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Une affaire de séquestration se termine au tribunal

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Quatre hommes, originaires de Dapani, au sud de Mayotte, sont accusés d’avoir séquestré et violenté un jeune adolescent du village voisin de M’tsamoudou. Ils ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement prévu le 26 février. 

Quatre individus originaires de Bandrélé ont comparu devant le tribunal de Mamoudzou, vendredi. Ils sont accusés d’avoir commis un acte d’une violence inouïe en enlevant et séquestrant violemment un adolescent de 15 ans et demi, originaire de M’tsamoudou, entre le 29 et le 30 janvier. Le quatuor a demandé un délai, accordé de droit, pour préparer sa défense, prolongeant ainsi le suspense jusqu’au 26 février.
L’affaire a éclaté lorsqu’un jeune adolescent a été enlevé sous la menace d’une machette. Les accusés l’auraient ligoté, enfermé dans le coffre d’un véhicule, et lui ont infligé des coups de poing et de machette avant de le déposer près de son village. Les motivations exactes des accusés demeurent floues, mais selon les informations fournies par le substitut du procureur, Paul-François Thibault, ils auraient agi par vengeance, notamment dans le cadre d’un conflit inter-villageois entre Dapani, d’où ils sont originaires, et M’tsamoudou.

Beaucoup à perdre

Le substitut du procureur et l’avocate s’accordent sur le fait que les prévenus « ont beaucoup à perdre ». En effet, les profils des accusés ajoutent une dimension particulière à cette affaire. Le premier, en service militaire à Istres, était en vacances sur l’île et devait retourner en métropole, le dimanche 4 février. Le deuxième, médiateur social, a suivi une formation de peintre au régiment de service militaire adapté (RSMA). Les deux autres sont agent de sécurité ou passer par un centre de formation militaire. Ils sont considérés comme « unis par une communauté d’intérêt », selon le substitut du procureur.

Ils ont été placés en détention provisoire, à l’encontre des réquisitions du parquet qui préconisait un contrôle judiciaire strict en l’attente de l’audience prévue le 26 février. Cette mesure vise à éviter toute pression sur la victime, le témoin et leur famille.

Des trafiquants de résine de cannabis à la barre

Deux trafiquants présumés, impliqués à des degrés différents dans un réseau qui revendait de la résine de cannabis sur l’île, ont aussi demandé le renvoi de leur audience afin de préparer leur défense devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou, vendredi 2 février. C’est une enquête menée par la police judiciaire du chef-lieu qui a conduit à leur interpellation, le 15 janvier. Au moins quatre strates différentes ont été identifiées au sein de l’organisation, selon le parquet. Le plus jeune des deux prévenus, un mécanicien installé à Marseille et fiancé à une jeune femme de Labattoir, serait la tête de réseau. Le second, un père de famille âgé d’une soixantaine d’années, aurait joué un « simple » rôle d’intermédiaire. Raison pour laquelle le tribunal a décidé de le placer sous contrôle judiciaire en attente du procès prévu le 1er mars. La tête de réseau présumée est de son côté maintenue en détention provisoire. L’homme est actuellement détenu pour une autre cause, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour violences volontaires. Il est convoqué le 7 février pour ces faits.

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