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Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Un premier mahorais nommé Jeune Ambassadeur Francophone

Abdou-Roihmane Zoubert a été nommé Jeune Ambassadeur Francophone . Il est le premier mahorais à rejoindre ce mouvement international. « Cette reconnaissance marque une étape historique pour notre territoire, et plus largement pour la jeunesse mahoraise, dont la voix mérite d’être entendue dans les espaces francophones internationaux. », estime le jeune homme. Il est parrainé par la députée Estelle Youssouffa, le Réseau Lahiki ainsi que France Volontaires et le Département de Mayotte.

A travers ce rôle, il pourra représenter Mayotte au sein de la jeunesse francophone mondiale, pour « porter nos réalités, nos rêves, nos luttes, et nos richesses culturelles », prévoit-il.

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Les prestataires de collecte exigent toujours le paiement de leurs factures

Le cyclone Chido et ses conséquences continuent de rythmer la vie à Mayotte. Des prestataires qui avaient été mobilisés dans différentes opérations de collecte de déchets suite au phénomène climatique d’une ampleur inégalée, s’étaient invités ce lundi matin devant l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou. Ils exigent le règlement des factures dues depuis plusieurs semaines et que la communauté d’agglomération de communes n’aurait pu honorer faute de trésorerie. Celle-ci ne serait pas la seule à être confrontée à ce type de problème, dans l’attente d’un accompagnement financier de l’Etat. Bien décidés à se faire entendre, les entrepreneurs concernés dans cette affaire avaient cadenassé l’entrée du siège de la CADEMA à Mamoudzou dans le but d’obtenir, une fois de plus, le règlement de leurs factures. Il s’agit de la deuxième opération du genre, la première remontant au mardi 29 mars 2025.

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai

Les premiers voyageurs ont emprunté le Caribus ce lundi 12 mai
Une des navettes Cadema en septembre 2024. Photo d’archives.

Trois ans après le lancement des travaux, le Caribus a effectué ses premiers trajets ce lundi 12 mai entre Passamaïnty et Baobab. Ce premier tronçon de 3 kilomètres marque une avancée majeure pour la mobilité à Mamoudzou.

La boucle est bouclée. Un peu plus de trois ans après la pose de la première pierre au alors futur Pôle d’Échange Multimodal (PEM) de Passamainty, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) a lancé les premiers trajets du Caribus ce lundi 12 mai 2025, au PEM achevé depuis un an. La première portion du réseau et ses voies fraîchement finies ont accueilli leurs premiers voyageurs ce lundi. Les navettes de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ont emprunté le tronçon dédié au bus. Pour l’instant, c’est le premier tronçon de 3 kilomètres de Passamaïnty au Baobab qui est achevé : un véritable gain de temps pour les usagers.

Cette première phase de chantier achevée en septembre 2024, la première ligne devait normalement prendre du service en janvier 2025, entre Passamaïnty et Majicavo-Lamir. Le cyclone Chido a néanmoins retardé ce lancement.

Les taxis moins emballés

Les chauffeurs de taxi de leur côté sont moins enthousiastes, ils demandent à avoir également accès à ces voies, ils ont manifesté dans ce sens ce dimanche. Interrogé sur le sujet par Mayotte la 1ère, le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla a été clair : “il n’a jamais été question que les taxis les empruntent”, a-t-il tranché en précisant qu’il n’était pas contre “ouvrir la réflexion”.

La finalisation de la deuxième phase des travaux est prévue pour 2027, portant le coût total du projet à plus de 260 millions d’euros.

Les pelleteuses en action à Toutouroucha

Les pelleteuses en action à Toutouroucha
Les familles craignent que les solutions de relogement offertes par l'ACFAV ne répondent pas à leurs besoins.

Ce lundi, une quarantaine de familles étaient concernées par un décasage à Labattoir, sur un terrain disputé de 4 hectares à Toutouroucha. Cette opération met en lumière un vieux conflit foncier.

