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Jeu de chaises musicales au conseil départemental

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Discorde à la mairie de Mamoudzou

Rien ne va plus à la mairie de Mamoudzou. L’opposition sort les griffes via un courrier envoyé le 23 avril, demandant au maire de réunir les conseillers municipaux. Le courrier signé par neuf d’entre eux pointe du doigt la politique de la mairie pendant la crise sanitaire. L’équipe du maire Mohamed Majani dénonce un coup politique.

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Alors que l’épidémie de Covid-19 continue sa propagation à Mayotte et que le flou règne sur la situation sanitaire en Union des Comores, la LIC se poursuit, d’ailleurs amplifiée pour limiter l’impact que pourrait avoir l’importation de nouveaux cas sur le territoire. Pour autant, après une baisse, les arrivées de kwassas tendent à reprendre depuis quelques jours, sans qu’elles ne soient a priori imputables au Covid-19. Le point avec Julien Kerdoncuf, sous-préfet délégué à la lutte contre l’immigration clandestine. 

Le siège perdu par Tahamida Ibrahim en octobre 2022 lors de l’élection partielle du canton de Sada-Chirongui était resté vacant. Ce n’est plus le cas depuis ce jeudi 6 avril, Bibi Chanfi étant confirmée au poste de deuxième vice-présidente. Zamimou Ahamadi, conseillère départementale de Dembéni, prend le cinquième poste de VP. L’opposition a voulu prôner l’ouverture en proposant que le troisième siège du bureau (2e VP) lui soit accordée. Sans succès.

C’est un président du conseil départemental passablement énervé qui a conclu la séance de ce jeudi 6 avril. Ben Issa Ousseni a voulu clore les débats d’une réunion où très peu de sujets ont été abordés, hormis l’attribution de sièges. Car la défaite de Mansour Kamardine et Tahamida Ibrahim en octobre 2022 a laissé un espace vide dans la majorité. La deuxième vice-présidence notamment, que la seconde occupait, avait été laissée temporairement à Bibi Chanfi (déjà cinquième vice-présidente). Il fallait donc un vote pour confirmer le nouveau bureau. Alors que Soula Saïd-Souffou et Mariam Saïd Kalame ont intégré la commission permanente du conseil départemental de Mayotte, l’élection des VP était promise à un vote facile, la majorité composant toujours deux tiers de l’assemblée. Sauf que le groupe d’opposition, Le Choix des Mahorais, n’a pas voulu rendre les choses faciles et a présenté sa propre liste, provoquant une suspension de séance. En effet, les élus de la minorité ont proposé que seule la deuxième vice-présidence échoie à Hélène Pollozec, les autres restants à disposition de la majorité.

Zamimou Ahamadi, cinquième VP

« Vous aurez constaté qu’après avoir bouder la commission permanente du 1er juillet, nos amis sont dans la provocation jusqu’au bout », a fustigé Ben Issa Ousseni. A la suite de son intervention, les vice-présidents sortants ont tous fait part de leurs envies de ne pas être sur la liste présentée par l’opposition. « Le groupe d’opposition veut s’accaparer le pouvoir coûte que coûte. Ça ne marchera pas, je n’ai jamais donné mon nom au groupe d’opposition. Je suis dans la majorité », a fait remarquer par exemple le premier vice-président, Salime Mdéré. Rappelant qu’il n’y a pas de panachage lors du scrutin, le président du Département a déclaré irrecevable la liste d’opposition. C’est donc la seule liste de la majorité qui a été soumise au vote. Dans celle-ci, Bibi Chanfi a pris définitivement la deuxième vice-présidence, en charge des finances, tandis que Zamimou Ahamadi la remplace en s’installant à la cinquième VP (développement économique et affaires européennes). Celle-ci a estimé d’ailleurs ne pas être en terrain inconnu, puisqu’elle est déjà la présidente de l’Adim (Agence de développement et d’innovation de Mayotte) et qu’elle siège au comité de suivi pour les fonds européens.

Avant le vote, Elyassir Manroufou, a fait part de sa déception de voir qu’aucun élu de Mamoudzou ne rejoint le bureau (c’était déjà le cas précédemment). « Il n’y a aucun conseiller dans cette majorité qui peut parler au nom de Mamoudzou alors qu’il y a trois cantons, soit six conseillers », a regretté le coprésident du groupe d’opposition. « On ne peut pas me dire d’un côté qu’il faut que les compétences ou les qualités soient mises en avant. Et de l’autre, parler de villages ou de communes », lui a répondu Ben Issa Ousseni. Excédé, il a lancé dans la foulée les élections à bulletin secret. Sans surprise, Bibi Chanfi et Zamimou Ahamadi sont confortées dans leurs nouvelles fonctions (18 voix pour, 8 blancs). Cette dernière est devenue en outre rapporteure de la commission des affaires européennes. D’autres sièges au sein de l’Adim justement et du conseil de surveillance d’Électricité de Mayotte ont été aussi redistribués aux membres de la majorité.

Le groupe d’opposition a beau protesté et demandé un nouveau partage des fonctions. Rien n’y a fait. La majorité s’est réduite avec l’élection partielle de 2022 certes, mais elle ne compte pas lâcher le morceau.

« Il faut sauver nos enfants, sauver nos écoles »

Déjà présentée lors de la dernière séance, une nouvelle motion concernant la délinquance a été soumise à nouveau par l’opposition. Celle-ci a permis à Soula Saïd-Souffou de prononcer une tribune « contre le terrorisme au sein de l’école », quelques jours seulement après la violente attaque du lycée du Nord (voir par ailleurs). Le conseiller départemental du canton de Sada-Chirongui a soumis quinze propositions, en soulignant « qu’il faut sauver nos enfants, sauver nos écoles ». « La gestion permanente de crises et de conflits à l’intérieur, comme aux abords des établissements, use et épuise la communauté éducative et met à rude épreuve les forces de l’ordre dont la doctrine d’intervention n’est plus adaptée à la réalité des violences avec armes, à la multiplication exponentielle des actes terroristes à Mayotte et au sentiment d’impunité qui galvanise chaque jour les bandes et leurs leaders qui tournent en dérision les forces de l’ordre après chaque remise en liberté », clame-t-il. Montrant de l’intérêt, Ben Issa Ousseni a proposé que le vote de motion soit reporté à la prochaine séance le temps de l’examiner.

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