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Caribus : premières circulations test à Passamainty dans le cadre de la phase Sud

Caribus : premières circulations test à Passamainty dans le cadre de la phase Sud

Le projet Caribus, porté par la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (CADEMA), entre dans une phase décisive dans le Sud de l’île. Ce vendredi 9 mai 2025 à 10h, des tests de circulation seront réalisés sur les voies de bus nouvellement aménagées à Passamainty. Le point de départ est fixé au Pôle d’Échange Multimodal (PEM), infrastructure clé du futur réseau de transport en commun. Ces essais techniques visent à préparer l’ouverture officielle des voies réservées, prévue pour le lundi 12 mai. À partir de cette date, elles seront accessibles aux navettes Caribus ainsi qu’aux véhicules de secours. Cette mise en service progressive s’inscrit dans un objectif plus large : désengorger les axes routiers saturés et proposer aux habitants du Grand Mamoudzou un mode de transport plus rapide, régulier et sécurisé. À terme, le réseau Caribus ambitionne de structurer les déplacements quotidiens à l’échelle de l’agglomération, avec des itinéraires adaptés, des correspondances facilitées et une meilleure accessibilité.

Mtsamboro accueille une nouvelle étape des Olympiades post-Chido

Mtsamboro accueille une nouvelle étape des Olympiades post-Chido

Les Olympiades post-Chido font escale à Mtsamboro ce samedi 10 mai 2025. De 9h à 15h30, la plage et le plateau sportif de la commune accueilleront une journée d’activités sportives et culturelles ouverte à tous. Au programme : beach rugby, football, volley, handball, athlétisme, sports de combat, jeux de raquette, basket à 3, et un espace lecture animé par le bibliobus. La pause déjeuner est prévue à 12h. Les animations reprendront à 14h avec un mot d’accueil officiel, suivi à 14h30 d’une séance de fitness géant. Organisées par le Conseil départemental en partenariat avec la commune, ces Olympiades visent à renforcer la cohésion sociale et encourager la pratique du sport après Chido. L’entrée est libre.

La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à Mayotte, une priorité pour la CCSUD

La lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à Mayotte, une priorité pour la CCSUD

La Communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSUD) a signé une convention avec le Département pour agir et sensibiliser au fléau de l’exploitation sexuelle des mineurs.

“Un phénomène de prostitution de mineures prend place, que ce soit autour des établissements scolaires ou sur les plages lors de certains week-ends festifs”, souligne Madi Velou, le vice-président du Département en charge du social. Le 18 avril, le Département de Mayotte, chef de l’action sociale sur le territoire a signé une convention avec le Communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSUD) pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineures…

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“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM

“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM
Directrice de l'IEDOM - Mayotte, Florence Mar Picart évoque une année 2024 compliquée sur le plan économique, une année de tous les défis.

L’institut d’Emission d’Outre-Mer (IEDOM), qui représente la Banque de France sur le territoire, a organisé une conférence ce mardi sur les tendances générales de l’économie mahoraise en 2024. Elles font apparaître une conjoncture économique perturbée sur l’année, contraire aux prévisions. Florence Mar Picart, directrice de l’IEDOM Mayotte, fait le point.

Flash Infos : Que faut-il retenir de l’économie mahoraise en 2024 ?

Florence Mar Picart : Il est à retenir que l’année 2024 fut pour Mayotte une année de défis, elle a commencé avec deux mois de barrages et s’est finie avec le cyclone Chido. Entre temps, évidemment, une activité relativement soutenue d’un point de vue économique, mais une année difficile peut-on dire à analyser dans la mesure où elle s’est terminée dans les derniers jours avec une impossibilité pour les entreprises locales de reprendre leurs activités suite au cyclone. Donc, nous dirons un indice de conjoncture des affaires sur l’île qui était bien repartie après les barrages mais qui finalement avait chuté de 10 points en fin d’année compte tenu de l’absence de perspectives pour les entreprises après Chido de pouvoir se projeter économiquement.

“2024 fut pour Mayotte une année de défis” estime la directrice de l’IEDOM
Contrairement à une certaine idée reçue sur l’île, l’IEDOM estime que les banques locales soutiennent bien l’activité économique des entreprises.

F.I. : Il est question de beaucoup de projets qui vont sortir de terre prochainement, d’une commande publique assez conséquente pour relancer l’économie, quelles sont réellement les perspectives pour l’avenir immédiat ?

F.M.P. : La croissance économique à Mayotte est soutenue par deux facteurs, la consommation des ménages et effectivement la commande publique. En 2024 il y a une inflexion sur la consommation des ménages qui a été assez marquée, mais la commande publique est restée soutenue. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avoir dépassé la phase d’urgence suite au cyclone, maintenant nous allons nous engager dans une phase de reconstruction comme l’a dit le président de la République, Emmanuel Macron, donc tout ce qu’on espère au niveau de l’IEDOM, c’est que Mayotte puisse être reconstruite et que cela puisse apporter des opportunités aux entreprises implantées sur ce territoire, dans le cadre de cette reconstruction qui est soutenue par l’Etat et le Département.