Opération de décasage à Labattoir, ce lundi matin. Une quarantaine de familles ont été impactées par les démolition d’habitats précaires sur un foncier d’une superficie estimée à 4 hectares, situé dans la zone de Toutouroucha, non loin du lac Dziani, entre les routes conduisant aux Badamiers d’un côté et Moya de l’autre. Une effervescence régnait dans ce quartier informel depuis la semaine dernière, après que les habitants ont été informés de la démolition future de leurs maisons sur ordre du préfet de Mayotte par exécution de la décision de justice de 2018. Vendredi dernier, sous bonne escorte de gendarmes, huissiers de justice, ACFAV (structure chargée d’étudier des solutions de relogement éventuel des 40 familles répertoriées comme occupantes après une enquête sociale), des représentants des services de l’Etat et de la société chargée de la démolition des cases étaient sur place, au milieu d’un brouhaha d’occupant mécontents. Tout le monde avait été prévenu que les pelleteuses entreraient en action au matin du lundi 12 mai.

Un conflit foncier

Ce foncier appartenant à l’origine à une famille de la ville, les « Boina », était revendiqué par treize descendants. Au final, quatre ont réussi à s’attribuer ce foncier dans les années 1980. Après plusieurs actions en justice, dont une arrivée jusqu’en cassation, l’affaire a finalement fait l’objet d’une énième décision de justice en novembre 2018. Chémir Kamoula, un commerçant installé à Mayotte à l’époque (actuellement à Moroni aux Comores), aurait acquis près d’1,5 hectare auprès d’un des quatre propriétaires finaux supposés. Malgré l’intervention de plusieurs huissiers de justice, il n’avait pas réussi à entrer en possession réelle du bien acquis se heurtant à une opposition farouche des descendants Boina spoliés par les quatre autres. Ceux-ci avaient grandement facilité l’occupation du site par des familles, notamment étrangères. Désormais, ce serait le groupe de transport scolaire Matis qui détiendrait ce 1,5 hectare et envisagerait d’y transférer ses installations et bus actuellement positionnés dans la zone industrielle de Longoni.

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Un séjour de cohésion pour 57 lycéens à Acoua

Du 12 au 23 mai, 57 élèves du lycée de Sada participeront à un séjour de cohésion à Acoua. Ce programme est organisé par la direction régionale de la jeunesse, des sports et de l’engagement de Mayotte, avec le soutien du rectorat de Mayotte, en partenariat avec l’association Hippocampe 976 et plusieurs partenaires locaux.

Les élèves seront divisés en deux groupes : l’un se concentrera sur l’environnement, l’autre sur la défense et la mémoire. Au programme : activités physiques, randonnées, et ateliers sur la citoyenneté, la prévention des violences sexistes et sexuelles, la lutte contre les discriminations et la sécurité routière.

Le séjour se clôturera par le Brevet d’Initiation à la Mer, en partenariat avec le Parc naturel marin de Mayotte. L’objectif est de renforcer l’engagement civique et environnemental des jeunes participants.

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le tribunal pour enfants recrute des assesseurs à Mayotte

Le mandat des assesseurs des tribunaux pour enfants de la deuxième liste des départements et collectivités d’Outre-mer arrive à son terme le 31 décembre 2025. En conséquence, conformément à la circulaire du 21 mars 2025, le service du Tribunal pour Enfants de Mamoudzou recrute de nouveaux assesseurs. Les assesseurs au tribunal pour enfants, au nombre de deux par audience, ont pour mission, avec un juge des enfants professionnel, de juger les mineurs (de moins de dix huit ans) à qui il est reproché d’avoir commis des délits ou des crimes. Peuvent être nommées assesseurs les personnes âgées de plus de trente ans, de nationalité française, sans casier judiciaire, et qui se sont signalées par l’intérêt qu’elles portent aux questions de l’enfance et par leurs compétences. Il n’est pas nécessaire d’avoir des compétences juridiques. Les audiences ont lieu le jeudi, toute la journée, mais il n’est pas nécessaire d’être disponible tous les jeudis (un roulement entre assesseurs est organisé). La mission est indemnisée. Pour tout renseignement, vous pouvez prendre attache avec le service du Tribunal pour enfants à l’adresse suivante : sec.presi.tj-mamoudzou@justice.fr. Vous pouvez également candidater directement sur cette adresse en joignant :   une lettre de motivation, un curriculum vitae,  une copie intégrale de l’acte de naissance, un certificat de nationalité française pour toute personne qui n’est pas née en France de parents qui y sont eux même nés, un justificatif de domicile de moins de trois mois. A réception, un entretien vous sera proposé.

