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Haut niveau | Entretien : David Hervé, conseiller d’animation sportive à la DJSCS Etat

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En août dernier, cinq nouveaux jeunes sportifs mahorais ont intégré les dispositifs réunionnais d’accès au sport de haut niveau, portant leur nombre à dix actuellement. Le fruit du projet Jeunes talents mahorais, initié en 2013 par la Direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DJSCS) Etat. Mayotte Hebdo Sports a rencontré David Hervé : le conseiller d’animation sportive de la DJSCS Etat a accepté de relater tous les dispositifs mis en œuvre pour offrir aux jeunes Mahorais l’opportunité d’accéder au sport de haut niveau.

Mayotte Hebdo Sports : David Hervé, où en est le projet Jeunes talents mahorais quatre ans après sa création ?

David Hervé : Nous en sommes à la cinquième édition. Cette année, à l’issue des détections, cinq jeunes Mahorais ont rejoint le Creps de la Réunion : deux rugbymen, Izak Houmadi Ali et Lucas Rabino, deux footballeurs, Djamal Djanffari et Qayime Hassani, et un judoka, Hachim Saïd Bakar. Ils y rejoignent cinq jeunes Mahorais qui entament leur deuxième année : deux footballeurs, Hadrami Lihadji et Oili Ben, deux basketteurs, Windston Daka et Amelle Abdou Moussa, et un rugbyman, Al Amine Soulaïmana. Et puis il y a les Samuel Bertin Assani, Camille Tanne, Manon Séguier, Mouslimou Ali, Moussa Soumaïla, Nafioun Assani… ceux qui ont quitté le Creps de la Réunion mais que nous continuons de suivre.

MHS : Quel type de suivi ?

DH : Un suivi relationnel, pour ceux qui sont toujours dans la filière « Sport de haut niveau » ou « Programme de performance sportive ». Nous ne les finançons plus, mais nous restons en contact par le biais d’un compte Facebook privé, dans lequel ne sont admis uniquement les Jeunes talents mahorais, leurs proches, leur famille d’accueil et leurs entraîneurs. Ce compte Facebook privé est pour moi un outil de travail. Cela me permet de leur transmettre un certain nombre d’informations, de leur rappeler pourquoi ils sont là, ce qu’ils ont à faire, de leur rappeler le respect d’un certain nombre de règles pour lesquelles ils se sont engagés. Cela me permet aussi d’avoir des résultats immédiats : par exemple le judoka Hachim Saïd Bakar, qui a intégré le Pôle Espoirs judo cette année, vient de gagner le tournoi des Mascareignes cadets. J’ai eu le résultat quasiment simultanément. Enfin le compte Facebook privé me permet d’échanger avec les familles d’accueil : une grande partie de la réussite des Jeunes talents mahorais vient des familles d’accueil. Il faut leur rendre hommage.

MHS : Outre ce compte Facebook privé, vous vous rendez régulièrement à la Réunion pour entrer directement en contact avec les Jeunes talents mahorais, leur entourage, leur environnement. A quoi ressemble l’un de vos déplacements ?

DH : Là-bas, j’ai un programme chargé car je rencontre les coachs, les familles d’accueil, les JTM – parfois plusieurs fois –, mais aussi mes homologues de la DRJSCS Réunion, les responsables du Creps, les présidents des ligues réunionnaises concernées… parce que la convention signée en 2013 puis en 2016 intègre tous ces partenaires. En parallèle de tout ça, j’assiste aux entraînements et aux compétitions des JTM. Mon rôle, sur place, est de faire un point intermédiaire. Pour les Jeunes talents mahorais, je suis un peu leur papa. Il faut garder en tête que ce sont des enfants de douze ans, treize ans, qui quittent leur cellule familiale pour la première fois, pour se retrouver dans un environnement qu’ils ne connaissent pas. Il y a cet aspect « sport de haut niveau », qui les oblige à travailler à un même niveau d’intensité, au quotidien. C’est parfois compliqué pour eux. Il y en a qui se blessent et perdent le moral : il faut les soutenir, les garder mobiliser et leur rappeler pourquoi ils sont là. De savoir que nous sommes là, ça les rassure, ils se sentent un peu moins isolés. Et puis au-delà de ça, nous représentons l’Etat, donc il y a une forme de respect, et du fait que nous finançons largement le projet qui est le leur, la plupart des JTM ont conscience qu’ils doivent sérieusement s’investir… Je me déplace trois fois par an et à chaque fois, mon programme sur place est extrêmement dense.

