sous-développement qui ne peut pas avoir d’autres réponses que celle-là.

Arriver à la convergence sociale ?

M.S. : A Mayotte, on est discriminés et méprisés au point que le salaire minimum est inférieur à la métropole alors que la vie est plus chère sur notre territoire. Cela n’a été modifié par aucun gouvernement, ni aucun député. Cela se décline dans toutes les autres prestations À Mayotte, le revenu de solidarité active (RSA) est de 317 euros contre 635 euros en métropole. Les pensions sont aussi plus basses ici. La convergence est donc nécessaire mais elle est insuffisante. Nous, il faut qu’on lutte pour imposer une augmentation des pensions, des allocations et des salaires. Pour que l’on puisse vivre dignement, la moindre des choses serait de les indexer aux prix.

La biographie du candidat

Mikhaël Saïfy, 36 ans, habite M’tsangadoua dans la commune d’Acoua, il milite depuis une dizaine d’années au sein de Lutte ouvrière. « Je fais partie d’un parti qui n’attend pas les élections pour changer le sort des travailleurs. Je crois au militantisme sur le terrain là où tout se passe et notamment sur les lieux de travail », explique-t-il. Né à Montpellier, il déménage à La Réunion pour ses études de droit avant de s’installer à Mayotte, il y a quatre ans. Actuellement juriste au rectorat, il a multiplié par le passé les petits boulots en tant que salarié pour McDonald’s ou comme manutentionnaire entre autres.

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Kick-boxing : Le Super Fight 976 continue de prendre de l’ampleur

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Les combattants venus de France hexagonale, Belgique, Grèce sont arrivés ce jeudi, à Mayotte.

Devenu un gala de référence dans l’océan Indien, le Super Fight 976 a lieu, ce samedi, à partir de 18h, au gymnase Jean-François Hory, à Mamoudzou. Preuve de sa popularité, des délégations de Grèce, Belgique, métropole ou La Réunion viennent s’y affronter ou défier les meilleurs combattants mahorais

Choléra : un nouveau foyer à Doujani avec douze cas détectés au lendemain de l’Aïd El-Kébir

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Un troisième foyer a été détecté dans le sud de la commune de Mamoudzou. Santé Publique France a comptabilisé douze cas à Doujani, les 17 et 18 juin.

Après Passamaïnty et Tsoundzou 1, un nouveau foyer a été découvert dans la commune de Mamoudzou, dans le quartier de Doujani à M’tsapéré. Santé publique France y comptabilise douze nouveaux cas en une semaine. Désormais, le choléra se concentre principalement à Mamoudzou, « la quasi totalité des cas détectés dans la semaine du 12 au 18 juin, 26 sur 27 cas, ont été localisés dans la commune de Mamoudzou », indique Santé publique France, dans son rapport hebdomadaire, ce jeudi 20 juin. Le vingt-septième a été découvert à Chirongui.

La fête de l’Aïd-El-Kébir célébrée il y a quelques jours a-t-elle eu une incidence sur les contaminations ? Parmi les 27 nouveaux cas signalés en une semaine, 17 ont été recensés « pour la seule journée du 18 juin, le lendemain des rassemblements à l’occasion de la fête religieuse, contre 28 lors de la semaine glissante précédente », est-il précisé.

Sur l’ensemble du département de Mayotte, le nombre de contaminations recensés depuis le 18 mars s‘élève désormais à 193. Aucun nouveau cas de choléra a été signalé à Koungou depuis le 6 juin. A Anjouan, l’île comorienne la plus touchée par l’épidémie de choléra, une large campagne de vaccination a démarré, ce mercredi 19 juin, pour tenter de l’enrayer.

Le Festival Hippocampus à Bandrélé ce samedi

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Le Festival Hippocampus du spectacle vivant aura lieu ce samedi, à partir de 14h, au M’haju, à Musicale Plage, dans la commune de Bandrélé, organisé par l’association Hippocampus. Le public pourra profiter de contes, de numéros de cirque, de musique et de danse. Sont prévus des contes de La Réunion et de Mayotte avec Zanpyér et Abdou N’tro ; le spectacle circassien Wayili wa sikana de la compagnie Rêvons l’envers ou encore une prestation de hip-hop par le Feedback crew. L’entrée est à 15 euros, à 10 euros pour les adhérents, et gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.

