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Grève au Conseil départemental : Le mouvement va se durcir ? « Ça, c’est clair ! »

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C’est une idée on ne peut plus originale qui a émergé dans la tête d’un amoureux des danses traditionnelles locales. Mansour Ramia est à l’origine de Moovafrica, un programme de sport basé sur les danses de chez nous. Le concept est adopté à l’international par des centaines de milliers de personnes. Aujourd’hui, le fondateur a besoin de passer à l’étape supérieure, mais le parcours n’est pas de tout repos.

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

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La grève au Conseil départemental se poursuit. L’assemblée générale des agents grévistes du département a décidé hier matin de continuer son mouvement. Le dialogue étant rompu entre les élus et l’intersyndicale, aucune rencontre n’est prévue ce jour sauf changement de dernière minute. L’intersyndicale menace même de durcir le ton. 

Les esprits se sont échauffés hier à l’hémicycle Bamana où se tenait l’assemblée générale des grévistes du Conseil départemental. Les prises de parole passionnées se sont enchaînées pendant environ deux heures dans une salle des délibérations pleine à craquer. Entre les comptesrendus de la dernière réunion avec les élus réalisés par l’intersyndicale, des grévistes se sont succédé au micro pour dénoncer des injustices selon eux comme cet agent dont on avait promis la prise en charge d’une formation, mais l’engagement n’a pas été tenu d’après son témoignage.

À l’issue de l’AG , les grévistes ont voté pour la poursuite de leur mouvement, estimant que le compte n’y est toujours pas. Leurs revendications concernant la reprise de l’ancienneté générale de service et la reconstitution des carrières n’ont pas encore été satisfaites. Après la réunion, le cortège s’est dirigé vers le quai d’embarquement de la barge à Mamoudzou où les grévistes ont rendu l’accès gratuit au transport maritime.

Entre temps, dans la journée, le président du Département a informé « l’impossibilité matérielle » pour la collectivité « de traiter les salaires à la fin de ce mois de septembre ». Une annonce qui n’a pas manqué de faire réagir l’intersyndicale: « c’est une manoeuvre pour déstabiliser notre mouvement ». « Soibahadine Ibrahim nous accuse d’avoir empêché l’accès au service des paiements alors que c’est faux. Les agents du service ont travaillé tous les jours depuis le début du mouvement », explique le syndicaliste Haoussi Boinahedja . Si les salaires ne sont pas versés (la masse salariale coûte 375 000 € par jour au Département), le mouvement risque de prendre une autre ampleur.

Une nouvelle AG doit se tenir ce matin au Conseil départemental. Mais l’intersyndicale n’y va pas par quatre chemins pour annoncer le risque dès aujourd’hui d’un durcissement du conflit: « ça, c’est clair. On va s’inscrire dans un rapport de force! »

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