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Phénomène J : « Je m’inspire de mes histoires et de celles des autres »

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Phénomène J dans son clip auto-réalisé du titre “Doudou Baby”.

Phénomène J, c’est une voix douce, enrobante, et un compositeur inspiré. Originaire de l’île Maurice, Mayotte est sa scène depuis près de dix ans. Une scène qui pourrait s’élargir à celle parisienne dans quelques mois.

Comores : Plusieurs dégâts matériels dans un conflit communautaire à Anjouan

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Selon le procureur général d’Anjouan, Mouzdalifa Zoubert, les échauffourées qui ont déchiré les deux localités voisines de Wani et de Barakani, n’ont pas de fait de victimes ni de blessés. Le calme serait revenu depuis lundi, a ajouté le magistrat.  

Depuis dimanche, les images des dégâts circulaient sur les réseaux sociaux. Après trois jours d’hostilités, Wani et Barakani, deux localités anjouanaises ont accepté d’enterrer la hache de guerre. C’est du moins ce que nous a confirmé mardi le procureur général d’Anjouan, Mouzdalifa Zoubert, contacté par Flash infos vers 16 heures. Les deux villes voisines, habituées aux altercations, sont entrées en conflit dimanche 2 juin. D’après le procureur, tout serait parti d’une fête d’anniversaire qui était organisée à Wani, d’où est natif le tout nouveau gouverneur, le docteur Zaïdou Youssouf, investi le 23 mai pour remplacer Anissi Chamsidine. « Un habitant de Barakani qui aurait était dans un état d’ivresse a voulu mettre du désordre dans la soirée d’anniversaire. Et les jeunes de Wani l’ont en empêché. Le comité villageois qui veille sur la sécurité l’avait immobilisé avant de le conduire à la gendarmerie pour éviter tout débordement. Et il a été libéré le même soir. À partir de là, les affrontements ont commencé », a fait savoir le procureur général.

Pas de morts

Ce dernier a confirmé que les dégâts matériels enregistrés après ces journées d’hostilités sont énormes, même s’il est encore très tôt pour les évaluer financièrement. Des vidéos amateurs ont montré des maisons entièrement calcinées par les flammes, des magasins vandalisés et dérobés. On déplore des deux côtés l’incendie de biens matériels, notamment des vedettes, des maisons et des véhicules. De nombreux médias, dont le premier quotidien d’Etat, Al-watwan, ont rapporté dans leurs colonnes des blessés. Le magistrat a cependant rassuré qu’aucun blessé ni de mort n’ont été enregistrés. Il a balayé ainsi les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux qui font état de décès liés à ce conflit, après la découverte, ce mardi matin, d’un cadavre flottant dans une rivière de Barakani.

Selon le procureur général d’Anjouan, une médiation initiée avec l’appui du gouverneur Zaidou Youssouf a permis d’obtenir la cessation des affrontements. « Tout s’est calmé entre les jeunes des deux côtés. Il n’y a aucun problème. On a créé une commission qui chapeaute cette médiation. Le comité s’est entretenu avec les jeunes qui étaient impliqués dans le conflit. Ils ont même organisé des tournées au sein des villes pour appeler à la paix car ces affrontements n’apportaient rien », a ajouté le procureur qui se félicite du fait que depuis lundi, aucun incident n’a été relevé.

Aux Comores, les conflits inter-villageois sont monnaie courante. Les causes peuvent être multiples : sport, surtout des matchs de football, ou encore des cérémonies coutumières qui se soldent en affrontements. Le plus souvent, en plus des dégâts considérables que ces hostilités récurrentes occasionnent, les communautés enregistrent des pertes humaines. Parfois les victimes sont des innocents, qu’on attaque sans certifier une quelconque implication dans le conflit. Et ce n’est pas garanti qu’une enquête aille jusqu’au bout pour la condamnation des personnes reconnues coupables. Concernant des indemnisations quant à des dommages collatéraux, il n’y en a jamais eu.

Mayotte a connu son premier colloque sur la santé sexuelle

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Ce mardi, le premier colloque sur la santé sexuelle était organisé à Mayotte à l’occasion de la semaine de la santé sexuelle. A l’initiative du conseil départemental de Mayotte par l’intermédiaire de la Protection maternelle et infantile (PMI), il a réuni les différents acteurs et associations de l’île qui œuvrent sur le sujet à l’hémicycle Younoussa-Bamana, à Mamoudzou. Le fléau de la prostitution a été abordé, tandis que Narike M’sada, l’association de santé de prévention contre les infections sexuellement transmissibles, a présenté un court-métrage de fiction sur la prostitution des mineurs qu’ils ont réalisé pour sensibiliser à cette problématique.
S’est ensuite déroulée une table ronde pour aborder le sujet de la précarité menstruelle. La Croix Rouge a présenté des alternatives aux serviettes jetables et en particulier les serviettes lavables en tissu cousus par des membres de l’association. Des élèves du lycée de Petite-Terre ont exposé les initiatives mises en place dans l’établissement par exemple un distributeur de serviettes hygiéniques. Par ailleurs, la Protection maternelle et infantile (PMI) a rappelé ses missions à savoir les consultations de femmes enceintes et les consultations gynécologiques. La structure cherche également à recruter un psychologue.