MHS : Les Jeunes talents mahorais existent depuis quatre ans, et ils n’ont pas toujours été un succès pour les jeunes sportifs mahorais détectés…

DH : Effectivement, il y a eu des échecs et il ne faut pas les négliger. Au contraire, depuis le début, nous nous appuyons sur ces échecs pour améliorer le projet. Deux exemples ; Le premier : cette année, deux jeunes JTM n’ont pas été reconduits pour leur seconde année de Pôle Espoirs à la Réunion, ils ont été exclus et sont de retour à Mayotte. Ces deux JTM n’avaient malheureusement pas réellement pris conscience de l’exigence du sport de haut de niveau, de l’exigence de ce type de structure. Cela nous a poussés à nous demander si les enfants que nous envoyons sont suffisamment préparés. En l’occurrence pour ces deux-là, ils ne l’étaient pas. A leur détriment, nous n’avons peut-être pas assez accès sur l’accompagnement, dans la mesure où les sélections se déroulent en avril et qu’ensuite tout s’enchaîne. Ces échecs ont rendu utile la réflexion sur l’accompagnement. Conséquence, nous avons décidé, depuis cette année, de faire lister les jeunes beaucoup plus tôt. A mon prochain déplacement, en octobre, je serai en mesure d’avoir une liste de jeunes susceptibles d’intégrer le Creps de la Réunion en 2018. Et puis, cette liste, nous la réduirons progressivement. Cela permettra de mieux connaitre les jeunes, leur famille, et de bien mieux les préparer. Le second exemple est celui de Noussourati Matoungou. Cette joueuse de rugby, qui a passé deux ans au Pôle Espoirs de Rennes est rentrée à Mayotte pour des raisons personnelles, culturelles, avec une réticence du père par rapport au projet sportif de sa fille. Fort de cette expérience, nous avons réfléchi à comment intégrer les jeunes Mahoraises au sport de haut niveau tout en tenant compte de la culture locale. Et donc, avec le vice-rectorat, a surgi l’idée d’un internat d’excellence à Mayotte.

MHS : L’internat d’excellence existe-t-il déjà ?

DH : L’internat en lui-même sera activé ce mois-ci. Ce qui existe déjà, ce sont les sections sportives qui l’intégreront. Durant l’année scolaire 2016/2017, nous avons réussi à créer deux sections sportives pour des jeunes de 4ème : une en handball au collège de Passamaïnty, et une en football au collège de Dembéni. Cette année nous renouvelons l’expérience avec les joueuses qui passent en 3ème et en créant une nouvelle section sportive pour celles qui entrent en 4ème. Nous arrivons donc à un volume intéressant. Intégrer ces jeunes filles dans une section sportive et un internat les prédispose à intégrer une cellule telle qu’un Creps, plus tard. Nous sommes en train de finaliser les listes mais nous pourrions avoir une quarantaine de jeunes filles à l’internat, cette année. Si cela se présente bien, c’est parce que la principale de Dembéni Christiane Kolovikov, le principal de Passamaïnty Jean Loup Munier, et le proviseur du lycée de Tsararano font un travail énorme de concertation, d’échange, dans un souci d’aider les jeunes Mahorais à accéder au sport de haut niveau. Si ça se passe bien, c’est aussi parce que nous avons mis en place un système qui est très exactement celui qu’on retrouve dans les pôles : à savoir, un enseignant intervenant en Education physique et sportif, spécialiste de la discipline – Pierre Salomé à Dembéni pour le football, Urbain Gay pour le handball féminin – et un professeur principal dont le rôle est de coordonner l’ensemble des enseignants qui interviennent dans les classes concernées par les sections sportives. C’est un rôle primordial. Ces jeunes bénéficient aussi d’un accompagnement scolaire supplémentaire, de collations supplémentaires, de lieux pour pouvoir se reposer ou encore d’une aide financière de la Jeunesse et Sports Etat pour les tenues et le matériel sportif. Ajouté à cela une aide dans le cadre du Fébecs, qui a permis aux handballeuses de la section sportive de Passamaïnty de participer aux championnats de France. Et les retours sont extrêmement positifs : ils montrent qu’il y a du potentiel, mais qu’il doit s’organiser avec l’échange et la confrontation. Donc, nous les suivrons tant que nous pourrons et nous souhaitons accompagner à nouveau ces sections dans ces championnats. Il faut souligner également la mise en place de la section sportive rugby au collège Doujani/Passamaïnty, section sportive d’où sont issus nos rugbymen du Creps de la Réunion. A termes, nous espérons l’intégration de ces jeunes dans le même dispositif que les JTM… Nous sommes en train, progressivement, de monter une espèce d’équipe « sport de haut niveau ». Le sport de haut de niveau à Mayotte se développe de cette manière aujourd’hui. Nous sommes encore sur les prémices, même si nous avons déjà un résultat.

MHS : Vous faites référence à Fayzat Djoumoi, championne d’Europe cet été avec l’équipe de France U16 féminine, qui est issue du projet Jeunes Talents Mahorais. Elle est votre plus belle vitrine…

DH : Incontestablement. Sa première réussite, c’est d’avoir une maman présente et très investie. Autrement, Fayzat est une fille adorable, timide, introverti, mais qui fait son bonhomme de chemin et qui sait pourquoi elle est là. Lors d’un de ses passages à Mayotte, je lui avais demandé si elle était sûre d’être qualifiée et elle m’a répondu : « On est jamais sûr de rien, il faut continuer de travailler, en permanence. » Donc je pense qu’elle a bien compris que le sport de haut niveau n’est pas quelque chose de gagné. Après son sacre de championne d’Europe, des mails ont circulé entre le pôle Espoir basket-ball réunionnais, le Creps, le Cros, la ligue, la DRJSCS, la fédération… toutes ces structures qui l’ont accueilli depuis son départ de Mayotte en 2013. Tout le monde s’est félicité du travail accompli et surtout tout le monde l’a félicité pour son abnégation. L’image qu’elle a, tout le monde doit avoir cette attitude. Nous avons la chance de l’avoir, nous sommes fiers et espérons qu’elle continuera à bien travailler, et qu’elle réussira dans les équipes de France adultes autant qu’elle réussit avec les équipes de France jeunes. Cerise sur le gâteau : à l’école ça se passe bien, donc son double projet est vraiment sur la bonne voie.

MHS : Le double projet, sport et études : un aspect qui vous tient à cœur…

DH : Oui. Les sports de haut niveau, c’est la loterie. Ce qui est important pour ces jeunes, c’est qu’ils prennent du plaisir dans ce qu’ils font parce que c’est une véritable expérience de vie. Quoi qu’il arrive ça leur servira dans le futur. Ne serait-ce que la capacité à s’organiser, à prendre des décisions, à être rigoureux. Mais ils doivent en parallèle penser à leur réussite scolaire car la chance d’accéder au sport de haut niveau est extrêmement faible et ça, c’est partout pareil, pas uniquement à Mayotte. L’échec sportif, s’il est lié à un échec scolaire, c’est un double échec, alors que nous sommes sur un projet de double réussite. Les jeunes et leurs parents doivent vraiment garder ça en mémoire. Et de notre côté, nous devons insister là-dessus. C’est ce que nous faisons. C’est ce que nous disons aux parents quand nous les suivons : certes leur enfant a été retenu, certes, il fait partie des meilleurs, il va accéder à un dispositif d’accès au sport de haut niveau, mais du jour au lendemain il peut en sortir. Nous avons cité les exemples… Si cela doit arriver, l’enfant doit au moins pouvoir rebondir grâce aux études qu’il aura menées.

MHS : A l’échelle nationale, quels sont les dispositifs existants pour l’accompagnement au sport de haut niveau, dont les jeunes Mahorais peuvent bénéficier ou bénéficient ?

DH : Nous avons des outils qui nous permettent de mieux accompagner ces jeunes, comme la cellule ultramarine. La cellule ultramarine, c’est un dispositif mis en place par le Ministère des sports conjointement avec l’Insep, dans lequel interviennent tous les référents du sport de haut niveau, en métropole, dans les départements d’outremer et dans les collectivités d’outremer. Les référents du sport de haut niveau sont dans les Creps, mais aussi dans les directions régionales comme moi par exemple. Et donc quand on a un jeune qui quitte le territoire et qui intègre un pole, moi je suis le relais direct pour ce jeune. S’il intègre par exemple le Pôle Espoirs d’Orléans, je vais être en contact directement avec le référent du sport de haut niveau de la Direction régionale d’Orléans et de la structure d’Orléans qui va l’accueillir. Ça, c’est quelque chose qui n’existait pas avant. Cela nous permet d’avoir un échange, d’envoyer le pedigree de ces jeunes.

