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« Il y avait clairement une volonté de tuer » : une journée de chaos au collège de Koungou

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Une partie du personnel de l’établissement scolaire du second degré de Koungou exerce son droit de retrait après une tentative d’intrusion et des scènes de violence la semaine passée. Des mesures concrètes pour la sécurisation du collège sont réclamées au rectorat de Mayotte.

Le collège Frédéricd’Achery, implanté à mi-chemin entre le village de Trévani et Koungou, a été dans l’obligation de confiner ses élèves mercredi en raison de l« intensification » d’un conflit opposant des bandes des deux communes. « Des violences aux abords de l’établissement, on en voit tous les jours, mais c’est la première fois depuis l’ouverture du collège que l’établissement a été attaqué directement », témoigne un membre la vie scolaire. Ce jour-là, dès l’ouverture de l’établissement scolaire accueillant près de 2.000 jeunes, les prémices d’une escalade dans la violence étaient ressenties. Peu avant 6h30, plusieurs individus prennent la direction du village de Trévani. Caillassés, ils battent en retraite. Dans son forfait, le groupe finit par prendre pour cible un véhicule de la gendarmerie stationné à proximité du collège. Les élèves de Frédéricd’Archery sont alors confinés. Des tirs de gaz lacrymogène en riposte gênent la respiration jusque dans la cour de l’établissement.

Sur les coups de 10h, les élèves sont de nouveau autorisés à sortir, mais des rassemblements d’individus cagoulés, aux abords du collège, inquiètent le personnel. « On a demandé aux élèves de s’éloigner le plus possible des grillages pour minimiser les risques », raconte notre source. C’est finalement à l’heure de la pause méridienne que des tirs de pierres en direction des bâtiments scolaires sont déplorés. Les élèves de 6e et de 5e sont directement visés dans leur cour de récréation, la plus en hauteur au sein de l’établissement. « Le personnel pensait que les caillassages allaient cesser en faisant descendre les élèves dans une autre cour, mais des fers à béton ont été lancés », nous explique-t-on.

Un élève légèrement blessé

Dans le même laps de temps, cinq à six individus tentent de briser les portes vitrées à l’entrée du collège. Les élèves sont alors confinés dans l’enceinte de l’établissement. Ils le resteront pendant trois longues heures, avant d’être libérés aux alentours de 14h35. Selon nos informations, un élève du collège, en situation de handicap, a été légèrement blessé au niveau du dos par un jet de pierre, alors qu’il tournait le dos à une des vitres ciblées.

« Il y avait clairement une volonté de tuer, on n’était pas sur une simple intimidation », abonde le membre de la vie scolaire. L’intervention prompt des gendarmes a tout de même permis aux élèves de sortir de l’établissement sous bonne escorte. Cela dit, c’est la goutte de trop pour la communauté éducative. « Depuis la semaine avant la rentrée, les conflits entre Koungou et Trévani se sont intensifiés. Des professeurs d’EPS se sont déjà fait menacer avec des bambous taillés et des pierres en revenant du stade. »

Le terrain de sport situé au-dessus du collège avait été évacué la veille des faits à cause des lanceurs de pierres. Jeudi, au lendemain de l’attaque, 15 enseignants sur 110 étaient présents dans l’établissement. Les élèves ont été libérés dès 8h, avant qu’une partie du personnel annonce exercer son droit de retrait, ce vendredi. Les enseignants et le personnel de la vie scolaire réclament l’installation d’une gâchette électrique, une armature pour la porte à l’entrée de l’établissement, prévue de longue date mais pas encore effective. Une présence renforcée de la gendarmerie est également sollicitée aux heures d’ouverture et de fermeture de l’établissement scolaire. La balle est désormais dans le camp du rectorat.

Une commission de sécurité, réunion obligatoire à l’issue d’un droit de retrait, est programmée ce mardi 30 janvier.

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