Un homme retrouvé mort sur le toit de la mosquée de M’tsapéré ce mardi soir

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La police scientifique est, ce mardi soir, à la mosquée de M'tsapéré, où le corps d'un homme a été découvert sur le toit.

Le corps d’un homme a été découvert, ce mardi soir, vers 18h, sur le toit de la mosquée du vendredi, à M’tsapéré, dans la commune de Mamoudzou. Celui-ci serait tombé du minaret. La police scientifique est sur place pour essayer de déterminer les raisons de sa chute.

Plusieurs membres de la famille sont également présents, au milieu de quelques fidèles.

La sixième se plie en quatre à partir de la rentrée prochaine

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Jacques Mikulovic, recteur de l’académie de Mayotte, prépare l’arrivée du « choc des savoirs » dans les collèges de l’archipel mahorais en août. Les sixièmes seront affectés à quatre groupes différents (Anglais et culture de l’océan Indien, standard, groupes à 22 et groupes à 13).

Comme en métropole, Mayotte va connaître « un choc des savoirs » à la rentrée 2024-2025. Dès la sixième, les élèves seront répartis en « groupes de besoins », avec un renforcement du volume horaire en français et mathématiques pour ceux qui ont le plus de difficultés.

Création des groupes de besoins

C’est la nouveauté de la rentrée. « Le choc des savoirs » voulu par le gouvernement va se mettre en forme au mois d’août. À partir de la sixième, et sur la base d’évaluations faites avec les CM2, les élèves mahorais intègreront l’un des quatre parcours possibles. Le volume horaire reste le même, mais les 18 ou 19 heures par semaine seront partagées différemment dans les fameux « groupes de besoins ». Ainsi, une même classe pourra ainsi suivre des cours en commun (EPS, art plastiques, musique et enseignement moral et civique (EMC), soit sept heures de cours. Puis, pour toutes les autres matières, chaque groupe aura un enseignement spécifique. Ceux qui sont le plus en difficulté, dans des groupes réduits à treize, auront neuf heures de français et six heures de mathématiques. Les langues vivantes, l’histoire-géographie et les SVT (sciences et vie de la terre) seront réduits à une heure chacune. Les groupes de 22 auront aussi un renforcement en français (sept heures) et en mathématiques (5h30 contre 4h30 en parcours standard).

L’idée est de renforcer les savoirs fondamentaux pour les élèves les plus fragiles. À Mayotte, le système n’est pas nouveau. Des groupes de besoins pour les élèves en difficulté existent déjà dans les collèges. « On l’officialise », confirme Jacques Mikulovic, le recteur de l’académie de Mayotte, qui a pour objectif de « diviser par quatre » le nombre d’élèves non lecteurs du début à la fin de l’année de sixième.

Une filière d’excellence

Parmi les quatre parcours, celui appelé Anglais et Culture de l’océan Indien (ACOI) intégrera les éléments qui ont le plus de facilité de lecture. « C’est l’équivalent des classes européennes », compare le recteur. Il intègrera un renforcement en anglais, qui s’accentuera d’ailleurs en cinquième avec d’autres disciplines qui pourront être enseignées en anglais par des professeurs certifiés. Ils devraient y avoir « entre deux ou trois classes ACOI par collège ».

À l’inverse, le redoublement qui avait été envisagé quand « les actions mises en place n’ont pas permis de résoudre les difficultés de l’élève » ne sera pas possible à Mayotte. La poussée démographique et les établissements déjà surchargés limitent son recours.

« Pas de ségrégation scolaire »

La réforme du collège rencontre son lot d’oppositions en métropole. Et c’est souvent le risque d’une stigmatisation des élèves qui est pointée en fonction des groupes qu’ils intègrent. « Il ne faut pas qu’il y ait cette sensation. Il n’y a pas de ségrégation scolaire dans la mesure où il y a des temps communs. Rien n’empêche d’évoluer vers un autre groupe à chaque période », argue le recteur. « Les élèves ne le prennent pas mal, puisque ça répond à leurs besoins. » C’est ce qui pourrait d’ailleurs expliquer la faible opposition à Mayotte où les niveaux peuvent être très hétérogènes au sein d’une même classe.