Les barges perturbées ce mercredi

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La navigation des navires de la direction des transports maritimes a été quelque peu perturbée ce mercredi par des arrêts techniques en raison de visites du bureau Veritas pour le contrôle de sécurité. Le navire Karihani a été arrêté de 8h à 12h, Imane de 14h à 17h. L’amphidrome Chatouilleuse sera elle arrêtée de 14h à 17h, ce jeudi.

Un gala de kick-boxing aux dimensions internationales

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Le Centre multisports de M’roalé (C2M), en collaboration avec la Ligue mahoraise de kick-boxing, Muaythaï et Disciplines Associées (LMKMDA) et sous l’égide de la Fédération Française de Kick-Boxing, Muaythaï et Disciplines Associées (FFKMDA), organise la 3e édition du Super Fight 976. Ce gala se déroulera le samedi 22 juin, de 18h à 21h30 au gymnase Jean-François Hory de M’gombani, à Mamoudzou. Au programme, treize combats qui verront se confronter de jeunes Mahorais issus des différents clubs de kick-boxing de l’île ainsi que de jeunes Réunionnais, en Junior (17-18 ans) et Senior “Classe B” (amateur). Le gala sera également ponctué par la venue de combattants professionnels de France métropolitaine, de Belgique, de Grèce et de La Réunion. En effet, le gala sera le théâtre d’une première à Mayotte : deux ceintures ISKA (International Sport Kickboxing Association), une des fédérations les plus populaires au monde, seront en jeu, à savoir une ceinture européenne et une ceinture mondiale. La pesée officielle des combattants se déroulera la veille, à partir de 15h à la piscine Koropa.

La culture et le patrimoine à l’honneur à Bouéni

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Le collège de Bouéni organise la 5e édition du festival “Culture et Patrimoine 2024” le jeudi 27 juin à 8h, au plateau sportif du collège, à Bambo-Ouest. Depuis son ouverture en 2020, le collège perpétue ce festival en mettant à l’honneur le patrimoine et l’histoire de Mayotte à travers des danses traditionnelles et des expositions. Le public pourra découvrir des chants traditionnels, des scènes de vie avec des accessoires d’antan, un défilé de salouva, ainsi que différentes danses traditionnelles comme le M’godro, le Wadaha, le M’biwi ou encore le Debaa. Le festival se terminera vers 11h30.

L’assemblée générale des Taxis Vanille le 13 juillet

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Les adhérents de la coopérative Taxi Vanille 976 sont convoqués à une assemblée générale ordinaire le samedi 13 juillet de 8h à 14h au restaurant Les délices d’Alice, à M’tsangamouji.

Comores : Près de 9.100 personnes vaccinées contre le choléra à Anjouan

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Une campagne de vaccination est en cours à Anjouan, l’île comorienne la plus touchée par le choléra.

L’île comorienne la plus proche de Mayotte reste de loin la plus touchée par l’épidémie de choléra avec 120 victimes sur un total de 142 enregistrés dans tout le pays. Elle a lancé une phase de vaccination pilote et démarré officiellement sa campagne, ce mercredi. Celle-ci a été axée sur les élèves, une façon de les rattraper avant leur départ en vacances, a expliqué la docteure Hayiriat Bint Hakim, responsable de la vaccination à Anjouan.

« Cette loi Mayotte n’aura de sens que si elle contribue au développement du territoire »

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Daniel Martial Henry est candidat dans la deuxième circonscription de Mayotte. Même s’il n’est pas investi par le camp présidentiel regroupé sous la bannière Ensemble. Il affiche les couleurs du parti dont il est le président local, le Modem.

Circonscription sud. Président du Modem mahorais, Daniel Martial Henry a choisi de se présenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. En compagnie de Jeanne Bébé, il vise la deuxième circonscription de Mayotte et axe sa campagne sur le développement économique du territoire.

Si vous étiez député, qu’est-ce que vous feriez pour…

Limiter l’immigration irrégulière ?