F.I. : Les entreprises enregistrent une absence d’activité de 2,5 à 3 mois en 2024, quel est l’impact réel sur l’économie locale ?

F.M.P. : Ce qui est clair c’est que nous avons eu une baisse du chiffre d’affaires forcément dans la mesure où les entreprises n’ont pas pu travailler et réaliser le chiffre d’affaires qu’elles espéraient. En tous les cas, dans l’enquête de conjoncture que nous menons auprès des entreprises, nous constatons une baisse de 10 points de notre indicateur. Cela signifie naturellement une baisse du chiffre d’affaires ! Pour l’instant nous n’en avons pas connaissance, il va nous falloir patienter jusqu’à recevoir les bilans et l’analyse qui en sortira, ce qui ne sera possible qu’après le 30 juin 2025.

F.I. : Vous avez fait état de trésorerie artificielle pour les entreprises locales, à quoi faites-vous allusion précisément ?

F.M.P. : Le point que vous soulevez a effectivement été évoqué au cours de notre conférence de presse. En effet, à la fin de l’année 2024, nous nous sommes aperçus que l’existence d’encours de trésorerie dans les banques au niveau des entreprises relativement importants. Nous les qualifions d’artificiels en ce sens qu’ils sont probablement différés, beaucoup d’entreprises ayant bénéficié en fin d’année de reports, notamment d’échéances bancaires, de reports d’échéances sociales ou fiscales. Aujourd’hui une trésorerie existe dans certaines entreprises, mais à la reprise effective, ces différents paiements bancaires ou fiscaux vont sensiblement diminuer ces encours de trésorerie actuellement disponibles.

F.I. : Il y a une idée reçue à Mayotte selon laquelle les banques locales n’accompagnent pas assez les entreprises, qu’en est-il vraiment ?

F.M.P : Sur l’année 2024, les chiffres démontrent une augmentation des encours bancaires, notamment sur les entreprises, les banques locales soutiennent effectivement l’effort d’investissement et l’effort économique auprès des entreprises mahoraises. Simplement, je dirai qu’il est impératif que les entreprises qui rencontrent des difficultés de financement auprès de leurs banquiers, structurent mieux leurs dossiers avant d’aller se présenter à eux, c’est indispensable ! Quand elles sont toutes petites, elles peuvent par ailleurs se faire aider, et de toutes les façons, en cas de difficultés de financement, il faut savoir que nous à l’IEDOM sommes médiateurs du crédit et nous pouvons intervenir en cas de nécessité dans ce cadre-là. Mais de toutes les façons, au niveau économique, le monde bancaire sur la place est relativement dynamique au même titre que les entreprises qui restent implantées sur l’île.

F.I. : Le prêt à taux zéro annoncé par le gouvernement, s’annonce pour beaucoup comme étant le sesame, comment cela va-t-il se passer ? Qui y a droit et qui n’en a pas ? 

F.M.P. : En réalité, il s’agit d’un prêt à taux zéro Mayotte, parce que c’est un dispositif qui existe ailleurs, ici il s’agit de quelque chose de particulier mise en place pour l’île compte tenu de la situation qui a suivi le cyclone Chido. Toutes les banques locales ont signé la convention avec le Fonds de Garantie Habitat Social de Mayotte, donc désormais chaque citoyen peut s’adresser à son banquier, tout en sachant qu’il y a des conditions à remplir en vue d’obtenir ce prêt. Il vise à la reconstruction de l’habitat pour les particuliers. Tout un chacun peut s’adresser à son banquier, il suffit de se présenter auprès de votre guichet et vos conseillers bancaires vous recevront pour examiner votre éligibilité et vous expliqueront les conditions d’attribution de ce prêt.

Comores : des familles sinistrées à Moroni à cause des intempéries

Comores : des familles sinistrées à Moroni à cause des intempéries
Les pluies ont causé d’importantes inondations à Grande Comore en ce début de semaine.

Des zones de Moroni ont été inondées en raison des fortes pluies qui s’abattent sur l’île de la Grande Comore, en particulier la partie sud. Des phénomènes causés, selon la direction de la météorologie, par la transition du Kashkazi au Kusi. 

Contrairement aux autres îles de l’Union des Comores, la Grande Comore est secouée depuis la nuit du 4 mai par de fortes pluies. Ce mardi, celles-ci ont déclenché des crues dans de nombreuses zones identifiées comme inondables, à cause des cours d’eau qui y sont localisés. « Le soir, il pleuvait tellement avec des éclairs et des tonnerres vers 1h du matin. Même me rendre aux toilettes, j’avais peur. Quand j’y suis allée, j’ai dû rester pendant plus de 5 minutes après avoir terminé mes besoins avant de regagner ma chambre. J’ai passé une nuit horrible« , a témoigné Fatima, qui vit au sud de la capitale, Moroni. Mardi matin, la circulation routière était affectée même au centre de la ville. Une route très fréquentée située près du port était inondée, obligeant les automobilistes à abandonner un des deux sens, selon de nombreuses vidéos partagées via les réseaux sociaux par les riverains.