Des professeurs à recruter

C’est un défi récurrent à Mayotte. Il faut trouver chaque année son lot de contractuels ou de titulaires pour remplacer les partants (avec 190 postes en plus sur le premier degré, 160 dans le second). Cette année est particulière puisque le rectorat a connu son record de demandes de mutation. Le recteur n’est pas forcément optimiste pour le nombre de professeurs de français. « On est un peu à la peine en physique-chimie et en philosophie. C’est le cas aussi dans les filières professionnelles », admet-il également.

Pour les heures de français supplémentaires dédiées aux groupes les plus faibles, l’académie compte sur les professeurs d’autres disciplines et ceux de Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté), qui n’existeront plus en sixième. « L’idée est qu’on ait un professeur au moins pour cinq heures, et qu’éventuellement, on puisse compléter avec un professeur d’une autre discipline, mais qui travaille le français à partir de sa discipline. Tout le monde travaille sur ça », renchérit le recteur.

Concernant les autres matières, il indique que ses services « ont plutôt pas mal recruté jusqu’à présent ». Des contractuels ont eu ainsi des contrats commençant au 1er juin pour qu’ils puissent s’installer plus facilement et qu’ils puissent suivre des formations pour préparer « au choc » de la rentrée.

Football : la saison aboutie de Keyliane Abdallah se termine

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Le buteur mahorais de 18 ans a vu sa saison prendre fin, ce dimanche après-midi, sur le terrain du centre d’entraînement du Paris-Saint-Germain, à Poissy (Yvelines). Les minots marseillais ont été battus par les titis parisiens en demi-finale du championnat national U19 (2-0). Champion U17 en 2023 et vainqueur de la coupe Gambardella en mai, le neveu de Toifilou Maoulida a connu une très belle saison 2023-2024 puisque l’ancien élément de l’AJ Kani-Kéli a effectué ses premières minutes professionnelles (contre Toulouse, le 21 avril, 2-2) et est en bonne voie pour signer un premier contrat professionnel (il est stagiaire pro), selon le quotidien régional La Provence.

Autre Mahorais engagé dans ce même championnat, Samir Saïd Haribou (FC Lorient) s’est arrêté au stade des quarts de finale avec une défaite contre l’AJ Auxerre (2-1). Le joueur originaire de Ouangani et âgé de 17 ans seulement finit sur une saison à 22 buts en 19 apparitions. Il a également joué plusieurs rencontres de National 2. Gardien du FC 93 Bobigny, El Nasry Mistoihi s’est imposé comme titulaire dès le mois de novembre 2023, participant à la belle septième place du club dans la poule B. Le natif de Bandraboua a ainsi pu se relancer après son passage par le Lille olympique sporting club (Losc).

Deux listes candidates au bureau du Medef mahorais

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Membre du conseil d’administration du Medef (Mouvement des entreprises de France), Nizar Assani Hanaffi compte en prendre la présidence, lors de l’assemblée générale élective du vendredi 14 juin. Le Sadois, gérant de l’Agence de l’île, a envoyé un courrier en ce sens à l’actuelle présidente, Carla Baltus, qui se représente également à la tête de l’organisation patronale. « Quand bien même vous ne m’avez pas adressé de convocation, je vous annonce ma candidature à l’élection de la présidence du Medef Mayotte prévue le 14 juin 2024 lors de l’assemblée générale élective », fait-il savoir. Avant cette date, il s’engage à déposer sa propre liste. Les éventuels candidats ont jusqu’au 7 juin pour le faire.

Gérante de la société de transports du même nom, Carla Baltus est présidente du Medef mahorais depuis 2018.

Un premier colloque sur la santé sexuelle à Mayotte

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Dans le cadre de la semaine de la santé sexuelle, le Conseil départemental de Mayotte par l’intermédiaire de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) organise, ce mardi 4 juin, son premier colloque en partenariat avec le centre local de santé (CLS) de Mamoudzou. Il se tiendra à l’hémicycle Younoussa-Bamana à partir de 8 h.