Daniel Martial Henry : Nous avons investi deux élus en 2022 avec l’un qui disait qu’il serait « la voix de Mayotte » et une autre qu’elle serait la plus à même de mettre fin à l’immigration. Et la situation a dégénéré, on se retrouve avec un camp de migrants qui n’existait pas il y a deux ans. Sur ce terrain-là, il ne faut pas être démagogique, mais pragmatique. La solution est double. C’est d’abord un combat juridique avec un démantèlement des lois et des dispositifs incitatifs à l’immigration. Le droit d’asile est applicable à Mayotte depuis 2001, par exemple. Avant, on ne connaissait pas d’immigrés au titre du droit d’asile, d’où la corrélation entre les lois qui nous sont appliquées et l’immigration. Il ne faut pas non plus d’avantages sociaux, ni d’allègement des conditions d’obtention des visas. Enfin, il faut passer par le co-développement régional. Nous avons beaucoup de Comoriens avec la nationalité française qui sont entreprenants. Pourquoi ne pas imaginer un dispositif de soutien financier pour un accompagnement à la création d’entreprises à Anjouan dans des secteurs de production intéressants pour Mayotte ? Cela leur permettra de créer des emplois chez eux. L’avantage est que les Comoriens comprendront que nous ne les haïssons pas, mais que nous sommes fatigués. Car l’immigration amène de la violence.

Renforcer la sécurité ?

D.M.H. : A court terme, la réalité nous fait se rendre à l’évidence, il faut des mesures coercitives, arrêter avec l’angélisme à la française. On considère que ces enfants sont des anges, des petits toutous qu’on ne doit pas toucher. Il faut appliquer le code pénal, même sévèrement, et peu importe l’âge. Nous n’avons pas non plus les infrastructures de formation qualifiante dans des secteurs d’avenir. Il faut donc conditionner les peines au suivi de formation en métropole. Soit l’enfant fait trois mois de prison, soit il passe deux ans de formation en métropole. Pour ceux qui ne sont pas « rattrapables », la privation de liberté devrait se faire sous forme d’emprisonnement en métropole, loin des familles et dans des conditions climatiques différentes. On peut espérer comme ça qu’ils reprennent leurs esprits. A moyen et long terme, il faut renouer avec un développement économique réel. C’est là où le Modem serait le plus efficace. Nous nous engageons à accompagner le territoire pour ce développement et mettre en place une stratégie d’industrialisation de produits consommés localement. Je pense à la filière volailles, aux produits manufacturés, au mobilier d’équipements, à la farine de manioc, etc… Ce sont des secteurs générateurs d’emplois pour la jeunesse car ils nécessitent peu de temps de formation.

Garantir une eau quotidienne ?

D.M.H. : Il faut la retenue collinaire, car les osmoseurs nécessitent des entretiens permanents, souvent coûteux. La politique de l’eau, c’est une politique du long terme, sur cinquante ans, voire cent. Une civilisation qui n’arrive pas à maîtriser les enjeux liés à l’eau, c’est une civilisation qui est vouée à sa belle mort. Il faut aider les Mahorais sous forme de subventions à l’équipement de matériels de récupération et de stockage d’eau de pluies. Si cela coûte 3.000 euros par foyer en achat de matériel et son installation, cela sera moins cher que les osmoseurs, même si je ne dis pas qu’ils sont inutiles.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

D.M.H. : Cette loi n’aura de sens que si elle contribue au développement du territoire. Avant de parler de loi Mayotte, on doit définir les axes de développement, étudier les marges de manœuvre et déréglementer en adaptant la loi à nos objectifs. Nous ne concevons pas la loi Mayotte comme une baguette magique qui va faire de Mayotte une île merveilleuse, mais plutôt un moyen qui accompagne notre stratégie de développement. Cette loi, ce n’est pas au gouvernement de la faire, mais c’est nous, les Mahorais, qui devons dire ce qu’il faut mettre dedans. Pour l’instant, ils ont juste dit : « On a faim, il faut du pain ». Non, il faut dire qu’on ait tous les ingrédients et que le gouvernement nous apporte simplement la levure.

