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On a testé pour vous : le kite-surf dans la baie de Sakalava

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A l’extérieur de la baie de Diego-Suarez, face à l’océan Indien, la baie de Sakalava est le paradis des kite-surfeurs. Sans cesse battue par les vents, le lieu est propice à un premier essai, quitte à finir le bec dans l’eau… C’est notre troisième épisode du carnet de voyage à Diego-Suarez (Madagascar).

A peine la voile se soulève qu’elle commence à tirer le corps vers l’avant. Cette première initiation au kite-surf dans la baie de Sakalava (à prononcer sans le dernier « a »), l’un des spots les plus connus de l’océan Indien, promet d’être sportif. A nos côtés, ce jeudi après-midi, Michel Zafa Theirahamba nous aide en nous tenant par le harnais. A 28 ans, c’est le seul local qui s’est lancé dans l’aventure du kite-surf en tant qu’indépendant, après avoir été longtemps moniteur chez les concurrents. « C’est une question de technique et de sentir les vents », prévient-il. Et sentir le vent, ça on peut dans la baie où la couleur émeraude prédomine. Il y souffle fort et constamment entre mars et novembre. Sur la plage, on ne s’y trompe pas d’ailleurs, une dizaine de prestataires de kite-surf se partagent le spot encore peu fréquenté en ce début juillet, malgré le retour de vols réguliers vers Antsiranana (Diego-Suarez).

Au moins, l’espace est davantage partagé. Il faut vraiment le faire exprès pour se rentrer dedans. Les plus aguerris multiplient les aller-retours. Les novices, comme nous, restent encore à proximité de la plage. C’est que le kite-surf demande un peu de pratique. « Il faut une dizaine d’heures pour être autonome », estime le moniteur. Et il faut surtout un peu de courage pour se dire qu’il va falloir maîtriser les éléments. L’eau, ça va, les quelques degrés perdus pendant l’hiver la maintiennent au stade de « fraîche ». C’est davantage le vent qu’il faut apprendre à dompter aujourd’hui.

« Pour avancer, ta voile doit faire des va-et-vient »

Les premiers essais ne sont pas très compliqués. L’expérience du cerf-volant dans notre jeunesse aura au moins servi à quelque chose. Dirigée par une barre où sont accrochés les lignes, la voile répond bien. « Dix heures », « midi », les consignes pour bien la placer rentrent également. Afin de laisser passer les badauds sur la plage qui jettent des regards un peu inquiets, le mieux est de quitter le sable pour se mettre déjà dans l’eau, immergé jusqu’à la taille.

Toujours avec le sourire, Michel « Kite Mada » Zafa Theirahamba enseigne son sport favori près du village où il a grandi.

Avant de monter sur une planche, la leçon consiste ce jour-là à savoir d’abord diriger sa voile. A gauche, à droite, l’exercice n’est pas difficile même si le souffle de vent est fort et continu. Après cette étape, ça se complique au moment où il faut commencer à se laisser glisser dans l’eau. « Pour avancer, ta voile doit faire des va-et-vient », indique Michel, en montrant d’un geste rapide la manœuvre à faire avec la barre. Facile à dire pour celui qui a grandi ici est arrivé quatrième aux derniers Jeux des îles à Maurice en représentant Madagascar. Le geste, d’abord peu sûr il est vrai, permet d’avancer timidement. Jusqu’à ce que la voile décide de nous projeter en avant, tête la première dans l’eau. Et si cette dernière paraissait fraîche au niveau de la taille, finalement, ça va.

Une, deux, finalement par trois fois, le vent nous projette. Le moniteur, qui en a vu d’autres et qui ne manque pas de patience, remontre la manière dont on doit manipuler l’objet. Encore quelques essais, parfois réussis, et les derniers rayons de soleil quittent déjà la baie.

Autour, les habitués ou touristes de passage profitent jusqu’au bout du spot avec une facilité déconcertante. Promis, la prochaine fois, on essaiera avec la planche.

Michel kite Mada, tél :+261 32 62 152 95, mail : michelkite1994@gmail.com. Page Facebook : Michel kite Mada. Tarifs : 40 euros l’heure, puis forfait six heures (250 euros), dix (400 euros), vingt…

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