Pour le conseil départemental de Mayotte, cet événement représente « une opportunité unique pour mettre en lumière les actions et initiatives déployées sur notre territoire en matière de santé sexuelle. Souvent méconnues du grand public, ces actions sont essentielles pour améliorer la coordination entre les différents acteurs et avancer ensemble vers des objectifs communs ». À 8 heures 30, il sera question de culture et de religion avec le conseil cadial. À 9 heures, l’Observatoire régional de la Santé (ORS) présentera son enquête de santé Unono. Vingt-cinq minutes plus tard, ce sont les résultats d’une enquête sur la prostitution ainsi qu’une table ronde avec la déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, Taslima Soulaimana, et les associations Mlezi Maore et Narike M’Sada, qui auront lieu. À 10 heures 40, une deuxième table ronde aux côtés de plusieurs autres associations permettra de débattre de la précarité menstruelle. À 11 heures 05, ce sont les missions de la PMI qui seront discutées. Pour finir, à 11 heures 25, les différents outils présents sur le territoire seront présentés par les différents acteurs de la santé sexuelle.

Pour participer à l’événement, s’inscrire en envoyant un mail à l’adresse mail suivante : mathilde.lozano@cg976.fr

Élections européennes : Reconquête en campagne dans les Outremer

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C’est par le biais d’un communiqué de presse que Marion Maréchal-Le Pen s’est adressé à ses éventuels électeurs ultramarins, avant les élections européennes du dimanche 9 juin. La tête de liste du parti Reconquête a eu quelques mots pour chacun des territoires d’outre-mer, dont Mayotte. « Nous tenons également à adresser nos pensées à nos compatriotes de Mayotte qui savent mieux que personne ce que signifie le Grand-Remplacement (N.D.L.R. théorie d’extrême-droite défendant l’idée que le peuple français est remplacé méthodiquement par un autre), eux qui sont désormais minoritaires sur leur propre sol. La suppression du droit du sol à Mayotte, comme partout en France, est une urgence absolue », défend-elle.

Le parti d’Éric Zemmour, qui a récolté 1,38% des voix à Mayotte au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 (contre 7,07% au national), peine à s’implanter dans un territoire à grande majorité musulmane. Car, malgré la présence de la Guadeloupéenne Paola Plantier ou du Réunionnais Alain Smith sur sa liste, la formation d’extrême-droite veut défendre en priorité « notre civilisation européenne et chrétienne ». « Vous pourrez compter sur nous pour défendre au Parlement européen nos enfants, nos familles et nos racines chrétiennes », promet d’ailleurs la petite-fille de Jean-Marie Le Pen.

Le court-métrage « Laka » fait le tour des festivals

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La maison de production Fundi annonce la sélection de leur court-métrage mahorais intitulé « Laka » au Pune short film festival qui a commencé ce lundi en Inde. Du 27 au 31 août, il fait également de la programmation sepremier grand festival du nord du Nigéria, le Kaduna international. Réalisé par Germain Le Corpentier et produit par Daniel Chebani Chamssoudine, le film d’une vingtaine de minutes tourné en shimaoré est disponible en replay sur France TV (Laka en replay – Outre-mer tous courts (france.tv)).

Les écoles de Sada feront de la restitution d’un défi-lecture cette semaine

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Dans le cadre du dispositif « Notre école faisons-la ensemble » (Nefle) de Sada, deux projets vont être présentés par les écoles primaires de Sada 2 et Sada 4. Les élèves sont défiés et vont devoir réciter des textes et des poèmes en fonction du planning établi. Le premier défi de lecture sera ce mardi pour le cycle 2, tandis que le dernier se déroulera le jeudi 6 juin pour les élèves de CM1, CM2 et 6ème. Le programme pour ces évènements est le même. Ils débuteront à 7h30 avec un discours de la part du directeur de l’établissement, puis les enfants chanteront l’hymne nationale ainsi que l’hymne de Sada. Chaque classe interprétera par la suite leur travail tout en suivant l’ordre de passage. Pour finir, les directeurs et les CPC chargé de l’action des écoles Sada 2 et Sada 4 feront la remise des diplômes avant que les élèves regagnent leur classe.

L’Union départementale des centres communaux d’action sociale partage son agenda

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L’Union départementale des centres communaux d’action sociale (UDCCAS) organise un séminaire, le mercredi 5 juin, avec une restitution des travaux du réseau d’acteurs du numérique à la Maison pour tous de Dembéni, dès 9 heures. Cet événement sera suivi le lendemain, même heure, d’un échange en visio entre les CCAS et la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) sur les clauses sociales d’insertion pour les demandes d’emploi. Samedi 15 juin, le conseil départemental donne rendez-vous à la Sicotram, à Chiconi, pour la journée mondiale de sensibilisation de la maltraitance faite aux personnes âgées. Mardi 18 juin, les CCAS participent à 9 heures à une intervention au sujet de l’inclusion numérique avec la préfecture. Dès 10 heures 30, le dispositif fond d’initiative citoyenne (Fic) sera présenté aux CCAS et la Cress. Cet agenda se conclut avec une invitation de l’association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), mercredi 3 juillet, à 8 heures, sur l’emploi des personnes en situation de handicap. Une exposition se tiendra place de la République, à Mamoudzou.