Améliorer l’attractivité du territoire ?

D.M.H. : On sera attractifs avec une politique cohérente de développement. Tout le monde sait que la pauvreté, le chômage ou le décrochage scolaire sont tous des maux qui génèrent de l’insécurité. Si nous avons une politique qui permet de convaincre que Mayotte peut renouer avec le développement, nous pouvons dans un premier temps encourager les investisseurs à venir sur le territoire. Il y a eu des pays qui ont été dans un marasme pire que chez nous. Madagascar, par exemple, s’est enfoncé dans la violence dans les années 2000. La première des choses qu’a fait le président Marc Ravalomanana est de vouloir relancer le développement économique de son pays en confiant un plan à un cabinet américain d’Harvard. Les études ont abouti au Madagascar action plan, qui a permis aux bailleurs de fonds de venir sur le territoire. Il y a encore des problèmes, bien sûr, mais cela montre qu’il faut passer par ce développement économique.

Préserver l’environnement ?

D.M.H. : Il faut accompagner le conseil départemental de Mayotte dans un premier temps. Il faut redéployer ses effectifs vers des services liés à l’environnement. Il faut mettre l’accent sur le reboisement et la garde forestière. Il faut créer des emplois spécifiques pour ce sujet. Cela va permettre à l’horizon de quinze ans de favoriser le ruissellement dans les nappes phréatiques et refaire vivre les cours d’eau. Il faut appliquer localement le principe du pollueur-payeur et créer une taxe spécifique pour les entreprises qui génèrent des dégradations. Il faut développer des unités de recyclage sur le territoire.

Développer quelles infrastructures ?

D.M.H. : L’infrastructure numéro 1 est la construction d’un second bâtiment du Département à Combani et d’une sous-préfecture. Le village deviendrait ainsi un pôle administratif et économique du versant ouest de Mayotte. Cela permettrait d’y déployer le personnel du Département habitant dans l’ouest pour éviter une convergence vers Mamoudzou, source d’embouteillages. L’activité économique est très impactée par ces bouchons. Bien sûr, il faudra aussi faire sortir de terre des projets déjà ciblés, le second hôpital de Combani, les nouvelles brigades de gendarmerie ou la seconde prison. Mon deuxième projet est la construction d’hôtels avec la création d’un établissement public. Il faut une agence d’investissement avec une politique de partenariat public-privé pour convaincre des investisseurs extérieurs. Car, pour l’instant, les grands groupes ne veulent pas s’implanter à Mayotte du fait de nos difficultés. Il faut également une compagnie aérienne mahoraise dans laquelle les collectivités seraient les premiers actionnaires, puis au bout de huit à dix ans, la compagnie deviendrait 100% privée. Il faut aussi une banque de développement local qui pourrait apporter des financements de quasi-fonds propres à des entreprises-clés. Elle se ferait rembourser au fur et à mesure. A l’horizon de quinze ou vingt ans, elle deviendrait privée.

Arriver à la convergence sociale ?

D.M.H. : Elle se présente à mes yeux sous deux façons. Sur la solidarité nationale, conformément au pacte de la départementalisation de 2009, le rattrapage se ferait au gré de l’évolution économique de Mayotte. On doit donc se développer pour financer notre action sociale. On ne peut pas faire de rattrapage social à Mayotte si on ne développe pas notre économie. Sinon, les aides sociales qui sont une exception en métropole seront généralisées à Mayotte. Deuxièmement, nous devons être en capacité de définir nous-même comment accompagner notre population vulnérable en prenant en compte nos dimensions sociale et culturelle. La population mahoraise est une population débrouillarde, il y a celles et ceux qui font les brochettes, la pêche, l’agriculture vivrière, le marché de la rue. Ces gens-là doivent être accompagnés pour une insertion économique. Il serait judicieux de mettre un financement collectif ou individuel adapté à la réalité locale. L’exemple du shikowa (tontine) est parlant. Beaucoup de Mahoraises arrivent à s’équiper grâce à ce système. On pourrait l’institutionnaliser ou le bancariser.