Jusqu’à 13h, aucun bilan n’a fait état d’importants dégâts matériels. Toutefois, la direction générale de la sécurité civile (DGSC), a déclaré par voie de communiqué de presse, qu’elle était en train de venir en aide aux familles sinistrées, sans donner des chiffres. « Les agents de la direction générale de la sécurité civile sont actuellement sur le terrain pour assister et reloger les familles affectées. En collaboration avec le croissant rouge comorien, la sécurité civile prépare un soutien matériel pour prendre en charge ces familles« , indique le communiqué, lequel ajoute que la situation météorologique perdurerait jusqu’à la fin de la semaine. La DGSC a aussi précisé que deux zones de Moroni étaient touchées, notamment le sud et le nord. En dehors de la capitale, c’est à Vuvuni, l’une des villes qui ont un passé douloureux avec les inondations, ainsi que Mitsoudje, d’où est originaire le président Azali, qui pour l’heure sont affectées. Débordement de rivière pour le premier cas et crue dans un cours d’eau dénommé Maithara, pour Mitsoudjé.

Éviter les zones inondables

Du côté de la direction de la météorologie des Comores, les explications ne manquent pas et on se veut rassurant. « Actuellement, on est sur le point de passer d’une période estivale, connue sous le nom de Kashkazi à Kusi, l’hiver. Cette transition engendre certains phénomènes météorologiques à l’instar des pluies localisées. Dans notre cas, on assiste à des pluies qui se concentrent sur la Grande Comore, plus particulièrement dans la partie sud de l’île« , a indiqué un responsable selon qui les pluies devraient connaître, à partir de ce mercredi, une baisse en intensité. Cependant, les vents ne s’estomperaient pas. « Les vents soufflent à une vitesse qui va de 20 à 30K/h, et peuvent s’intensifier jusqu’à 40km/h tout au long de la semaine« , rapporte le service météorologique. A propos des mesures à adopter en cette période, la population est invitée à rester loin des zones inondables, à faire des stockages d’eau et pour les usagers de la route, à rouler avec prudence. Dans ses conseils, la direction générale de la sécurité civile déconseille aux citoyens de traverser en voiture et à pied les lits des rivières, quand bien même aucune dégradation n’est signalée.

Les mêmes précautions ont été adressées à ceux qui envisageaient de prendre la mer. D’ailleurs, les liaisons des vedettes entre Moheli et la Grande Comore étaient suspendues à cause des conditions météorologiques. Il faut noter que l’année dernière, durant la même période, les Comores avaient été sévèrement touchées par des inondations meurtrières. En l’espace de 10 jours, les trois îles ont enregistré des dégâts considérables. A l’époque, un document cadre présenté aux partenaires extérieurs du pays et au corps diplomatique, avait chiffré en besoin urgent la somme de 1.235 milliards de francs, soit 2.5 millions d’euros. Ce montant devait permettre la mise en place du plan d’urgence multi-sectoriel. Car en plus des trois décès enregistrés et des 14 blessés, sans oublier la personne portée disparue, depuis avril 2024, jusqu’à nos jours, on avait répertorié 149 familles déplacées, 66.835 personnes sinistrées, dont 23.848 à la Grande Comore.  La DGSC a également comptabilisé 1.117 habitations submergées, 27 citernes contaminées et 16 maisons couchées. En tout, 30 localités avaient été touchées par les intempéries du 26 avril dernier. En tout cas, après trois jours de fortes pluies, localisées seulement à la Grande Comore, aucune alerte inquiétante n’a été lancée. Mais il faudra patienter jusqu’à la fin de la semaine puisqu’avec le dérèglement climatique, les prévisions peuvent changer à tout moment.

Un programme pour relancer les cocotiers à Mayotte

Un programme pour relancer les cocotiers à Mayotte

Ce vendredi, une réunion de travail s’est tenue dans les locaux de la direction des Services Techniques de la Ville de Dembéni afin d’évoquer et de planifier le projet intitulé « Programme cocotier », qui vise à replanter massivement cette plante fortement touchée par le cyclone Chido sur l’ensemble du territoire. La mise en œuvre de cette opération sera assurée par la Ville de Dembéni via son Service Agriculture, de la Direction des Ressources Terrestres et Maritimes (DRTM) et le Lycée de Coconi.