Les Olympiades du Sud auront lieu ce samedi 8 juin

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La communauté de communes du sud (CCSud) organise, en partenariat avec la direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement aux sports (Drajes), le conseil départemental de Mayotte et les quatre communes du sud, les Olympiades du sud, le samedi 8 juin. Cela se déroulera de 8 heures à 16 h, plage de M’Bouini, dans la commune de Kani-Kéli. Au programme, une course de pneu, mgourou (tir à la corde), jeu et atelier de fabrication de « lache » (boule fabriquée à base de feuille de cocotier), du cécifoot (pratique de football en handisport pour les non ou malvoyants), de la gymnastique… Pour participer, il faut avoir plus 12 ans ou plus. Inscriptions auprès des animateurs sportifs de votre commune, de la CCSud au 02.69.62.27.44 ou bien par mail à economie@ccsud.yt

Loi Mayotte : « On n’arrêtera jamais les personnes de traverser »

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Le gouvernement cherche à réduire le nombre de personnes pouvant prétendre à un titre de séjour, notamment pour des raisons familiales, et ainsi favoriser les expulsions.

Le samedi 18 mai, le gouvernement a envoyé une note servant de base de travail pour la future loi Mayotte aux parlementaires. Pour Camille Gendrot, doctorante au sein de l’Institut de recherche en droit international et européen de la Sorbonne (Iredies), qui travaille sur les politiques migratoires en Afrique de l’Ouest et affiliée à l’Institut convergence des migrations, les propositions sur le volet de l’immigration n’auront aucun impact en matière d’attractivité du territoire, mais se résumeront à une fabrique de l’illégalité.

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Pour Camille Gendrot, doctorante qui travaille sur les politiques migratoires en Afrique, la suppression du droit du sol ne diminuera pas l’attractivité du territoire.

Flash Infos : Le gouvernement envisage de supprimer le droit du sol et le titre de séjour territorialisé dans son double projet de loi Mayotte, ordinaire et constitutionnel. Quelles conséquences cela aura-t-il selon vous quant à l’attractivité de l’île ?

Camille Gendrot : Cela n’a jamais été une solution dans toutes les politiques migratoires qui ont pu être mises en place par la France ou par l’Union européenne. À chaque fois qu’on a renforcé des barrières ou diminué les droits pour les personnes qui ont accédé au territoire, le nombre de personnes qui traversent ces frontières n’a jamais diminué. Ça ne fait qu’augmenter leur précarisation et leur mise en danger. Toutes les politiques qui ont été mises en place à Mayotte depuis le premier visa Balladur (territorialisé) en 1995 jusqu’à aujourd’hui ont entraîné davantage de morts noyés, de personnes en grande précarité. On n’arrêtera jamais les personnes de traverser, c’est le grand mythe des politiques migratoires.

F.I. : Idem concernant la proposition de durcir les conditions d’accès au titre de séjour pour les personnes qui viennent de façon régulière au motif de parents d’enfants sur le sol ou bien de liens privés et familiaux, pour la première demande ou le renouvellement ?

C.G. : Oui, c’est de la fabrication d’étrangers illégaux. On restreint les voies légales, d’abord d’arriver sur le territoire français puis d’accéder à un titre de séjour. On illégalise les personnes et on les maintient dans un système dans lequel elles ne peuvent plus accéder à des voies légales. Donc on les force à en prendre des plus périlleuses.

F.I. : Aujourd’hui, en plus d’une population comorienne, il y a aussi celle issue d’Afrique continentale qui arrive sur le territoire. Que pensez-vous de cette proposition d’étendre l’aide au recours volontaire ?

C.G. : C’est une très grande problématique. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a beaucoup implanté son programme de retour volontaire au Niger. Mais qu’est-ce qu’un retour volontaire à partir du moment où vous êtes bloqués dans une situation où il n’y a pas d’autres options possibles, pas de régularisation possible, pas d’accès aux droits, pas d’accès à une autre forme de voyage ? Au Niger, les personnes étaient bloquées à Agadez, n’avaient pas accès à d’autres États et donc finissaient à aller vers l’OIM. On sait qu’il y a eu plein de personnes renvoyées dans leur État mais où les personnes n’avaient aucun lien local. Certaines vivent dans le pays depuis plus de dix, vingt ans… Il faudrait que le retour volontaire soit une option parmi tant d’autres.

F.I. : Les élus mahorais souhaitent également discuter d’un renforcement des critères de reconnaissance du droit d’asile. Cela vous paraît-il faisable du point de vue de la Constitution et du droit international ?