Les premières investitures des candidats Les Républicains pour les municipales de 2026 à Mayotte

Les premières investitures des candidats Les Républicains pour les municipales de 2026 à Mayotte

La Fédération Les Républicains de Mayotte a tenu son comité départemental dimanche 27 avril à la mairie de Mamoudzou. À l’issue des échanges, la Fédération a investi les
candidatures présentées et validées par leurs sections communales.
Les candidatures suivantes ont été officiellement investies ou soutenues par le comité départemental : pour la commune de Chirongui : Adrachi Velou, à Bandrélé, Daniel Rama, à Sada, Chaharmane Houlam, à Mtsangamouji, Said Maanrifa Ibrahima, à Tsingoni : Hamada Issilamou, à Ouangani, Issouf Madi, à Mamoudzou, Ambdilwahédou Soumaila, à  Abdoul-Lihariti Antoissi (Maradona).

Les collégiens de Kani-Kéli interview un ancien président

Les collégiens de Kani-Kéli interview un ancien président

Dans le cadre du programme national Les Cordées de la Réussite, une interview de François Hollande, ancien Président de la République, se tiendra ce lundi, au collège de Kani-Kéli. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la cordée « Excellence vers Lille », portée par les collèges Ylangs-Ylangs (porteur principal) et Marcel Henry, avec la participation de leurs élèves et enseignants engagés dans la lutte contre l’autocensure scolaire et la promotion de l’ambition éducative.

Une permanence pour aider à remplir la déclaration d’impôts à Bandrélé le 12 mai

Une permanence pour aider à remplir la déclaration d’impôts à Bandrélé le 12 mai

Le maire de Bandrélé,  Ali Moussa Moussa Ben,  tient à informer ses administrés,  que dans le cadre de la déclaration des impôts 2025, l’Ordre des Experts Comptables,  tiendra une permanence à la Mairie de Bandrélé,  mardi 12 mai, de 8 h à 12 h, pour vous aider à remplir votre déclaration d’impôt.

Coupure d’eau pour le Caribus ce dimanche

Coupure d’eau pour le Caribus ce dimanche

La SMAE – Mahoraise des Eaux a dû procéder à une coupure de la distribution d’eau ce dimanche à Kawéni Village et Passamainty-Ngnambo Titi. Cette action, dans le cadre des travaux Caribus, doit permettre de dévoyer la conduite d’adduction DN 300 provenant de Maji-Haut au droit de la 1ere ravine en descendant la Rue Martin Luther King à Kawéni. Ces travaux sont nécessaires pour élargir la voirie au droit de cette ravine. En fonction des possibilités, les fermetures prévues le lundi pourront être reportées à 12h sur ces deux secteurs en compensation.

Agression à Mamoudzou : deux mineurs en garde à vue après avoir frappé un passant

Agression à Mamoudzou : deux mineurs en garde à vue après avoir frappé un passant

Le 3 mai 2025, à Mamoudzou, deux mineurs de 17 ans auraient agressé un jeune homme à l’aide de bâtons et de pierres. Alcoolisés au moment des faits, ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Mamoudzou.

Ces deux suspects, déjà connus des services de justice, sont en état de récidive légale. L’un d’entre eux avait été condamné en mai 2024 pour violences volontaires aggravées et en octobre 2024 pour vol aggravé. L’autre avait été condamné en juillet 2024 pour violences volontaires et dégradation grave et faisait l’objet d’un mandat de dépôt de six mois.