Ils sont aussi candidats dans la deuxième circonscription de Mayotte : Mansour Kamardine (Les Républicains), Madi-Boinamani Madi Mari (divers centre), Kira Bacar Adacolo (USM/Front populaire), Anchya Bamana (Rassemblement national), Soula Saïd Souffou (MDM), Manon Moreno (Reconquête) et Ahumad Salime (divers droite).

La biographie du candidat

Président ou pas président du Modem ? Daniel Martial Henry l’assure, le chef d’entreprise de 52 ans garde sa fonction au sein du parti de François Bayrou, ce dernier étant l’un des composants de l’alliance Ensemble avec Renaissance et Horizons. Le doute a subsisté quand le fils du docteur Martial Henry a présenté sa démission à la direction du parti afin « d’être plus en phase avec la population ». « L’état-major m’a appelé pour que je reste et m’a assuré qu’il n’y aurait pas d’investiture Ensemble dans ma circonscription », raconte celui qui se présente finalement avec les couleurs du Modem. De fait, l’un de ses concurrents, Madi-Boinamani Madi Mari, a le soutien de Renaissance au niveau local, sans avoir non plus l’investiture Ensemble.

Les Supers jeunes de Bandrélé ont besoin d’un coup de pouce pour Taïwan

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Des jeunes de tous horizons de l’association Super Jeunes de Bandrélé espèrent recueillir assez d’argent pour pouvoir représenter Mayotte à Taïwan.

En janvier dernier, les Supers jeunes de Bandrélé ont rendu fier Mayotte avec leur participation au concours du chant folklorique diffusé sur France 3, où ils ont décroché la troisième place. Sélectionnés pour participer à un show à Taïwan en août, l’association a lancé une cagnotte pour financer le voyage. Trois questions à Chafika Mady, porte-parole des Supers jeunes de Bandrélé, à la fois chorégraphe et chargée de mission au sein de l’association.

Flash Infos : Pouvez-vous rappeler votre aventure au concours de chant folklorique en janvier dernier ?

Chafika Mady : Notre association est partie représenter Mayotte lors du concours de chant folklorique à Strasbourg en janvier dernier qui a été diffusé sur France 3. Nous étions 39 des Supers Jeunes de Bandrélé, des jeunes avec des papiers, d’autres sans. Tous ensemble, nous avons présenté les traditions du territoire en chansons et danses et costumés. Nous avons chanté « L’éclipse en pleurs » tirée d’une légende qui raconte une éclipse pendant laquelle les Mahorais pensaient qu’ils seraient dans le noir à tout jamais. Nous avons aussi chanté « l’Eau sacrée » qui évoque l’eau ramenée par les pèlerins de la Mecque pour soigner. Avec nos prestations, nous avons terminé à la troisième place du concours !  C’était une expérience formidable pour les jeunes. Le soir du concours, ce n’était pas forcément évident, il fallait danser à 1 h du matin, nous avions froid. Mais nous avons reçus beaucoup d’encouragements. C’était un moment incroyable que nous n’oublierons jamais.

F.I. : Grâce à votre performance au concours, vous êtes invité à Taïwan. Qu’allez-vous y faire ?

C.M. : Nous sommes invités à Taïwan pour un show qui va réunir plein de pays. L’événement est organisé en juillet et août, mais nous sommes invités du 9 au 18 août. Là-bas, nous allons donner deux représentations par jour. Nous allons représenter Mayotte pour montrer que ce n’est pas seulement une île de la délinquance mais aussi une île avec de belles cultures et de belles choses à découvrir. A côté des chants, des jeux, des manifestations et un concours de lecture sont aussi organisés. Nous allons aussi préparer des plats typiques de Mayotte et expliquer nos traditions.

F.I. : Pour financer ce voyage à Taïwan, vous avez lancé une cagnotte.

C.M. : Oui, nous venons de mettre en ligne une cagnotte Leetchi, puisque l’événement est organisé à l’étranger, nous n’avons pas le droit aux mêmes subventions que pour le concours à Strasbourg. Nous avons ouvert une cagnotte de 20 000 € pour nous permettre de financer les billets d’avion pour 33 personnes et nos tenues. Sur place, l’organisation prend en charge les frais de logement, nourriture …. Pour nous aider à partir, nous aimerions avoir le soutien de tout Mayotte. Nous sommes prêts, il nous manque seulement l’argent pour financer les billets et les costumes.