C.G. : À partir du moment où la France fait partie de la convention de Genève, elle ne peut pas revenir dessus, ni sur le droit européen. En tout cas, si elle change la Constitution, ce serait en violation du droit international.

F.I. : Que pensez-vous de la mise en place d’un pays-tampon, comme cela se fait entre le Royaume-Uni et le Rwanda par la loi Safety of Rwanda bill et un accord diplomatique depuis fin 2023 ? Un dispositif jugé illégal par la Cour suprême britannique et critiqué par l’Organisation des nations unies, qui consiste à délocaliser entièrement l’accueil, l’hébergement et surtout la demande administrative dans un autre territoire ?

C.G. : Ce sont les grandes idées qu’avait déjà eu l’Union européenne pour mettre en place des demandes d’asile externalisées en Afrique du Nord : Tunisie, Maroc… Pour que les demandeurs demandent l’asile avant de traverser. Ça avait été refusé par les pays africains pour qui il est hors de question de créer des centres de tri sur leur territoire. Le Niger joue un petit peu ce rôle-là avec tout le programme d’urgence mis en place en Libye qui avait permis de faire sortir des personnes du pays. Mais elles sont laissées pour compte au Niger sans trop de réponse mis à part le plan de retour volontaire de l’OIM. Il devait y avoir un système de réinstallation qui fonctionne très mal au niveau des pays européens… Pour ce qui va se faire au Rwanda, ce n’est pas simplement de déléguer, c’est dire que ce problème va être géré ailleurs et que ces personnes n’obtiennent pas de visa mais un statut de réfugiés au Rwanda. Si on veut arrêter les morts en mer, la réponse est de permettre aux gens de prendre l’avion. Plus on bloque, plus les gens vont essayer de trouver d’autres moyens. C’est ce qu’on voit en mer Méditerranée, entre les Comores et Mayotte, à Calais dans la Manche…  On peut mettre les barrières les plus hautes, les personnes obtiendront une liberté de circulation d’une manière ou d’une autre. L’idée du pays-tampon, c’est juste externaliser nos positions. Il n’y a pas de raisons qu’on offre plus de voies légales dans cet État. Donc à part les bloquer dans un endroit où on ne sait pas si les droits fondamentaux seront respectés…

F.I. : Qu’est-ce qui aurait pu être mis en place au préalable avant de connaître la crise que connaît Mayotte actuellement ?

C.G. : S’il y a une leçon qui peut être tirée à Mayotte, mais aussi ailleurs, c’est que l’histoire coloniale est hyper importante, il faut replacer dans un temps long l’espace aujourd’hui et se dire que c’est les résultats de politiques qui ont été faites… On peut le voir avec la Guyane, les Caraïbes… Isoler un territoire d’un contexte régional tout en étant loin de la France, c’est impossible. Je pense qu’il y a des choses à penser aussi dans le lien entre la métropole et les Outremers. Dans toutes les politiques en termes d’immigration, il y a toujours eu des dispositions particulières en Outremer, moins protectrices et qui sont des laboratoires de normes sécuritaires plus dures et souvent étendues après à l’ensemble du territoire. Oui, on aurait pu anticiper qu’aujourd’hui il y ait autant de résistance face à un pouvoir qui impose ses idées sans plus de communication et de ne pas avoir mis en place les moyens en ressources humaines ou matériels ou financiers pour soutenir le développement des services sociaux et publics. C’est comme à l’école [N.D.L.R. : Les élus s’interrogent sur la capacité à distinguer les prises en charge scolaires et sur l’obligation de scolarisation des enfants compte tenu de la pression démographique], c’est aussi une non-réponse à un problème, plutôt que d’avoir plus d’endroits où faire cours, plus de professeurs…

F.I. : Donc selon vous, pour résumer, tout cela serait plus un jeu politique où on dit résoudre le problème alors que ça ne ferait que diviser et précariser plus qu’autre chose ?

C.G. : Oui, je pense que c’est un jeu politique qui joue aussi sur une partie de la population métropolitaine ou mahoraise, qui touche aussi de plus en plus à des propositions faites par l’extrême-droite. Sachant que l’amalgame entre délinquance et immigration est renforcé partout. Mais c’est aussi lié à une évolution de la vision de l’étranger, de ce qu’est un étranger.

Crise de l’eau : Une enquête publique ouverte pour la retenue collinaire d’Ourovéni

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Le plan de la future retenue collinaire d’Ourovéni montre que cette dernière nécessite 65 hectares de terrain. Image : Dossier d’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique.