Présenté devant le juge des enfants, l’un des mineurs a été placé sous mandat de dépôt, tandis que l’autre a été orienté vers un foyer. Les deux encourent une peine théorique de six ans de prison, sauf excuse de minorité. Le procureur de la République rappelle que la violence publique entraînera une réponse ferme, et que tout individu impliqué dans de tels faits, qu’il soit mineur ou majeur, risque une incarcération et une condamnation en cas de culpabilité.

Chikungunya : 139 cas comptabilisés par l’ARS

Chikungunya : 139 cas comptabilisés par l’ARS

139 cas de chikungunya sont désormais comptabilisés à Mayotte, dont 58 cas autochtones, selon le dernier bulletin de l’Agence régionale de santé (ARS). Cinq hospitalisations ont été nécessaires. L’ARS a recensé 287 gîtes de larves et moustiques et 1.242 domiciles ont été traités afin d’endiguer la propagation de la maladie. Un bulletin de Santé publique France ajoute que des cas ont été détectés dans 15 des 17 communes de Mayotte, avec une concentration plus importante dans les communes de Pamandzi et de Mamoudzou. L’ARS recommande de se protéger des moustiques avec les sprays et moustiquaires, et d’éviter d’encourager leur prolifération en laissant de l’eau stagnante. En cas de symptômes (fièvre, douleurs articulaires), consultez un médecin.

Comores : des questions après la suspension du directeur des impôts

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Le directeur général des impôts comorien a été suspendu ce 9 mai. Photo : image d’illustration.

La suspension du directeur général des impôts aux Comores soulève de nombreuses interrogations. Officiellement écarté pour des résultats jugés « insatisfaisants », Ahmed Djaffar, en poste depuis janvier 2023, laisse derrière lui un bilan pourtant salué en interne. Derrière cette décision ministérielle prise le 9 mai, plusieurs observateurs évoquent une mésentente persistante avec le ministre des Finances.  

L’information est tombée samedi après-midi. Dans un arrêté, en date du 9 mai, le ministre comorien des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a suspendu, le directeur général des impôts (DGI), Ahmed Djaffar. Trois raisons sont évoquées pour justifier la mise à l’écart du DGI, en poste depuis janvier 2023. D’abord, les résultats « insatisfaisants » liés à la collecte des recettes fiscales, pour le compte de l’année fiscale 2024 et au 1er trimestre 2025. Ensuite il est reproché à Ahmed Djaffar de ne pas collaborer avec les autres directions pour faciliter les travaux et la politique de la transparence. Enfin, l’argentier de l’État, reconduit lors du récent remaniement, a motivé sa décision par le manque de performances par rapport aux objectifs fixés. A noter que la direction générale des impôts est la principale institution comorienne en charge de collecter les taxes comme la patente, la taxe sur la consommation, les vignettes pour ne citer que celles-là. L’arrêté précise qu’à compter de la date de la signature du document, c’est l’adjoint de Djaffar, Houssamidine Mohamed Ali, qui le remplacerait. Le désormais ex-directeur général des impôts n’a pas fait de déclaration après la publication du document le suspendant.