Le lien de la cagnotte : Cagnotte : Les super jeunes au concours national à Taïwan – Leetchi.com

« Je ne suis pas entré en politique par opportunisme mais par conviction »

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Soula Saïd Souffou se présente pour la deuxième fois aux élections législatives sous l’étiquette du Mouvement pour le développement de Mayotte, le MDM.

Circonscription sud. Soula Saïd Souffou, conseiller départemental du canton de Sada-Chirongui, se présente aux élections législatives anticipées avec sa suppléante Zouhouria Foundi Chebani. Il était déjà candidat en 2022, et avait obtenu 14% des voix exprimées.

Si vous étiez député, quest-ce que vous feriez pour…

Limiter limmigration irrégulière ?

Soula Saïd Souffou : Je mettrais en place, sur les frontières de Mayotte, des navires de la marine nationale, avec l’aide de l’agence Frontex, pour boucler notre frontière qui est beaucoup trop poreuse.

Renforcer la sécurité ?

S.S.S. : La première chose à faire pour renforcer la sécurité est d’aider les polices municipales à se professionnaliser et à renforcer leurs effectifs parce qu’en réalité, la police de proximité est défaillante, faute de moyens. À Mayotte, il manque à peu près 1.200 policiers municipaux, et il faut commencer par là. La sécurité du quotidien se travaille avec les maires. Il faut également construire des commissariats là où il faut. La troisième chose est d’aider les jeunes Mahorais affectés en métropole à rentrer parce qu’ils connaissent la culture locale, la langue et les recoins de notre territoire. Enfin, le quatrième point est d’éviter les opérations éphémères et mettre à Mayotte un dispositif permanent pour assurer la sécurité au lieu de mener des opérations de communication comme Place nette ou Wuambushu.

Garantir une eau quotidienne ?

S.S.S. : Je travaillerais avec les services de l’État et l’ensemble des collectivités pour renforcer le syndicat Les Eaux de Mayotte, car nous avons un problème d’investissement dans les infrastructures. Ce n’est plus un problème de ressource car les retenues collinaires sont pleines, mais le syndicat des eaux est défaillant et il ne faut pas le laisser seul.

Faire aboutir une loi Mayotte ?

S.S.S. : J’éviterais les positionnements partisans à Paris, comme on a pu le voir, afin de pouvoir discuter avec l’ensemble des partis politiques et avec le gouvernement qui sera nommé, quel qu’il soit.

Améliorer lattractivité du territoire ?

S.S.S. : La première chose qu’il y a à faire pour améliorer notre attractivité est de lutter contre l’insécurité, les ingérences étrangères que nous avons ici, la violence qui est devenue endémique et la terreur qui s’est installée. Je suis enseignant et j’ai des collègues qui quittent notre territoire à cause des violences. Ce n’est pas acceptable. Il faut que l’État prenne ses responsabilités régaliennes pour assurer la sécurité. Ce ne sont pas les élus qui doivent le faire, mais bien l’État et nous travaillerons avec lui pour trouver des solutions. L’autre priorité doit être portée sur le développement économique et la jeunesse.

Préserver lenvironnement ?

S.S.S. : La première chose est de donner les moyens aux collectivités pour qu’elles puissent s’occuper de ces questions puisqu’elles ont une compétence forte dans ce domaine. Il faut aussi accompagner toutes les associations qui œuvrent dans ce domaine, car elles font un travail formidable mais sans moyens. Il faut aussi sensibiliser les plus jeunes depuis la maternelle jusqu’au lycée. Il faut que chaque personne sache que notre environnement est notre trésor à tous. On doit le préserver pour qu’il puisse être valorisé dans le cadre du développement touristique, qui je pense est l’une des pistes pour le développement économique de Mayotte.

Développer quelles infrastructures ?