Au point mort depuis de nombreuses années, le projet de retenue collinaire d’Ourovéni pourrait bien entrer dans une première phase nécessaire à sa concrétisation. Une enquête publique est sur le point de s’ouvrir afin de déclarer les terrains nécessaires à sa construction d’utilité publique. Une procédure qui pourrait engendrer un recours à plusieurs expropriations.

Le projet de retenue collinaire d’Ourovéni passe enfin la seconde. Cette troisième retenue, qui viendrait compléter celle de Combani et de Dzoumogné, est en projet, ou plutôt bloquée, depuis de nombreuses années. En cause ? L’acquisition du foncier à Tsingoni et Chiconi, que le syndicat Les Eaux de Mayotte n’a toujours pas réussi à négocier avec les familles propriétaires. Parmi elles, la famille Bamana à qui appartient une grande partie des terres nécessaires au projet, soit 159.026 m2 sur les 650.000 m2 qui doivent être occupés par la future retenue.

Face à la croissance démographique (un doublement de la population prévu à l’horizon 2050) et au réchauffement climatique qui va rendre les pluies de plus en plus rares, une troisième retenue est jugée nécessaire pour renforcer les capacités des deux autres : 1,5 million de mètres-cube à Combani et 2 millions de mètres-cube à Dzoumogné. La retenue d’Ourovéni aurait vocation à pouvoir contenir au maximum 3 millions de mètres-cube d’eau. Elle est donc primordiale, d’après les études menées par Les Eaux de Mayotte : « Les infrastructures existantes ne permettent plus de pourvoir aux besoins d’alimentation en eau potable du territoire. [La retenue collinaire d’Ourovéni] va nécessairement permettre de contribuer à remédier aux difficultés liées à l’alimentation en eau potable ».

Une déclaration d’utilité publique nécessaire

Face à l’impossibilité de convenir d’un accord avec l’ensemble des familles propriétaires des parcelles, le syndicat écrit dans son dossier d’enquête parcellaire préalable à la déclaration de cessibilité : « Après avoir constaté l’échec des négociations amiables, [le syndicat Les Eaux de Mayotte] n’a d’autres alternatives que d’avoir recours à la déclaration d’utilité publique (DUP) par voie d’expropriation ». Il a donc sollicité le préfet de Mayotte afin qu’il prenne un arrêté d’ouverture d’enquête publique préalable à la DUP.

Un arrêté qui a été pris, car pendant un mois, à partir du 10 juin, des permanences se tiendront à la mairie de Chiconi et à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de M’roalé, dans la commune de Tsingoni (voir encadré). Puis, dans les trente jours suivant la fin de l’enquête, le commissaire enquêteur devra rendre son rapport à la préfecture, qui pourra ensuite prononcer par arrêté la cessibilité des parcelles nécessaires à l’opération, qui pourront faire l’objet d’une expropriation contre dédommagement si aucun accord à l’amiable n’est trouvé.

Interrogé sur l’issue d’une expropriation, Soulaimana Bamana nous a assuré de son côté que les négociations avaient bel et bien abouti, et que les terrains allaient être vendus. « La DUP est une procédure normale, donc ça ne pose aucun problème », assure-t-il. Si l’accord trouvé n’a pas filtré, le montant total estimé d’acquisition des terres de l’ensemble des propriétaires est estimé à 5.714.630 euros.

Des permanences pour recueillir l’avis du public

L’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique (DUP) est une étape obligatoire. Il s’agit d’une procédure d’information et de consultation de citoyens, pendant un mois. Pour ce faire, plusieurs permanences sont organisées à la mairie de Chiconi et à la Maison des Jeunes et de la Culture de M’roalé, dans la commune de Tsingoni, le lundi 10 juin de 9h à 12h, mardi 11 juin de 13h30 à 16h30, lundi 17 juin 2024 de 9h à 12h, mardi 18 juin de 13h30 à 16h30, lundi 24 juin 2024 de 9h à 12h, mardi 25 juin de 13h30 à 16h30, lundi 1er juillet de 9h à 12h, mardi 2 juillet de 13h30 à 16h30, lundi 8 juillet de 9h à 12h, mardi 9 juillet de 13h30 à 16h30. Pendant toute la durée de l’enquête, les autres jours, le public pourra exprimer ses observations et propositions sur le registre d’enquête mis à disposition au sein des lieux de permanences durant leurs horaires d’ouverture habituelles. Il pourra également exprimer ses remarques par courrier à la mairie, à l’attention de la commission d’enquête sans oublier de mentionner « Enquête publique conjointe réalisation de la retenue collinaire d’Ourovéni ». Les habitants peuvent également écrire directement à la préfecture par courriel à l’adresse : pref976-enquete-publique@mayotte.gouv.fr.

