Le point sur le camp de fortune

Elles étaient remontées. Quelques dizaines de commerçantes ont tenté de retirer les bâches qui délimitent le camp de fortune dans lequel depuis le mois de mai de nombreuses familles comoriennes en situation régulière se sont installées avec l’aide d’associations en l’absence actuellement de solution durable pour les reloger. “Elles ont voulu débloquer un des principaux portails du marché dont l’accès est provisoirement condamné”, explique Assani Mfoungoulie, le président de la Ligue des droits de l’homme Mayotte. “Mais les autres portes sont accessibles donc on ne peut pas nous accuser d’empêcher les gens d’accéder au site”, ajoute-t-il.

La police est intervenue afin d’éviter des débordements et interrompre l’action des bouenis mécontentes. Une opération qui fait suite aux rencontres infructueuses entre ces commerçants et la CCI, gestionnaire du marché, la semaine dernière pour trouver des solutions. Si l’image d’un des principaux lieux de vie pâtit de cette situation, celle des décasés n’évolue pas non plus. “La police nous a dit qu’il n’y a pas de solution pour ces pauvres gens et que c’est à nous d’en trouver, mais nous n’en avons pas”, avoue l’air démuni le président de la fédération mahoraise de la LDH.

Il y a quelques semaines, la préfecture annonçait avoir réussi à obtenir le relogement d’expulsés dans leur commune d’origine sans vouloir en préciser le nombre. Mais du côté du collectif des associations qui vient en aide aux décasés, il n’en est rien. “Aucune famille n’a été relogée et personne ne veut retourner là où on a été délogé”, dénonce la LDH. “Il y a une Replica Blancpain volonté de laisser pourrir la situation jusqu’à l’usure”, lance un bénévole. Actuellement, d’après les organismes, environ 80 parents et 200 enfants sont toujours installés place de la République. Au dire de ces associatifs, certains SDF souffrent de maux de ventre, de rolex Jubilee DateJust Replica Rolex rolex GMT Master

En attendant, les associations disent avoir déposé une nouvelle plainte pour dénoncer les expulsions arbitraires contre les personnes en situation régulière et qui payaient un loyer pour les terrains qu’ils occupaient. Reste à savoir si leur déclaration sera estimée recevable par le procureur ou non.

GD

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