S.S.S. : Le premier sujet important est la question de la santé. L’hôpital de Mayotte est le premier malade de notre département. Il faut le soigner, faire face au désert médical qu’il y a ici, et s’assurer que le deuxième hôpital soit construit. C’est la priorité des priorités car le système de santé ne tient plus la route. La deuxième chose est le désenclavement de notre territoire. Les routes que nous avons sont héritées des années 70 et 80. Il faut désengorger Mayotte car les Mahorais sont en train de laisser leur santé sur la route. Enfin, il faut que le département, dans ses compétences régionales, puisse accompagner le rectorat et l’université pour que les jeunes mahorais qui souhaitent rester étudier ici puissent le faire. Il faut donc accompagner la création d’un campus, et d’un second site de l’université de Mayotte.

Arriver à la convergence sociale ?

S.S.S. : Il faut d’abord que nous fassions un travail avec les acteurs économiques locaux pour pouvoir avancer ensemble. Il est hors de question que nous mettions en danger le tissu économique local, sans que l’État mette aussi la main à la poche. Jusqu’à maintenant, il refuse de le faire. Nous devons travailler de façon progressive pour que l’on ait un horizon raisonnable et tenable pour les acteurs économiques et les Mahorais.

Ils sont aussi candidats dans la deuxième circonscription de Mayotte : Mansour Kamardine (Les Républicains), Madi-Boinamani Madi Mari (divers centre), Kira Bacar Adacolo (USM/Front populaire), Anchya Bamana (Rassemblement national), Daniel Martial Henry (Modem), Manon Moreno (Reconquête), Ahumad Salime (divers droite).

La biographie du candidat

Soula Saïd Souffou est enseignant de formation. Il est professeur d’histoire-géographie au lycée Younoussa-Bamana. Il est aujourd’hui âgé de 44 ans, mais il baigne dans la politique depuis sa tendre enfance. Il se souvient suivre sa mère dans les meetings et il a côtoyé les grands hommes politiques de Mayotte. Toute sa famille était engagée dans le Mouvement populaire mahorais (MPM) qui est devenu le Mouvement pour le développement de Mayotte (MDM). C’est en 2001, à l’âge de 21 ans qu’il s’engage officiellement en politique lors des élections municipales à Sada. « Je ne suis pas entré en politique par opportunisme, mais par conviction », assure-t-il.

Dernier jour d’inscription pour se produire à la Fête de la Musique à Passamaïnty

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Pass 1’2’ground et la Ville de Mamoudzou organisent un concert gratuit à Passamaïnty.

À l’occasion de la Fête de la Musique ce vendredi 21 juin, Pass 1’2’ground et la Ville de Mamoudzou organisent un concert gratuit de 19h30 à minuit, dans la salle des fêtes de la médiathèque de Passamaïnty. Des artistes comme Naid ou encore Chaf Masta se produiront lors de ce Pass’1’2’Underground United Vol.2. Pour celles et ceux qui voudraient monter sur scène pour montrer leur talent en chant et / ou en danse, il est possible de s’inscrire jusqu’à aujourd’hui sur le Facebook de Pass 1’2’ground ou à la médiathèque de Passamaïnty.

Caillassages et vol de sac entre Koungou et Majicavo ce mercredi matin

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Une conductrice a été agressée, ce mercredi matin, vers 6h30, au niveau du hameau de Montlegun, entre les villages de Majicavo-Koropa et Koungou. Une bande s’en est pris aux véhicules qui passaient par là en les caillassant, puis l’une des voitures s’est retrouvé à l’arrêt sur le bas-côté, avec la vitre brisée au niveau du passager avant. Prenant peur, la femme qui se trouvait au volant a voulu prendre la fuite à pied, mais elle a été vite rattrapée par la bande qui lui a volé son sac à main. Même si elle n’a pas été blessée, elle est en « état de choc, confirme la gendarmerie de Mayotte qui s’est rendue rapidement sur les lieux.