Taux de réalisation de 98% en 2024

Toutefois cette éviction suscite un tas de questions, à un moment où il est connu de tous que le ministre et l’ancien patron des impôts, ne s’entendaient pas. Les interrogations tournent aussi autour du premier motif, à savoir les mauvais résultats qui incluent le premier trimestre de 2025. Cela étonne plus d’un dans la mesure où pas plus tard que le 28 mars dernier, le quotidien de service public Al-watwan rapportait que la direction générale des impôts avait mobilisé la moitié des ressources demandées à cette période, soit plus de 2 millions d’euros. Ce qui a permis à l’État de verser deux salaires au mois de mars. « La direction générale des impôts a pu en un temps record, malgré les mesures d’accompagnement mises en place aux résultats, mobiliser la moitié des fonds qui ont aidé à payer deux mois de salaire. Il faut saluer ces efforts et rendre hommage aux services des impôts« , écrivait Al-watwan. A propos, toujours, de la faible collecte pour l’exercice de l’année 2024, Flash Infos a consulté un document interne indiquant que jusqu’au mois de décembre 2024, la direction générale des impôts avait bel et bien atteint une réalisation d’objectifs de près de 98%. Sur un montant prévisionnel de 14,4 milliards de francs, 14,1 milliards de francs (28,7 millions d’euros) ont été récoltés. « Comment peut-on nous reprocher de ne pas atteindre les objectifs du 1er trimestre de 2025 alors que le gouvernement a décidé des mesures d’accompagnement durant le mois de ramadan. Par exemple, la déclaration des impôts a été repoussée au 31 mai au lieu du 30 avril. Donc ces reproches n’ont pas de logique« , déplore une source de la direction générale des impôts.

Mésentente avec le ministre des finances

Cet interlocuteur qui a opté pour l’anonymat a apporté des éclaircissements sur l’absence présumée de collaboration entre l’ex-patron de la DGI et les autres institutions. « Ahmed Djaffar n’était pas seulement en bon termes avec le responsable de la direction des grandes et moyennes entreprises car il constatait trop de lenteurs dans les procédures et des insuffisances des contrôles fiscaux, or cette direction constitue le levier essentiel dans la mobilisation des recettes. Aujourd’hui, le ministre ne peut pas suspendre Djaffar pour insuffisance de recettes sachant que les recettes fiscales proviennent des grandes entreprises dont le directeur à sa tête n’est autre qu’un ami à lui « , dénonce notre source. A l’entendre, il existe un protocole d’accord entre les douanes et la DGI pour l’échange des données douanières en termes d’importations. Et ce sont ces données que la direction des grandes entreprises devrait utiliser pour contraindre les importateurs à déclarer leurs impôts. « Mais ce travail n’est pas réalisé« , se désole notre informateur qui pense que la suspension de l’ancien directeur général des impôts relève en partie d’une question de mésentente entre ce dernier et son supérieur hiérarchique, à savoir le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak. Avant le récent remaniement, Djaffar était cité à tort ou à raison de faire partie des potentiels successeurs d’Abdourazak avant la reconduction de ce dernier. A noter que début avril, dans le même sillage, on a vu émerger sur les réseaux sociaux, des accusations de détournements de fonds publics portées contre l’ex-Directeur des impôts ainsi qu’un conseiller du ministre des finances, qui lui est toujours en poste. Très vite, le ministère a sorti un communiqué dans lequel il disait prendre acte avec regret des allégations diffusées sur les réseaux sociaux tout en dénonçant ces comportements qui ternissent l’image de l’institution. Le ministère avait annoncé une enquête dans un souci de transparence.

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

« O’ cœur de la culture » met l’ambiance à Longoni

Le samedi 10 mai, le Stade de Longoni a accueilli le festival « O’ cœur de la culture », organisé par l’association Regard du Cœur. L’événement a réuni plusieurs centaines de visiteurs tout au long de la journée. Regard du Cœur intervient dans différents domaines : accueil de jeunes, soutien à la parentalité, et propose une épicerie solidaire. Le programme du festival incluait des danses traditionnelles, trois tombolas, un marché artisanal et des châteaux gonflables.  Avec un passage sur scène remarqué du comédien Combo et de sa compagne Machouma. Le collectif Hip Hop Évolution a assuré le spectacle avec une série de figures acrobatiques, saluées par le public.

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte
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L’Association Départementale des Aidants Familiaux de Mayotte (ADAFM) organise le 1er Forum d’Accès au Droit de l’année 2025, le samedi 17 mai, dès 8h30, sur la Place Sicotram, à Chiconi, en partenariat avec le CCAS de Chiconi. L’événement est gratuit et ouvert à tous.

Au programme : des conseils et échanges avec des partenaires, des visites de stands d’information, des activités sportives et de santé, ainsi que des espaces de discussion. L’objectif de cette matinée est d’informer les participants sur leurs droits, de les outiller et de favoriser les échanges dans une ambiance conviviale.

L’ADAFM invite les aidants familiaux, leurs proches et le public à venir nombreux pour profiter de cette occasion pour mieux connaître leurs droits.

L’ADAFM organise un forum gratuit pour les aidants familiaux à Mayotte

400 outils livrés aux agriculteurs à Mayotte

400 outils livrés aux agriculteurs à Mayotte

Le 2 mai, dans un communiqué, Jérôme Despey, président de la Chambre d’agriculture de l’Hérault, a annoncé la livraison de 300 outils de travail du sol et 100 machettes aux agriculteurs de Mayotte, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, de pêche et d’aquaculture de Mayotte (CAPAM). Ces équipements complètent les semences déjà distribuées, en collaboration avec le Secours Catholique et la Fondation de France.

L’aide arrive en fin de saison des pluies, avant la reprise des travaux culturaux. Elle fait partie d’un programme de soutien qui comprend également un accompagnement technique aux agriculteurs, des soins vétérinaires et un soutien à la relance de la cocoteraie.

Le réseau des Chambres d’agriculture, soutenu par plusieurs chambres régionales, poursuit son engagement pour la relance de l’agriculture à Mayotte.

Les 3,2 milliards d’euros annoncés vont-ils servir à reconstruire ou construire Mayotte ?

Les 3,2 milliards d'euros annoncés vont-ils servir à reconstruire ou construire Mayotte ?

Saïd Omar Oili se demande dans un communiqué si les 3,2 milliards d’euros annoncés pour la reconstruction après Chido y seront vraiment dédiés ou bien s’ils serviront à construire Mayotte. Un tableau financier avec le détail des investissements qui apparaît dans la partie annexe du projet de loi l’interroge. « Le total de ces montants ne figure pas dans le tableau, mais on constate qu’il s’élève à 3,176 milliards d’euros. Mais cette somme ne correspond pas à des crédits supplémentaires liés aux dégâts causés par le cyclone Chido », déclare-t-il. « Pure coïncidence, le chiffre annoncé par le gouvernement est de 3,2 milliards sur six ans pour le plan de refondation. À la suite du tableau dans le même document, il est indiqué que « les évaluations des dommages et des besoins à la suite des dégâts causés par le cyclone Chido seront confirmées et affinées…(par) la mission inter-inspection… ». Soit le chiffre des 3,2 milliards annoncés pour la reconstruction de Mayotte est le résultat du travail de la mission inter-inspections, soit il y a une confusion avec le tableau sur les investissements présenté dans le projet de loi. », développe-t-il. Le sénateur demande donc à nouveau le rapport de mission inter-inspection au gouvernement. Car cela permettrait de savoir selon lui si les « montants liés à la construction de Mayotte sont de 3,2 milliards soit de 6,376 milliards. Les mahorais doivent le savoir, ainsi que les élus et les acteurs économiques ».

Le Conseil départemental se mobilise pour le mois de l’Europe à Mayotte

Le Conseil départemental se mobilise pour le mois de l’Europe à Mayotte

Lundi 12 mai à partir de 8h30, le Conseil départemental de Mayotte lancera officiellement le « Joli Mois de l’Europe » 2025, à l’Hémicycle Younoussa Bamana et dans ses jardins de l’Hôtel du Département.

Cet événement, ouvert aux agents du Département, aux représentants des collectivités locales et aux partenaires institutionnels, a pour ambition de mettre en lumière l’action de l’Union européenne à Mayotte; sensibiliser les acteurs publics à l’utilisation des fonds européens; et renforcer la culture européenne au sein des institutions locales. Le mardi 20 mai, à 10h, la Direction des Affaires Européennes interviendra au Lycée des Lumières. Objectif : sensibiliser les jeunes mahorais aux valeurs de l’Union européenne, aux opportunités de mobilité, et aux leviers d’engagement dans les programmes européens.