Les handballeurs du collège de Tsimkoura ramènent la médaille du fair-play

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L’équipe de handball des minimes garçons du collège Marcel-Henry de Tsimkoura, de la commune de Chirongui, a fini 14ème aux championnats de France de l’Union nationale du sport scolaire. Le groupe encadré par deux professeures, Jeanne Robidel et Emma Rouger, était en métropole, à Saint-Cyr-sur-Loire, à proximité de Tours, du mercredi 29 au vendredi 31 mai. Les jeunes Mahorais ont également été récompensés de la médaille du fair-play. « Beaucoup de matchs étaient très serrés, nous étions tout à fait à notre place et les progrès ont été fulgurants », commentent avec fierté leurs professeures. En plus de la compétition sportive, les élèves de 3ème essentiellement en ont profité pour découvrir l’accrobranche, le château d’Amboise et la ville de Tours. « Au travers de toutes ces activités de vie collective, s’est développée une grande solidarité et cohésion de groupe dont les élèves ressortiront enrichis. »

Désormais 138 cas de choléra recensés à Mayotte

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Dans la ville de Koungou, particulièrement touchée par le choléra, l'ARS avait mis en place un centre de dépistage temporaire fin avril.

Dans son nouveau bulletin d’information, l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte fait état de 138 cas de choléra sur l’île depuis le 18 mars, dont neuf cas actifs et deux personnes décédées. Dans son précédent bulletin publié le 27 mai,  le nombre de cas s’élevait à 122.

Parmi les personnes « contacts » identifiées et prises en charge par les équipes de l’ARS, 765 contacts proches ont été traités et 5 677 contacts ont été vaccinés.

Pour éviter la transmission du choléra, il est rappelé de se laver régulièrement les mains et de boire uniquement de l’eau potable. En cas de symptômes, il faut s’isoler, appeler le 15 et s’hydrater.

Une troisième édition du mois du conte à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou célèbre le mois du conte dans les différentes infrastructures de sa commune. Après Passamaïnty, les petits comme les grands pourront se rendre, ce vendredi 7 juin, à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Kawéni, de 14h à 16h, afin de découvrir les contes et les légendes autant traditionnels que plus modernes. Un autre événement se tiendra vendredi 14 juin à la MJC de Mamoudzou, de 14 h à 16 h. Pareil pour mercredi 19 juin, à la MJC de M’tsapéré, le mardi 25 à la MJC de Vahibé et un dernier vendredi 28 du mois à la MJC de Tsoundzou. Ces séances sont gratuites et ouvertes à tous et seront animées par un conteur.

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Vente à la sauvette : « un risque sanitaire élevé dû aux pesticides »

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« Dans le cadre de la surveillance de la contamination des végétaux par des pesticides, la direction de l’agriculture, de l’alimentation et des forêts (DAAF) a réalisé des prélèvements de produits végétaux dans différentes localités du territoire. Ces analyses ont été réalisées sur des brèdes mafanes, brèdes morelles, salades, aubergines, concombres, courgettes, piments et tomates », prévient la préfecture de Mayotte, ce samedi 1er juin. Ainsi, il est déconseillé de ne pas consommer les produits vendus sur les bords de route.

Selon les services de l’État, « 100% des tomates ne sont pas conformes, ainsi que 50% des autres prélèvements de légumes, ce qui les rend impropres à la consommation ». Des traces du diméthoate, un insecticide prohibé depuis février 2016 par la Commission européenne, ont été ainsi trouvées, tout comme d’autres substances actives interdites (chlorpyriphos-éthyl ou l’hexaconazole). « Parmi les pesticides autorisés, il a été mis en évidence des surdosages ainsi que des usages inappropriés. Les taux de pesticides retrouvés au sein des échantillons constituent un risque aigue pour la santé humaine », poursuit la préfecture.

Athlétisme : Raphaël Mohamed représentera la France au championnat d’Europe

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Avant les Jeux olympiques, c’est une nouvelle chance de se montrer pour le hurdler mahorais de 26 ans. Raphaël Mohamed, qui vient d’améliorer son record personnel à 13’’27, a été sélectionné par l’équipe de France d’athlétisme pour s’aligner sur le 110m haies du championnat d’Europe, à Rome. Les séries commenceront le vendredi 7 juin. Vainqueur de la distance aux Jeux des îles de l’océan Indien (photo), le sportif du Racing club de Mamoudzou y sera aligné aux côtés d’Aurel Manga et de Romain Lecoeur. Du côté sportif, Raphaël Mohamed peut prétendre à une place dans la sélection olympique puisqu’il a réalisé les minimas, mais c’est à la fédération ensuite de choisir quels sont les trois athlètes retenus.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes