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Elle le menace de mort car il refuse de l’épouser

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On l’appelait Stam. Et l’actualité que connaissent les États-Unis comme la métropole quant aux violences policières faites aux noirs ne peut que faire écho à son histoire. Celle d’un jeune père de famille de Mayotte, tué par balle de la main d’un policier le 23 février à Kawéni. 

Relation sexuelle à 14 ans : une mineure de plus victime des failles de la justice mahoraise

Une simple affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans a fini par prendre de l’ampleur au tribunal correctionnel mercredi dernier. Rappelant que le débat sur le consentement, en particulier des mineurs, est toujours cruellement d’actualité, deux ans après l'adoption de la loi sur les violences sexistes et sexuelles. 

Protection animale à Mayotte : « Quand on s’en prend comme ça à des chiens, c’est qu’on n’a plus de limites »

La thématique de la délinquance a mis en lumière, ces dernières semaines, le rapport de jeunes bandes avec les chiens. Torturé par sadisme, utilisé comme arme et objet de rivalités, le « meilleur ami de l’homme » a la vie dure sur le territoire où associations et forces de l’ordre tente tant bien que mal d’endiguer le phénomène.

Rapt de Petite-Terre : après l’appel devant la chambre de l’instruction, case prison et « tournure politique »

Rendue ce jeudi en appel devant la chambre d’instruction de La Réunion, la décision de placer les quatre hommes mis en cause dans l’affaire du rapt de Petite-Terre n’est pas sans soulever de questions selon leur avocat. Me Nadjim Ahamada dénonce notamment une violation des droits de la défense et une motivation politique à l’endroit des divers collectifs contre l’insécurité qui affichent un soutien farouche à ses clients.

Le tribunal correctionnel était amené à traiter une affaire peu banale hier. Elle concernait des faits de violence et de menace de mort d’une jeune femme en situation irrégulière en vers son amant. Ce dernier a eu le malheur de refuser la proposition de mariage de sa maîtresse.

 

« La chaine du mariage est si lourde qu’il faut être deux pour la porter, quelquefois trois ». Cette expression d’Alexandre Dumas, le plaignant appelé à la barre hier matin l’a peutêtre fait sienne, mais à son détriment. Marié, ce jeune homme de 23 ans nouait une relation adultère avec une femme sans-papier du même âge que lui. Alors qu’il pensait pouvoir entretenir sa double vie, celui-ci s’est fait prendre la main dans le sac par sa compagne. Ainsi ont commencé les ennuis pour le mari infidèle. Mais contrairement à ce que beaucoup auraient pu imaginer, ce n’est pas l’épouse qui a mené la vie dure à l’intéressé, mais bien sa maîtresse. Les faits remontent au 25 mai 2016 à Pamandzi.

 

Alors que Mohamed* prenait sa douche, madame intercepte un appel de son amante. S’en suit un échange de noms d’oiseaux entre les deux femmes avant que Souria* la maîtresse de Mohamed ne rencontre ce dernier et commence à s’en prendre à lui physiquement. En effet, celui-ci a eu l’outrecuidance de refuser la demande en mariage de sa maîtresse… Fort heureusement, au moment de l’altercation un passant s’est interposé. La femme folle de rage était armée d’un couteau qui a failli blesser le témoin. Mohamed quant à lui s’est réfugié chez un voisin. L’agresseur va proférer à plusieurs reprises des menaces de mort. « Elle voulait me tuer, cette femme est folle », expliquet- il au président du tribunal correctionnel. Absente de l’audience, la prévenue en situation irrégulière a vu dans le refus de sa proposition de mariage un obstacle dans son obtention d’un titre de séjour. Ceci expliquerait sa colère incontrôlable sans néanmoins la justifier. »Aujourd’hui, j’ai peur de sortir dans la rue et de la croiser », raconte Mohamed devant le tribunal.

 

Le procureur Mme G uegan ce « comportement est aberrant » venant de la prévenue. « Elle a d’abord menacé la victime avec un caillou puis une barre de fer et enfin un couteau tout en prononçant des menaces de mort », rappelle la magistrate. Pour le ministère public, il n’en faut pas plus pour entrer en voie de condamnation. Le tribunal a donc donné raison à la victime et condamné la jeune femme à 1 000 € de dommages et intérêts au titre du préjudice moral, 3 mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve.

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