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Crise de l’eau : non-conformité levée pour Passamaïnty et Bouyouni

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Les contrôles sanitaires sur les unités de distribution d’eau potable de Bouyouni-est et Passamaïnty avaient conclu à une non-conformité de l’eau, il y a quelques jours. L’orage est passé, selon la Société mahoraise des eaux (SMAE), ce mardi soir. Les derniers examens « sont conformes à la norme sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine sur l’ensemble des paramètres, notamment bactériologiques. La situation est redevenue normale au niveau de la qualité », explique le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte.  La première unité fournit l’eau pour Bouyouni, Longoni, Kangani et Trévani, tandis que la deuxième alimente Passamaïnty, Tsoundzou 1 et Tzoundzou 2. Dans toutes ces localités, « il n’est donc plus nécessaire de faire bouillir l’eau pour la consommer comme recommandé initialement par précaution ».

Crise de l’eau 2 : Hamjago, M’tsamboro et M’tsangadoua privés d’eau ce mardi

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Les trois villages d’Hamjago, M’tsamboro et M’tsangadoua ne sont plus alimentés en eau depuis ce mardi, 18h, en raison d’« une casse survenue ce [mardi] soir sur la conduite d’adduction du réservoir principal qui assure leur alimentation en eau potable ». Selon la SMAE, les travaux de réparation devraient s’achever dans la nuit. Toutefois, il faudra attendre ce mercredi, 8h, pour une remise en eau. La filiale de Vinci veut ainsi « préserver la ressource et favoriser la remise en eau dès que le remplissage du réservoir de tête sera de nouveau suffisant. Compte tenu du faible niveau d’eau actuel dans ce réservoir, plusieurs heures de pompage sont nécessaires pour le recharger ».

Le Handball Club de Bandrélé félicité par le maire après sa victoire

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Le Handball Club de Bandrélé, vainqueur de l’édition 2024 de la coupe de Mayotte de Handball, pour la deuxième année consécutive, s’est vu féliciter par la maire ce lundi, lors d’une cérémonie organisée pour accueillir les joueurs. Pour l’occasion, l’hôtel de ville a été décoré aux couleurs jaunes et bleues du club. Le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, lors de son discours, a souligné la beauté du match et la prouesse de cette deuxième victoire, remportée à l’issue d’une confrontation haletante. Il a ensuite souligné l’importance d’encourager la pratique sportive : « Comme vous tous, je pense et reste convaincu que la pratique du sport, quel que soit le niveau, l’âge ou la discipline, fait partie de l’apprentissage de la vie ».

Un tournoi de basket cet été à M’tsangamouji

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La commune de M’tsangamouji organise, en partenariat avec l’association Flash Basket de Tchanga, le Tournoi des étoiles du 6 juillet au 3 août, de 16h à 22h, au plateau de la ville. Ce tournoi de basket est ouvert pour les joueurs de 10 ans à 77 ans. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 3 juillet. Pour s’inscrire dans le tournoi masculin ou féminin, il faut appeler le 06 39 06 01 48. Pour s’inscrire dans la catégorie seniors, il faut appeler le 06 39 69 16 61.

Un grand debaa à Tsingoni pour l’Aïd el-Kebir

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Le centre social de Tsingoni a organisé la première édition du grand debaa communal à l’occasion de l’Aïd El-Kébir. Pour l’occasion, les associations Madarassatis des différents villages de la commune se sont rassemblées, offrant à l’événement plus de 500 participants. « Cet événement est une preuve éclatante de notre engagement commun pour une communauté unie et solidaire », indique la mairie sur son compte Facebook. Ce grand debaa devrait être renouvelé tous les trois ou quatre mois, dans des villages différents à chaque fois, afin de promouvoir le partage et la convivialité.

Tournoi de beach foot à M’tsangamouji ce week-end

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Un tournoi de beach foot a lieu ce samedi 22 juin de 9h à 15h à la plage de Tanaraki, à M’tsangamouji. Le tournoi est mixte et est ouvert à partir de 12 ans. Il y a aussi du kayak de programmé et une buvette et de la restauration seront disponibles sur place. Les places sont limitées. Pour s’inscrire au tournoi, il est possible d’envoyer un mail à l’adresse animation@mairiedemtsangamouji.fr ou bien d’appeler le 06 93 82 07 80 ou le 06 92 79 13 82.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes