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Plus de 5.000 embauches prévues en 2019

À lire également

Amour, sexe & séduction

Un salouva pour souligner les formes, une danse pour être sexy, des regards et des senteurs, ou encore des soins du corps : à Mayotte, la séduction est un art. Mais comme tout dans cette société en constante évolution, cette séduction change et s'adapte, tout en gardant ses caractéristiques. Une séduction qui s'encanaille aussi, car aujourd'hui le sexe est de moins en moins tabou sur l'île aux parfums. Et si la pudeur est encore de mise, on hésite de moins en moins à se faire plaisir avec des jouets coquins. À l'occasion de la Saint-Valentin, Mayotte Hebdo s'est penchée sur les petits secrets des unes et des autres. Croustillant !

Tradition : la circoncision, ça se fête ! 1/3

On entend un peu tout sur la circoncision, affolant parfois certains et heurtant d'autres cultures. Les anciens sont pour, les nouvelles générations aussi, mais à condition que la pratique soit fiable et exercée par un professionnel de la santé, loin de ce qui se faisait jadis. D'autres plus réticents s'interrogent : Est-ce dangereux ? Pourquoi le jeune garçon doit être circoncis ? Comment se déroule l'acte ? Et de l'autre côté, qu'en est-il des événements religieux et culturels en lien ? Mais en fait, tout simplement, la circoncision, quésaco ? Quelle place tient-elle dans notre société mahoraise ? Autant de questions qui subsistent. Réponses dans notre série de la semaine.

 

Le voulé: toute une histoire

Amical, politique, pédagogique, sportif ou encore électoral, mais toujours festif : à mayotte, le voulé se consomme à toutes les sauces. mais si l'évènement est courant, pour ne pas dire obligatoire, peu savent à quand il remonte et quelles sont ses racines.

« J’ai mis du temps à réaliser que je devenais une prostituée »

À 25 ans, Naima* est maman d'un garçon de dix ans. Ayant arrêté l'école au collège après sa grossesse, l'habitante de Trévani, originaire de Koungou, n'a jamais travaillé. Les écueils de la vie l'ont mené petit à petit à se prostituer durant quelques années pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Depuis un peu plus d'un an, Naima a pris un nouveau tournant : elle ne fréquente plus ses clients et suit une formation professionnalisante dans l'espoir de trouver rapidement un emploi. 

L’enquête annuelle réalisée par Pôle Emploi afin de mesurer les intentions de recrutement des employeurs a été dévoilée vendredi. Après une année 2018 marquée par les mouvements sociaux, 10 % d’embauches supplémentaires sont prévues pour cette année.

 

En 2018, Mayotte battait un record national avec un taux de chômage avoisinant les 35 % selon l’Insee. Dans ce contexte marqué en grande partie par les mouvements sociaux du début d’année dernière, Pôle Emploi présentait vendredi dernier son enquête annuelle sur les besoins en main-d’œuvre (BMO) du département, réalisée par secteur d’activité et par bassin d’emploi. Résultat : 5.300 embauches sont prévues à Mayotte d’ici la fin 2019, soit 10 % de plus que l’an passé.

« 55 % des établissements ont l’intention de recruter, soit 1.350 employeurs potentiels », développe l’agence régionale, « principalement dans la construction, le transport et les activités associatives« . Dans le détail, 61 % des besoins émaneraient du secteur privé, notamment pour des postes d’ouvriers non qualifiés du gros œuvre et du second œuvre, de maçons, d’agents de sécurité et de surveillance et de caissiers. Les établissements publics représentent quant à eux 27 % des besoins et rechercheraient plus particulièrement des agents d’entretien, des surveillants d’établissements scolaires ainsi que des professionnels de l’animation socioculturelle. Ce dernier poste fait aussi l’objet d’une demande particulière au sein des associations de l’île, qui espèrent également pouvoir recruter plus d’éducateurs spécialisés, d’aides à domicile et/ou ménagères et de secrétaires.

Un recrutement sur cinq dans le travail saisonnier

Malgré cette volonté d’accroître leurs effectifs, les employeurs potentiels jugent que plus de quatre embauches sur dix demeurent difficiles à réaliser, principalement dans les secteurs de la construction, de l’hôtellerie et restauration, du transport, de la sécurité et de la pêche. Ce frein à l’embauche s’explique notamment par le manque de qualifications des candidats locaux, alors que 65 % des 16-29 ans à avoir quitté le système scolaire n’ont aucun diplôme qualifiant, selon des chiffres de l’Insee datant de 2017. La même année, seuls 29 % des plus de 15 ans non diplômés et non scolarisés parvenaient à de faire embaucher.

L’enquête de Pôle Emploi inclut également les besoins en main-d’œuvre saisonnière, qui représentent pas moins d’un recrutement sur cinq dans le département, notamment dans les secteurs du commerce, de l’industrie agroalimentaire ou des activités associatives. Un constat qui pose question quant à la pérennité de l’emploi à Mayotte.

 

436.000 réponses collectées en France  

Pôle Emploi réalise chaque année son enquête BMO (Besoins en main-d’œuvre) au sein des 13 régions métropolitaines et cinq départements d’outre-mer. L’édition 2019 a été réalisée entre octobre et décembre derniers auprès des établissements de zéro salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche, des établissements du secteur agricole, du secteur public relevant des collectivités territoriales, des établissements publics administratifs et des officiers publics ou ministériels. Concrètement, un questionnaire couvrant une liste de 200 métiers a été soumis aux employeurs concernés, soit 1,7 million d’établissements à l’échelle nationale. Quelque 436.000 réponses ont ainsi été collectées et exploitées à travers tout le territoire français. « Les résultats ont ensuite été redressés pour être représentatifs de l’ensemble des établissements, à l’aide d’une procédure de type +calage sur marges+ définie à partir de la structure de la population mère des établissements« , décrit Pôle Emploi.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

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