MHS : Comment ce pedigree est-il crée ?

DH : A travers le Portail du suivi du quotidien du sportif, ou PSQS. C’est-à-dire que le jeune est répertorié dans ce nouveau dispositif, du moment où il intègre le processus du Programme de performance sportive (PPS), au moment où il le quitte. Et donc ça permet de le suivre partout où il passe. Exemple, demain, s’il arrive au centre de formation de Tarbes, les responsables du centre de formation, grâce au PSQS, auront son parcours précis. Cela englobe tout : les périodes où il est tombé malade, les avertissements qu’il aurait eu à l’école etc. C’est sa carte vitale, son emprunte. C’est un nouvel outil que nous sommes en train d’expérimenter et pour lequel nous avons un rapport très étroit avec le Creps de la Réunion.

MHS : Qu’est-ce que le Programme de performance sportive (PPS), que vous évoquiez précédemment ?

DH : Les termes ont changé, avant on l’appelait le Parcours d’accession au sport de haut niveau. Chaque fédération, en cette nouvelle olympiade, doit présenter un Programme de performance sportive à deux branches. La première branche : c’est celle qui est consacrée aux sportifs déjà de haut niveau. La seconde branche, celle qui nous intéresse le plus, c’est celle du chemin à parcourir pour accéder au sport de haut niveau. A Mayotte, nous pouvons considérer ne pas avoir attendu le PPS, mais imaginé un début de sport de haut niveau par les sections sportives. Nous avons imaginé que toutes les disciplines puissent avoir des sections sportives : ce sera un travail de collaboration avec le vice-rectorat, de longue haleine. La volonté est là mais nous connaissons les différentes difficultés, de transport, d’hébergement, de restauration, de capacité des salles, etc. Certaines fédérations ont créé leur PPS, par exemple le rugby, ou le football. C’est dans ce cadre qu’une aide conséquente est apportée aux jeunes Mahorais. Car si la DJSCS Etat investit 6 500 euros par jeune pour son intégration au Creps de la Réunion, elle économise 4 000 euros au football et au rugby, qui finance le projet. La DJSCS Etat se contente de compléter. Le fait que ces fédérations interviennent financièrement nous permet d’extraire l’argent économisé et de l’investir dans d’autres projets, comme la création des sections sportives. Le rôle du PPS, c’est aussi de penser à la reconversion. C’est le cas de Myriam M’lazahahé, que nous avons aussi suivi. Cette ex sprinteuse internationale a quitté le sport de haut niveau, mais grâce aux formations réalisées durant son parcours, elle détient un diplôme sportif et s’est reconverti en éducatrice sportive. C’est donc quand même une réussite étant donné qu’elle travaille de sa passion. Il y a une continuité.

MHS : Peut-on dire que les Jeunes talents mahorais et tous les dispositifs mis en place pour offrir aux jeunes Mahorais l’accès au sport de haut niveau, ont de beaux jours devant eux ?

DH : On peut le souhaiter en tout cas. Encore une fois, on est sur du sport de haut niveau et le taux de réussite est très faible. Si nous pouvions avoir une Fayzat tous les cinq ans, ce serait super, même exceptionnel. Aujourd’hui, nous avons des jeunes qui marchent bien. Nous comptons sur eux, nous en sommes fiers, ils représentent Mayotte et ça c’est très bien, mais ce ne sont pas des surhommes. Il faut aussi garder en tête que ce sont des enfants qui quittent le milieu familial et que pour certains, la première année est une année de test, loin de la cellule familiale. C’est aussi une première année pour se connaitre : savoir comment ils fonctionnent, le fait qu’il n’y ait plus les parents pour dire « ça tu peux faire, et ça tu ne peux pas faire. » Il ne faut pas les en vouloir si un moment donné ils explosent en vol. Au moins ils auront tenté l’expérience. Il n’y a que ceux-ci qui ne tentent pas ou qui n’auront pas la chance de tenter, qui ne sauront pas ce qu’est d’entrer dans un Creps et de devoir se lever chaque matin en se disant, « je vais faire du sport. » J’engage toute la population mahoraise à se lever tous les matins et à se dire « J’ai mon travail, j’ai mes études, mais tous les jours, il faut que je fasse 1h30 à deux heures de sport. » On a le mois sans tabac, faisons le mois du sport : tous les jours faisons ça et nous verrons si tout le monde tient. Nous verrons à la fin qu’il y aura des dégâts… 

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Mayotte hebdo n°1085

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