Le 10 mai, vivez le Festival « O’ Cœur de la Culture » à Longoni

Le 10 mai, vivez le Festival « O’ Cœur de la Culture » à Longoni

L’association Regard du Cœur donne rendez-vous le 10 mai 2025, de 8h à 18h, sur le terrain de football de Longoni, pour son grand festival « O’ Cœur de la Culture ». Fondée par Zhoura Assani, l’association accompagne plus d’une centaine de jeunes et vous invite à une journée festive, ouverte à tous. Au programme : deux tombolas, un défilé de mode à 12h, des prestations de debaa et de chigoma, ainsi que des discours officiels. Une occasion de célébrer la culture locale, de se rassembler et de soutenir une initiative porteuse de sens.

« Mamoudzois(e) » en tête de la consultation citoyenne sur le gentilé

« Mamoudzois(e) » en tête de la consultation citoyenne sur le gentilé

Une consultation citoyenne organisée par le Conseil municipal des Jeunes de Mamoudzou a permis aux habitants et non-résidents de se prononcer sur le futur gentilé de la commune. Deux propositions étaient soumises au vote : « Mamoudzois(e) » et « Mamoudzien(ne) ». Selon un communiqué de presse de la Ville de Mamoudzou en date du 5 mai, 741 votes ont été enregistrés : 402 pour « Mamoudzois(e) », 339 pour « Mamoudzien(ne) ». Chez les habitants de Mamoudzou, 312 voix se sont portées sur « Mamoudzois(e) », contre 272 pour « Mamoudzien(ne) ». Du côté des non-résidents, 90 voix ont été exprimées en faveur de la première option, contre 67 pour la seconde. Les résultats doivent maintenant être examinés par le Conseil municipal des Jeunes, puis par la commission des services à la population. Une délibération finale est prévue lors du conseil municipal du 4 juillet 2025.

La “congestion” du fret aérien à Mayotte impacte les acteurs économiques selon la Fedom

La “congestion” du fret aérien à Mayotte impacte les acteurs économiques selon la Fedom

Les projets de transformation du port de Longoni et le nouvel aéroport pourraient donner un nouvel élan économique à Mayotte. Deux projets qui pourraient lui permettre de se positionner dans le canal du Mozambique. Toutefois , la Fédération des entreprises d’outre-mer souligne dans sa lettre hebdomadaire “la situation inquiétante de « congestion » du fret aérien qui impacte de nombreux opérateurs économiques de l’île , du fait notamment à la suspension de l’autorisation d’exploitation des très gros porteurs tels que les Boeing 777-300 ER. Au-delà des enjeux autour de la nouvelle piste, il y a des travaux qui doivent être menés urgemment sur la piste afin qu’elle retrouve sa capacité à accueillir des gros porteurs type B777 qui amènent un volume de fret aérien unique.”

Un barrage et des affrontements entre Combani et Miréréni dimanche soir

Un barrage et des affrontements entre Combani et Miréréni dimanche soir

Un barrage a été installé entre Combani et Miréréni au niveau du pont de Miréréni ce dimanche 4 mai vers 21 heures. Des poubelles avaient été disposées au milieu de la route. Les gendarmes qui sont intervenus ont fait face à une trentaine d’individus. Après quelques affrontements, ils ont été dispersés par des grenades. Les heurts sont fréquents entre ces deux villages où des tensions intervillages existent. La gendarmerie ne fait pas état de dégâts ni de dégradations.

Comores : le pays chute à la 71ème place, selon RSF

Comores : le pays chute à la 71ème place, selon RSF

L’Union des Comores a perdu quatre places cette année et reste au niveau de la région de l’Océan indien, derrière les Seychelles et l’île Maurice. Le président du syndicat national des journalistes comoriens a appelé à la fin des intimidations exercées sur les professionnels.

Le monde entier a célébré ce samedi 3 mai 2025, la journée mondiale de la presse, placée cette année sous le thème : l’impact de l’intelligence artificielle sur la liberté de la presse et des médias. Comme toujours à la veille, Reporters sans frontières publie un classement qui évalue l’état de la liberté de la presse dans 180 pays. S’elles sont mieux notées que d’autres pays voisins, à l’instar de Madagascar, classée à la 113ème position, les Comores ont tout de même dégringolé dans le classement en perdant 4 bonnes places. 75ème, l’an dernier, l’Union des Comores se retrouve à la 71ème place. Les facteurs derrière cette chute pas si drastique encore moins significative, selon l’Ong Rsf, sont au nombre de trois. « La baisse de 5 points du score économique du pays, qui montre que les conditions économiques du secteur se sont légèrement dégradées l’an passé. Le pays a aussi connu une baisse de 4,9 points du score social du pays, qui montre que traiter de certains sujets sociétaux reste difficile« , a détaillé, le bureau d’Afrique de Reporters sans frontières. Notons que les scores attribués aux pays sont le fruit d’une enquête que Rsf mène auprès de ses collaborateurs. Ceux-ci sont chargés de répondre à une série de questions sur la liberté de la presse au cours de l’année qui vient de s’écouler. Il faut noter que les arrestations de journalistes aux Comores restent encore courantes. En 2024, des confrères ont fait de la garde à vue, pendant que d’autres sont allés jusqu’en prison avant d’être liberés. Pas plus tard que le 29 janvier, notre collaborateur, par ailleurs correspondant de l’agence de presse Reuters a passé 24h en garde à vue pour un article sur la succession d’Azali Assoumani.

A la gendarmerie

Si les journalistes ont pour la première fois été autorisés à organiser leur marche dans la capitale, dimanche, ce qui n’a pas été possible les années précédentes, cela ne signifie pas pour autant qu’ils exercent dans des meilleures conditions. Dans son discours prononcé, samedi, à la place de l’indépendance, à l’occasion de la journée mondiale de la presse, le président du syndicat comorien des journalistes, Ahmed Bacar a déploré les intimidations que beaucoup subissent.  » Nous dénonçons fermement la censure et les intimidations dont sont victimes, au quotidien, les journalistes exerçant dans les médias publics. Ces pressions poussent malheureusement certains à s’auto-censurer, par crainte de licenciement par leur direction. Des confrères passent des nuits en garde à vue dans des affaires qui peuvent être réglées par le conseil national de la presse de l’audio-visuel. On se demande à quoi sert d’avoir ce Cnpa, l’instance de régulation si, à la première occasion, c’est la gendarmerie et la justice qui prennent le relais« , s’interroge le président du Snjc. La rédactrice en chef du quotidien La Gazette des Comores abondera dans le même sens et exige plus de liberté. «  Les autorités doivent comprendre qu’un journaliste a le droit d’exercer librement sans intimidation, ni censure. Car malheureusement il se trouve qu’aujourd’hui à la moindre erreur ou si une information relayée ne plaît pas à tel, le journaliste reçoit directement des menaces au pire une arrestation et tout. Et ça ne nous fera pas évoluer. Il faut que les autorités sachent qu’en cas de délit de délit de presse, le Cnpa est là« , a insisté, Andjouza Abouheir, qui en 2023 avait été jugée pour avoir relayé un discours alors qu’elle était numéro deux du syndicat.

Précarité

En plus des pressions, les journalistes exerçant aux Comores doivent travailler alors que bon nombreux d’entre eux, n’ont pas suivi des formations. «  Ainsi, nous demandons l’organisation de formations de recyclage pour les professionnels, ainsi que des formations destinées aux jeunes qui embrassent ce métier. La presse doit être soutenue afin de pouvoir financer ces formations, indispensables pour garantir un traitement équitable de l’information et pour assurer le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique« , a plaidé, le président de la principale organisation syndicale des journalistes comoriens, restés au pays. Ahmed Bacar, n’a pas non plus manqué de réclamer le soutien du gouvernement au profit des médias privés surtout.  » Les subventions d’État vont en priorité aux médias publics et proches du régime, alors que les médias privés ont bien souvent du mal à rémunérer leurs journalistes. Ce qui contribue à alimenter l’information partisane et rémunératrice, comme le publireportage« , a souligné, le président du Snjc. Une réalité pas seulement comorienne mais également continentale. Dans son classement 2025, Reporters sans frontières, regrettait que les médias restent concentrés entre les mains de quelques groupes privés proches du pouvoir ou de personnalités aux intérêts politiques, compromettant ainsi l’indépendance des rédactions.  » Cette situation accroît la pression sur les rédactions, poussées à l’autocensure par crainte de perdre ces financements« ,
alertait l’Ong.

Mlezi Maore accompagne les enfants non-scolarisés “vers l’école normale”

Mlezi Maore accompagne les enfants non-scolarisés “vers l’école normale”
Mlezi Maore gère trois lieux d’accueil de jour pour les enfants non-scolarisés.

À Mayotte, des milliers d’enfants ne sont pas scolarisés. Pour pallier le manque de places dans les établissements, Mlezi Maore accueille une soixantaine d’enfants au sein de trois centres, pour les former à se retrouver un jour sur les bancs de l’école.

Enfants aux pupitres et professeur au tableau, le local de Mlezi Maore, à Tsoundzou 1, pourrait se confondre avec une salle de classe. Pourtant, ce lieu d’accueil n’est pas une école, mais bien un lieu pour accompagner les jeunes non scolarisés. “Notre objectif c’est de les sortir vers l’école normale, l’école de la République”, explique Onroufiati Bacar, cheffe de service du lieu d’accueil de jour de l’association, ajoutant que le centre connaît une très forte demande. Une structure qui s’est hissée parmi les 45 finalistes 2025 du dispositif La France s’engage. L’école associative a été sélectionnée parmi 441 dossiers pour participer à un bootcamp à Paris du 20 au 22 mai, où chaque finaliste devra faire un pitch de trois minutes.