La victoire du 8 mai 1945 célébrée à Mayotte

La victoire du 8 mai 1945 célébrée à Mayotte

Ce jeudi 8 mai, à la place Zakia Madi à Mamoudzou, s’est tenue la cérémonie commémorative du 80e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945, en présence des autorités civiles, militaires, des élus, des anciens combattants. L’occasion d’honorer la mémoire de celles et ceux qui se sont battus pour la liberté et la paix en France. La jeunesse mahoraise était représentée par ses volontaires du Service National Universel (SNU) et les jeunes sapeurs-pompiers. Ces jeunes ont participé activement à cette commémoration, symbole de la transmission entre les générations.

Lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud

Lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud
Les parties prenantes du projet ont posé la première pierre.

Ce mercredi a eu lieu la pose de la première pierre de la station d’épuration de Mamoudzou Sud. Elle traitera les eaux usées des villages du Sud de la commune, de M’tsapéré à Tsoundzou II.

Ce moment, nous l’attendions depuis longtemps, il y a eu plus de 20 ans d’attente”. Le maire de Mamoudzou a exprimé sa joie de voir le lancement des travaux de la station d’épuration de Mamoudzou Sud ce mercredi. Une cérémonie avait lieu pour la pose de la première pierre sur le site de Kwalé après le pont, le long du village Coallia à Tsoundzou II.

Le chemin a été long, nous avons connu des contraintes administratives et techniques mais la volonté collective n’a jamais faibli”, s’est exclamé Ambdilwahedou Soumaïla. La station d’épuration desservira les villages de Mamoudzou Sud, de M’tsapéré jusqu’à Tsoundzou 2.

Un enjeu de santé publique

Cet investissement est nécessaire selon le maire pour des questions de santé publique. “Les zones mal assainies et eaux stagnantes sont vectrices de maladies” alors que le territoire a pu être éprouvé par des épidémies de dengue et de choléra. Cette station “permettra un traitement efficace des eaux usées”, se satisfait l’élu. Cet aménagement s’inscrit à ses yeux dans une “dynamique globale pour la ville de Mamoudzou qui passe par la lutte contre l’habitat indigne, au Caribus”. Il explique également que face à “la croissance démographique qui fait pression sur les infrastructures”, il est essentiel pour la commune de se doter d’un tel équipement.

“70 % des foyers ne sont pas raccordés”

Le syndicat mixte Les Eaux de Mayotte y voit un aménagement essentiel pour protéger le lagon de Mayotte. “La protection du lagon et des rivières ne peut se faire sans une gestion rigoureuse des eaux usées”, affirme Nourou Andjibou, la vice-présidente du syndicat mixte qui explique que ce site “contribue à la transformation écologique de Mayotte”. Le traitement des eaux usées sur le territoire est un vaste enjeu tandis que “plus de 70 % des foyers ne sont pas raccordés”, indique-t-elle.

La station d’épuration représente 20 millions d’euros d’investissements, financés à hauteur de 40 % par l’Office français de la biodiversité, 43,6 % par l’Union européenne et 16,4 % par l’Etat. L’entreprise Colas est chargée du génie civil et de l’électricité et le cabinet d’architecture Tandem a conçu le site. Les cuves de l’usine seront en acier vitrifié au lieu du béton car c’est “plus résistant aux séismes”, précise Georges Roudon, responsable Océan Indien de OTV, branche du groupe Veolia. Une ferme solaire sera installée sur la toiture, sa conception permettra de la rendre “inodore et silencieuse”. L’eau recyclée servira notamment pour les besoins internes et le nettoyage de l’usine.

L’Etat, via la préfecture de Mayotte, finance le projet dans le cadre du Plan Eau Mayotte dont le montant s’élève à 700 millions d’euros sur quatre ans. Le site est attendu car la plupart des villages qu’elle desservira sont raccordés mais jusqu’à là, il n’existait pas de station pour traiter les eaux usées. Les travaux vont débuter au mois d’août et le démarrage de l’usine est prévu au premier trimestre 2027.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes