L'ACTUALITÉ DE MAYOTTE 100 % NUMÉRIQUE

Les infos de Mayotte depuis plus de 20 ans !

Centre pénitentiaire : Un agent de prison visé par une enquête pour des faits de violence

À lire également

“C’est par l’éducation que la femme mahoraise peut s’émanciper

Cela fait à peine deux mois qu’elle a pris ses fonctions et pourtant Taslima Soulaimana, la nouvelle directrice régionale aux droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes a de grandes ambitions pour la femme mahoraise. Elle est cependant consciente que la tâche ne sera pas si facile. 

Le viol, une perversion cachée dans la société mahoraise

Le viol est un mal invisible, et à Mayotte on profite de cette invisibilité pour ne pas en parler. Dans une société où le sexe est tabou, les victimes d’agressions sexuelles sont trop souvent réduites au silence. Cependant, les langues commencent à se délier, et les victimes veulent désormais se faire entendre malgré les nombreuses barrières qu’elles doivent franchir.

Pauvreté : La dichotomie mahoraise

Le chiffre est l’un des plus parlants pour décrire la situation de Mayotte. Régulièrement employé, il va désormais changer. La part de la population vivant sous le seuil de pauvreté national passe en effet de 84% à 77%. Une baisse qui ne doit pas masquer une autre réalité : les inégalités de vie se sont creusées.

Mayotte : “On veut que l’État nous prenne en charge comme tous les demandeurs d’asile qui vivent en France”

C’est un ras-le-bol qui a poussé les demandeurs d’asile africains à manifester ce lundi 20 juillet devant la mairie de Mamoudzou. Ils réclament de meilleures conditions de vie et une meilleure prise en charge de la part des associations et de l’État, mais les moyens mis à disposition à Mayotte ne sont pas suffisants. 

Des coups échangés entre un détenu et un surveillant de la prison de Majicavo, vendredi 14 janvier, ont conduit le parquet de Mamoudzou à ouvrir une enquête contre le deuxième. Une dispute alors que le prisonnier devait être remis dans sa cellule serait à l’origine de l’incident.

La scène s’est produite au cours d’une remontée de promenade, vendredi dernier. Pour ramener un détenu dans les locaux, celui-ci doit présenter son badge. Ce qu’il n’avait pas sur lui. Les surveillants l’ont alors informé qu’ils le conduiraient dans sa cellule en attendant de remettre la main sur sa carte. Furieux, le prisonnier a commencé à se rebeller. Un coup de poing aurait été donné alors à un surveillant. Une bagarre aurait suivi, tandis que d’autres agents seraient intervenus pour maîtriser le détenu.

centre-penitentiaire-agent-prison-enquete-faits-violence

Une personne calme voire « effacée »

Âgé d’une trentaine d’années, le surveillant, qui aurait échangé des coups avec le détenu, sera peut-être amené à répondre de ses actes. Le procureur du tribunal de Mamoudzou, Yann Le Bris, confirme « qu’une enquête est ouverte », une procédure rare pour la prison de Majicavo. Elle permettra de « savoir la vérité sur les éléments donnés par le détenu », continue le magistrat.  D’ailleurs, cette enquête est faite afin de « pouvoir répondre à une plainte d’un détenu ». Plainte qui n’aurait pas été déposée selon nos informations.

centre-penitentiaire-agent-prison-enquete-faits-violence

De son côté, l’agent pénitentiaire s’est vu attribuer un arrêt pour accident de travail, étant lui aussi la cible de coups. Par ses collègues, il est connu comme une personne calme, voire « effacée ». La décision qui pourrait être prise à son encontre sera scrutée de près par les syndicats. Didier Hoarau, directeur de la maison d’arrêt de Majicavo-Koropa, n’a pu répondre à nos sollicitations, ce mercredi.

 

Une grève des surveillants ce mercredi

Toujours à la prison de Majicavo, des surveillants ont organisé un débrayage, ce mercredi matin. De 7h à 8h, ils ont refusé de prendre leur poste pour demander un changement de leurs droits sociaux, notamment vis-à-vis du centre d’intérêts matériels et moraux (CIMM), un dispositif réservé aux fonctionnaires ultramarins. Une disparité existe toujours entre les taux mahorais et métropolitains.

« Les agents demandent un éclaircissement », souligne Salimou Assani, représentant Force Ouvrière. Des agents ont pu rencontrer le directeur de la prison et les revendications ont été remontées à la Mission des services pénitentiaires d’Outre-mer, précise le syndicaliste. Au tribunal, cette grève a eu pour conséquence un retard dans l’acheminement de deux détenus dont l’audience était prévue le matin-même.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1086

Le journal des jeunes

À la Une

Wuambushu 2 : « Ça bouscule les quartiers, parce qu’on va chercher les gens »

Quelques maires et conseillers départementaux de Mayotte ont pu rencontrer François Xavier Bieuville, ce vendredi, en fin de matinée, dans l’hémicycle Bamana du conseil...

Le corps d’un jeune homme retrouvé avec « une plaie au cou » à Tsingoni ce vendredi

Ce vendredi matin, le cadavre d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert à Tsingoni, par la police municipale, sur la voirie. Il...

Migrants à Cavani : « Ça prendra du temps, il faut le reconnaître », estime François-Xavier Bieuville

Après l’opération de recensement de ce mercredi, une autre de nettoyage est intervenue, ce vendredi matin, devant le stade de Cavani, boulevard Marcel-Henry, à...

Trois cas autochtones de choléra confirmés à Koungou

Depuis lundi, trois cas de choléra dits « autochtones » ont été confirmés dans la commune de Koungou. Un homme, une femme et un bébé, qui...

Les migrants de Cavani chassés de la rue

Depuis les environs de 9 heures, ce vendredi 26 avril, un important dispositif de gendarmes et de policiers bloque l’accès au boulevard Marcel-Henry, devant...