Une reconnaissance qui montre l’utilité de l’accueil de jour, selon Hugues Makengo, directeur de l’association Mlezi Maore : “Cela permet aussi de socialiser les enfants, de prendre l’habitude de se rendre en cours, d’avoir un rythme.” De 8h à 16h chaque jour de la semaine, une vingtaine d’enfants de 6 à 11 ans sont accueillis par leur professeur Anfouanlou Saïfi, qui ce jour-là leur apprend à lire l’heure. “Il y a des enfants qui n’ont jamais été scolarisés, qui n’ont pas le niveau, des niveaux différents, il faut adapter à chaque fois”, explique-t-il face à sa classe aux multiples tranches d’âges. Majoritairement originaires des Comores, les enfants attendent parfois un à deux ans pour rejoindre le milieu scolaire. “Le maximum qu’on a eu c’est quatre ans d’attente”, détaille Onroufiati Bacar. Une attente dûe au manque de places dans les 221 écoles, 22 collèges et 11 lycées de l’île.

24 enfants inscrits en 2024

Si l’accès au collège est plutôt fluide, le Casnav (centre académique pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés) ayant des commissions d’affectation entre 3 et 5 fois par an, celui à l’école élémentaire est plus compliqué. Les communes gérant les inscriptions au 1er degré, certaines exigent parfois des documents comme un passeport, titre de séjour, extrait d’acte de naissance ou encore justificatif de domicile, difficiles à fournir pour les parents généralement issus de l’immigration.

En 2024, les trois lieux d’accueil de jours de Mlezi, accueillant une vingtaine d’enfants chacun, ont affecté 24 enfants en milieu scolaire, dont 8 au collège, 14 à l’école élémentaire à Mamoudzou, et deux à l’école élémentaire à Tsingoni et Chirongui. Un rapport de la Chambre régionale des comptes pointait d’ailleurs du doigt la Caisse des écoles de Tsingoni pour la quantité de pièces justificatives non réglementaires demandées, soupçonnant des pratiques visant à prioriser les ressortissants français. De son côté, le maire de la commune, Issilamou Hamada, maintient que cette exigence avait pour but de prioriser les enfants résidant dans sa commune après que de fausses attestations d’hébergement aient été utilisées. Il réfute toute discrimination en raison des origines et affirme avoir inscrit tous ceux l’ayant demandé pour la prochaine rentrée.

5.000 voire 9.500 enfants non-scolarisés

Selon l’étude “Non-scolarisation et déscolarisation à Mayotte: dénombrer et comprendre”, parue en 2023 et menée par Gilles Séraphin et Tanguy Mathon Cécillon, 2.263 enfants étaient sur les listes d’attente des communes pour intégrer le 1er degré. Au total, au moins 5.000, voire 9.500 enfants n’étaient pas scolarisés au moment de cette étude.

“Je ne pense pas que c’est un manque de volonté, mais un manque de moyens”, estime Hugues Makengo, dont l’association accompagne les familles dans les démarches d’inscription et suit l’enfant jusqu’à ce qu’elles aboutissent. Il reste néanmoins convaincu que chaque enfant doit être scolarisé : “Il ne nous est pas possible d’imaginer que des enfants ne soient pas scolarisés, d’autant plus qu’on sait que l’éducation est l’arme la plus puissante contre les violences, contre le chômage.”

Le collège de Labattoir reçoit le chanteur André-Marie Tala pour son École Ouverte

Le collège de Labattoir reçoit le chanteur André-Marie Tala pour son École Ouverte
André-Marie Tala a joué ses chansons devant les élèves tout en leur racontant les défis qu’a comporté son propre parcours.

Le collège Boueni Mtiti de Labattoir reçoit en ce moment le chanteur français d’origine camerounaise André-Marie Tala pour son École Ouverte. Non-voyant depuis l’âge de 15 ans, il est notamment venu rappeler aux collégiens « qu’il ne faut jamais abandonner face aux difficultés de la vie ».

« Bien qu’il ait perdu la vue à l’âge de 15 ans, André-Marie Tala a réussi malgré tout à devenir un chanteur de renommée internationale. C’est un exemple très positif de résilience pour les collégiens de Mayotte », a déclaré Victor Bakam, le principal du collège Boueni Mtiti de Labattoir. Chido a en effet encore détérioré les conditions de vie déjà difficiles de la plupart des élèves de ce collège de Petite-Terre dont beaucoup sont issus du quartier très précaire de La Vigie. Avec la venue d’André-Marie Tala pour les deux semaines de l’École Ouverte, ils bénéficient ainsi d’un enseignement culturel et ludique grâce à la musique.

Mayotte n’est pas un territoire inconnu pour le chanteur puisque c’est la troisième fois qu’il y vient, toujours dans le cadre d’un partenariat avec le collège de Labattoir. « Les enfants de Mayotte ont subi une terrible épreuve avec le cyclone Chido, mais je suis venu leur montrer qu’on peut toujours trouver le moyen de se reconstruire quelques soient les difficultés qu’on traverse », a affirmé le chanteur à l’issu de son atelier de vendredi dernier. « Après avoir perdu la vue, j’ai trouvé un métier que j’étais susceptible d’exercer malgré mon handicap et j’ai travaillé la guitare 18 heures par jour pour y arriver », a-t-il ajouté. Un discours encourageant qu’il a dispensé aux collégiens tout au long de la semaine dernière entre deux chansons.

« Mayotte restera debout »

Parmi toutes les chansons qu’André-Marie Tala a chanté aux collégiens, en français et en langue camerounaise, leur préférée a incontestablement été « Mayotte debout ». Composée spécialement pour redonner du courage et de la motivation aux élèves de notre île, son rythme joyeux et entraînant a particulièrement séduit les collégiens. Ceux-ci ont repris en cœur les paroles « Mayotte ne peut pas tomber, Mayotte restera debout » au son de la guitare du chanteur créant une atmosphère festive au sein de l’établissement.

Incitant les élèves à révéler ce qu’ils souhaitaient faire dans la vie, André-Marie Tala les a encouragés à ne jamais abandonner leurs rêves. « Le mot « abandonner » ne doit pas faire partie de votre vocabulaire », a martelé l’artiste, qui donnera un concert à Berlin le 28 juin prochain.

Une convention contre l’exploitation sexuelle des mineures dans le Sud de Mayotte

Une convention contre l’exploitation sexuelle des mineures dans le Sud de Mayotte

Le Conseil départemental de Mayotte, chef de file de l’action sociale, vient de signer deux conventions avec le Centre intercommunal d’action sociale (CIAS) du sud. La première vise à lutter contre la prostitution des mineurs.  “Nous avons constaté l’exploitation sexuelle des mineurs qui fait des dégâts. En tant que responsables, nous avons l’obligation d’agir. Nous allons travailler avec différents partenaires sociaux pour atteindre ce projet”, souligne Ali Moussa Moussa Ben, le président du CIAS. La deuxième convention vise à favoriser l’insertion professionnelle des personnes vulnérables, en accompagnant 20 jeunes du territoire pour qu’ils puissent obtenir leur permis et d’être autonomes.

Un tour de l’île achevé ce dimanche à Mayotte

Un tour de l’île achevé ce dimanche à Mayotte

La première édition du Halo Rando Tour 976, organisée par Halo Rando et le directeur sportif du club Feu du Centre, s’est achevée ce dimanche. Depuis le 27 avril, une vingtaine de marcheurs ont parcouru 170km pour faire le tour de Mayotte en 8 étapes, marchant environ 8 heures par jour.

Le maire de Mamoudzou en congrès au Vietnam

Le maire de Mamoudzou en congrès au Vietnam

La semaine dernière, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, s’est rendu au 45ᵉ Congrès de l’AIMF – Association Internationale des Maires Francophones à Hué (Vietnam). Il a défendu la diplomatie de ville comme levier d’un développement durable et solidaire. Il a été panéliste de l’atelier sur l’urgence climatique durant lequel il a rappelé l’action de la Ville après Chido et l’utilisation de matériaux biosourcés, des énergies renouvelables, les mobilités douces. À l’occasion du Congrès, Mamoudzou a signé avec l’AIMF une convention d’aide d’urgence de 50.000 euros pour équiper treize structures d’accueil de loisirs en matériel pédagogique qui bénéficiera à 1.600 jeunes de Mamoudzou.

89 cas de chikungunya à Mayotte

89 cas de chikungunya à Mayotte

Il y a désormais 89 cas de chikungunya à Mayotte, dont 28 cas autochtones, selon l’Agence régionale de santé (ARS). Pour l’heure, il y a dû avoir recours à deux hospitalisations. L’ARS a recensé 367 gîtes de larves et moustiques positifs et 1.308 domiciles ont été traités afin d’endiguer la propagation de la maladie. L’ARS recommande de se protéger des moustiques avec les sprays et moustiquaires, et d’éviter d’encourager leur prolifération en laissant de l’eau stagnante. En cas de symptômes (fièvre, douleurs articulaires), consultez un médecin.

Un homme tué à Passamaïnty, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique

Un homme tué à Passamaïnty, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique

Un homme est mort après avoir reçu plusieurs coups de machette à Passamaïnty dans la nuit de jeudi à vendredi. Placé en garde à vue, le suspect a finalement été hospitalisé après un examen psychiatrique.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un homme a été tué de plusieurs coups de machette dans une habitation de Passamaïnty, dans la commune de Mamoudzou. Le voisin a empêché la fuite du suspect de 39 ans, qui a été interpellé et placé en garde à vue du chef d’assassinat. Selon le procureur de la République, la victime a été frapée avec l’arme blanche “à plusieurs endroits du corps” et présentait des lésions de défense au niveau des mains. Une autopsie doit avoir lieu cette semaine dans le cadre de l’enquête.

Un homme tué à Passamaïnty, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique
Le suspect est mis en cause pour assassinat.

Le suspect hospitalisé après examen psychiatrique

Le suspect de nationalité française n’est pas allé au bout de sa garde à vue, un examen psychiatrique ayant conduit à son hospitalisation sous contrainte en début de soirée vendredi. Il demeure sous le contrôle du corps médical, situation qui sera susceptible d’évoluer en cas de sortie dhospitalisation par une reprise de garde à vue”, précise le procureur de la République.

Les investigations ont été confiées au commissariat de Mamoudzou afin de déterminer les circonstances de cet acte criminel. Le suspect est connu de la justice pour avoir été condamné à trois reprises pour des faits en lien avec la législation sur les stupéfiants et des dégradations graves, entre 2011 et 2017. En 2024, une décision pénale a été rendue par le tribunal correctionnel de Mamoudzou contre lui pour violences, alors qu’il était absent à l’audience.

Mayotte, l’un des territoires les plus corrompus de France selon une étude

Mayotte, l'un des territoires les plus corrompus de France selon une étude
A Mayotte, entre 2016 et 2024, plus de 4 infractions ont été enregistrées pour 100.000 habitants, tandis que la moyenne nationale s’établit à 1,1.

Une étude du ministère de l’Intérieur montre que le 101e département est l’un des territoires français où les atteintes à la probité sont les plus nombreuses.

Mayotte fait partie des départements les plus corrompus de France. C’est ce que révèle l’étude annuelle publiée par le service statistique ministériel de la sécurité intérieure avec l’Agence française anticorruption (Afa). A Mayotte, entre 2016 et 2024, plus de 4 infractions ont été enregistrées pour 100.000 habitants, tandis que la moyenne nationale s’établit à 1,1. Cela concerne la corruption, le trafic d’influence, la concussion, la prise illégale d’intérêt, le détournement de fonds publics et le favoritisme.

Mayotte, l'un des territoires les plus corrompus de France selon une étude
Avec la Corse, et les départements ultramarins, Mayotte fait partie des territoires les plus corrompus.

En comparaison avec la métropole, les départements d’Outre-mer et la Corse concentrent toujours un nombre plus élevé d’atteintes à la probité enregistrées rapportées au nombre d’habitants. Ce taux est également plus important dans les collectivités d’Outre-Mer. « Le nombre d’atteintes à la probité dans les collectivités d’Outre-mer n’a cependant pas progressé entre 2016 et 2024 », indique l’étude.  A Mayotte, plusieurs élus sont passés devant la justice ces dernières années et cinq ont perdu leurs mandats lors d’une condamnation notamment dans des affaires de passation des marchés publics. Au global, en France, ces atteintes ont augmenté de 8,2 % en 2024, 934 infractions de ce type ont été enregistrées par la police et la gendarmerie en 2024, après 863 en 2023.

Un problème « structurel » à Mayotte

Interviewé par le Quotidien de La Réunion, Jean-Emile de Bollivier, référent pour La Réunion et Mayotte de l’association anti-corruption Anticor, juge que la corruption est devenue un problème « structurel » à Mayotte. Il explique comment des fonctionnaires qui ont été condamnés à La Réunion refont carrière dans le 101e département . « Ils se retrouvent comme conseillers dans certaines collectivités à titre privé. Ils ont monté leur boîte, des élus condamnés, des agents de la Fonction publique virés de leur service par des sanctions internes pour des atteintes à la probité qui se retrouvent cette fois à la tête d’un service en tant qu’attachés dans des collectivités à Mayotte ».

L’étude publiée par le ministère révèle également que selon l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS), 191.000 personnes de 18 ans et plus vivant en France métropolitaine, en Martinique, en Guadeloupe ou à la Réunion déclarent avoir été confrontées à une situation de corruption dans le milieu professionnel en 2022, soit 0,4 % de l’ensemble de la population majeure. Moins de 1 % des personnes physiques concernées indiquent avoir porté plainte auprès des services de sécurité.

Solidarité : deux cabinets de conseil proposent leur aide pour la reconstruction de Mayotte

Solidarité : deux cabinets de conseil proposent leur aide pour la reconstruction de Mayotte
Christian Traoré, PDG de CT Consulting et Formation, un cabinet de conseil toulousain implanté à Mayotte en Petite-Terre.

Sensibles aux dégâts provoqués par le passage du cyclone Chido, deux cabinets de conseil implantés sur le territoire, CT Consulting et Formation et IDEPHI, ont décidé de proposer leur aide bénévolement aux décideurs publics afin qu’ils puissent pleinement optimiser les opportunités offertes par la loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte.

« L’idée principale de la loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte est la relance de l’activité économique de l’île via la commande publique », explique Christian Traoré, le président directeur général du cabinet de conseil CT Consulting et Formation. « Pour cela, la loi sur les marchés publics a été assouplie, mais les règles de base restent les mêmes, les décideurs publics doivent donc rester vigilants car s’ils ne font pas les choses dans les règles, ils s’exposent à des risques pénaux », ajoute-il…

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